Une grande fête orthodoxe
La préparation de la tradition commence par une pénitence avec le Carême, quatre semaines avant Pâques.
Une semaine avant a lieu la semaine Sainte (Pâques fleuries ou Rameaux) où les croyants portent de petits bouquets de fleurs, des branchettes de saule dans les églises. Cela signifie le rappel du peuple accueillant Jésus Christ à son entrée à Jérusalem.
Préparation et tradition
Le jeudi précédant le week-end de Pâques, on se prépare : on nettoie les maisons et on teint de vrais œufs. L'œuf rouge, le premier à être peint, symbolise la nouvelle vie et le sang de Jésus. Il y a également des œufs verts, bleus, jaunes et multicolores.
Le vendredi, on cuit le kozunak, une brioche rituelle à base de noix hachées, lait, cacao, œuf, farine, beurre, huile, zestes de citron, sucre, levain.
Le samedi, le son des cloches retentit. Les croyants se rendent dans les églises pour y allumer des cierges, chandelles, veilleuses... et y chanter des hymnes religieux. Une fois sortis, les fidèles font le tour de l'église en chantant. Une fois le silence revenu, ils rentrent dans l'église illuminée. Le prêtre se tourne vers eux : « Le Christ est ressuscité ! » et ils répondent : « Oui, ressuscité ! ». Les croyants s'embrassent trois fois sur les joues.
Le dimanche, après la messe du matin, les familles se mettent à table. Le Carême étant fini, il est l'heure de bien manger ! « Le Christ est ressuscité ! » et sa réponse « Ressuscité en vérité ! » résonnent tout au long de la journée. Après le repas a lieu la bataille des œufs. Le principe est simple : on prend son œuf et on le frappe contre celui d'une autre personne, et ainsi de suite. Celui qui garde son ouf intact, gagne.
Célébrations, repos et visites sont de vigueur au cours de ce long week-end de festivités religieuses.
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