Découverte au coeur des Balkans

Arrivée à la capitale bulgare

Sofia

Arrivée à la capitale bulgare

Vous serez accueillis à l'aéroport de Sofia, puis transférés à votre hôtel.

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Sofia

La ville de Sofia est un musée à ciel ouvert qui raconte l'histoire de la Bulgarie du néolithique à nos jours.

En effet, la région de Sofia est le lieu d'une implantation humaine très ancienne, remontant au néolithique (début du Ve millénaire av. J.-C). Les traces de plusieurs villages de cette époque ont été découvertes dans la région et un établissement humain remontant au chalcolithique a été découvert dans le centre-ville.

Le principal établissement de la tribu Thrace des Sredets se trouvait sur l'emplacement de l'actuelle Sofia. Cette tribu a donné son nom à la ville - Serdica - qu'ils ont bâtie au 7ème siècle av. J.-C.
En 29 de notre ère, la ville a été conquise par les Romains qui en ont fait la capitale de la province de Dacie. Au III e siècle, les romains ont bâti d'épaisses murailles autour de la ville de Serdica.

Mais en 441 ces murailles n’ont pas suffi à faire reculer les Huns. La ville est prise et pillée. Elle sera rebâtie par l'empereur byzantin Justinien Ier, sous le nom de Triaditsa.

En 809, la ville a été conquise par les Bulgares et elle a pris le nom de Sredets. Elle a été rapidement considérée comme l'une des plus importantes villes féodales. Au sud de Sofia, au pied du mont Vitocha, se trouve l'église de Boyana dont les fresques qui remontent au milieu du 13ème siècle sont un des vestiges culturels bulgares et européens les plus importants.

En 1382, elle a été prise par les Ottomans qui en ont fait la capitale de la province de Roumélie. Cette occupation plonge la ville dans le déclin et elle devient une simple bourgade de grande taille.

Après la libération de la Bulgarie, la ville elle devient en 1879 la capitale du 3ème Royaume bulgare. Elle change alors rapidement de visage, se transformant en métropole occidentale moderne. Les plans établis en 1881-1882 ont été suivis d'une période de construction de bâtiments en briques et de voies à angle droit. Plusieurs bâtiments et parcs dans l'actuel centre-ville remontent à cette époque. C’est une période de renouveau pour la ville. Le conseil municipal a approuvé en 1900 l'emblème de Sofia et sa devise : "Grandit mais ne vieillit pas".

Sous le régime communiste (9 Septembre 1944 - 10 Novembre 1989), Sofia est devenue le principal centre économique, culturel, scientifique, éducatif de la Bulgarie. En 1992, le Gouvernement a choisi, en l'honneur de Sainte-Sophie la Martyre, le 17 septembre comme jour de la ville de Sofia. Le drapeau de la municipalité de Sofia a été consacré le même jour.

Les nombreux monuments de Sofia sont autant de preuves et de témoignages du passé mouvementé de la ville et du pays. Une promenade dans le centre-ville est l’occasion d’admirer de nombreux trésors historiques et architecturaux.

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Jour 2

De la capitale à la frontière grecque

SofiaRilski manastirMelnik

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Itinéraire conseillé

Dans les environs

Musée national d'histoire

Sofia

Eglise de Boyana

Sofia

Monastère de Rila

Rilski manastir

Monastère de Rozhen

Rozhen

Melnik

Musée national d'histoire

Vous pouvez vous rendre dans la banlieue résidentielle de Sofia, à Boyana, au pied du mont Vitosha, afin de visiter le Musée national d'Histoire qui a pris lieu dans l'ancienne résidence gouvernementale de Todor Jivkov, pour y découvrir de superbes objets culturels et l’histoire mouvementée du peuple bulgare.

Sa visite vous permettra de mieux comprendre la civilisation bulgare et le trésor Thrace découvert à Panagyurishte mérite à lui seul la visite.

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Eglise de Boyana

Située à la périphérie de Sofia, l’Eglise de Boyana, site UNESCO, se compose de trois bâtiments. La partie orientale a été construite au 10e siècle. Une église à 2 étages a été collée à la première en 1259 par le Sevastocrator Kaloyan. L’ensemble est complété par une troisième église édifiée au début du 19e siècle. Vous pourrez admirer dans ce site le caractère unique des fresques les mieux conservées de l’art médiéval d’Europe de l’Est.

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Monastère de Rila

Vous ferez une rencontre formidable, celle du Monastère de Rila qui est sous la protection de l’UNESCO pour la qualité de ses iconostases, son architecture et son histoire.

Situé dans le somptueux parc national de Rila, il est considéré comme le symbole emblématique de l’orthodoxie bulgare.

C’est le lieu touristique le plus visité en Bulgarie. Il occupe une superficie de 8800 m², constitué de 4 sections correspondant aux 4 points cardinaux qui proposent 300 cellules de moines. Au centre de la cour monastique s'élève la tour de Khrelio, tour médiévale de défense très bien conservée.

Il a été fondé par St. Jean de Rila en 930, mais sa structure, telle que nous la connaissons, date de 1335 sous la régence de Khrelio, dont la tour défensive intérieure porte toujours son nom. St. Jean de Rila fût canonisé par l’église orthodoxe. Le monastère subit pillages et destructions sous le joug ottoman, mais pu bénéficier de la protection tant bien que mal des rois russes. Il fût aussi le gardien de l’orthodoxie quand les églises catholiques et protestantes voulurent s’établir en terre bulgare au 19ème siècle.

Ses arcades, colonnes, boiseries et peintures sont d'une beauté exceptionnelle. L'église de la Dormition de la Vierge est considérée comme la mieux décorée en fresques en Bulgarie. Son iconostase en bois sculpté est unique dans son genre. Le monastère est le conservatoire de l’identité bulgare, emblème de la résistance, situé dans un cadre somptueux de montagnes boisées.

Impressionnant !

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Monastère de Rozhen

Avant de vous rendre à Melnik, vous avez la possibilité de faire un petit détour par le village voisin de Rozhen afin de découvrir le Monastère de Rozhen.

Fondé au XIII siècle, il s’inscrit dans un paysage fabuleux, dominé par les pyramides naturelles de Melnik. La construction simple en bois, la cour ombragée d’une treille, les magnifiques peintures murales et la superbe iconostase, confèrent à cet endroit une puissante charge émotionnelle.

Vous pouvez rejoindre le monastère à pied le matin, depuis Melnik (environ 2 heures de marche) pour une balade en pleine nature.

Succombez à cette ambiance et faites le plein d’énergie !

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Melnik

Arrivée à la petite ville vinicole typique de Melnik, enclavée dans de majestueuses parois calcaires qui ressemblent à des pyramides, un phénomène naturel, surprenant et unique.

La ville est centrée autour d’une rue qui longe une rivière où l’on peut admirer le style architectural particulier de cette région, découvrir des maison-musées, s’arrêter dans ses tavernes conviviales et se laisser porter par cette ambiance détachée. Il est possible de faire des randonnées à cheval aussi pour les amateurs.

Melnik est la plus petite ville de Bulgarie et l’une des plus charmantes du pays. Elle réunit le souvenir d’un passé prospère à la tranquillité pastorale et la nature unique. Ce sont les Thraces qui ont entamé la construction de la ville. Après eux, les Romains et plus tard les Slaves ont développé la ville en tant qu’un important centre religieux, culturel et administratif. A la fin du 6e siècle, les Slaves lui ont donné le nom mélodieux de Melnik. Après le 7e siècle, la ville faisait partie de l’Etat bulgare. Dès 1 215, Melnik est la ville principale du despote indépendant Alexi Slav - boyard de la région de Melnik et fils de la soeur du tsar Kaloyan. Après les invasions ottomanes, la ville tombe en décadence, mais lors des années de l’Eveil national a atteint son apogée. L’activité principale des habitants de Melnik était la production de vins de qualité, reposant dans les caves sablonneuses d’alentour et au-dessous de la ville même. Après la Libération, la ville est demeurée sous le pouvoir ottoman. Les nouvelles frontières ont rompu les relations traditionnelles avec la région de la mer Egée et la Macédoine de Vardar. Entre temps, au début du 20e siècle, le phylloxera a anéanti les célèbres vignes de Melnik, ce qui a joué un rôle négatif pour le développement de la ville. Par-dessus le marché, lors de la guerre balkanique la ville a été presque entièrement incendiée. Actuellement, la ville n’a que 200 habitants, mais son potentiel pour le développement du tourisme est assez vaste.

Les restes de la grandeur d’autrefois sont suffisants pour qu’on plonge dans l’atmosphère des siècles passés. Les anciennes maisons de Melnik, bâties conformément aux exigences de la nature, impressionnent par leur architecture, par leurs dimensions, par leurs caves. Les plus célèbres maisons sont : celle de Kordopoulov - la plus grande demeure dans la péninsule balkanique de l’époque de l’Eveil national, avec une immense cave et des vitraux exclusifs; celle du Boyard (la maison byzantine) - un monument architectural précieux du Moyen Age, la plus ancienne demeure conservée en Bulgarie; celle de Pachov - transformée en musée municipal d’histoire; celle de Velev. Autres monuments intéressants : les ruines du monastère “Saint Nicolas” du 12e siècle, les vestiges de la forteresse du Despote Slav, le Pont Romain, l’ancien bain turc, ainsi que les vestiges des quelques églises.

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Monastère de Rila - Musée

Rilski manastir

Grotte de St. Jean de Rila

Rilski manastir

Pyramides de Stob

Stob

Cave Villa Melnik

Melnik

Maison de Kordopulov

Melnik

Monastère de Rila - Musée

Le musée du monastère de Rila nous fait connaître sa longue histoire par des objets de grande valeur : icônes, livres saints, croix d'autel parmi lesquelles l'exceptionnelle Croix du moine Raphail, sculptée sur bois qui lui nécessita 12 ans pour la finir. Des manuscrits glagolitiques du 19ème siècle, des évangiles sur parchemin du 13ème siècle.

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Grotte de St. Jean de Rila

Vous pouvez faire une petite balade dans les environs du Monastère de Rila pour apporter une touche naturelle à cette étape marquée par la spiritualité. Découverte de la grotte de St. Jean de Rila.

La visite de la grotte est tout aussi incontournable que celle du Monastère de Rila. Elle abrite la tombe de Saint Jean de Rila, l’un des moines fondateurs du Monastère.
Cherchant un lieu propice à la prière, Saint Jean de Rila se retire dans la haute montagne de Rila où il reste jusqu'à la fin de sa vie. La grotte possède une ouverture sur le haut qui permet de ressortir à l’extérieur sur les pentes de la colline. D'après la coutume, ceux qui arrivent à passer à travers cette ouverture se voient absous de tous leurs péchés.

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Pyramides de Stob

Les pyramides de Stob, bien que moins connues de celles de Melnik, sont un des phénomènes naturels les plus intéressants et pittoresques de Bulgarie.

Ils se trouvent à 4 km du village de Stob, non loin de la route nationale qui mène au Monastère de Rila. On peut observer des formes aussi bien étranges que variés d’une hauteur de 7 à 12 m. Une partie des formations est « couronnée » par une pierre au sommet qui leur donne une apparence de « parapluie » ou « champignon ». Leur beauté et importance touristique ont été reconnues en 1964, puisqu’elles ont été déclarée phénomène naturel d’importance nationale. Vous avez la possibilité de découvrir ce tableau exceptionnel en suivant un sentier pédestre.

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Cave Villa Melnik

La cave vinicole familiale de Villa Melnik se trouve à quelques kilomètres de la ville de Melnik. Sur les 30 ha du domaine est élevée une grande variété de cépages typiquement bulgares (notamment Shiroka Melnishka loza et Mavrud) et internationaux.

Le grand savoir-faire de la région est mis en œuvre dans la production de la cave. Les touristes peuvent, lors d'une visite guidée, faire une dégustation et apprendre davantage sur les techniques utilisées. Ne vous étonnez pas si les propriétaires viennent à vous pour partager un verre et recueillir vos impressions.

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Maison de Kordopulov

La maison de Kordopulov est la plus grande maison de l'époque de l'Eveil national conservée en Bulgarie. Construite en 1754, elle est un bel exemple représentatif de l'architecture de la ville de Melnik. Elle se compose de quatre étages et une cave creusée dans la roche comme le souhaite la tradition locale. L'accès à la cave est assuré par un tunnel long de 150 mètres dans la roche. Le tonneau le plus grand est d'une capacité de 12,5 tonnes de vin, celle de la cave est d'environ 300 tonnes.

Que vous venez pour découvrir l'intérieur de la maison, ses meubles anciens et son architecture ou bien pour découvrir la tradition vinicole de la région présentée dans la cave autour d'un verre de vin produit avec le fameux cépage local Shiroka Melnishka Loza, la visite est incontournable.

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Jour 3

Dans les Rhodopes

MelnikKovachevitsaTrigradShiroka Laka

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Itinéraire conseillé

Dans les environs

Leshten

Kovachevitsa

Gorges de Trigrad

Trigrad

Shiroka Laka

Leshten

Vous allez pénétrer dans les Rhodopes. Vous aurez l'occasion de découvrir plusieurs villages traditionnels à commencer par le village de Leshten.

Le village porte toujours l'âme de la Renaissance bulgare avec ses vieilles maisons aux toits couverts de tuiles de lauze. La balade dans les petites rues pavées du village vous fera ressentir l'ambiance du passé, mais également vous fera oublier le tumulte du présent.

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Kovachevitsa

A quelques kilomètres de Leshten, vous trouverez le village typique de Kovatchevitsa, encore préservé du tourisme. Le village vous permettra de découvrir la vie au 19e siècle, car on a le sentiment que le temps s’y est arrêté.

Situé le long de la rivière Kanina, son existence remonte au début du 17e s. ; des bulgares qui fuyaient l’islamisation turque s’y sont installés.
Aujourd’hui il conserve encore l’atmosphère du passé grâce à ses maisons aux beaux toits de lauzes et son architecture "fortifiée". L’environnement est exceptionnel de beauté.

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Gorges de Trigrad

Le parcours dans les Rhodopes est un moment fort agréable malgré les nombreux virages.

Parmi les sites qui méritent le détour, nous pouvons noter celui des Gorges de Trigrad, du nom du petit village situé à proximité. Ce sont d’abruptes et grandes falaises creusées dans le marbre qui a certains endroits forment un couloir étroit. Certaines parois de ces grottes peuvent atteindre jusqu'à 300 mètres.

"L’inquiétude" ressentie face à ces immenses falaises sera vite remplacée par un sentiment de stupéfaction devant la beauté époustouflante des lieux.

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Shiroka Laka

Arrivée à la réserve d’architecture de Shiroka Laka, connue non seulement en Bulgarie, mais aussi à l’étranger par son architecture originale, typique de la région des Rhodopes, ses traditions musicales et son riche passé.

Ce village est le centre d’une petite région de cinq villages (Stoykite, Guéla, Stikal et Solichta) où la population chrétienne est mêlée aux musulmans bulgares des alentours (islamisation de la région des Rhodopes durant le pouvoir ottoman - 17ème siècle).

Les particularités naturelles, l’insécurité durant l’époque ottomane, la conscience nationale des habitants et leur prospérité économique ont répercuté sur l’architecture des maisons du village qui sont du type de “la grande maison des Rhodopes”. Elles sont à deux étages, aux fenêtres en baie et hautes cheminées de pierre, aux murs épais, aux petites fenêtres et portes battues, aux escaliers de bois et une petite cave avec refuge. Les chambres sont meublées par des armoires incorporées dans les murs, des celliers, etc.

Au milieu des petites cours dallées il y des fontaines. Tout cela est créé avec beaucoup de goût et en harmonie avec la nature.

Juste au-dessus, à quelques kilomètres, c’est dans le village de Guéla que serait né le chanteur mythique Orphée. C’est donc dans cette tradition qu’une école de musique a vu le jour (Shiroka Laka) et que l'un des plus beaux festivals de musique a lieu au mois d'août (Guéla).

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Delchevo

Gotse Delchev

Nicopolis ad Nestum

Garmen

Dolen

Barrage de Dospat

Dospat

Gorges de Bouynovo

Yagodina

Grotte de Yagodina

Yagodina

Terrasse panoramique Orlovo Oko

Yagodina

Devin

Eco-sentier Struilitsa Kaleto Lakata

Devin

Eglise Notre Dame de l'Assomption

Shiroka Laka

Musée ethnographique de Shiroka Laka

Shiroka Laka

Delchevo

Le village de Deltchevo se trouve au sud-ouest de Bulgarie, à 9 km de la ville de Gotse Deltchev et à 18 km de la frontière grecque. Sa population compte 40 personnes.

Le village a surgi au XVIIe siècle près d'une ferme turque pour être et ce n'est qu'en 1912 qu'il est libéré.
Au XIXe siècle, l'activité principale de la population est liée à l'agriculture et l'élevage. A la fin du siècle, le village compte 560 habitants - bulgares, la plupart desquels sont tués par l'armée turque au cours de la préparation de l'Insurrection d'Ilinden.
En 1934, le village est surnommé au révolutionnaire bulgare Gotse Deltchev.
Une grande partie des bâtiments du village, construits par des maîtres locaux, datent de la fin du XIXe et le début du XXe siècle. L'église "Uspenie Bogorodichno", construite en 1838, est située au centre du village. Elle impressionne par ses fresques.

Un village qui porte l'âme et la tradition des Rhodopes, n'hésitez pas à faire un détour.

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Gotse Delchev

La ville de Gotse Delchev se trouve en Bulgarie du Sud-Ouest, dans la municipalité de la ville de Blagoevgrad. Le nom de la ville du nom du révolutionnaire bulgare Georgi (Gotse) Nikolov Delchev, chef de l'Organisation révolutionnaire de Macédoine - Edirne.

Située à 547 mètres d'altitude, ses origines sont étroitement liées avec le site romain situé à proximité - Nicopolis ad Nestum.
Aujourd'hui, Gotse Delchev est une petite ville de montagne paisible, avec un centre piéton agréable et bien entretenu, bordé de cafés et de magasins. La ville profite fortement de sa proximité avec les villages typiques qui entourent la ville, mais aussi de sa proximité avec la Grèce et la Mer Egée.

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Nicopolis ad Nestum

A 7 km à l'Est de la ville de Gotse Delchev, à l'entrée du village de Garmen, sur une superficie de 14 km² s'étendent les ruines du village romain Nicopolis ad Nestum, vieilles de plus de 16 siècles.

C'est le seul site de cette époque sur le territoire des Rhodopes, mais également un des rares en Bulgarie, conservés en partie de nos jours.
Le nom de la ville signifie Ville de la victoire sur Mesta. Elle est fondée en 106 sur les fondations du village Thrace Aleksandropolis durant le règne de l'empereur Trajan pour commémorer sa victoire sur les daces. Avares et Slaves ravagent la ville au VI, en mettent fin à son épanouissement de la ville.
La ville renait des cendres au IX-X s. sous le nom Nikopol et perdure jusqu'au XIII s. quand elle est de nouveau détruite, cette fois-ci par les croisés. La population se déplace progressivement à l'ouest pour fonder la ville de Nevrokop - ville actuelle de Gotse Deltchev.

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Dolen

Le village de Dolen est situé dans la partie Ouest des Rhodopes, à environ 26 km de la ville de Gotse Deltchev.

Ses origines remontent au XVI siècle, une période noire marquée par une islamisation forcée dans les Rhodopes. Des bulgares sont venus chercher refuge à cet endroit reculé, perdu dans les montagnes à 1020 mètres d'altitude.
Le village connait son épanouissement durant l'Eveil national (XVIII-XIX) grâce au tabac, à l'élevage, au transport de marchandises et à l'orfèvrerie.
Aujourd'hui, le village est une réserve architecturale avec plus de 70 maisons classées de l'époque de la Renaissance qui lui permettent de rejoindre la famille des plus beaux villages bulgares.
Les petites ruelles pavées gardent l'esprit et la mémoire du passé. C'est une destination hors des sentiers battus où l'on vient se ressourcer et respirer cette beauté naturelle environnante.

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Barrage de Dospat

La petite ville de Dospat est située dans une région montagneuse, dans la partie occidentale du massif des Rhodopes. Dans les environs immédiats de la ville se trouve le lac de barrage qui porte le nom de la ville, le plus élevé de Bulgarie et le second par la surface (22 km²). Il est essentiellement alimenté par la rivière de Dospat et est incontestablement une des plus beaux sites lacustres du pays.

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Gorges de Bouynovo

Les gorges de Bouynovo sont les plus longues en Bulgarie. Elles se trouvent entre les villages de Yagodina et Teshel. Ce phénomène naturel de toute beauté s'est formé grâce à la force dévastatrice des eaux de la rivière Bouynovska qui a sculpté impitoyablement la roche. Les falaises qui entourent la rivière atteignent plusieurs centaines de mètres par endroit.
La partie la plus étroite est appelée Saut du loup. En effet, selon les légendes locales, les loups passent par ici en hiver pour attaquer les enclos du bétail.

