Héritage culturel et patrimoine de l'UNESCO

Bulgarie

Héritage culturel et patrimoine de l'UNESCO

Autotours

Les points forts du voyage

Avis Balkania Tour

Découverte de la richesse profonde de la Bulgarie en deux semaines.
Un voyage pour vous toucher au patrimoine bulgare et aux sites protégés par UNESCO.
Découverte de régions à forte identité culturelle.
Des établissements à taille humaine, idéalement situés pour plus de proximité des sites à visiter.
Des étapes équilibrées pour mieux explorer les régions traversées.
Vous partez quand vous le souhaitez, le voyage s'adapte à vos disponibilités.
Nous pouvons affiner le circuit suivant vos envies.

Le circuit peut être considéré comme une extension de l'autotour - Découverte au cœur des Balkans - 12 jours/ 11 nuits. Un itinéraire quasi-similaire qui vous fera découvrir non seulement la région du Balkan, mais également le Sud avec les Rhodopes, l'Est avec la Mer Noire et le Nord avec le Danube avec un rythme plus détendu en raison de sa durée allongée.

En effet, 3 jours supplémentaires sont répartis sur le circuit pour vous permettre une découverte plus approfondie des régions traversées. Vous aurez à cette occasion la possibilité non seulement de visiter tous les sites culturels UNESCO bulgares, mais également de découvrir des sites culturels et naturels divers, la campagne avec ses villages typiques, les monastères avec deux nuitées prévues sur place.

Enfin, un circuit très complet à forte dominante culturelle, mais qui laisse toutefois le temps aux amoureux de montagnes pour faire quelques balades légères. Compte tenu de la nature même du voyage - un Autotour, vous pouvez bien évidemment nuancer l'appréhension de la Bulgarie selon vos centres d'intérêt.

Vous découvrirez...

Sofia - la capitale bulgare
Eglise de Boyana (site UNESCO)
Monastère de Glozhene
Monastère de Troyan
Koprivshtitsa, une ville haute en couleurs
Sanctuaire de Starossel
Vallée des Roses
Vallée des Rois Thraces
Tombe Thrace de Kazanlak (la réplique - site UNESCO)
Eglise russe de Shipka
Musée à ciel ouvert Etara
Monastère de Sokolovo
Tryavna
Veliko Tarnovo - la cité des Tsars bulgares
Réserve architecturale d'Arbanasi
Monastère de Transfiguration
Eglises rupestres d'Ivanovo (site UNESCO)
Tombe Thrace de Sveshtari (site UNESCO)
Cavalier de Madara (site UNESCO)
Nesebar - la cité des Quarante églises (site UNESCO)
Village de Zheravna
Cité millénaire de Plovdiv
Monastère de Bachkovo
Réserve architecturale de Shiroka Laka
Le parc national de Pirin
Bansko
Melnik
Pyramides naturelles de Melnik
Monastère de Rozhen
Monastère de Rila

Vos conseillers

Télécharger Réserver Demander une modification

Durée

15 jours/ 14 nuits

choisissez vous-même les dates du départ

à partir de

1050 €

par personne, hors vols internationaux

Détails du prix

Période	par personne en chambre double	par personne en chambre individuelle
du 01 Avril au 30 Avril	1050 €	1690 €
du 01 Mai au 30 Juin	1140 €	1890 €
du 01 Juillet au 31 Août	1290 €	2190 €
du 01 Septembre au 30 Septembre	1140 €	1890 €
du 01 Octobre au 31 Octobre	1050 €	1690 €

Le prix comprend

- Le transfert privatisé Aéroport > Hôtel > Aéroport

- La livraison du véhicule le jour de départ de Sofia et la restitution du véhicule à l'hôtel à Sofia la veille de votre départ

- Véhicule de location de catégorie économique (2 pax - ex. Opel Corsa, Ford Fiesta, etc.), intermédiaire (3 pax - ex. Ford Focus, Opel Astra, Renault Megane, etc.) ou supérieure (4 pax - Ford Mondeo, Opel Vectra, etc.) en kilométrage illimité, assurance et taxes routières pour la Bulgarie, option deuxième conducteur incluse, assistance 24h/24