L'activité karstique est très développée dans la région. Dans les environs du village de Yagodina il y a pas moins de 36 grottes, parmi lesquelles la plus connue est celle de Yagodina qui est électrifiée et aménagée au public. D'autres formes naturelles sont également accessibles pour les amateurs de randonnées, telles que le pont rocheux, la cascade Praskaloto et autres.

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Grotte de Yagodina

Située dans les Rhodopes, la grotte de Yagodina fait partie du magnifique complexe karstique des gorges de la rivière Bouynovska.

Sur une longueur de 10 km, répartie sur 3 niveaux, seule la partie inférieure est électrifiée et accessible aux touristes. Le circuit proposé aux visiteurs fait plus d’un kilomètre et permet de découvrir une profusion de tous les types de concrétions propres aux cavernes, mais ce qui fait l’intérêt du site, son originalité et qui le démarque des autres grottes de la région, ce sont les remarquables perles des cavernes. Celles-ci se forment dans de petites vasques entretenues par un goutte-à-goutte régulier, à partir de grains de sable, enrobés de la calcite qui se dépose autour en couches concentriques formant des petites billes, qui grossissent au fil des siècles et ressemblent aux perles véritables qui se forment dans les huîtres.

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Terrasse panoramique Orlovo Oko

La terrasse panoramique Orlovo Oko est une des dernières attractions des Rhodopes. Sa construction a été financée avec les recettes générées par l’exploitation de la grotte de Yagodina toute proche. La terrasse s’élève à 1 563 mètres d’altitude et offre une vue réellement imprenable sur la partie Est des Rhodopes, les Gorges de Bouynovo, les petites villages nichés en contre-bas.

Que vous décidez d’y parvenir à pied depuis le village de Yagodina ou en 4x4, l’expérience vaut absolument le détour. Une poussée d’adrénaline et une bouffée d’oxygène vous accompagneront tout au long de la montée.
La construction renforcée permet de soutenir une charge de 3 tonnes, alors que les barrières assurent une sécurité supplémentaire aux visiteurs. Toutefois, pour plus de tranquillité, pour mieux profiter du paysage qui se dégage et pour une sécurité optimale, l’accès à la terrasse de 5 personnes en même temps est uniquement autorisé.

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Devin

La ville de Devin est située à quelques kilomètres de Shiroka Laka. C'est une petite ville qui bénéficie d'un environnement naturel superbe, même si elle est principalement connue pour ses vertus thermales. Par conséquent, n’hésitez pas à vous rendre dans la piscine municipale alimentée en eau minérale qui est dans un cadre absolument magnifique.

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Eco-sentier Struilitsa Kaleto Lakata

Le sentier commence à partir de la zone de loisir de Struilitsa qui est connu pour ces piscines extérieures, ses bains de vapeur, sauna et jacuzzi. Le sentier Struilitsa Kaleto Lakata vous conduira vers les chapelles St. George et St. Elijah. La vallée de Devin, que parcourt le sentier, est une vallée protégée particulièrement appréciée des touristes qui viennent marcher le long du sentier, pour profiter de la nature préservée et voir les magnifiques cascades.

Le sentier est divisé en deux balades. La première balade vous fera traverser une succession de ponts et ne présente aucune difficulté particulière. Pour ceux qui auraient envie de se fatiguer un peu plus, il est possible de monter la colline pour y admirer les ruines d’une petite citadelle.

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Eglise Notre Dame de l'Assomption

Après la Guerre Russo-turque de 1828-1829, le sultan Mahmout II entreprend des réformes pour donner une plus grande liberté religieuse aux chrétiens de l'empire en leur permettant de construire des églises et des écoles.

Shiroka Laka a été parmi les premiers villages des Rhodopes à avoir obtenu l'autorisation de construire une église en 1834. L'endroit choisi correspondait à celui où depuis des temps immémoriaux, les locaux exerçaient leur tradition. Malgré l'opposition de l’officier turc du village, Smail Aga, et de la population musulmane, les travaux de construction commencèrent. Le jour où la première pierre fut posée, l'officier se rendit sur place, leva son arme contre les maçons et leur ordonna d'arrêter les travaux. Un des maçons lui répondit : "Ce village peut se lever, mais la pierre hors de question". Les musulmans du village se résignèrent à entraver au maximum les travaux.

Cette confrontation s'est soldée par une plainte des chrétiens, déposée au gendarme turc de Plovdiv qui envoya un représentant à Shiroka Laka pour calmer les tensions et faciliter l'avancement des travaux qui devaient se terminer en 40 jours. Tout le village participa à cette construction qui se termina en 38 jours selon les récits. L'église est d'une longueur de 19 m., d'une largeur de 12 m. et d'une hauteur de 8 m., l'épaisseur des murs est d'un mètre. 8 colonnes de 6 m. soutiennent le toit couvert de tuiles de lauze. Les portes massives étaient terrées pour plus de sécurité contre les balles. Un mur haut de 5 à 10 m. renforce les défenses de l'édifice. L'église est sacrée en 1835 et dédiée à Notre Dame de l'Assomption.

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Musée ethnographique de Shiroka Laka

Le musée ethnographique, situé dans le bâtiment Zgurovski konak, permet de découvrir le style architectural du village de l'intérieur, ses coutumes, son folklore. La maison est construite par des maîtres locaux en 1853 pour le compte d'un riche notable local.

Selon la légende, la maison n'a jamais été habitée par son premier propriétaire. Agacés par l'attitude méprisante à leur égard, les bâtisseurs ont maudit la maison et son propriétaire qui a fini par vendre la maison. Comme le nouveau propriétaire était fonctionnaire, la maison a été nommée Konak.

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Jour 4

Une ville millénaire

Shiroka LakaBachkovoPlovdiv

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Itinéraire conseillé

Dans les environs

Pamporovo

Chepelare

Monastère de Bachkovo

Bachkovo

Plovdiv

Le Forum et l'odéon antiques de Plovdiv

Plovdiv

Stade antique de Plovdiv

Plovdiv

Mosquée Dzhumaya

Plovdiv

Le Vieux Plovdiv

Plovdiv

Eglise Sts. Constantin et Hélène

Plovdiv

Porte Hissar Kapia

Plovdiv

Fortifications de Nebet Tépé

Plovdiv

Théâtre antique de Plovdiv

Plovdiv

Pamporovo

Pour parvenir à la ville millénaire de Plovdiv, vous passerez par la station d'hiver de Pamporovo.

C’est la station de ski la plus au sud d’Europe, ainsi que la plus ensoleillée, avec un enneigement exceptionnel durant toute la saison. Pamporovo se situe à 1650 m. d’altitude, au pied du mont Snezhanka d’où vous pourrez entrevoir selon la légende les horizons de la mer Egée. Pamporovo est à 260 km de Sofia, à 85 km de Plovdiv et à 16 km de Smolyan et son existence en tant que station date des années 60 du XXe siècle.

Pamporovo connaît un climat exceptionnel avec un hiver doux et 120 jours d’ensoleillement pendant la saison de ski, la température moyenne étant de -3° C, alors que la moyenne annuelle étant de 5,5°.
Les différentes pistes de Pamporovo sont idéales aussi bien pour les skieurs débutants que pour les experts. Toutes les pistes sont bien sécurisées, entretenues et maintenues dans un état excellent. Plus de 100 moniteurs de haut niveau, parlant couramment plusieurs langues, sont à la disposition des skieurs et snowboardeurs débutants.
Les pistes de Pamporovo présentent tous les niveaux de difficultés. Elles sont situées à une altitude de 1930 m. à 1444 m., du côté Est et Ouest du pic Snezhanka avec la piste la plus difficile nommée le Mur. La piste la plus longue est de 5,1 km, le dénivelé maximal est de 476 m. A la disposition des skieurs sont 9 téléskis, 6 télésièges, ainsi qu'une piste éclairée de nuit par 28 projecteurs. En effet, la Snezhanka 2, longue de 1176 m., large de 60 m. et un dénivelé de 283 m., permet aux skieurs d'éprouver une sensation différente. Des randonnées en motoneige sont également proposées.

Pamporovo est la station préconisée pour des vacances en famille ou pour ceux qui cherchent le contact avec la montagne allié à une détente optimale.
L’après-ski à Pamporovo commence beaucoup plus tôt que le coucher du soleil. Le massif des Rhodopes est connu pour sa cuisine locale et ses traditions folkloriques.
La plupart des hôtels de la station proposent au moins un restaurant et un bar. Dans la station et aux abords des pistes, vous trouverez différents types de restaurants proposant leurs spécialités. Ne manquez pas de goûter les spécialités culinaires de la région, le kavarma, le rodopska banitsa (feuilleté au fromage) ou le tchevermé (agneau rôti à la broche). Et si vous trouvez encore des forces, la station vous propose une vie nocturne riche en émotions.

Bien que réputée principalement pour ses atouts durant l'hiver, Pamporovo offre également de nombreuses activités durant l'été. Les environs proposent des sentiers balisés et aménagés pour la randonnée. Un itinéraire balisé permet de rejoindre à pied ou en vélo le village typique de Shiroka Laka. Des balades à cheval sont également proposées. Les gorges de Bouynovo et de Trigrad, les grottes de Yagodina, Dyavolska et Ouhlovitsa, l'observatoire de Rozhen et le Planetarium de Smolyan, les villages de Shiroka Laka, Guela, Stoykite, Smilyan, Arda, autant de visites possibles qui rendent la région populaire durant la saison d'été.

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Chepelare

Passage par la ville de Chepelare.

Chepelare est une petite ville et une station d'hiver dans le sud de la Bulgarie. Située dans la région de Smolyan, à 10 km au nord de Pamporovo, à environ 75 km au sud de Plovdiv. La ville est connue comme un des centres de tourisme d’hiver en Bulgarie. La station de ski se trouve à la sortie de la ville, sur la route de Pamporovo. Les traditions dans ce domaine sont de longue date, il y a 20 kms de pistes, à difficulté variable. Un télésiège permet en 9 mn d’accéder à une altitude de 2700 m. proche du mont Mechi Chal.

A Chepelare se trouve l’unique musée du ski en Bulgarie, inauguré en 1998. L’exposition donne un aperçu du développement des sports d’hiver dans la ville et le pays. Des vitrines sont consacrées aux réussites des meilleurs skieurs bulgares Ekaterina Dafovska, Borislav Kiriakov, Mitko Hadzhiev, entre autres.
A Chepelare se trouve aussi le Musée du karst du massif des Rhodopes, unique en son genre dans la péninsule balkanique. On peut y admirer des pièces uniques de minéraux, cristaux, une mâchoire inférieure de léopard, animal qui habitait dans la région dans le passé lointain, un squelette reconstitué d’un ours des cavernes d’une hauteur de 4,5 m. L’église Saint-Athanase-le-Grand, construite en 1834 en seulement 40 jours, est intéressante à visiter, de même que la grande place Olimpiiski, qui offre un cadre agréable pour se détendre.

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Monastère de Bachkovo

Le village de Bachkovo est surtout connu pour son fameux monastère si cher au cœur des bulgares. Niché dans la verdure d’une superbe vallée, il a été fondé en 1083 par le Géorgien Bakouriani, commandant byzantin. Les tsars bulgares ont mis des moyens considérables pour son agrandissement et son embellissement.

Mise en veille sous l’empire Ottoman, il continua à recevoir l’appui et les dons de la population chrétienne. La superbe église Ste. Marie dans la cour intérieure fût construite en 1604 et garde de rares sculptures du 17ème siècle.

Les dernières rénovations ont lieu dans les années 1830-1840 avec des fresques de Zahari Zograf et ses disciples. Vous pourrez aussi admirer « l’icône miraculeuse » de Ste. Marie qui fait partie d’un culte populaire qui dépasse l’enceinte du monastère, le réfectoire et son immense table de marbre blanc ou encore sa bibliothèque avec sa collection de livres anciens byzantins, bulgares et géorgiens. Parmi eux un manuscrit musical byzantin du XIIIème siècle et un manuscrit religieux somptueux, écrit en géorgien.

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Plovdiv

Arrivée à Plovdiv, capitale européenne de la culture en 2019.

Située sur les rives de la Maritsa et sur sept collines, la ville de Plovdiv est le deuxième centre urbain par sa population, par sa superficie et par sa place en tant que centre culturel, historique et touristique.

Plovdiv est l'une des plus anciennes villes d'Europe antérieure à Rome et Athènes et date de la même époque que Troie. La ville a connu diverses civilisations durant son histoire. Sur une des collines l'on trouve des vestiges d'un village de la préhistoire qui au 12ème siècle avant J.C. devint ville.

Elle fut conquise par l'armée de Philippe II de Macédoine et son nom changea en Philipopolis. Ensuite, Plovdiv devint centre administratif de la région de Thrace, sous l'Empire Romain. Son nom était Trimontium (en rapport avec les 3 collines principales). La ville atteint son apogée à l'époque romaine. A Plovdiv s'érigeaient de grands édifices publics, un immense forum, un grand stadium, un bel amphithéâtre, des temples, des thermes, des aqueducs, tout cela entouré par des murs fortifiés imposants.
En 1956 Plovdiv est déclarée Réserve architecturale et en 1979 la ville obtient la médaille d'or d'Europe pour la conservation de son patrimoine.

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Le Forum et l'odéon antiques de Plovdiv

Vous pouvez commencer votre tour pédestre par les ruines du Forum antique de Plovdiv.

Comme dans tout l'Empire romain, il occupait une place centrale dans la vie locale. Il dictait la vie politique, économique et sociale de la ville. Construit vers la fin du Ie siècle, il est le plus grand sur le territoire de la Bulgarie. Dans la partie Nord du Forum se trouve l'odéon antique. Il comptait de 300 à 350 places et a servi de siège au Conseil de la ville. Aujourd'hui, il est utilisé pour des représentations musicales, théâtrales et littéraires.

Le centre de Plovdiv actuel n'a pas changé par rapport au centre antique. Nous observons un exemple de continuité où le passé occupe une place importante dans le présent.

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Stade antique de Plovdiv

En remontant le centre piéton, vous verrez également les vestiges du stade antique de Plovdiv.

Construit au début du II s. lors du règne de l'empereur Adrian, il occupait la partie Nord de la cité fortifiée, entre la colline Taksim Tépé et Sahat Tépé. L'édifice permettait à 30 000 spectateurs d'apprécier les spectacles. Avec une longueur de 240 mètres et une largeur de 50 mètres, le stade était un des plus imposants en son temps.

Aujourd'hui, la partie visible du stade représente une petite partie de l'ensemble. Elle est exposée in situ, à la place Dzhumaya. Un point de rendez-vous privilégié par les locaux, mais aussi un point de départ pour explorer le Vieux Plovdiv est les autres vestiges du passé millénaire de cette belle cité.

Le stade antique dispose d'une petite partie musée avec une salle aménagée pour la projection du film 3D - Plovdiv au IIe siècle (entrée payante).

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Mosquée Dzhumaya

Par la suite, vous pouvez voir également la mosquée Dzhumaya, le temple musulman situé en face des vestiges du stade antique.

La mosquée est construite peu après la conquête de la ville par les ottomans (1363-1364) à la place de la cathédrale Sveta Petka Tarnovska. Durant le règne du Sultan Murad II, la mosquée a été entièrement reconstruite pour lui donner son aspect actuel.

Son édifice représente un bâtiment rectangulaire dont le salon de prières est aux dimensions de 33 sur 27 mètres. Les neuf coupoles du temple sont couvertes de feuilles en plomb. Dans le coin nord-est de la façade s’élève un minaret décoré de briques rouges. L’intérieur de la mosquée est rempli d’une riche ornementation végétale qui représente des ramilles, des fleurs et des guirlandes comme des citations du Coran. Les peintures murales datent probablement de la fin du XVIIIème et le début de XIXème siècle.

Aujourd’hui, la mosquée Dzhumaya est un temple actif, fréquenté non seulement par les croyants, mais aussi par les visiteurs de la ville. Il est le témoin de la tolérance religieuse nationale et le respect des autres cultures.

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Le Vieux Plovdiv

Vous passerez sur la droite de la mosquée pour pénétrer dans le Vieux Plovdiv, appelé « réserve architecturale du 18ème et 19ème ».

Le quartier suscite l’admiration de tous les visiteurs. Vous continuerez la découverte de la cité par cet ensemble architectural où les vestiges de la civilisation Thrace s’y mêlent aux monuments romains, tandis que les vieilles mosquées turques ajoutent un parfum oriental à une cité où des civilisations successives et parfois antagonistes ont su conjuguer ce qu’elles avaient de meilleur pour donner à Plovdiv sa personnalité originale. Mais c’est avant tout l’exceptionnel ensemble de maisons de l’époque de l’éveil national dans le « Trimontium » ou vieux Plovdiv qui donne à cette cité jeune et animée son charme unique.

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Eglise Sts. Constantin et Hélène

Vous reviendrez vers la rue centrale pavée pour la suite de la visite. Vous verrez sur votre droite l’église Saints Constantin et Hélène, un des plus anciens temples chrétiens à Plovdiv.

En l'an 304, à la place à laquelle se trouve l'église aujourd'hui, sont décapités en raison de leur foi chrétienne les Martyrs Severian et Memnos. Leurs 38 acolytes (les 38 martyrs de Plovdiv) ont subi un sort similaire auparavant. Le sanctuaire voit le jour environ 30 ans plus tard pour commémorer leur sacrifice pour la foi chrétienne.
Détruite de nombreuses fois durant le joug ottoman, l'église que nous pouvons visiter aujourd'hui date de 1832. Située au cœur du Vieux Plovdiv, c'est le site religieux le plus visité à Plovdiv.

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Porte Hissar Kapia

Derrière l'église, vous verrez la porte Hissar Kapia, harmonieusement intégrée dans le style historico-architectural de cet ensemble.

Hissar Kapia, telle que l'on peut la voir aujourd'hui, date du XIIe-XIVe siècle, mais ses bases existaient bien avant l’époque romaine. Après les nombreuses invasions qu'a connues la région, le système défensif de la ville a été renforcé au II siècle.

A l'époque de la Renaissance bulgare, la porte et sa muraille ont été légèrement modifiées pour permettre leur intégration harmonieuse dans la structure des bâtiments voisins, notamment l'Eglise Sts. Constantin et Hélène et la Maison Koyumdjioglu.

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Fortifications de Nebet Tépé

Si vous continuez à remonter la rue pavée, vous arriverez à la colline Nebet Tépé. Elle garde les premières traces de vie humaine à Plovdiv qui remontent au VI millénaire avant. J.C. Autour du XII s. avant J.C. la ville Thrace de Pulpudeva ou la ville bénie par les Dieux est une des villes les plus développées en Europe du Sud-Est.

Les ruines de la citadelle, parvenue de nos jours, conservent les différentes étapes de l'histoire de la ville : thrace, romaine, bulgare.
Un projet de restauration, en cours d'étude, devrait redonner de l'intérêt à ce site et permettre aux visiteurs de comprendre le développement de la ville durant son histoire millénaire.

Actuellement, la vue qui se dégage depuis la colline sur la ville est l'attrait principal du site.

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Théâtre antique de Plovdiv

Sur le retour vers le centre piéton, une dernière visite vous attend et pas des moindres. Le théâtre romain de Plovdiv est l'un des plus célèbres monuments de Bulgarie. Il est orienté au sud et adossé au creux de deux collines (Djambaz Tepe et Taksim Tepe).

Le niveau inférieur compte 14 rangées de gradins ; sept escaliers déterminent verticalement six sections.

Le niveau supérieur est très incomplet, pratiquement réduit aux fondations. Le théâtre pouvait accueillir 3 500 spectateurs lors des spectacles de l'époque.

Le théâtre a été fouillé et restauré entre 1968 et 1984. Il est devenu une attraction touristique majeure, au centre de nombreux événements comme le festival Verdi et le festival de folklore international.

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Musée du Karst des Rhodopes

Chepelare

Les Ponts Merveilleux

Zabardo

Kosovo

Forteresse d'Ivan Assen

Asenovgrad

Мusée ethnographique

Plovdiv

Maison Hindlyan

Plovdiv

Musée du Karst des Rhodopes

Chepelare est une petite ville bulgare paisible, nichée dans les Rhodopes. Le musée du karst des Rhodopes est une de ses visites intéressantes. Il complétera vos connaissances sur la minéralogie et la géologie et ainsi rendra les visites des grottes qui vont suivre encore plus intéressantes car la traversée des Rhodopes vous permettra d'en visiter plusieurs. Le musée est unique en Bulgarie, ainsi qu'en Europe du Sud-Est.

Des minéraux et rochers caractéristiques des Rhodopes, aux insectes et animaux empaillés, c'est un monde fantastique de formes, de couleurs et de vie qui retiendra sans doute votre intérêt et attention tout au long de la visite malgré l'état défraichi du musée. Le squelette d'un ours des cavernes reconstituées, ainsi que des objets préhistoriques de plus de 6000 ans trouvés dans les grottes de la région occupées par l'homme complètent les collections du musée.

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Les Ponts Merveilleux

Les ponts merveilleux sont un phénomène naturel, connu encore sous le nom des ponts rocheux. Ils sont situés dans la vallée karstique de la rivière Erkupriya dans les Rhodopes de l'Ouest, à 1450 mètres d'altitude au pied du mont Golyam Persenk. Les eaux impétueuses de la rivière dans le passé ont creusé le marbre pour former une grotte dont le plafond s'amincit avec le temps avant de s'effondrer.

Un petit sentier part de la route pour vous amener en peu de temps au pied des restes de la grotte. Le grand „pont“ atteint 15 mètres de large sur 100 mètre de long. Il est décoré de trois arches dont la plus grande est haute d'une hauteur de 45 mètres et 40 mètres de largeur. Un pont plus petit se trouve à 200 mètres plus bas en suivant le courant de la rivière. Dans le troisième et dernier pont se perdent les eaux de la rivière Erkupriya pour ressortir trois kilomètres plus loin.

De nombreuses légendes locales traitent de la création des ponts merveilleux. Selon la plus répandue, un dragon serait à l'origine. Il y a longtemps, le village voisin de Zabardo disposait de grands troupeaux qui ont attiré un dragon. De longues années, le village souffrait de l'appétit grandissant du dragon avant de trouver un moyen de s'en débarrasser. Les villageois ont chargé un an d'amadou, l'ont enflammé et l'ont poussé vers le dragon. Le dragon avala l'an sans hésiter. L'amadou finit par s'enflammer avec puissance dans le ventre du dragon qui affolé par les douleurs, chercha un moyen pour s'échapper. Il trouva un trou dans la terre où il essaya de s'enfoncer. Son corps énorme créa une fente qui, des années plus tard quand les os du dragon ont pourri, ont laissé apparaitre les ponts voutés.

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Kosovo

Le village typique de Kosovo est situé dans les Rhodopes, à 5 km de la station de balnéothérapie Naretchenski bani.

Fondé au XVIIe s., il connait un épanouissement au XIXe s. grâce à l'élevage, l'agriculture et la maçonnerie. De cette époque datent la plupart des maisons de style Eveil national. Construites en encorbellement, entourées de collines boisées, c'est un des plus charmants villages des Rhodopes. En effet, certains bâtiments dans le village sont l'œuvre des mêmes maitres artisans qui ont construits les maisons Koyumdzhioglou et Gueorguiadi dans le Vieux Plovdiv.
Oublié durant le XX s., il peine à retrouver sa place méritée au sein des plus beaux villages de Bulgarie.
Les environs offrent de nombreuses possibilités de randonnées et de piqueniques. Situés légèrement à l'écart des sentiers battus, vous pouvez retrouver la sérénité et la quiétude. Les petites ruelles du village invitent à la promenade qui vous fera remonter le temps.

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Forteresse d'Ivan Assen

A la sortie des Rhodopes, à l'entrée de la ville d'Assenovragd, vous pouvez vous arrêter pour visiter la forteresse d'Ivan Assen, connue encore sous le nom Petrich. Une petite route goudronnée mène aux ruines de la forteresse, perchée sur un pic rocheux où le seul édifice entièrement conservé est l'église. En raison de la faible superficie disponible de la forteresse, c'est justement dans cette église où pour la première fois dans le monde chrétien orthodoxe a été construite une tour carrée qui servait de beffroi et de tour de guet.

Les origines de la forteresse remontent à l'époque des Thraces. En raison de son emplacement stratégique de porte d'entrée et de sortie des Rhodopes, elle a été entretenue par Constantinople, puis par la Veliko Tarnovo. En 1231 le Tsar Bulgare Ivan Assen II agrandit la forteresse et renforce ses défenses. Durant son règne, la forteresse joue un rôle important dans le système défensif de l'Etat bulgare.

Si vous souhaitez apprendre davantage sur l'histoire de la région et la forteresse, rendez-vous dans le Musée historique de la ville d'Assenovgrad.

Aujourd'hui, la route qui mène à la forteresse est le lieu de balade privilégié des habitants de la ville d'Assenovgrad qui viennent également pour se recueillir dans les nombreuses chapelles construites à proximité de la forteresse.

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Мusée ethnographique

Le Musée ethnographique de Plovdiv est le deuxième plus grand musée de ce type en Bulgarie. Créé en 1917, il occupe depuis 1938 la maison Kouyumdjieva dans le Vieux Plovdiv, qui est par ailleurs déclarée Monument historique depuis 1995.

Ses riches expositions présentent la culture traditionnelle de la région de Thrace et des Rhodopes de l’époque de la Renaissance (XVIII-XIX). On y trouve les métiers traditionnels de la région avec leurs outils, les costumes traditionnels, les instruments de musique, l’intérieur des maisons de l’époque, des photos et peintures représentant la ville après la Libération, autant d’informations qui permettent de compléter la compréhension de cette ville millénaire et son évolution.

La maison qui abrite ces collections est un exemple exceptionnel typique du style Renaissance de Plovdiv. Construite en 1847, elle porte le nom de son premier propriétaire, le riche commerçant Kouyumdjioglou. Ses dimensions sont impressionnantes, avec ses 4 étages de 570 m² chacun, deux grands salons, douze chambres (toutes avec des plafonds en bois sculptés) et plus de 130 fenêtres. Une de ses façades repose sur la muraille antique que l’on peut toujours observer.

Utilisée à des fins différentes dans le passé, elle est ouverte au public en tant que musée en 1943.

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Maison Hindlyan

La maison Hindlyan est la maison la plus richement décorée parmi celles conservées d'origine à Plovdiv. Elle a été construite en 1834-1835 par des bâtisseurs inconnus pour le compte d'un riche marchand qui voyageait souvent en Inde d’où provient le nom de Hindlyan.

Plus de 6 mois ont été nécessaires aux deux artisans de Tchirpan à décorer les murs et les plafonds de la maison de fresques qui sont en très bon état de conservation. Cette attention particulière des détails est également visible dans la cour de la maison.
Aujourd'hui, le bijou dans la collection de maisons style Eveil national du Vieux Plovdiv est un des sites les plus visités dans la ville de Plovdiv.

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Jour 5

Dans le Balkan

PlovdivSlivenZheravna

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Itinéraire conseillé

Dans les environs

Temps libre à Plovdiv

Plovdiv

Sliven

Zheravna

Temps libre à Plovdiv

La ville est connue non seulement pour les vestiges de son grand passé, mais également pour la douceur de vivre. De nombreux cafés et magasins bordent le centre piéton, vous aurez la possibilité d'en profiter la matinée.

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Sliven

Suite du parcours en direction de Zheravna.

Passage par la ville historique de Sliven, celle des 100 voïvoda (chefs de rebelles) au passé glorieux et située aux pieds du Balkan.

Son large centre-ville piéton, ses bâtiments massifs augurent de ce qu’était cette cité, la plus riche et prestigieuse en son temps du pays.

Aujourd’hui, la quiétude de son grand parc, la gentillesse de sa population, la proximité d’une nature préservée font de cette ville moyenne un point de départ intéressant pour explorer d’autres régions notamment le parc national des Rochers bleus, au-dessus de la ville, qui suivant les moments de la journée vous plonge dans une atmosphère féerique.

Les principaux sites à visiter dans la ville sont listés dans la rubrique - Dans les environs.

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Zheravna

Arrivée au village de Zheravna, l'un des plus beaux villages bulgares, pittoresque, typique et en pleine nature.

Vous apprécierez son atmosphère campagnarde, ses maisons musées, ses tavernes chaleureuses et l’hospitalité de la population. Les sites à visiter sont - l’église St. Nicolaï et sa collection d’icônes du 16ème et 17ème siècle, la maison musée de Yordan Yovkov pour découvrir le style traditionnel de la région ou encore celle de Rusi Tchorbadji qui présente entre autres une petite collection de tapis ou bien celle de Sava Filaretov.

Des excursions à pied dans la région sont possibles pour découvrir sa faune et sa flore. Le secteur est extrêmement giboyeux et poissonneux, on le constate bien dans les assiettes en dînant dans une des tavernes.

Cette escale permet de se rapprocher de l’esprit montagnard qui règne ici, tout en hospitalité et rudesse. Dans le secteur, de nombreux villages sont à visiter comme ceux d’Itchera, Katounichté, Gradets, Medven ou encore celui de Kotel, spécialisé dans la confection de tapis et des kilims. Il y a d’ailleurs un musée de tapis, que nous conseillons de visiter.

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Stara Zagora

Musée historique de Stara Zagora

Stara Zagora

Habitations néolithiques de Stara Zagora

Stara Zagora

Kabile

Yambol

Musée régional d’histoire de Sliven

Sliven

Mairie de Sliven

Sliven

Monument Hadzhi Dimitar

Sliven

Eglise Saint Dimitar

Sliven

Musée national de l'idustrie de textil - Sliven

Sliven

Parc naturel des Rochers Bleus

Sliven

Maison-musée de Rusi Chorbadzhi

Zheravna

Maison Sava Filaretov - Zheravna

Zheravna

Eglise St. Nikolay - Zheravna

Zheravna

Galerie de peinture - Zheravna

Zheravna

Maison-musée de Yordan Yovkov

Zheravna

Kotel

Musée des tapis et des tissus

Kotel

Stara Zagora

Si vous décidez de partir de bonne heure de Plovdiv, vous pouvez faire un petit arrêt à Stara Zagora.

La ville est située à proximité de l'autoroute que vous emprunterez en direction de Zheravna. Le centre-ville est très agréable pour se promener, la ville conserve également des ruines de son passé antique.

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Musée historique de Stara Zagora

Le musée historique de Stara Zagora se trouve dans le centre de la ville. Dans ses vitrines sont gardés de milliers d'objets importants qui retracent l'histoire de la ville et la région depuis le VI millénaire avant J.C. Une carte spéciale montre la présence de plus de 120 tumuli préhistoriques d'habitat découverts autour et dans la ville même de Stara Zagora (au nombre de 5). De nombreux objets de ces tumuli, trouvés lors de fouilles archéologiques, sont exposés au musée.

La région est conquise par les romains en 46 avant J.C. En 107, après la victoire sur les Daces, l'empereur Trajan, de passage dans la région, décide de construire sur place une ville selon le modèle romain existant qu'il appelle Augusta Trajana. La ville, jouissait d'une grande importance régionale, bénéficiait d'un statut de ville semi-autonome et possédait son propre conseil municipal et son assemblée populaire. De cette période, le musée conserve une impressionnante collection d'objets - verres, lampe en bronze, statues, bijoux, pièces de monnaie. Le musée repose sur une des rues principales de la ville antique qui reliait la porte Sud à la porte Nord de la ville. Cette partie peut être visitée au sous-sol du musée, in situ, à l'endroit à laquelle elle a été mise au jour. La rue, large de 6 mètres, atteint les 11 mètres si on compte les trottoirs piétons en pierre qui la bordent.

Les autres salles du musée retracent l'histoire de la ville durant les périodes suivantes, le Moyen Age, l'Eveil national jusqu'à la grande incendie de 1877 qui détruit quasiment toute la ville. Durant l'été de 1877, autour de la ville a eu lieu une des plus grandes batailles de la Guerre Russo-Turque de 1877-1878. Malgré le courage et l'héroïsme de l'armée russe et les volontaires bulgares, la ville est prise par l'armée ottomane et incendiée. Après la libération, le 5 octobre 1879 commence la restauration de la ville ravagée. Ce jour est devenu la fête de la ville, ressuscitée des cendres pour une nouvelle vie.

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Habitations néolithiques de Stara Zagora

Le musée présente in situ, deux habitations de l'époque néolithique, les mieux préservées en Europe de cette période. Datées du VI millénaire avant J.C., leur bonne conservation est due à l'incendie qui a ravagé le village auquel les habitations appartenaient. Les maisons, ensevelies pendant des millénaires, ont gardé les objets du quotidien des propriétaires en très bon état.
Les habitations partagent le même toit, fait de paille et de feuillage, mais les deux pièces sont séparées par un mur commun, formant ainsi deux habitations. Les habitations sont faites en pieux de bois reliés par une haie de perches enduite d’un mélange d’argile et de paille.
Lors de la découverte du site en 1968, une quantité importante de céramiques a été trouvée sur place (de 80 à 120 récipients par habitation), des grains brûlés de blé, orge, lentille, ainsi qu'un riche outillage qui démontre le niveau de développement de l'agriculture au début de l'époque néolithique.

Dans le musée est exposée également la collection permanente - L'art préhistorique de la région de Stara Zagora, composée de récipients en argile, des objets rituels et de décoration, fabriqués en marbre, os, argile ou coquillages. Les objets livrent également des informations sur les croyances des habitants à cette époque, notamment le culte du soleil, de la fertilité et de la Déesse-mère. Le musée conserve également la plus ancienne figure en marbre (VI millénaire avant J.C.) trouvée sur les terres bulgares. Dans le musée sont exposés également des modèles de maisons néolithiques, trouvés lors des fouilles. Ils nous donnent une idée précise à quoi ressemblaient les maisons à cette époque.

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Kabile

Dans les environs de la ville de Yambol se trouvent les ruines de l’ancienne ville de Kabile qui ont été classées « réserves archéologiques » en 1969. Le site, qui est un espace de recherche pour de nombreux archéologues depuis 1912, recouvre une superficie de 600 ha.

La cité de Kabile fût créée au deuxième millénaire avant J.C. A cette époque Kabile était un important lieu culturel et économique. Cette importance a permis à la ville d’accueillir un grand nombre de personnages importants de l’antiquité (Philippe de Macédoine qui la conquit en 341, puis son fils Alexandre III). La ville a également servi de résidence aux rois thraces.

Mais la ville a fini par perdre de son importance jusqu’au VIème siècle où elle a totalement disparu.

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Musée régional d’histoire de Sliven

Vous trouverez le Musée régional d'histoire sur la rue piétonne dans le centre-ville, non loin de l'hôtel de ville.

On y découvre toute l’histoire de Sliven. Un intérêt particulier représente les objets exposés de l’époque Thrace qui avaient habité la région pendant l’Antiquité. Dans le musée on peut voir des bijoux d’or, des amphores, des rithons d’argent et d’autres pièces de très haute valeur artistique et scientifique. Les objets les plus précieux sont : un masque funèbre d’or, un anneau-sceau d’or, des phiales à vin et d’autres objets découverts dans les sépultures thraces des environs de Sliven.

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Mairie de Sliven

La construction du bâtiment de la municipalité de Sliven, au-dessus duquel s’élève la tour de l’horloge, a été achevée en 1936.

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Monument Hadzhi Dimitar

Ce monument est un des symboles de la ville, il témoignage de la gratitude profonde des habitants de Sliven pour la liberté acquise au prix de tant de sacrifices. L’architecte du monument est Yordan Yordaniov. La statue de Hadzhi Dimitar a été créée par le sculpteur Stefan Peychev. Au pied du monument sont disposés les bustes des citoyens illustres de Sliven de l’époque de la Renaissance - Panayot Hitov, Dobri Chintulov, le docteur Ivan Seliminski, le docteur Georgi Mirkovich, Sava Dobroplodni, Georgi Ikonomov, Ivan Dobrovski.

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Eglise Saint Dimitar

L'église est construite en 1831, probablement par des maîtres bâtisseurs de l’école de Brazigovo. Le bâtiment est enfoui dans le sol (-0.8 à -1m). A l’intérieur de l’église, on peut admirer les plafonds sculptés et les chapiteaux des colonnes décorés différemment avec des motifs végétaux et géométriques. Le plus fort effet artistique, réside dans ses sculptures sur bois de motifs surtout végétaux, grossièrement sculptés avec un burin.

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Musée national de l'idustrie de textil - Sliven

Ce musée est entièrement consacré à la production de textile depuis l’Antiquité. C’est l’unique musée de ce genre en Bulgarie.

Au premier étage du musée sont disposées les machines. Parmi les instruments exposés il y a une machine à filer de 1937, un métier à tisser mécanique avec la marque commerciale “Princesse Marie-Louise”, produite spécialement pour le marché bulgare en 1943 en Angleterre. Deux autres salles sont consacrées à des machines de type différent pour le tricot et tissage. Presque toutes les machines sont en état de fonctionnement et on peut assister à une démonstration de production.

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Parc naturel des Rochers Bleus

C’est sur la partie Sud de Stara Planina (Vieille Montagne), au Nord de Sliven, que des formations rocheuses composées entre autres de quartz prennent des reflets bleutés au coucher ou au lever de soleil.

Cet ensemble fait partie du Parc Naturel « Sinité Kamani » (Les Rochers Bleus) d’une superficie totale de 7 094 ha. Le choix des activités en plein air est large et varié. Le parc national des « Rochers bleus » au -dessus de la ville qui, suivant les moments de la journée, vous plonge dans une atmosphère féerique.
De nombreux sentiers balisés permettent d'explorer le Parc. Le plus connu et fréquenté par les habitants de la ville est le sentier des Haïdouti (des insurgés). Si vous avez envie, mais vous manquez de temps, il est toujours possible d'emprunter le télésiège pour se rendre en haut de la montagne pour une petite balade et profiter de la vue imprenable sur la ville de Sliven.

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Maison-musée de Rusi Chorbadzhi

La maison-musée de Rusi Chorbadzhi est une des plus anciennes au village de Zheravna., nous vous conseillons sa visite.

Epargnée par le temps et les attaques des kardjalii (bandits ottomans), elle a été construite à l'époque pour le compte d'un riche commerçant du village. Sa fortune personnelle s'élevait à plus de 30 000 animaux et plusieurs magasins. Des légendes locales augmentent l'intérêt pour cette demeure qui ne se différencie absolument pas par son extérieur des autres maisons du village. C'était sans doute l'objectif recherché pour éviter d'attirer l'attention de personnes mal intentionnées.

La décoration de l'intérieur est bien plus riche et travaillée avec une attention particulière même sur les petits détails. Aujourd'hui, la maison accueille au rez-de-chaussée des expositions retraçant les différents métiers de l'époque de l'Eveil national. Des outils utilisés dans les métiers à tisser sont également exposés, tout comme des tissus. La maison-musée permet de remonter le temps et l’histoire du village par les métiers typiques du village.

Au second étage, la maison accueille une exposition ethnographique qui illustre le cadre de vie des riches familles du village de l’époque de l’Eveil national. La cour de la maison, fleurie et bien entretenue, complète cet ensemble architectural vieux de plus de 300 ans.

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Maison Sava Filaretov - Zheravna

Plusieurs maison-musées sont ouvertes aux visites à Zheravna. Nous pouvons noter également celle de Sava Filaretov.

Sava Filaretov est un des plus grands personnages de la Renaissance bulgare. En tant que professeur, il est un des fondateurs de l'école moderne bulgare.

Sa soif de connaissance l'amène de Bulgarie à Istanbul, puis à Odessa pour terminer ses études à l'Université de Moscou. Il est surnommé Filaret - amateur de la vertu. De retour en Bulgarie, il fait des miracles avec le système d'enseignement sur les terres bulgares. Il devient rapidement gênant pour le pouvoir ottoman et doit émigrer en Russie. Peu de temps après, atteint de la tuberculose, il meurt au Caire en 1863 à l'âge de 37 ans.

Aujourd'hui, sa maison natale, vieille de plus de 200 ans, est ouverte aux visiteurs. Entièrement en bois, richement décorée de sculptures sur bois, c'est une des maisons les mieux conservées du village. Avec ses pièces adaptées suivant leur usage, elle peut être considérée comme un exemple représentatif des maisons de l'époque de la Renaissance tardive bulgare.

La maison, aménagée en musée, présente la vie de Sava Filaretov et sa famille, les objets de leur quotidien. L'exposition donne également une information riche et détaillée sur la vie des habitants du village durant la Renaissance.

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Eglise St. Nikolay - Zheravna

La visite du village passe également par celle de son église.

L'église St. Nikolay est construite et consacrée en 1834. Sa décoration, réalisée entre 1833 et 1840, est faite par des maîtres iconographes de Tryavna et Elena. Durant les années du joug ottoman, l'église a joué un rôle important pour la sauvegarde de la chrétienté dans la région.
Aujourd'hui, que ce soit pour un office religieux ou bien pour découvrir son exposition d'icônes, certaines peintes des deux côtés, l'église est une des visites incontournables de Zheravna.

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Galerie de peinture - Zheravna

Située en face de l'église, la galerie d'art occupe le bâtiment de l'école, construit en 1867. Son exposition compte plus de 450 œuvres d'artistes locaux et étrangers. La galerie accueille tous les ans des expositions temporaires de peintures et des expositions ethnographiques de musées bulgares.

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Maison-musée de Yordan Yovkov

L'autre maison qui suscite l'intérêt est celle du grand écrivain bulgare Yordan Yovkov (1880-1937).

Elle se trouve sur la place Golyamo Bardo dans le village de Zheravna. L'écrivain y a vécu jusqu'à l'âge de 13 ans, quand il quitte le village pour aller s'installer avec sa famille au Nord du pays, dans la région de Dobrudzha.
Depuis 1957, la maison est transformée en musée et présente le cadre de vie dans son enfance. C'est une petite maison simple où est présenté l'intérieur typique des maisons locales, mais aussi l'œuvre de Yovkov qui est traduit en plus de 20 langues.

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Kotel

Dans une petite vallée pittoresque à l’Est du Balkan, Kotel jouit d’une nature sauvage. C’est également un foyer historico-culturel, une vraie citadelle de l’âme bulgare. Un grand nombre de révolutionnaires et d’artistes ont vécu ici et laissé une trace indélébile du caractère combattif des bulgares. Dans l’ancien quartier Galata, on perpétue toujours l’art des tapis et des kilims. Les nombreux villages qui l’entourent complètent cet ensemble ethnographique.

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Musée des tapis et des tissus

Transmis de génération en génération, la fabrication de tapis en Bulgarie est une tradition ancestrale. En Bulgarie, se sont distinguées clairement deux écoles, celle de Kotel et celle Tchiprovtsi. Elles ont rendu célèbres les tapis bulgares et les maîtres tisseurs bulgares dans le monde entier.
Les tapis produits dans ces deux régions atteignent une grande qualité ce qui leur assure un marché considérable dans le monde.

Il existe deux hypothèses sur les origines du métier à Kotel. Selon la première, le métier est transmis par les artisans de Tchiprovtsi ayant fui la ville après l'étouffement sanglant de l'insurrection de 1688. Selon la deuxième, les contacts des commerçants locaux avec la Géorgie ont permis le développement du métier.

Les informations historiques sur le métier sont fortement limitées à cause de l'incendie de 1894 qui ravage quasiment la ville entière de Kotel. Heureusement, le musée ethnographique garde toujours 34 tapis parmi lesquels le plus ancien date de 1860.
Les tapis impressionnent par leur beauté, vitalité et l'harmonie parfaite des couleurs. Il serait vrai à dire que dans leur fabrication ont participé des artistes talentueux ayant fait preuve de leur goût raffiné dans les œuvres. Les tapis de Kotel sont l'émanation de la grande spiritualité de la femme de Kotel - épouse, mère et artiste. De nombreux métiers trouvent leur origine dans l'élevage des brebis. Les hommes étaient souvent au Nord, dans la région de Dobrudzha pour assurer l'élevage, les femmes restaient à Kotel pour s'occuper des foyers et des enfants. Les contacts avec l'Empire ottoman ont permis le développement du métier et la transformation des tapis en un produit artistique et commercial.

Chaque tapis est unique, une expression de la spiritualité de sa créatrice, un mélange de son aspiration de perfection, de beauté, de liberté et la tristesse et le chagrin du quotidien de chrétiens opprimés. C'est pourquoi, chaque tapis porte un nom suivant les éléments graphiques illustrés sur le tapis. On distingue des lettres, souvent le K du nom de la ville de Kotel, des sabres comme un appel à la liberté ou encore des objets utilisés dans les rituels chrétiens. A la fin du XIX, les femmes utilisent des couleurs naturelles, extraites de plantes et d'herbes des montagnes environnantes. Aujourd'hui, les couleurs des tapis sont toujours aussi contrastées et expressives, contrairement aux couleurs des tapis industriels de cette époque, peints de colorants d'aniline, typiques pour la période.

Durant l'époque socialiste, le métier est industrialisé, mais la fermeture du lycée des Beaux-arts et l'école de tissage marque le déclin du métier. Aujourd'hui, des femmes continuent à pérenniser le métier, en fabricant à la maison des tapis selon les anciennes techniques.

Les techniques de fabrication sont présentées au Musée des tapis et des tissus, qui occupe le bâtiment de l'école Galatansko qui date de 1869, seul bâtiment public rescapé de l'incendie de 1894. L'exposition présente l'évolution du métier de tissage des tapis depuis son origine. On peut voir des tapis du XVIII au XIX siècles, une balade haute en couleurs que nous vous conseillons.

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Jour 6

Du Balkan à la Mer Noire

ZheravnaBurgasNessebar

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Itinéraire conseillé

Dans les environs

Burgas

Nessebar

Eglise St. Stephan

Nessebar

Burgas

Vous quitterez le Balkan en direction de la Mer Noire.

Vous arriverez à la ville de Burgas, située dans une grande baie de la Mer Noire. Deux grands lacs entourent cette ville fondée il y a plus de 2000 ans, en tant que cité romaine. Ville de pêcheurs, complètement incendiée au 19ème siècle, c’est aujourd’hui le port industriel le plus important en Bulgarie et la 4ème ville du pays.
Si Varna est considérée comme la capitale de la mer noire, ce qui distingue la ville de Burgas, c’est sans doute son cachet artistique et art de vivre. Leur identité est inséparable de la mer noire et toute la vie qui se créée autour.

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Nessebar

Arrivée à Nessebar. Fondée par les Thraces à la fin du 2ème millénaire avant JC, Nessebar jouit d'une histoire riche et mouvementée du fait de son emplacement stratégique.

Classée au patrimoine Mondial de l'Unesco pour son exceptionnel ensemble architectural de style byzantin, dont ses fameuses églises, ses maisons de l'époque Renaissance, ses petites ruelles pavées qui donnent à la cité un grand intérêt et une ambiance particulière.

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Eglise St. Stephan

Nessebar est la ville des Quarante Eglises, mais si vous souhaitez vous limiter à une seule église, rendez-vous à l'église St. Stephan, construite entre le XI et le XIII s. Elle a subi deux agrandissements au cours du XVI et XVIII s. C'est une basilique à trois nefs, érigée en blocs de pierre et de brique. Dans sa construction, les maîtres-artisans ont utilisé de nombreux éléments de décoration des monuments chrétiens plus anciens.

Les fresques que l'on peut admirer à l'intérieur datent de 1599. Plus de 1000 personnages sont illustrés dans 258 compositions par trois maîtres iconographes.

Grâce à son riche ensemble architectural, son iconostase du XVI s. et ses fresques d'une grande valeur artistique, l'église représente un des plus grands monuments de l'héritage culturel bulgare.

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Domaine vinicole Bratya Minkovi

Venets

Musée archéologique de Bourgas

Burgas

Musée ethnographique de Burgas

Burgas

Salines de Burgas

Burgas

Tombeau Thrace de Pomorie

Pomorie

Musée du sel

Pomorie

Réserve naturelle de Pomorie

Pomorie

Musée archéologique de Nessebar

Nessebar

Eglise St. Spas de Nessebar

Nessebar

Eglise du Christ Pantocrator

Nessebar

Musée ethnographique de Nessebar

Nessebar

Slanchev Bryag

Sunny Beach

Domaine vinicole Bratya Minkovi

Le domaine vinicole Bratya Minkovi est situé sur la route principale Sliven Karnobat, à proximité du village de Venets. Construite sur une petite colline, la cave bénéficie d’une vue imprenable sur le domaine vinicole (300 ha.) et la région.

Les dégustations de vins blancs et rouges proposées vous amèneront dans les Terres de Dionysos. Il est possible d’effectuer une visite des installation, des tunnels creusés sous la cave où sont entreposés plus de 6 000 barriques de chêne français et américain utilisés pour la conservation du vin à une température constante.

L’emplacement de la cave n’est pas choisi au hasard. En effet, le terroir local et la tradition vinicole ancestrale de la région permettent de proposer des vins de qualité au caractère propre.
La cave vinicole revendique la forte identité des frères Minkovi qui ont rendue célèbres les vins de la région à la fin du XIX s. en remportant plusieurs prix lors de concours internationaux, notamment la première médaille d’or lors du concours de Bruxelles en 1894. Des coins expositions sont aménagés pour découvrir l’histoire vini-viticole de la région et celle de la famille Minkovi (objets et céramiques découverts dans la région datés du V-IV s. avant J.C. et des photographies).

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Musée archéologique de Bourgas

L’exposition archéologique montre des pièces datant de la Préhistoire au Moyen Âge. Une collection spéciale est consacrée à l’histoire de la navigation en mer Noire depuis le début du IIe millénaire av. J.-C.

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Musée ethnographique de Burgas

A côté de la cathédrale de Burgas, dans une maison datant du milieu du XIXe siècle est présentée l’exposition ethnographique illustrant la culture et les traditions anciennes des habitants de la région. L’exposition possède la plus riche collection de costumes traditionnels de tous les groupes ethniques régionaux, de même que des exemplaires uniques de vêtements cultuels du XIXe siècle, typiques de la région de Burgas.

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Salines de Burgas

A la sortie de Burgas en suivant la route vers Nessebar, vous trouverez un panneau indiquant les Salines de Burgas.

Plus de 1000 personnes par jour viendraient dans les Salines de Burgas pour profiter gratuitement des bienfaits du sel et de la boue. En effet, la rumeur de leur effet curatif se transmet depuis environ 13-14 ans de bouche à oreille pour les transformer ces dernières années dans le plus grand sanatorium improvisé à découvert en Bulgarie. On peut voir sur place des personnes de tout le pays, mais aussi des étrangers venus mettre à l'épreuve les qualités miraculeuses du phénomène de Burgas.

On peut trouver de nombreux témoignages sur internet sur le site, mais le mieux serait de voir par vous-même. Notre équipe a testé le site et il vaut absolument le détour. C'est une expérience différente et amusante qui vous plaira sans doute. Pour ce qui est des bienfaits, selon les témoignages, il faut dix à quinze visites pour ressentir les effets.

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Tombeau Thrace de Pomorie

Le tombeau antique à coupole de Pomorie se trouve à l'Ouest de la ville, aux abords de la route nationale Burgas - Pomorie. Daté du II-IIIe siècle, les historiens estiment qu'il a servi de mausolée d'une riche famille de la cité antique d'Anhialos et pour la célébration de cultes religieux païens.

Le tombeau est composé d'un couloir (dromos) avec une longueur de 22 mètres et une chambre ronde avec un diamètre de 11,60 mètres et une hauteur de 5,50 mètres. Construite de pierres et de briques, son architecture est unique dans les Balkans et diffère des autres par la colonne creuse située en son centre. A l'intérieure de la colonne il y avait des marches en pierre qui permettaient de monter en haut du tombeau. Dans la paroi intérieure du tombeau sont formées cinq niches qui accueillaient les urnes des défunts. Les historiens supposent que les murs étaient couverts de peintures desquelles il ne reste que de trace de crépi vert.

L'architecture et la construction impressionnent le visiteur par la perfection de l'exécution. Les historiens cherchent toujours à comprendre les secrets de sa coupole en forme de champignon. Certains croient que les marches descendaient également sous terre et permettaient aux prêtres de communiquer avec les morts, alors que le sommet du tumulus permettait de communiquer avec les Dieux.

Un site surprenant qui vaut un arrêt. Ses secrets non percés vous inviteront sans doute à la réflexion.

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Musée du sel

Le Musée du sel de Pomorie a été inauguré en 2002 et retrace les siècles d'expérience de la ville dans le domaine de l'extraction du sel de l'eau de mer par évaporation. C'est le seul musée de ce type en Bulgarie et en Europe de l'Est.

Les collections du musée présentent la technologie ancestrale de production de sel d'eau de mer de Pomorie. Le musée comprend une salle d'exposition et 2 ha. de salines en activité. Des photos, des cartes et des outils permettent de comprendre l'évolution de l'activité dans la ville et la région les deux derniers siècles.
Les méthodes utilisées dans la production du sel dans les salines du musée sont les mêmes que celles utilisées depuis l'Antiquité. Les visiteurs peuvent voir in situ, toutes les opérations mises en place dans la production, échanger avec les spécialistes pour mieux comprendre le métier et son importance locale. En effet, selon les historiens, les salines existent ici depuis le V s. avant J.C. et sont à la base de la fondation de la ville et son développement.

Le Musée de la réserve de Pomorie est situé à proximité immédiate du Musée du sel.

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Réserve naturelle de Pomorie

Le lac de Pomorie se trouve au Nord de la ville de Pomorie. C'est une lagune très salée formée de façon naturelle qui fait partie des lacs de Bourgas. Une bande de sable et une digue artificielle la sépare de la mer. Le sable de la bande littoral est de couleur noire, en raison des oxydes de fer contenus dans le sable.

La forme du lac est rectangulaire, avec une longueur de 6,7 km sur une largeur de 2 km. Il est relié avec la Mer Noire par un canal situé dans sa partie Sud. Les conditions climatiques sont particulièrement agréables avec un bon ensoleillement et une température estivale modérée.

Le fond du lac est couvert de boue noire, riche en minéraux et microéléments. C'est justement grâce aux qualités curatives de la boue, utilisée depuis l'Antiquité, que Pomorie est une destination privilégiée pour le SPA et la remise en forme sur la côte Bulgare. Aujourd'hui la boue est utilisée pour le traitement des maladies de la peau, du système locomoteur, dans les cosmétiques et les procédures de beauté.

La partie Nord du lac est toujours utilisée pour l'extraction du sel, une activité vieille de plus 20 siècles dans la région. La salinité élevée a créé un environnement unique auquel se sont adaptés différents organismes animaux et végétaux.

Dans les eaux du lac de Pomorie sont recensés plus de 71 espèces d'algues et 87 espèces de végétaux. La bande de sable qui sépare le lac de la mer héberge également des espèces représentatives des dunes. Les invertébrés comptent 200 espèces, quelques espèces de poissons et 17 espèces de d’amphibiens et de reptiles y compris des espèces rares ou en voie de disparition à l’échelle mondiale : la tortue mauresque (Testudo graeca), la tortue de Hermann (Testudo hermanni), la cistude (Emys orbicularis), Lacerta trilineata et le lézard de Tauride (Podarcis taurica).

Au-dessus du Lac de Pomorie passe la deuxième plus grande voie migratoire d'oiseaux en Europe - Via Pontica. C'est ce qui explique la grande variété d'oiseaux - environ 269 espèces qui nidifient, hibernent et migrent. Dans la région du lac font leur nid 57 espèces d'oiseaux.
Les mammifères sont représentés par 31 espèces, parmi lesquelles le plus petit mammifère du monde, le pachyure étrusque (Suncus etruscus).

Afin de protéger cette bio-diversité, le lac de Pomorie est déclaré territoire protégé avec une surface totale de 760 ha. Zone d'importance internationale, la région du lac est classée comme site Ramsar selon la Convention de Ramsar sur les zones humides.
Vous pouvez obtenir plus d'information dans le petit centre dédié à la protection de la nature du lac. Dans les salles sont exposées des photos et informations sur la vie des occupants du lac, des films sont également projetés.
Le deuxième étage du bâtiment offre une belle vue sur la réserve, des jumelles permettent d'observer ses occupants.

Il est possible également de faire une balade dans la région du lac suivant deux sentiers balisés, le premier s'adresse aux ornithologues, le second aux botanistes.

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Musée archéologique de Nessebar

Le Musée archéologique de Nessebar est un des sites les plus visités à Nessebar. Ses quatre salles gardent l‘histoire millénaire de la ville et la présente de manière moderne et attractive aux visiteurs.

Dans la première salle nommée Mesambria et les Thraces, sont exposés des objets du quotidien des Thraces parmi lesquels les plus anciens datent du XII siècle avant J.C.
La deuxième salle, appelée La cité pontique Mesambria, présente des objets funéraires rares découverts dans la ville comme les quatre hydries trouvées dans la nécropole de Nessebar.
La troisième salle, appelée Mesambria, à l'époque de L'Empire Romain, Byzantin et Bulgare, présente des objets de ces époques. La ville connait son plus grand essor à l'époque du Second Empire Bulgare, notamment le XIII et XIV siècle, les églises de Nessebar sont le témoin de cet épanouissement.
La dernière salle est dédiée à l'art des icônes. Après la chute de la Bulgarie sous le joug ottoman, dans la ville se forme une école iconographique qui atteint son apogée au XVI-XVII siècle. Le musée garde environ 250 icônes, créées par des maîtres iconographes locaux qui décoraient les dizaines d'églises de la ville. Les icônes les plus anciennes datent du XIII siècle.

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Eglise St. Spas de Nessebar

L'église St. Spas, longue de 11,70 mètres et large de 5,70 mètres, dispose d'une seule nef et abside. Construite avec les donations d'un riche habitant de Nessebar (inscriptions visibles au-dessus de l'entrée Sud) en 1609, sa façade Est était à moitié enterrée.
A l'intérieur, l'église est entièrement couvertes de fresques au début du XVII siècle par un maître inconnu. L'église est aujourd'hui transformé en musée.

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Eglise du Christ Pantocrator

L'église du Christ Pantocrator est construite durant au XIII-XIV siècle. C'est une des églises les plus impressionnantes et mieux conservées de Nessebar, un témoin typique du style architectural pittoresque utilisé à l'époque.
L'église est rectangulaire avec des dimensions 15,95 mètres sur 6,70 mètres. Elle dispose de deux entrées, une à l'Ouest et l‘autre au Sud. L'intérieur garde quelques traces de fresques qui recouvraient les murs de l'église autrefois.

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Musée ethnographique de Nessebar

L'exposition ethnographique Le Vieux Nessebar est arrangée dans la maison Moskoyani, construite en 1840 pour le compte d'un riche commerçant grec.

A deux étages, avec un rez-de-chaussée en pierre et un deuxième étage en bois, la maison est un exemple typique de l'architecture de la ville et raconte l'histoire de la ville et les activités principales qui ont assuré la prospérité de la ville dans la passé. Le visiteur peut voir des gravures de la ville du XVII au XIX siècles, des costumes traditionnels du début du XX siècle, ainsi que des objets du quotidien. Une chambre est aménagée selon la tradition locale, une autre selon la tradition des bulgares venus s'installer des territoires perdus suite aux guerres, notamment la Macédoine et la Thrace Egéenne.

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Slanchev Bryag

Slanchev Bryag (Sunny Beach) est la plus grande station balnéaire de Bulgarie, créée de toutes pièces en 1958 le long d’une magnifique plage de sable fin de plus de 6 km. Dans ce complexe de plus de 160 hôtels, d’innombrables distractions sont proposées et la vie nocturne bat son plein jusqu’à l’aube. C’est un endroit très tendance et massivement colonisé l’été par les adeptes du soleil et de la fête qui apprécient aussi la proximité immédiate de la cité antique de Nessebar.

Il est possible de rejoindre la station depuis Nessebar en petit train qui longe la côte, en bateau, en voiture ou en bus.

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Jour 7

La perle de la Mer Noire

NessebarVarna

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Itinéraire conseillé

Dans les environs

Varna - La Perle de la Mer Noire

Varna

Cathédrale de Varna

Varna

Musée archéologique de Varna

Varna

Temps libre à Varna

Varna

Jardin maritime de Varna

Varna

Varna - La Perle de la Mer Noire

Vous remonterez le littoral vers le Nord en direction de la ville de Varna.

La ville millénaire de Varna, connue encore sous le nom La Perle de la Mer Noire, jouit d'une grande notoriété internationale forte de son passé millénaire et son dynamisme actuel.
En effet, cette station balnéaire recèle un nombre important de vestiges, mais également offre à ses visiteurs de belles plages de sable fin, d'espaces verts, un centre-ville propice à la vie sociale.
De nombreuses boutiques, des restaurants variés, des cafés branchés, des espaces culturels créent une ambiance festive et conviviale. En été, elle devient aussi le centre culturel du pays.

Une histoire riche, un présent dynamique, une ville pleine de charme.

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Cathédrale de Varna

Lors de la balade pédestre dans le centre-ville, vous aurez l'occasion d'admirer la Cathédrale de Varna.

Symbole de la ville, elle a été inaugurée en 1886. L'aménagement intérieur et l'enrichissement de l'église a pris des décennies. Des travaux successifs ont permis de lui rendre cet aspect impressionnant que l'on découvre aujourd‘hui.

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Musée archéologique de Varna

Dans un bâtiment de style néobaroque, édifié en 1892-1898, se trouve le Musée archéologique de Varna qui passionnera les amateurs d'histoire.

Le rez-de-chaussée est consacré à la Préhistoire et à l’Antiquité. C'est ici qu'on peut voir les plus anciens bijoux d'or du monde découverts dans la Nécropole. A l'étage sont retracés les grands évènements de l'histoire bulgare, ainsi que l'évolution des écoles d'art iconographique.
C'est une visite incontournable pour remonter l'histoire millénaire de la région.

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Temps libre à Varna

Après avoir découvert les principaux sites culturels de la capitale maritime de la Bulgarie, vous pouvez profiter de nombreuses activités sociales que propose la ville, faire du shopping ou vous balader dans le jardin maritime qui longe le littoral.

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Jardin maritime de Varna

Le jardin maritime est l’un des symboles de la ville de Varna. Il est le lieu de balade idéal avec ses longues allées, les bancs offrant des vues magnifiques sur le golfe de Varna, les espaces verts, les belles fontaines et les monuments de la culture qu’on peut y voir.

À part la balade pédestre, c’est aussi l’occasion de vous rendre à l’aquarium de Varna, situé sur son territoire. En été, le jardin maritime de Varna accueille de nombreuses manifestations culturelles, profitez-en !

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Réserve naturelle de Kamtchia

Kamtchia

Balade en bateau à Kamtchia

Kamtchia

Thermes Romains de Varna

Varna

Monastère rupestre d’Aladzha

Varna

Réserve naturelle de Kamtchia

A 34 km de Varna, l’embouchure du fleuve Kamtchia est un des endroits les plus jolis du littoral. Deux affluents jaillissent de Stara Planina pour donner sa force au fleuve et créer une biosphère favorable au développement d’une faune et d’une flore riche et sauvage. La création de la réserve de Kamtchia a permis la sauvegarde de cet ensemble.

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Balade en bateau à Kamtchia

Vous pouvez faire une excursion en bateau pour remonter le cours de la rivière, découvrir cette belle réserve naturelle. Excursion d'environ 40 mn. pour vous rafraichir.

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Thermes Romains de Varna

Datant de la fin du 3e siècle, les thermes romains attestent de la grandeur d’Odesos (Varna) durant l’Empire Romain et la place qu’ils occupaient dans le quotidien de ses habitants. Avec sa superficie de 7 000 m², les thermes de Varna étaient parmi les plus grands dans l'Empire romain et les plus grands dans les Balkans. Aujourd’hui, bien que ce soient des ruines, elles gardent néanmoins le souffle du passé et sa trace architecturale imposante.

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Monastère rupestre d’Aladzha

Le monastère d'Aladzha est situé à 16 kms de Varna. Il est l'un des rares monastères rupestres bulgares (4 au total) et n'est plus en activité depuis très longtemps. Pratiquement rien ne reste de la vie monastique à part quelques fresques sur les plafonds.

Le monastère a été occupé pour la première fois au 4ème s. pour trouver sa forme définitive au 12ème s. Creusé dans un massif de calcaire vertical, il a été certainement installé à cet endroit pour son microclimat bénéfique. Il forme un complexe composé d'un petit musée archéologique, une vaste cour intérieure, beaucoup d'espaces verts avec bancs et tables et le monastère-même. Notez que la collection du musée, à part son intérêt propre, affiche des descriptifs détaillés en français. A proximité, on trouve un autre complexe monastique semblable (Les Catacombes) qui est cependant moins bien conservé.

Le monastère d'Aladzha était l’un des nombreux cloîtres établis dans les rochers du littoral Nord dans la période 13ème et 14ème siècles. Selon certaines sources, il ferait partie d’un ensemble de plus de 500 couvents, adeptes de l'hésychasme (l'enseignement de l’énergie divine) qui connut un succès modéré en Byzance et Bulgarie durant cette même période.

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Jour 8

Les origines de l'Etat Bulgare

VarnaMadaraSveshtariRuse

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Itinéraire conseillé

Dans les environs

Pierres Plantées

Varna

Cavalier de Madara

Madara

Tombeau Thrace de Sveshtari

Sveshtari

Tombeau de Demir Baba Teke

Sveshtari

Ruse

Pierres Plantées

A l’intérieur des terres, à 18 kms de la ville de Varna se trouve un des phénomènes naturels les plus extraordinaires de la Bulgarie - les Pierres plantées.

Ces étranges colonnes en pierre dont certaines atteignent 6 m. de hauteur se dressent sur des km² dont l’origine suscite toujours de vives polémiques : formations naturelles, vestiges d’une cité ancienne ou à croire la légende, des combattants pétrifiés sur le champ de bataille.

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Cavalier de Madara

Une visite incontournable est à prévoir, qui fait partie de l'Histoire Bulgare. A quelques kilomètres de Shumen, vous découvrirez le Cavalier de Madara.

Bas-relief taillé dans la pierre à 23 m. du sol, premier symbole protobulgare, représentant un cavalier et son chien vainqueur d’un lion qui représente Byzance. Les inscriptions qui y figurent témoignent des évènements survenus entre 705 et 831, notamment les nombreuses guerres avec Byzance et les Traités qui en ont résulté.

Il est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO, la force symbolique de cette sculpture est telle qu’on la retrouve sur la monnaie Bulgare. L'accès au site est réservé aux plus courageux car les escaliers qui y mènent comptent 225 marches. Le petit musée en contrebas du site vous permettra d'apprendre davantage sur cette époque et ce monument unique.

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Tombeau Thrace de Sveshtari

Le tombeau royal thrace de Sveshtari est la visite phare de la journée.

Le tombeau thrace de Sveshtari, qui fait partie de la réserve historico-architecturale de Sboryanovo, se trouve au nord-est de la Bulgarie. Situé à 2,5 km du village de Sveshtari, il est découvert en 1981 lors des fouilles du tumulus Guinina mogila. Composé de 3 tombes dont une royale, il représente dans toute sa splendeur l’art funéraire thrace qui rivalise avec les plus remarquables tombeaux égyptiens. Il est inscrit sur la liste du Patrimoine de l’humanité de l’UNESCO depuis 1985.

La tombe thrace est datée du IIIème siècle av. J.-C. Elle a servi probablement pour l'enterrement d'un souverain thrace. Les dimensions de la chambre funéraire sont remarquables : longueur de 7,5 mètres, largeur de 6,5 mètres et hauteur de 4,45 mètres. La tombe se présente sous la forme d'un couloir et de trois salles carrées : antichambre, salle latérale et chambre funéraire. Ce qui attire l'attention, ce sont les décorations avec des fresques et des cariatides polychromes mi-humaines, mi-végétales.

Dans la chambre a été posé le corps du souverain. Le plafond de la tombe est soutenu par 10 figures féminines aux bras levés, d'une hauteur de 1,20 mètre. Ces dix figures des femmes et les décorations de la lunette sur le tombeau sont les seuls exemples trouvés en terre thrace. La décoration, qui est inachevée sur les murs et le plafond, montre que le souverain pour lequel le sanctuaire a été construit, est mort soudainement.

Les objets trouvés à l'intérieur, les ossements d'hommes et de 5 chevaux témoignent de la richesse enfermée et la place prépondérante occupée par le défunt dans la société Thrace.

ATTENTION - Site fermé le lundi et le mardi pour maintenance.

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Tombeau de Demir Baba Teke

Non loin du tombeau de Sveshtari, vous pouvez visiter également le tombeau de Demir Baba Teke. Il s'agit d'un monument de culte, respecté par des chrétiens et des musulmans. Il est inscrit sur la liste nationale des monuments culturels en 1970.

Le Teke occupe l'emplacement d'un site cultuel préhistorique, puis d'un sanctuaire thrace. Le mausolée de plan hexagonal est surmonté d'une coupole : réemploi de pierres provenant des sanctuaires précédents. Une petite chapelle basse lui est accolée, également polygonale avec toit pointu, peintures murales intérieures et inscriptions.

On croit que dans le tombeau se trouve la tombe du Saint Demir Baba. Les Alévites, desquels fait partie Demir Baba, ne célèbrent pas les rites musulmans habituels, mais vénèrent les tombeaux de leurs saints. Autour du tombeau se forme une complexe de culte, appelé Teke, où la source sainte occupe une place importante.
Demir Baba Teke est parmi les sanctuaires qui fonctionnent de nos jours. Ils existent des rituels qu'on fait à cet endroit: passer une nuit sur les roches avoisinantes, nouer des lambeaux sur les arbres, faire des offrandes, etc.
La légende raconte pour une sécheresse dans la région. Lorsque Demir Baba a entendu les prières des gens, il a plongé la main dans la roche d'où a jailli une eau vivifiante. C'est pourquoi la source porte le nom de "beş parmak", en traduction "les cinq doigts".

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Ruse

Vous rejoindrez ensuite la ville de Ruse qui vous surprendra par son caractère multiethnique, elle est le savant mélange des traditions ancestrales et de l'esprit moderne européen, des cultures Bulgares et Roumaines.

La ville de Ruse est la cinquième plus grande ville de Bulgarie avec une population de 160 000 habitants. Elle est située au nord-est du pays, sur la rive droite de la rivière de Danube, à 320 km de Sofia et à 70 km de Bucarest.

C'est une ville avec une histoire longue de 20 siècles. Elle commence avec la construction d'une agglomération thrace, incluse par la suite dans la forteresse Sexaginta Prista. La forteresse était située sur la route principale entre Singidunum et le delta du Danube. Le rôle de la forteresse était grand car elle contrôlait le transport d'armes et de marchandises, réalisé par le fleuve. Elle a été détruite au VIe siècle lors des attaques des avars et slaves.
A l'époque du Première et Deuxième Empire bulgare près des ruines de Prista a apparu un village fortifié appelé Rusi. Il se développe comme un centre important de commerce avec les terres de l'autre côté du Danube, jusqu'à ce qu'elle fut conquise par les Ottomans en 1388.
Détruites par les envahisseurs, puis reconstruite en raison de son emplacement stratégique, Ruse devient une des plus importante villes ottomane fortifiée sur le Danube. Dès le début du 17ème siècle la ville se développe comme centre commercial, culturel et industriel.

La ville dispose d'un riche patrimoine. Dans les années 50 du XXème siècle le plus grand pont sur le bassin fluvial bulgare est construit. Ce pont est très important pour l'échange des marchandises entre l'Europe Centrale et les Balkans.

Son architecture fascinante, ses monuments historiques et ses superbes édifices rendent hommage à l'architecture variée, mélange des styles Classique, Baroque, Renaissance, Gothique et Rococo, ses grands espaces verts et le Danube lui ont valu le surnom de "petite Vienne".

Les plus beaux édifices sont appelés « la douzaine d’or », dont l’ancien théâtre, l’école de musique, l’église catholique, la CE, la maison des architectes. Parmi les musée, on peut noter Le Musée régional de l’histoire, Le Musée de la vie urbaine, La maison-musée de Zahari Stoyanov, Le Musée national du transport qui est unique en Bulgarie.
Dans la ville ont lieu des événements culturels aussi, tels que le Carnaval de Ruse, Journées de la musique de mars, Journées d’automne de l’art et de la science.

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Musée des mosaïques de Devnya

Devnya

Forteresse Ovech

Provadia

Réserve historique et archéologique Pliska

Shumen

Mosquée Tombul

Shumen

Musée historique - Shumen

Shumen

Cave Osmar

Osmar

Réserve archéologique - Veliki Preslav

Veliki Preslav

Maison sculptée de Marin Krastev

Malak Porovets

Musée des mosaïques de Devnya

Le Musée des mosaïques se trouve dans la ville de Devnya. C'est un site „in situ“ qui occupe un bâtiment spécialement construit pour la protection des objets trouvés.

En effet, en 1976, lors de fouilles archéologiques, est mise au jour une grande bâtisse romaine avec de magnifiques mosaïques. Le musée repose justement sur une partie des fondations de l'édifice antique, daté de l'époque de l'empereur Constantin I Le Grand, c.à.d. la fin du III, le début du IV s. C'était une maison urbaine (villa urbana) qui occupait la surface d'un quartier entier dans la ville antique romaine de Marcianopolis, qui était en son temps une des plus grandes villes romaines dans cette partie de l'empire.

Maison typique de l'époque, autour de la cour intérieure étaient construites des habitations de trois côtés, ainsi qu‘une colonnade. Cinq des pièces de l'édifice et le portique sont couverts de mosaïques multicolores qui font partie des meilleurs exemples de l'époque romaine découverts en Bulgarie. Trois des mosaïques sont exposées sur place, dans les pièces où elles ont été découvertes, les deux autres après une restauration partielle, sont exposées sur un socle porteur. Les mosaïques sont faites de petites pierres taillées en marbre, calcaire, argile cuit, et verre coloré en 16 couleurs. Une visite différente et enrichissante pour découvrir et apprendre davantage sur cet art antique, présenté ici dans toute sa splendeur.

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Forteresse Ovech

Ovetch est une forteresse qui se trouve à l’est de la petite ville de Provadiya. La fosteresse est construite par les byzantins et a fonctionnée du IVème au VIIème siècle, avant d'être occupée par les Bulgares.

La forteresse est connue sous différents noms. Les byzantins l'ont appelée Provat ou Provaton, les Bulgares - Ovetch et les Turcs - Tash hisar qui signifie « forteresse de pierre » en turc.
Aujourd'hui, de la citadelle il reste toujours quelques vestiges pour témoigner de son passé. Des restes de la murailles et des tours, des puits dont un atteint 79 mètres de profondeurs, sans oublier la vue imprenable sur la région et la ville de Provadiya. Une petite balade qui concilie découverte culturelle et balade pédestre.

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Réserve historique et archéologique Pliska

Pour les amateurs d’Histoire, non loin du cavalier de Madara se trouve la première capitale historique du pays : Pliska. Aujourd’hui, vous pouvez visiter ses fondations, puisque c’est un musée à ciel ouvert, ainsi qu’un récent musée abrité.

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Shumen

La ville de Shumen comme la région vous offrira une page d'Histoire par ses vestiges historiques et l'atmosphère qui y règne.

C’est ici par ailleurs que se trouve la deuxième plus grande mosquée de tous les Balkans et la plus grande de Bulgarie - la mosquée Tombul, le monument aux fondateurs de la Bulgarie, monstre de l'art officiel crée pour fêter le 13ème centenaire de l'Etat Bulgare (il y a 1300 marches pour y accéder depuis la ville !), les vestiges de la citadelle de Shumen, située sur les hauteurs de la ville ou encore le musée historique.

La région est donc très riche historiquement et vous permet de découvrir les vestiges du passé glorieux des Khans Bulgares. En effet, dans cette partie du pays sont situées les deux premières capitales historiques de la Bulgarie - Pliska et Veliki Preslav.

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Mosquée Tombul

La mosquée Sherif Halil Pasha, connue encore sous le nom la Mosquée Tombul, se trouve à proximité du centre-ville de Shumen.

Construite en 1744, son architecture est influencée par le style orientale dit „Tulipe“ du début du XVIII s. qui se caractérise par la présence d'éléments du baroque français.
Le complexe musulman dans son ensemble, est le plus grand en Bulgarie et deuxième sur la Péninsule Balkanique, après la mosquée Sultan Selim qui se trouve à Edirne en Turquie.
Bâti sur une superficie de 1730 m², l'ensemble architectural forme une composition commune, reliée par des cours intérieures. Lieu de culte en activité, c'est également un des sites touristiques les plus visités de la région de Shumen.

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Musée historique - Shumen

Le Musée historique de Shumen, situé dans le centre-ville, est un des plus intéressant du pays. Dans ses 8 salles d'exposition permanente sont exposés des objets allant du V millénaire avant J.C. au XX s. N'hésitez pas tout de même à faire appel aux guides locaux pour mieux comprendre l'histoire des sites et objets. Cela vous aidera sans doute également par la suite de votre voyage lors de la visite de la région.

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Cave Osmar

La cave Osmar, fondé en 1999, perdure les traditions locales ancestrales, si on en croit les légendes, dans la production du fameux vin à base de plantes médicinales et de fruits, appelé „pelin“. Par conséquent, c'est le meilleur endroit pour déguster cette spécialité régionale lors d'une visite et voir le processus de production du pelin. Certains secrets ne sont jamais révélés, mais cela fait partie du charme de ce vin.

La cave, installée sur quelques 11 000 m², utilise plus de 30 plantes et fruits dans la production de son vin qui peut être blanc ou rouge. Les tonneaux de 5 tonnes sont remplies par 3 tonnes de raisins, puis sont ajoutés des pommes, des coings et des plantes médicinales jusqu'à deux-tiers de la capacité du tonneau. Le reste est réservé au vin qui est ajouté à la fin. Le type de production finale, dépendra du vin, blanc ou rouge, que l'on va ajouter dans le tonneau. Le mélange du raisin, des fruits, des plantes et du vin dure 45 jours et à croire les locaux si l'hiver a repris ses droits dehors, l'élixir sera encore meilleur.

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Réserve archéologique - Veliki Preslav

La ville de Veliki Preslav est fondée il y a plus de 1100 ans lors du règne du Tsar Boris I (852-889). La ville est proclamée capitale du Second Empire Bulgare en 893. Elle devient rapidement une des plus belles et majestueuses villes de l'Europe du Sud-Est. C'est l'époque de l'Age d'Or de la Bulgarie durant le règne du Tsar Simeon I le Grand (893-927).

Les ruines des nombreux monuments de la vieille ville fortifiée viennent nous raconter cette histoire lointaine. Le musée du site garde de précieux objets trouvés lors des fouilles archéologiques. Visite intéressante pour les amateurs de pierres et d'histoire.

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Maison sculptée de Marin Krastev

La maison sculptée du xylographe Marin Krastev se trouve dans le village de Malak Porovets, non loin de la ville d'Isperih. Marin Krastev est un artisan autodidacte. Il commence le travail de décoration de sa maison après la retraite, travail qui a duré 13 ans.

Chaque habitation de la maison est décorée entièrement de sculptures sur bois. La main du maître a laissé sa trace sur chaque objet de la maison - meubles, murs et plafonds. Chaque habitation a été nommée ce qui prouve l'attention, le soin et l'amour qu'il a porté à ses œuvres : la salle du Trône, la salle Arabe, la salle Blanche et l'autel Familial.
Une maison-musée unique, à deux pas du Tombeau Demir Baba Teke et de la Tombe de Svechtari, qui vous les portes du monde magiques d'un maître-artisan autodidacte qui a fait preuve d'une imagination et forte volonté à accomplir cet œuvre. Visité conseillée.

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Jour 9

La cité des Tsars Bulgares

RuseVeliko TarnovoArbanasi

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Itinéraire conseillé

Dans les environs

Le Parc Naturel Roussenski Lom

Ruse

Eglises rupestres d'Ivanovo

Ivanovo

Pont de Byala

Byala

Vеliko Tarnovo

Veliko Tarnovo

Forteresse de Tsarevets

Veliko Tarnovo

Rue commerçante Samovodskata Tcharchia

Veliko Tarnovo

Eglise des Sts. Quarante Martyrs

Veliko Tarnovo

Eglise St. Dimitar

Veliko Tarnovo

Arbanasi

Le Parc Naturel Roussenski Lom

En descendant en direction du Balkan Central, vous rentrerez dans la vallée du Parc Naturel Roussenski Lom pour parvenir aux Eglises rupestres d'Ivanovo.

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Eglises rupestres d'Ivanovo

Les églises rupestres d'Ivanovo est un ensemble d'églises et de monastères dont l'exemple le plus intéressant est l'église Sveta Bogoroditsa. Elle fait partie du grand monastère rupestre St. Archange Michel qui se trouve à 22 km de la ville de Ruse. Cette église se développe sous la protection des rois et patriarches bulgares entre le XIIIe et le XIVe siècle. Grâce à ses fresques conservées, considérées comme l’exemple le plus abouti de l’art médiéval bulgare, le monastère a été inscrit sur la liste d'UNESCO.

L'église Sveta Bogoroditsa, haute d'un peu plus de 2 mètres et large de 16 mètres, est créée et peinte de fresques avec le soutien financier du Tsar Ivan Alexander. Elle est composée de deux habitations et une chapelle. Dans les roches avoisinantes, on peut trouver les vestiges de cellules monastiques.
Les fresques dans l'église, situées aux murs et au plafond, sont créées des maîtres inconnus. Elles montrent des scènes da la Semaine Sainte et de la vie de St. Jean-Baptiste. Des portraits du Tsar Ivan Alexander, la Tsarine Téodora et d'autres Saints sont illustrés dans le porche de l'église, alors qu'on trouve des scènes de la vie des ermites syriens dans la chapelle.

Les fresques dans l'église se distinguent d'une beauté, vitalité et une composition parfaite. C'est un des exemples du haut niveau de culture atteint pendant l'époque du Second Empire bulgare.

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Pont de Byala

A mi-chemin entre Ruse et Veliko Tarnovo, au niveau de la ville de Byala, vous pouvez observer le pont de Kolio Fitcheto, sur la rivière de Yantra.

C'est une des grandes réalisations de la Renaissance Bulgare. Les travaux débutent en 1865 sur l'ordre de Midhad Pacha et se terminent en deux ans. Construit de pierres calcaires, il est long de 276 mètres, large de 9 mètres et dispose de 14 voûtes de 12 mètres décorées d'animaux en relief.
Les inondations de 1897 détruisent 8 voûtes, soit environ 130 mètres du pont, dans sa partie centrale. La reconstitution de la partie manquante en 1922-1923 en béton armé enlève le charme de la création.
Le pont est utilisé aujourd'hui uniquement par les piétons. La circulation routière s'effectue sur un deuxième pont parallèle situé au Sud.

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Vеliko Tarnovo

Arrivée à Veliko Tarnovo, capitale du Second Empire Bulgare entre le 12ème et le 14ème s. La ville était considérée comme la plus belle ville des Balkans après Constantinople.

Détruite en 1393 par les Turcs, nous pouvons encore admirer les fortifications. Le détour par cette ville s’impose pour la richesse de son histoire, la beauté naturelle du site, ses maisons suspendues au-dessus de la rivière Yantra, le tout dans un cadre médiéval.

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Forteresse de Tsarevets

Vous pouvez commencer la découverte de la ville par la citadelle Tsarevets, un des sites les plus visités en Bulgarie. Elle est située dans la vieille ville sur la colline portant le même nom.

Les premières traces d'occupation humaine remontent à l'époque Thrace, mais c'est à l'époque du Second Empire Bulgare qu'elle a connu son plus grand essor en devenant capitale du pays et une des plus grandes villes d'Europe du Sud-Est. La ville renforce ses défenses et se dote d'une citadelle dont les vestiges l'on peut observer encore aujourd'hui. La muraille est longue de 1 100 m., d'une épaisseur allant jusqu'à 3,40 m. et une hauteur dépassant les 10 m., elle renferme 470 habitations, une auberge, des habitations de l'aristocratie, 23 églises et 4 monastères.

La restauration de l'enceinte commence en 1930. Elle est en partie terminée en 1981 pour les festivités de 1300 ans de la création de l'Etat Bulgare. Au sommet de la colline se trouve l'église patriarcale, restaurée en 1981. Ses fresques retracent l'essor et le déclin du Second Empire Bulgare.

La visite de la citadelle Tsarevets, est un incontournable pour apprécier cette tranche de l'histoire qui a profondément marqué la ville de Veliko Tarnovo.

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Rue commerçante Samovodskata Tcharchia

Avant de vous retirer au village d'Arbanassi, nous vous conseillons une petite balade dans le centre historique de l'artisanat, connu sous le nom Samovodskata Tcharchia.

Il se forme durant la 2ème moitié du XIX s., période qui marque le renouveau de la ville. Les villageois des environs viennent y vendre leur production. Un des villages Samovodene lui a donné son nom. Petit à petit, des auberges s'ouvrent, des artisans s'installent également pour compléter l'offre des producteurs.

Aujourd'hui, le long des étroites rues pavées l'on y trouve toujours de petits ateliers de maitres artisans (forgerons, potiers, chocolatiers, armuriers, antiquaires, bijoutiers, librairies et galeries). Un endroit propice pour acheter des souvenirs, déguster une spécialité ou simplement ressentir l'ambiance d'antan lors d'une balade.

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Eglise des Sts. Quarante Martyrs

Vous repasserez à côté de la citadelle pour remonter la pente en direction du village d'Arbanassi. Sur la gauche de l'entrée de la citadelle, avant de passer le pont sur la rivière Yantra, vous verrez l’église des Sts. Quarante Martyrs.

C'est une des églises médiévales les plus emblématiques à Veliko Tarnovo, déclarée monument historique en 1964, elle est étroitement liée à l’histoire de Bulgarie.

L’église est construite et décorée à l’occasion de l’écrasante victoire du Tsar Ivan Assen II, le 22 mars 1230 à Klokotnitsa, sur le despote d’Epire Théodore Ier Ange Doukas Comnène, victoire qui a assuré l’hégémonie militaro-politique de l’Empire Bulgare dans les Balkans avec un débouché sur les trois mers : Mer Noire, Egée et Adriatique.

Les historiens supposent que l’église a été entourée d’un ensemble monastique - des Tsars, qui a été un des plus importants monastères médiévaux autour de la ville.
La prise de la ville par les ottomans entraine le déclin du monastère et sa transformation au XVI s. en mosquée. C’est sans doute cette transformation qui épargne le monument car toutes les églises et monastères sur les collines environnantes sont détruits durant l’époque ottomane (1396-1878).

Après la libération en 1878, l’église retrouve sa vocation initiale. Les personnalités les plus connues enterrées au sein de l’église sont les Tsars Bulgares Kaloyan et Ivan Assen II et St. Sava de Serbie.

L’église conserve les uns des plus grands monuments épigraphiques - les colonnes d’Omourtag, d’Assen et celle de l’époque de Khan Kroum qui relatent les exploits des Tsars Bulgares.

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Eglise St. Dimitar

De l'autre côté du pont, sur votre droite, vous apercevrez l'église portant le nom de St. Dimitar de Salonique. C'est la plus ancienne église à Veliko Tarnovo datée avec précision.

Elle est étroitement liée avec l'insurrection de 1185 contre la domination byzantine. C'est à cet endroit que les premiers Tsars Bulgares de la dynastie des Assenides ont été couronnés - Petar, Assen et Kaloyan.

Plus tard, un monastère est attaché à l'église dont les ruines témoignent d'une importante activité monastique. Le sort de l'église et son monastère n'est pas très différent de celui des autres lieux de culte. Ravagée par les brigands "Kardjalii", endommagée fortement durant la 2ème moitié du XIX s., elle est complètement détruite par le tremblement de terre de 1913. Quelques éléments de la bâtisse et de ses fresques sont tout de même conservés.

Sa rénovation commence en 1977 sur les bases des études de 1971 qui permettent de clarifier le plan architectural de l'église et sa riche décoration extérieure. Elle est reconstruite et ouverte au public en tant que musée en 1985 pour les festivités marquantes 800 ans de l'insurrection des frères Assen et Petar et la proclamation de Veliko Tarnovo de capitale du Second Empire Bulgare.

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Arbanasi

Arrivée au village d'Arbanassi.

C'est un gros bourg, situé sur un plateau d'où l'on entrevoit les buttes du Tsarevets et du Trapézitsa, à 4 km de la capitale médiévale bulgare, Veliko Tarnovo.

Classé village-musée, Arbanasi a de belles vieilles demeures d'une architecture imposante et des églises décorées de peintures murales ayant la plus haute valeur artistique. Ces monuments de l'architecture et des arts bulgares font l'objet de la sollicitude des pouvoirs publics qui ont pris toutes les mesures destinées à leur conservation.

Le toponyme de l'agglomération apparaît pour la première fois dans un document turc de 1538. Aux XVIIème et XVIIIème siècles, période du plus grand épanouissement économique de la ville, devenue un important centre commercial des arts et métiers et ses habitants ont construit la plupart des demeures et des églises qui constituent l'héritage artistique du passé et, aujourd'hui encore, ces ouvrages témoignent du raffinement du goût et des mœurs de l'époque. A l'heure actuelle, 144 édifices d'Arbanasi sont classés monuments historiques et culturels.

Plongé dans la verdure des noyers, Arbanasi est une oasis de tranquillité avec ses vieilles demeures enveloppées de vigne grimpante et ses jardins ombragés. Une bonne odeur de géranium parvient des parterres bordant les murs et des ruelles étroites autant que tortueuses débouchent sur des fontaines publiques. Dans ce décor à la limite du rêve, on a l'impression que le temps a suspendu son vol et que le passé a survécu à sa marche.

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Monastère de Bassarbovo

Ruse

Grotte Orlova Chuka

Dve Moguili

Ville médiévale Tcherven

Tcherven

Nicopolis ad Istrum

Veliko Tarnovo

Monastère de la Transfiguration

Veliko Tarnovo

Eglise Saints Pierre et Paul - Veliko Tarnovo

Veliko Tarnovo

Monastère de Bassarbovo

Dans la vallée de la rivière Roussenski Lom, à côté du village de Bessarbovo et à 10 km de la ville de Ruse, est niché le Monastère de Bassarbovo, le seul monastère rupestre bulgare en activité.

Les moines du monastère ont creusé ses églises et cellules dans les roches calcaires pour vivre de privations et en silence, dans la prière constante dans le seul but de voir et suivre la voie du Christ.
Selon les recherches historiques, le monastère de Bassarbovo était consacré à St. St. Théodore Tiron et Théodore Stratilate. La Tsarine Téodora était la donatrice du monastère - elle était la première épouse du Tsar Ivan Alexander et fille d'Ivanko Bassarab, fondateur de la première dynastie du Valachie. De là, le monastère tient son origine. Ivanko Bassarab comme beau-père royal était le propriétaire de cette terre.
Le plus célèbre moine du monastère, c'est Saint Dimitriy Bassarbovski, qui a passé toute sa vie dans le monastère. C'est pourquoi, la fête du monastère a lieu le 26 octobre - le jour de Saint Dimitar. Depuis 2005, le monastère connait un vrai renouveau avec une restauration des parties existantes et la construction de nouveaux bâtiments en contrebas des rochers.

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Grotte Orlova Chuka

Dans ce magnifique Parc Naturel se trouve également la Grotte Orlova Chuka qui combine intérêt spéléologique (stalagmites, stalactites, draperies, etc.) et intérêt archéologique avec des trouvailles de l’âge de bronze, plus récemment de l’époque Thrace et Romaine.

La grotte a été découverte par des bergers par hasard en 1941. Elle a été urbanisée en 1957. On y découvre de nouvelles galeries sans cesse. Avec ses 13 155 mètres cartographiés, la grotte occupe la deuxième place après la grotte Duhlata, située près de la ville Pernik.
Aujourd'hui, le visiteur peut visiter uniquement le dernier étage de la grotte, soit environ 3 km. La température dans la grotte est constante pendant toute l'année (14° C).
Le visiteur peut trouver également des témoignages précieux du passé (des os d'ours, loup et cerf). Un point d'une pique et des couteaux témoignent de son occupation par des hommes au paléolithique.
La grotte étonne également avec la beauté de ses formations. Un intérêt particulier pour "La salle de concert" dans laquelle se trouve "La Grande stalactite", d'une hauteur de 3,5 m. et d'un diamètre de 50 cm, où les sons résonnent comme des instruments de musique. Probablement, le lieu le plus intéressant, c'est la salle "Izvortcheto". Il existe une légende liée è ce lieu magnifique. Celui qui boit de l'eau du ruisselet ou trempe ses doigts verra ses vœux se réaliser. En plus, si on observe attentivement dans les parois de la grotte, on peut contempler de nombreuses figures.
Enfin, vous serez sans doute le plus impressionnés par les 5 espèces de chauves-souris qui habitent la grotte pendant toute l'année. Vous avez la possibilité de les approcher de près, voire même de les toucher. Attention tout de même, évitez de les déranger et/ ou réveiller car cela peut être fatal pour eux suivant les périodes. Toutes ces espèces sont protégées par la Loi en raison des bienfaits qu'ils apportent à l'agriculture.

En sortant de la grotte, prenez le temps de monter en haut de la falaise pour admirer le superbe panorama sur le Parc.

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Ville médiévale Tcherven

La ville médiévale de Tcherven, fondée par les Thraces, fait partie des grands centres du Second Empire Bulgare (XII-XIVe s.). La proximité et l'emplacement stratégique au Nord de la capitale Bulgare - Veliko Tarnovo (durant le Second Empire Bulgare) ont assuré la prospérité de la ville. La conquête du pays par les ottomans, scelle son déclin.

Malgré les siècles d'oubli et de destruction, le visiteur peut toujours admirer les ruines de la cité et la vue sur les environs qui se dégage de ces derniers. Site peu fréquenté et connu par le grand tourisme, mais avec une grande contribution dans l'étude de l'histoire du Second Empire Bulgare. La tour de Baudouin de Flandre à Veliko Tarnovo est la copie d'une des tours de Tcherven datée du XIV s.
Pour les amateurs de citadelles médiévales, ce sera un site fort intéressant car l'intervention humaine n'a été que très faible et le site demeure un des mieux conservées de cette époque en Bulgarie.

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Nicopolis ad Istrum

Les ruines de la cité romaine Nicopolis ad Istrum se trouvent à environ 20 km. au nord de Veliko Tarnovo, sur la route pour Ruse, à 3 km au sud-est du village de Nikiup, sur un plateau de moyenne altitude et sur la rive gauche de la rivière Rositsa.

La ville a été fondée au IIème siècle par l'empereur romain Trajan pour commémorer sa victoire sur les Daces en 106. C'est pour cette raison que la cité a été nommée ainsi - La ville de la victoire près du Danube. Située sur le croisement des route Nord/ Sud et Ouest/ Est, la ville atteint son apogée lors du règne des Sévères (fun du II s., début du III s.). A cette époque, la ville émet plus de 1000 types de pièces de monnaie en bronze.
La ville est planifiée selon le système orthogonal, c.à.d, des rues droites, orientées selon les quatre points cardinaux qui se croisent sous un angle droit.
Privée de fortifications, la ville est ravagée par les barbares en 172. C'est la raison pour laquelle la cité se dote d'un système de défense qui comprend une muraille haute de 8 mètres, au-dessus de laquelle se dressent des tours de 12 mètres. L'alimentation de la ville était assurée par trois aqueducs dont le plus long atteint 26 kms.

Des bâtiments publics, des temples et des magasins, il ne reste que des vestiges qui témoignent tout de même de la prospérité que la ville a connue. Les fouilles menées par les achéoloques et les travaux de conservation récents ont permis de rendre au public cette cité disparue au VII s. (selon les historiens lors d'une attaque des Avars) que nous vous conseillons de visiter si vous êtes amateurs de l'époque romaine.

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Monastère de la Transfiguration

En fonction du temps dont vous disposez, le monastère qui se prête le plus à la visite, c’est celui de la Transfiguration.

A environ 4 kilomètres de Veliko Tarnovo, caché dans la montagne, vous serez étonnés de trouver ce magnifique monastère. Moins imposant que les précédents, il n’en demeure pas moins que les peintures extérieures et intérieures réalisées par le maître Zahari Zograf qui sont splendides. Moins visité que les autres, il vaut bien le détour.
En rénovation depuis plusieurs années, à côté de son intérêt culturel, le visiteur peut comprendre le combat des religieux pour sa sauvegarde. Les travaux sont faits au fur et à mesure des donations reçues, les fresques à l’intérieur sont rénovées des fois à moitié et le contraste est flagrant, la beauté de l’œuvre et le manque de moyens. Vous pouvez également vous acheter du miel produit sur place par les religieux, un geste pour soutenir leur initiative.

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Eglise Saints Pierre et Paul - Veliko Tarnovo

L'histoire de l'église Saints Pierre et Paul est étroitement liée avec celle du Second Empire Bulgare durant laquelle, elle a joué un rôle important. Aujourd'hui, l'église conserve des fresques du XVe et XVIe siècles qui motivent principalement sa visite.

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Jour 10

Une ville haut en couleur

ArbanasiEtaraKazanlakKoprivshtitsa

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Itinéraire conseillé

Dans les environs

Maison-musée Konstantsalieva

Arbanasi

Eglise de la Nativité - Arbanassi

Arbanasi

Bozhentsi

Etar

Etara

Eglise de Shipka

Shipka

Huile de Rose

Kazanlak

Vallée des Rois Thraces

Kazanlak

Tombe Thrace de Kazanlak

Kazanlak

Kalofer

Koprivshtitsa

Maison-musée Konstantsalieva

Les maisons d'Arbanassi appartiennent au type de la demeure fortifiée avec leurs hautes murailles et leurs portes cloutées et bardées de fer. A l'intérieur, ces demeures d'aspect sévère sont décorées avec art et les plafonds en bois sculpté, notamment, sont d'authentiques chefs-d'œuvre.

Une des plus belles anciennes demeures est la maison de Konstantsaliev, que vous pourrez visiter, du nom de la famille qui en fut le propriétaire et la fit construire voici environ 400 ans. A la suite de travaux de restauration en 1958, l'édifice abrite un musée du mode de vie de la population locale au XIXème siècle.

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Eglise de la Nativité - Arbanassi

On peut trouver 5 églises à Arbanassi, mais celle qui suscite le plus d'intérêt est celle de la Nativité.

Construite au 15e siècle, elle était à l'origine un édifice à une nef avec abside. Vers le 17e siècle, elle a été agrandie et décorée d'images saintes par des artistes bulgares, deux milliers de scènes ont été peintes sur le mur représentant selon les calculs 3 500 personnages. Sa visite est incontournable.

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Bozhentsi

Vous avez la possibilité de faire un petit détour pour visiter le splendide village de Bozhentsi, connu pour son architecture préservée, ses maisons restaurées aux toits de lauze et au style "éveil national", nichées dans un cadre naturel exceptionnel. La gastronomie locale est fameuse également, les tavernes généreuses et conviviales.

Selon la légende, le village a été créé il y a plus de 600 ans par la boyarde Bozhana. Après la prise de la capitale Bulgare, Veliko Tarnovo, par les ottomans et la mort de son époux, sa famille s'est réfugiée dans les forêts séculaires pour fonder le village.
Situé à proximité de l'ancienne route romaine Nikopolis Ad Istrum (au Nord de Veliko Tarnovo) - Augusta Trayana (Stara Zagora) - Constantinople (Istanbul), le village s'est spécialisé dans le commerce et échangent avec la Russie, l'Italie, l'Empire Austro-Hongrois, la France...
A la fin du 19 s., Bozhentsi est un centre administratif, commercial, culturel et religieux avec environ 500 habitants et 110 maisons. C'est quelque part à cette époque que la vie au village s'est arrêtée. Déclaré Réserve architecturale pour protéger son patrimoine conservé, ses maisons anciennes âgées de 100 à 250 ans qui rappellent aux visiteurs son passé. Les histoires que les locaux pourront vous raconter viendront illustrer et animer ce tableau pittoresque.

Aujourd'hui, la vie au village est rythmée par un calendrier culturel varié. Les évènements organisés permettent aux visiteurs de se rapprocher des traditions locales et la culture du pays. Les maison-musées, l'atelier de purification de la cire avec une presse authentique du XIX s. (Mengema), l'atelier de coutellerie complèteront la visite de ce village typique.

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Etar

Route en direction du Balkan central. Avant de vous engager dans le col de Shipka, vous avez la possibilité de visiter le musée ethnographique à ciel ouvert - Etara. C'est un village ethnographique créé en 1964 qui retrace le mode de vie de la région aux 18ème et 19ème siècles.

A l'ombre de la Tour de l'horloge, qui sonne encore les heures, on se promène au milieu d'un décor reconstitué dans le style Réveil national bulgare. Au sein du village, des artisans (forgerons, ébénistes, charrons, tanneurs, potiers, orfèvres, tisserands, sculpteurs sur bois, dinandiers, boulangers, confiseurs...) exercent - selon les méthodes de l'époque - divers métiers d'antan.
Vous pourrez faire l'acquisition de souvenirs ou objets artisanaux de l'Histoire Bulgare à cette occasion.

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Eglise de Shipka

A la sortie du col de Shipka, vous avez la possibilité de vous arrêter au village portant le même nom pour la visite de l'église russe de Shipka.

Elle fut construite en 1902 en souvenir de la guerre russo-turque qui libéra les Bulgares du joug ottoman. Dans la crypte de l’église russe, 17 sarcophages en marbre contiennent les ossements des soldats morts au combat en 1877.

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Huile de Rose

Vous êtes au cœur de la Vallée des Roses, car la production d'huile de rose est l'une des spécialités du pays, c'est d’ailleurs le premier producteur mondial.

Le secret de la haute qualité de la rose bulgare vient des années de développement et de production qui ont permis d'acquérir un art nul part égalé, un terroir et un climat très favorable. Les roses élevées sont de la famille Damascena. L'huile de rose est appelée le "liquide d'or" de la Bulgarie, car c'est un produit très cher utilisé par de nombreuses marques réputées de parfum, chocolat, liqueur et confiture. L'huile de rose est trois fois plus chère que l'or. Un litre d'huile de rose est extrait de 3 000 kilogrammes de rose. Toutes les fleurs sont cueillies à la main et conservées précieusement pour la distillation.

La cueillette des roses a lieu en général au mois de mai. Commence tôt le matin, quand la rosée est toujours dans les roses. En effet, la rosée conserve l'huile de rose et son importance est primordiale pour l'extraction de l'huile de rose de la plante.
L'huile de rose bulgare est d'une grande qualité grâce à la technologique utilisée pour sa production - la méthode de la double distillation, accompagnée d'un refroidissement intermédiaire. La méthode permet de tripler la production d'huile de rose d'eau de rose.
De nos jours, grâce à sa haute qualité, l'huile de rose bulgare fait partie des huiles essentielles préférées des parfumeries françaises.

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Vallée des Rois Thraces

La Vallée des Rois Thraces indique la région autour de la ville de Kazanlak qui se caractérise avec une concentration très élevée et variée de monuments de l'époque Thrace. Les archéologues ont exploré une très faible part des 1500 tumuli (environ 300) décomptés. Les nouvelles découvertes, qui vont incontestablement suivre, compléteront nos connaissances sur cette civilisation ayant marqué le passé et constitue une part intégrante du profil actuel des Bulgares.

Parmi les plus connus, nous pouvons noter les tombes Golyamata Kosmatka, Svetitsata, Ostroucha, Chouchmanets, Grifonité, Golyamata Arsenalka, sans oublier celle de Kazanlak.

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Tombe Thrace de Kazanlak

Dans la ville de Kazanlak, véritable conservatoire de la civilisation Thrace, a été mis à jour le premier tombeau royal de cette époque. Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, il permet de découvrir ce peuple méconnu, qui fût en son temps le plus puissant de l’Europe et du bassin méditerranéen bien avant les Romains (visite de la réplique, l'original étant fermé au public).

Les fresques de la coupole de la tombe sont les mieux conservées de tout ce qu'on a pu mettre à jour en Bulgarie et en Europe en rapport avec la culture des Thraces et leur art.
Dans le couloir est peinte une scène de bataille et dans la chambre mortuaire est représentée la scène de la cène d'adieu au noble roi décédé, figurent également 3 chars à chevaux au galop. Ces fresques témoignent des croyances des Thraces et notamment dans l'existence de la vie d'au-delà.
Encore dans la pièce principale, on peut admirer des scènes représentant le décédé de son vivant, héroïsé, avec son épouse, en train de participer à une cène funèbre.

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Kalofer

Sur la route de Koprivshtitsa, vous passerez à proximité de la petite ville de Kalofer qui est en symbiose avec la nature, un lieu de repos et de découverte.

Elle est déployée sur les rives de la Tundzha, entre le Balkan Central et la montagne Sredna Gora. Au-dessus de la ville s'érige le pic du Balkan, le mont Botev à 2 376 m., car Hristo Botev est l'enfant du pays et a marqué l'histoire de la Bulgarie pour la libération du joug Ottoman. Il était révolutionnaire, poète et fût l'acolyte de Vassil Levski.

Par ailleurs, le musée national Hristo Botev est l'un des cent monuments faisant parti du patrimoine national, ouvert tous les jours, vous verrez la maison natale de Botev, une exposition, des documents et objets personnels de ce personnage hors norme.
Une immense statue du poète/ révolutionnaire domine la ville. La ville est réputée dans tout le pays pour son écotourisme et a été récompensée par l'Union Européenne pour ses programmes découverte. Des balades ou excursions à pied ou à cheval sont proposés pour découvrir la beauté de la nature environnante, un petit bureau touristique dans la ville est à disposition pour cela.

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Koprivshtitsa

Arrivée à Koprivshtitsa.

La Grande Révolution d'Avril 1876 pour la Libération du joug ottoman est partie justement de cette petite ville. Préservée dans son aspect authentique, nichée dans la montagne, c'est une page de l'histoire bulgare qui mérite d'être racontée. La plupart des maisons construites en bois sont peintes de couleurs vives et donnent une touche unique à ce lieu de repos.

Des maison-musées retraçant la grande histoire de ce petit village vous enrichiront. Vous pourrez visiter des maison-musées, comme celles de Kablechkov, Debelanov, Karavelov ou Benkovski qui étaient des écrivains révolutionnaires pour la plupart et sont considérés encore aujourd'hui comme des héros. Les maisons Lutova et Oslekova sont aussi à visiter pour vous rendre compte de la vie il y a plus d'un siècle, il y a aussi l'Eglise Ste. Mère de Dieu et l'Eglise St. Nicolas. Tout ici est chargé d’Histoire.

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Monastère de Drianovo

Dryanovo

Tryavna

Maison Daskalova - Triavna

Tryavna

Vieille Ecole - Triavna

Tryavna

Eglise St. Michel Archange

Tryavna

Musée des Icônes

Tryavna

Monastère de Sokolovo

Sokolski manastir

Parc-Musée Shipka

Shipka

Tombe Thrace Goliamata Kosmatka

Kazanlak

Tombe Thrace Ostroucha

Kazanlak

Mont Buzludzha

Buzludzha

Musée historique Iskra

Kazanlak

Roseraie Damascena

Skobelevo

Monastère de Drianovo

Situé à mi-chemin entre Veliko Tarnovo et Gabrovo, le Monastère de Dryanovo qui date du 12e s. a connu également une histoire dure et ensanglantée. Aujourd'hui, ce monastère, moins concerné par le tourisme, jouit d'une convivialité et d'une proximité avec les religieux. Le monastère est aussi le point de départ de chemins de randonnée. Vous pouvez visiter également la grotte de Batcho Kiro située à proximité.

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Tryavna

Tryavna, recommandée pour l'ambiance qui y règne et spécialisée dans les arts décoratifs.

Sa rue principale est très charmante et vous permettra d'acheter des souvenirs originaux. Située près de Gabrovo, c'est son école de peintre d'icône très prisée qui a fait sa réputation nationale. Pendant très longtemps toutes les activités de la ville ont gravité autour de cet art que vous aurez l'occasion d'admirer dans la plupart des églises du pays. C'est une très belle étape pour ceux qui souhaitent baigner dans l'atmosphère du XIX s. Symbole majeur de la ville, la Tour de l'horloge d'une hauteur de 21 mètres a été érigée en 1814.

Vous pouvez visiter des maison-musée comme celle de Daskalov (1804), Kanchev, Raikov (1846) ou encore l'école Slaveikov (1836) avec des expositions permanentes, le musée des icônes, le musée de l'art Africain et Asiatique, la galerie Kazakov, l'église st Archange Michaël (1819) et vous balader dans un endroit charmant et convivial.

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Maison Daskalova - Triavna

La maison de Daskalov est une des plus belles maisons style Eveil national à Triavna. Construite entre 1804 et 1808, pour les deux fils du marchand Hristo Daskalov, elle impressionne avec ses plafonds finement sculptés. 6 mois ont été nécessaires pour parvenir à ce niveau de détail. Dans l'appentis de la maison, se trouve la musée de la sculpture sur bois.

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Vieille Ecole - Triavna

La Vieille Ecole (Stara Shkola), située au cœur de la ville, est un lieu qui perpétue la tradition des artisans sculpteurs sur bois de la fin du XIX e s. Des ateliers et galeries abritent des expositions permanentes composées de manuels, livres, certificats et témoignages.

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Eglise St. Michel Archange

Séparée de la Vieille école par une rue, l'Eglise St. Michel Archange aurait été édifiée au XIIe s. L'iconostase en bois sculptée par des artistes locaux et les peintures et icônes y sont remarquables.

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Musée des Icônes

Le Musée des icônes de l'Ecole de Triavna, dressé sur les hauteurs de la ville, renferme des productions de l'école locale de peintres d'icônes. Y sont exposées plus de 160 icônes originales, ainsi que des instruments caractéristiques du zographe (peintre d’icônes).

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Monastère de Sokolovo

Construit en 1833, dans un véritable coin de paradis, le Monastère de Sokolovo est richement décoré de fresques et abrite des icônes précieuses.
Le maître Kolio Fitcheto a contribué également à sa beauté en érigeant une fontaine, un vrai chef d'œuvre. La quiétude qui règne et la vue époustouflante vous permettront de vous élever au-dessus du monde matériel.

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Parc-Musée Shipka

Le parc-musée national Shipka se trouve au sommet Shipka (1 326 m. de hauteur) au cœur du Balkan Central à 28 km. Kazanlak et 22 km. de Gabrovo. C'est une réserve historique unique qui garde le souvenir d'évènements majeurs de l'Histoire Bulgare.

Le parc comprend 26 monuments, positions restaurées, batteries et des abris souterrains des défenseurs du col de Shipka durant la Guerre de 1878-1878 qui oppose la Russie à l'Empire Ottoman. Les monuments les plus anciens dans le parc-musée sont russes. Ils sont construits de 1878 à 1881. D'autres monuments bulgares seront édifiés par la suite, parmi lesquels le Monument de la liberté est le plus grand du parc. Sa silhouette, visible à des dizaines de kilomètres, ressemble à une citadelle médiévale bulgare. Financé par les dons du peuple bulgare, le monument est inauguré le 26 août 1934.

890 marches mènent à cet édifice haut de 31,5 mètres. Un grand lion en bronze, symbole de l'Etat bulgare, garde l'entrée du monument. Sur les autres façades du bâtiment sont inscrits les noms de Shipka, Sheynovo et Stara Zagora, les principaux champs de bataille lors de la défense du col, défense épique contre un adversaire cinq fois plus nombreux, défense héroïque qui scelle l'issue de la guerre.

Au rez-de-chaussée, sous un sarcophage en marbres, sont gardés les os des défenseurs de Shipka. Le sarcophage est posé sur 4 lions couchés en pierre, devant lui, les statues d'un volontaire bulgare et un soldat russe montent la garde.
Sur les sept autres étages du musée sont exposés des biens personnels de soldats et volontaires (médailles, photos, armes et documents en rapport avec la bataille de Shipka). Le musée garde également une copie du drapeau de Samara, le premier étendard de bataille de la Résistance Bulgare de la Guerre Russo-Turque. La terrasse au dernier étage du monument offre une belle vue imprenable sur les environs.

La guerre Russo-Turque de 1877-1878 se termine par une victoire pour la Russie et la signature du Traité de San Stefano. Ce dernier est annulé par la suite et remplacé plus tard par le Traité de Berlin. La Guerre a été dénommée "de libération" car elle apporte l'indépendance complète à la Serbie, à la Roumanie et au Monténégro, mais elle n'apporte qu'une liberté toute relative à une Bulgarie morcelée. En effet, une partie de la Bulgarie devient Principauté vassale à l'Empire Ottoman, l'autre reste dans les frontières de l'Empire Ottoman comme région autonome de Roumélie Orientale. Ces deux régions vont s'unir quelques années plus tard en 1885, mais les frontières de ce pays unifié restent bien en-deçà de celles fixées par le Traité de San Stefano. C'est en grande partie cet écart qui va déterminer le cours des évènements qui vont suivre durant des décennies.

Le 3 mars de chaque année (Fête Nationale Bulgare, signature du Traité de San Stefano), ainsi qu'au mois d'août, le sommet Shipka accueillent des milliers de bulgares qui viennent commémorer la mémoire des héros péris pour la victoire et la liberté de la Bulgarie.

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Tombe Thrace Goliamata Kosmatka

Non loin de Kazanlak, dans les champs, près des vestiges de Seuthopolis, l’antique capitale du royaume des Odrysses, les archéologues ont mis au jour en 2004 la Tombe Royale de Seuthès III.

Datée du début du 4ème siècle, c’est une des plus importantes découvertes faites en Bulgarie cette dernière décennie. Jamais violée, elle comporte un nombre très important d’objets, élaborés d’or et d’argent. Ouverte au public depuis peu, vous pourrez la visiter qui comme les autres est dissimulée sous un tumulus.

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Tombe Thrace Ostroucha

Le tumulus Ostroucha est situé dans les champs entre le village de Shipka et la ville de Kazanlak. Les fouilles archéologiques de 1993 ont permis de mettre à jour un complexe culturel avec une grande valeur artistique et historique.

Les pièces de monnaie et les objets trouvés ont permis de dater le site vers le milieu du IV s. av. J.C. Il se compose de cinq pièces rectangulaires et une pièce ronde sur une surface totale de 100 m². Deux des pièces étaient inaccessibles. Sans entrées, leur utilité reste inconnue.

Après la mort du souverain local et les rituels funéraires, le temple est transformé en tombeau et enterré. Au IVe s. ap. JC., le site est pillé et les fresques au plafond sont dégradées.

De ses façades monumentales, frontons et décoration ne restent que très peu, mais le visiteur peut toujours voir la chambre funéraire centrale, taillée d'un seul bloc de pierre avec un poids de 60 tonnes. Le bloc de pierre en forme de trapèze qui la couvre lui donne une forme de sarcophage. Le plafond de la chambre est richement décoré avec des scènes de la vie, des personnages, des animaux, des formes géométriques complexes. Les fresques, dont certaines accentués par des dorures, malgré leur état fortement dégradé, témoignent des aptitudes des artistes Thraces à individualiser les personnages et leur spiritualité.

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Mont Buzludzha

Le mont Buzludzha est situé dans le Balkan central, à quelques kilomètres du Parc-Musée Shipka. Il culmine à 1441 m. au-dessus de la ville de Kazanlak.

En 1868, les environs sont le théâtre d'une sanglante bataille entre les insurgés menés par le voïvoda Hadzhi Dimitar et l'armée turque. C'est suite à cette bataille que le grand écrivain et révolutionnaire bulgare Hristo Botev écrit une de ses plus grandes poèmes intitulée Hadzhi Dimitar. Le sommet porte actuellement le nom de Hadzhi Dimitar, mais il continue d'être connu dans le pays sous le nom Buzludzha, nom qu'il a porté jusqu'en 1942.

Aujourd'hui, le mont est principalement connu pour l'étrange monument ressemblant à une secoupe volante qui occupe son sommet. Il s'agit du Monument de Buzludzha qui n'est autre que la Maison du Parti communiste bulgare inaugurée en 1981. Salle de congrès, de rassemblement, ce monument est depuis longtemps abandonné et en ruines. Malgré son état actuel, c'est un site très attrayant pour photographes et cinéastes. Le spectateur, amateurs de films américains a même pu l'apercevoir dans quelques films à budget important, le dernier en date Mechanic Résurrection en 2016. Des projets de rénovation sont en cours d'étude, avec une possible transformation du site en musée porté sur l'Art communiste.

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Musée historique Iskra

Le musée historique de Kazanlak (Iskra) est un des plus anciens et réputés musées en Bulgarie.

Fondé en 1901, ses collections présentent plus de 50 000 objets originaux de la région de Kazanlak, répartis en différentes salles d'exposition (Archéologique, Réveil National, Histoire moderne et contemporaine, Ethnographie). Les objets les plus intéressants sont sans doute les outils en os (la plus grande collection en Europe du Sud-Est), les objets thraces, la céramique médiévale, les armes blanche et à feu, les bijoux et costumes traditionnels régionaux.
Dans le Trésor sont conservés les dernières trouvailles en or, argent et bronze des Tombes Thraces autour de la ville de Kazanlak, notamment la couronne du Roi Thrace Seuthes III, trouvée dans le Tumulus Goliamata Kosmatka et son armure.
Le musée conserve, étudie et assure la promotion de l'héritage de la région de Kazanlak, y compris de l'ensemble des Sépulcres Thraces de la Vallée des Rois Thraces.

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Roseraie Damascena

Dans le village de Skobelevo se trouve la roseraie Damascena où l'on peut découvrir les secrets du processus de production de l'huile de rose, de déguster des produits à base d'huile de rose, comme l'eau de rose, la confiture de rose ou encore l'eau de vie de rose.

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Jour 11

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KoprivshtitsaSofia

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Itinéraire conseillé

Dans les environs

Maison Oslekova

Koprivshtitsa

Eglise Ste. Mère de Dieu

Koprivshtitsa

Maison Lyutova

Koprivshtitsa

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Cathédrale St. Alexander Nevski

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Basilique Ste. Sophie

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Parlement

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Eglise russe St. Nicolas

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Théâtre National Ivan Vazov

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Rotonde St. Georges

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Porte Est de la cité antique Serdica

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Eglise Ste. Petka des Selliers

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Mosquée Banya Bashi

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Bains minéraux de Sofia

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Vitoshka – rue piétonne de Sofia

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Maison Oslekova

La matinée sera consacrée à la visite du centre historique de la petite ville.

La maison Oslekova est un bel exemple architectural typique pour la ville. Elle a été construite dans la période 1853-1856 pour le compte du marchand de bétail Nentcho Oslekov, devenu par la suite producteur et marchand de tissus. Par ailleurs, dans ses ateliers sont faits les vêtements des participants à l'insurrection d'Avril 1876. Pour cette participation aux évènements, après l'étouffement de la révolte, il est arrêté et pendu.

La maison est l'œuvre du maître Mintcho et les fresques de Kosta Zograf, tous les deux de la ville de Samokov. Elle est asymétrique à cause de la petite surface constructible et dispose d'une partie centrale et une aile. La façade du 2ème étage est supportée par 3 colonnes en cèdres. Il est accessible par des escaliers extérieurs en bois.

C'est sans doute une des plus belles maisons de la ville de Koprivshtitsa qui fonctionnait depuis 1956 comme musée ethnographique. Suite à la restitution à ses propriétaires en 2013, la collection d'objets n'est plus présente, mais la maison impressionne principalement avec sa construction originale et ses fresques murales. Restituée à ses propriétaires en 2013, la visite est tout de même possible, il faudra vous adresser aux propriétaires.

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Eglise Ste. Mère de Dieu

En remontant la rue pavée depuis la maison Oslekova, vous parviendrez à l'église Ste. Mère de Dieu, construite en 1817 à la place d'une église plus ancienne, incendiée par les brigands kardjalii (en général, des groupes de déserteurs de l'armée ottomane qui profitent du déclin du pouvoir central et se livrent à des pillages et maraudages sur les populations chrétiennes soumises).

Les communautés des métiers de Koprivshtitsa obtiennent l'autorisation du sultan pour la construction de l'église. D'un point de vue architectural, elle est une basilique à trois nefs. La bâtisse est basse, faiblement éclairée et peinte de l'extérieur comme les maisons afin de ne pas attirer les regards durant cette époque agitée. L'iconostase sculptée est l'œuvre d'un des plus grands maîtres en Bulgarie, Hadji Georgui de Vidin, représentant de l'Ecole de Triavna. L'église garde également des icônes d'une grande valeur artistique.

Elle disposait autrefois de deux dépendances : une du monastère de Chilendar, l'autre du monastère de Rila. Leurs religieux ont créé les premières écoles à Koprivshtitsa.

Hadji Nentcho Palaveev
Le clocher de l'église est ajouté plus tard, en 1896 avec les donations de l'illustre homme d'affaires Hadji Nentcho Palaveev, le plus riche bulgare de tous les temps. Il finance la construction d'une grande partie des bâtiments publics à Koprivshtitsa et créé un fonds censé assuré le développement de la ville à jamais. Or, le pouvoir communiste puise profondément dans les réserves du fonds pour l'épuiser complètement en 1980. Enterré dans la cour de l'église en 1936, son âme troublée, roderait dans les rues de Koprivshtitsa selon la légende, mécontente du gaspillage de sa fortune qu'il a légué à la ville.

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Maison Lyutova

La maison Lyutova est un autre bel exemple de l'architecture Renaissance. Construite en 1854 par des maîtres artisans de Plovdiv, elle impressionne avec ses murs peints et ses plafonds finement sculptés. Vendue en 1906 au commerçant Petko Lutov, d'où le nom sous lequel nous la connaissons aujourd'hui.

L'exposition au rez-de-chaussée présente des couvertures de laine, utilisées aussi bien pour dormir que pour couvrir les sols. Produites la plupart du temps à la maison, peintes avec des colorants naturels, elles viennent de compléter la visite de cet ensemble architectural. Le visiteur peut également découvrir l'intérieur de la maison de Koprivshtitsa du XIX s.

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Retour à la capitale bulgare.

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Cathédrale St. Alexander Nevski

L'après-midi vous permettra de découvrir le centre historique de la capitale.

A commencer par la Cathédrale orthodoxe St. Alexander Nevski, située dans le centre de Sofia. Elle est de style néo-byzantin, servant d’église/ cathédrale au Patriarche de Bulgarie, elle peut contenir près de 8 000 fidèles. Il s’agit de la plus vaste cathédrale de la péninsule balkanique, l'une des plus vastes cathédrales du monde orthodoxe et avec ses dômes dorés, elle est l'image emblématique de la ville de Sofia.

Elle fut définitivement achevée en 1912 en l’honneur des soldats russes tombés lors de la guerre russo-turque de 1877-1878 qui avait libéré la Bulgarie du joug ottoman. L’édifice devient monument culturel en 1924.

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Basilique Ste. Sophie

En face de la Cathédrale St. Alexander Nevski est située la plus vieille église orthodoxe de Sofia - la Basilique Ste. Sophie.

C'est elle qui a donné son nom à la capitale bulgare au cours du 15ème siècle (Sainte-Sophie signifie Sainte Sagesse en grec). C'est la plus grande basilique byzantine, construite en dehors de Constantinople au VIe siècle, du temps de Justinien le Magne.
La simplicité des briques rouges date des Ve et VIe siècles. Sous le règne Ottoman, elle fut transformée en mosquée, mais au XIXe siècle, deux tremblements de terre l'ont détruite lui signant son arrêt. Les travaux de restauration ont été entrepris à partir de 1900 aboutissant à une basilique orthodoxe.
Après de gros travaux de rénovation, elle a rouvert au public au début des années 2000.
L’église Sainte-Sophie est aujourd’hui l’une des pièces les plus précieuses de l’architecture paléochrétienne en Europe du Sud.
Sainte-Sophie représente la sagesse divine plutôt qu’un saint historique et les icônes à l’intérieur de l’église représentent Sophia comme une femme, debout, au-dessus de trois autres femmes représentant la foi, l’espérance et l’amour. Elle joue un rôle important dans la vie quotidienne des Sofiotes.

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Parlement

Sur la droite de l'entrée principale de la cathédrale, vous pouvez voir le large bâtiment de l'Assemblée nationale qui a été construit en plusieurs temps.

Commencé en 1884 sous la directive de l'architecte viennois Konstantin Ivanovich dans un style néo-Renaissance, il a été agrandi entre 1890 et 1928. C'est le symbole politique de la Bulgarie. La grande pièce compte 400 sièges pour les parlementaires et 600 pour les invités et journalistes. La bibliothèque contient 2 000 ouvrages sur les institutions politiques et l'histoire de la Bulgarie.
Le blason de l'immeuble, qui peut se voir sur la façade principale, porte la mention "L'Union fait la force".

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Eglise russe St. Nicolas

Devant le parlement, vous verrez également le monument du Tsar Libérateur, puis vous pouvez continuer votre tour pédestre en suivant le bd. Tsar Osvoboditel, facilement reconnaissable par les pavés de couleur jaune. Il vous mènera à l'église russe de Sofia, une belle église orthodoxe qui porte le nom de Saint Nicolas, en l'honneur de la figure du Père Noël occidental.

Elle a été construite à l'emplacement de la mosquée Saray, détruite en 1882, après la libération de la Bulgarie par la Russie. La Bulgarie était sous l'emprise de l'empire Ottoman et pour remercier les russes, elle permit la construction de l'église de Saint Nicolas. Elle s'appelle ainsi en honneur du Tsar Nicolas 2, qui gouvernait la Russie à cette époque.
Elle a été construite en 1907 et consacrée en 1914. Le style de l’église est celui des églises russes du XVIIe siècle avec ses 5 bulbes dorés. L’intérieur, relativement exigu et sombre, comporte des fresques de l’école de Novgorod et une très belle iconostase en céramique. Dans la crypte se trouvent les restes de Saint Seraphin, archevêque de Sofia. Sa toute proche proximité de la Cathédrale St. Alexandre Nevski est le symbole du lien fort entre la Russie et la Bulgarie.

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Théâtre National Ivan Vazov

La suite de la balade vous permettra de découvrir, non loin de l'église russe, le théâtre National Ivan Vazov.

Cet édifice, inauguré en 1907, est la scène rêvée de tout acteur bulgare. Les plus grands noms du théâtre s'y produisent dans un cadre de la fin de 19ème siècle - grande salle avec des fauteuils en velours rouge et des balcons. Ses architectes sont les viennois H. Helmer et F. Felmer, les plus connus de leur temps qui avaient déjà construit des théâtres et opéras à Vienne, Prague, Budapest, Odessa et bien d'autres villes européennes. Le théâtre est situé au cœur de la ville, dans un parc face à une superbe fontaine. L’endroit est très beau est très agréable.

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Rotonde St. Georges

En suivant toujours le même boulevard, vous passerez devant le bâtiment de la Banque nationale, puis devant le musée archéologique pour parvenir au Palais présidentiel, facilement reconnaissable par les gardes militaires.

En passant par le petit portique sur leur gauche, vous parviendrez à l'église St. George de Sofia, une rotonde de briques rouges paléochrétienne, qui est considérée comme le plus ancien édifice culturel à Sofia (probablement un baptistère). Elle est située derrière l'Hôtel Sheraton, au milieu des vestiges de l'ancienne ville de Serdica.

Construite par les Romains au IVe siècle, il s'agit d'une structure en forme de dôme cylindrique bâtie sur une base carrée. On pense qu’elle a été construite sur le site d'un temple païen. Le bâtiment est célèbre pour ses fresques datant du 12ème jusqu'au 14ème siècle à l'intérieur de la coupole centrale. On peut remarquer les cinq couches successives de peintures murales qui datent du 6ème au 14ème siècle. De magnifiques fresques de 22 prophètes de plus de 2 mètres de haut couronnent le dôme. Peint pendant la période ottomane, lorsque le bâtiment était une mosquée, ces fresques ont été découvertes et restaurés seulement au 20ème siècle.

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Porte Est de la cité antique Serdica

Devant le bâtiment de la Présidence, vous verrez un passage souterrain qui vous permettra de découvrir la porte Est de la cité antique.

L'enceinte de la cité antique Serdica est parmi les constructions les plus massives, effectuées durant les premiers siècles de l'époque romaine. Achevée entre 176-180, durant le règne des empereurs Marc Aurèle et Commode, elle n'est détruite qu'au XV s, durant l'invasion ottomane.

La surface entre les murs de la citadelle grandissante s'avère rapidement insuffisante. C'est pourquoi, beaucoup de bâtiments, principalement des lieux de culte, sont construits en dehors de la cité fortifiée qui entoure un espace de 164 000 m². La forme de la cité ne respecte pas la norme rectangulaire des villes romaines, certainement en raison de la structure de la ville thrace déjà existante sur place.

La première muraille est construite de briques sur une fondation de pierre haute de 2 m. La hauteur du mur est de 8-9 m. avec une épaisseur de 2,2 m. A 50-60 de distance sont érigées des tours défensives qui se dressent à 2-3 m. au-dessus du mur. Les restes de ce mur sont couverts par la nouvelle muraille qui vient la remplacer au IVe s. Pour sa construction sont utilisées successivement des parties en pierres et en briques sur 4 lignes (opus mixtum). La nouvelle muraille suit les formes de l'ancienne, la renforçant même par l'ajout d'escaliers qui viennent augmenter l'épaisseur des murs. Par endroits sont ajoutés également dans les murs des sorties cachées (poternae).

Durant le règne de l'empereur Justinien (527-566) est effectué un renforcement de l'enceinte existante. Elle est enveloppée de l'extérieur par une nouvelle plus haute et épaisse de 1,8 m. Des tours triangulaires sont rajoutées entre les tours déjà existantes, les tours qui dominent les 3 entrées principales deviennent pentagonales. Un mur défensif de 2 m. distancé de 20 m. de l'enceinte est rajouté également.

Une partie de ce mur, avec 2 tours triangulaires marquant la porte Est de la ville antique sont découverts sous le bd. Al. Dondoukov.
Ces vestiges sont exposés dans le passage souterrain entre le bâtiment de la Présidence et celui du Conseil des Ministres. Les travaux de restauration ont été effectués dans la période 1997-1999 pour permettre aux visiteurs de la capitale d'observer les vestiges enfouis de son grand passé.

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Eglise Ste. Petka des Selliers

Le passage souterrain vous mènera à l'église Sainte Petka des Selliers, datant du XVe siècle. Elle est née sous la domination ottomane grâce aux subventions de la confrérie des selliers à Sofia, d'où son nom.

Le temple est dédié à la martyre Petka. Il est construit sur les ruines d’un sanctuaire romain au XIe siècle. A l'époque, l’édification d'églises était tolérée à condition que leur hauteur n'excède pas celle d'un militaire à cheval, d'où la construction de sanctuaires semi-enterrés, l'église en est un très bel exemple. Vous y verrez une petite abside semi-circulaire et de superbes restes de fresques (on dénombre trois couches de peintures des XVe, XVIIe et XIXe siècles). C'est également ici que repose le révolutionnaire Vassil Levski, symbole de la résistance aux Ottomans, arrêté et pendu à Sofia en 1873.
Vestige du passé, conservé miraculeusement par le temps au milieu des grands bâtiments communistes, elle vient compléter le patrimoine riche et varié de la capitale.

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Mosquée Banya Bashi

A proximité immédiate, vous pouvez voir également la Mosquée Banya Bashi, la seule mosquée en fonctionnement de la capitale.

C'est l'une des plus anciennes mosquées d'Europe. Elle a été construite en 1576 par le célèbre architecte Koja Mimar Sinan.

La mosquée tire son nom d'une expression qui signifie "beaucoup de bains". Elle faisait partie d’un complexe plus grand, qui comprenait des thermes, que l’on retrouve à l’arrière, ils ont été excavés et restaurés. Les décorations intérieures sont des extraits du Coran avec une calligraphie soignée.
Aujourd'hui, la mosquée est toujours utilisée par la communauté musulmane, qui s'est beaucoup réduite depuis la libération du pays de la domination Ottomane. Comme preuve du degré de tolérance religieuse de la ville, la mosquée se trouve à cinq minutes à pied de la synagogue, de la cathédrale catholique et à proximité de plusieurs églises orthodoxes.

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Bains minéraux de Sofia

Derrière la mosquée, vous verrez l’édifice de style néo-byzantin des bains publics, construit en 1913 à l'emplacement d'anciens thermes romains. Se trouvant précisément sur la source, le bâtiment n'a pas eu besoin de chauffage ni pour l'eau ni pour la bâtisse elle-même. A l'époque, il y avait une grande piscine et quatre bassins. Avec la modernisation de l'habitat individuel, les salles de bain ont progressivement fait leur apparition et entraîné d'abord une baisse de fréquentation, puis la fermeture définitive des bains publics. Toutefois les sofiotes viennent quotidiennement chercher de l’eau chaude qui sort des canalisations des anciens thermes.
Depuis l'antiquité, la ville est célèbre pour ses sources minérales froides et chaudes qu'elle possède. On dénombre dans la plaine de Sofia plus de 40 sources minérales, regroupées autour de 8 gisements, d'un débit total de 550 litres par seconde et une température de 45° à 60°.

Aujourd'hui, le bâtiment abrite le nouveau musée d’histoire de Sofia.

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Vitoshka – rue piétonne de Sofia

Le boulevard Vitosha, souvent appelé simplement Vitoshka, est la principale rue commerçante dans le centre de Sofia. Le boulevard est fermé à la circulation, ce qui en fait un lieu agréable de balades.

On y retrouve de nombreux cafés, restaurants, bars offrant une vue incroyable sur la montagne de Vitosha et bien sûr des boutiques haut de gamme. À noter que les prix y sont plus élevés que dans le reste de la ville.

Parmi les bâtiments remarquables situés au bout du boulevard Vitosha on peut citer : le Palais National de la Culture (NDK) et ses belles fontaines, le Palais de justice, l’église Sveta Petka Samardjiiska, la Cathédrale Sveta Nedelya, la statue monumentale de Sveta Sofia.

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Maison Karavelov

Koprivshtitsa

Maison Kableshkova

Koprivshtitsa

Crypte de la Cathédrale St. Alexander Nevski

Sofia

Musée archéologique de Sofia

Sofia

Maison Karavelov

La maison de l’écrivain révolutionnaire Lyuben Karavelov propose une exposition concernant la vie et l’œuvre de cet auteur, éditeur, journaliste et révolutionnaire bulgare. L’architecture en L de la maison est due à la construction en plusieurs étapes du bâtiment.

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Maison Kableshkova

La maison Kableshkova est la maison natale de Todor Kablechkov (1851), président du comité révolutionnaire de Koprivshtitsa et auteur de la Lettre sanglante avec laquelle il déclare le début de la révolte à la ville voisine de Panagyurishte. Arrêté après la défaite de la rébellion, il se suicide à l'âge de 25 ans à la prison de Gabrovo.

La maison est construite en 1845 par le maître local Gentcho Mladenov pour le compte de Loultcho Kableshkov, collecteur local de l'impôt sur les agneaux et les chèvres. Le bâtiment se distingue par sa symétrie, ses belles formes, ses plafonds sculpté.
La maison est le premier musée ouvert au public en 1952 qui raconte l'histoire de la ville et le style de vie des riches familles locales. Une partie est consacrée à la vie de Kableshkov, à l'insurrection d'Avril 1876 et aux volontaires de Koprivshtitsa pendant la guerre russo-turque de 1877-1878.

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Crypte de la Cathédrale St. Alexander Nevski

La crypte fait partie de la cave de la Cathédrale St. Alexander Nevski, construite au début pour les tombes des évêques et des personnages religieux importants. Mais depuis 1965, la crypte est un musée, qui appartient à la galerie nationale d’art et expose des œuvres d’art religieux. Elle a la collection la plus étendue d’icônes orthodoxes de toute l’Europe. L’espace architectural est très beau, avec des grandes colonnes qui supportent le poids de la cathédrale et s’intègrent parfaitement au sein de l'ensemble. Les plus vieilles œuvres sont les céramiques de Preslav, du 10ème siècle et vont jusqu’au 19ème siècle, tandis que les plus grandes sont le Conseil de l’archange du monastère de Bachkovski. Elle est connue pour être la plus importante de Bulgarie.

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Musée archéologique de Sofia

C’est le bâtiment le plus ancien à Sofia. Commencé en 1454 et terminé en 1494 sous la gouvernance d'un certain Mahmoud Pacha, l'édifice était à l'origine une mosquée et s'appelait La Grande Mosquée.

Le musée offre quatre salles d'expositions permanentes : Salle Préhistoire, Salle Trésors, Salle Centrale et Salle Moyen Age. Le musée archéologique de Sofia possède la collection la plus riche sur la péninsule des Balkans.

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Jour 12

Le départ

Sofia

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Jour 1

Sofia

St. George

Hôtel (20 chambres)

St. George

Le prix comprend

Petit-déjeuner

Taxe de séjour

TVA

Wi-Fi

Situé dans un quartier résidentiel du centre de Sofia, Hôtel St. George propose un hébergement moderne, à seulement 15 minutes de marche de la rue piétonne principale surnommée Vitoshka. A proximité, vous trouverez les principaux monuments historiques et culturels.

Les équipements de l'hôtel

Langues parlées par le personnel:

Anglais

Double

Jour 2

Melnik

Manoleva kashta

Hôtel (5 chambres)

Manoleva kashta

Le prix comprend

Petit-déjeuner

TVA

Wi-Fi

La maison d’hôtes Manoleva est une maison familiale dans le style Renaissance bulgare.

Située sur les hauteurs de Melnik, elle offre une vue merveilleuse sur l’architecture typique de la plus petite ville bulgare et ses pyramides.

Les équipements de l'hôtel

Langues parlées par le personnel:

Anglais +

Russe

Double deluxe

Jour 3

Shiroka Laka

Gaytana

Maison d'hôtes (7 chambres)

Gaytana

Le prix comprend

Petit-déjeuner

Taxe de séjour

TVA

La maison d'hôtes Gaytana est située dans le village typique de Shiroka Laka. C'est une maison nouvellement construite dans le respect scrupuleux des plans de la maison originelle. Les propriétaires de la maison, Tanya et Lyubo, présents sur place, vous proposent un accueil chaleureux et des chambres décorées avec attention dans le style des Rhodopes.

Les équipements de l'hôtel

Langues parlées par le personnel:

Anglais

Double

Jour 4

Plovdiv

Evmolpia

Hôtel (9 chambres)

Evmolpia

Le prix comprend

Petit-déjeuner

Taxe de séjour

TVA

Parking

Wi-Fi

L'hôtel Evmolpia est l'un des derniers hôtels à Plovdiv. Situé au coeur du Vieux Plovdiv, il bénéficie d'un emplacement exceptionnel, dans une ruelle calme, à l'écart des passages touristiques, tout en restant à proximité immédiate des grands centres touristiques de la ville, tels que le quartier Kapana, la rue piétonne, les musées et sites antiques. L'hôtel vous propose une ambiance retro soignée en harmonie avec le style du Vieux Plovdiv.

Les équipements de l'hôtel

Langues parlées par le personnel:

Anglais +

Russe

Double Deluxe

Jour 5

Zheravna

Ekohotel

Maison d'hôtes (5 chambres)

Ekohotel

Le prix comprend

Petit-déjeuner

Taxe de séjour

TVA

La maison d'hôtes Ekohotel se trouve dans le village pittoresque de Zheravna, sur la rue touristique principale. Ayant une histoire de 300 ans, la maison est un monument de la culture et de l'architecture, offrant une atmosphère authentique de la Renaissance bulgare et du luxe contemporain.

Les équipements de l'hôtel

Langues parlées par le personnel:

Anglais

Double

Jour 6

Nessebar

St. Yoan

Hôtel (24 chambres)

St. Yoan

Le prix comprend

Petit-déjeuner

Taxe de séjour

TVA

Assurance

Wi-Fi

Hôtel Saint Yoan est un splendide hôtel où vous trouverez le confort et la sérénité d'un séjour plein de charme. Situé dans le Vieux Nessebar (classé au Patrimoine Mondial de l'UNESCO), au milieu des vestiges romains, à quelques dizaines de mètres de la mer noire.
Vous y ressentirez l’ambiance de l’ancienne Byzance. Il propose une architecture art déco mêlant histoire et modernité, se fondant bien dans l’ensemble culturel qui l’entoure, avec un service excellent, l’hospitalité bulgare, un très bon restaurant de spécialité de poisson et des chambres luxueusement équipées.

Les équipements de l'hôtel

Langues parlées par le personnel:

Anglais +

Russe

Double avec balcon, vue vieille ville Double, vue vieille ville

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Jour 7

Varna

Belle Epoque

Hôtel (16 chambres)

Belle Epoque

Le prix comprend

Petit-déjeuner

Taxe de séjour

TVA

Wi-Fi

L'hôtel Belle Epoque est situé en bord de mer et en plein centre-ville. Tous les sites principaux et activités de la ville se situent à proximité de l'hôtel - la cathédrale de Varna, le Palais de la Culture et des Sports, le zoo.

Les équipements de l'hôtel

Langues parlées par le personnel:

Anglais +

Français +

Russe +

Hollandais

Double

Jour 8

Ruse

Anna Palace

Hôtel (30 chambres)

Anna Palace

Le prix comprend

Petit-déjeuner

Taxe de séjour

TVA

L'hôtel Anna Palace est situé à proximité du Danube et offre une vue panoramique sur celui-ci depuis ses terrasse.

Le restaurant propose une cuisine bulgare traditionnelle et des plats internationaux tandis que le bar offre un cadre idéal pour déguster votre boisson préférée.

L'hôtel met gratuitement à votre disposition un parking.

Les équipements de l'hôtel

Langues parlées par le personnel:

Anglais +

Français +

Allemand

Double deluxe

Jour 9

Arbanasi

Arbanashki Han

Hôtel (22 chambres)

Arbanashki Han

Le prix comprend

Petit-déjeuner

Taxe de séjour

TVA

Parking

Wi-Fi

Le complexe Arbanashki Han est situé dans le village historique d'Arbanassi. Il se compose d'un bâtiment principal, d'une villa et d'une maison traditionnelle bulgare datant du XVIIe siècle.

La maison rurale nommée Arbanassi Hadzhichristov est un monument de la culture d'importance nationale. Toutes les chambres du complexe sont dotées de décoration rustique et de mobilier en bois sculpté qui contribuent à l'atmosphère de confort et de tranquillité. Le complexe Arbanashki Han combine l’esprit de l’époque de la Renaissance bulgare et le luxe de la vie contemporaine.

Les équipements de l'hôtel

Langues parlées par le personnel:

Anglais

Double

Jour 10

Koprivshtitsa

Gozbarova Kashta

Hôtel (12 chambres)

Gozbarova Kashta

Le prix comprend

Petit-déjeuner

Située dans la ville historique de Koprivshtitsa, la maison d’hôtes Gozbarova Kashta offre une vue magnifique sur la montagne et sur la ville. Et quel plaisir de se balader dans la ville colorée après avoir pris votre petit déjeuner !

Les équipements de l'hôtel

Langues parlées par le personnel:

Anglais

Double

Jour 11

Sofia

St. George

Hôtel (20 chambres)

St. George

Le prix comprend

Petit-déjeuner

Taxe de séjour

TVA

Wi-Fi