- Atlas routier de la Bulgarie

- L'hébergement (base chambre double)

- Pension - petit déjeuner (sauf au Monastère de Rila) et 3 dîners - au Monastère de Glozhene et dans les maisons d'hôtes à Zheravna et Shiroka Laka

- Carnet de voyage et guide pratique électronique

- Assistance téléphonique Balkania Tour 24h/24

- Bons plans exclusifs réservés aux clients de Balkania Tour

Le prix ne comprend pas

- Les options payantes non comprises dans le programme

- Les visites

- GPS

- Le carburant

- Les frais de stationnement

- Les frais de déplacement

- Les boissons et les dépenses personnelles

- Le vol aller/ retour

- Les taxes d'aéroport

- Les assurances annulation, rapatriement et frais de santé - pour voir les conditions et réserver cliquez ici

- Guides locaux : Nous pouvons vous proposer une visite guidée (avec un guide francophone) dans les villes de Sofia, Plovdiv, Veliko Tarnovo, Varna. Le prix est de 100 €/ demi‐journée, 140 €/ la journée.

Informations complémentaires

Réduction enfants
- Enfant de moins de 2 ans - gratuité. L'enfant n'a pas de siège réservé pour le transport et partage la chambre avec 2 adultes (lit d'appoint).
- Enfant de 2 à 12 ans - 20% de réduction. L'enfant partage la chambre avec 2 adultes (lit d'appoint).
- Le nombre d'enfants partageant la chambre avec 2 adultes est limité à 2.

Sans minimum de participants. Pour les groupes supérieurs à 6, merci de nous contacter pour que nous puissions vous formuler une proposition adaptée à votre situation.

En cas d'impossibilité à valider une prestation incluse dans le circuit, une alternative ou une déduction sur le prix vous sera proposée.

Véhicule de location
Lors de la livraison du véhicule, une caution de 100 ou 300 € suivant la classe du véhicule vous sera demandée. Elle vous sera rendue lors de la restitution du véhicule si aucun dommage n'a eu lieu.

Véhicule de location avec chauffeur ou avec chauffeur-guide
Dans le cadre des voyages avec véhicule de location avec chauffeur ou avec chauffeur-guide, le responsable du véhicule sera le chauffeur ou le chauffeur-guide. Par conséquent, aucune caution ne vous sera pas demandée.

GPS
IMPORTANT : En cas de panne ou de problème avec le GPS mis à disposition pour votre voyage, il ne sera pas remplacé par un autre.

Itinéraire
L’ordre des étapes peut être modifié sans préavis en fonction de certains évènements imprévisibles d’ordre local ou pour des raisons climatiques. En raison de certaines fêtes nationales ou religieuses, des visites peuvent être limitées, voire supprimées. Aucun remboursement ne pourra être envisagé.

Chauffeur privatif durant tout le voyage
La prestation du chauffeur se limite uniquement à la conduite du véhicule suivant les instructions préalablement transmises par l'agence et les exigences particulières du client. Nos chauffeurs parlent la langue locale suivant la destination et l’anglais.

Guide-chauffeur privatif durant tout le voyage
nos guides disposent de licences officielles. Leur prestation va au-delà de la seule conduite du véhicule. Ils permettent de découvrir le pays visité de manière approfondie en procurant des informations spécifiques suivant les intérêts des clients, des informations d’ordre général, mais également des conseils et tuyaux pour mieux profiter du voyage. La langue de service sera celle demandée par les clients.

Dans les environs
Un certain nombre de sites sont parfois listés dans la section Dans les environs. Donnés à titre d’information, ils sont situés soit à proximité de votre itinéraire, soit constituent un itinéraire alternatif à celui présenté dans la partie Itinéraire conseillé. Suivant votre rythme et vos centres d’intérêts, il sera des fois possibles à inclure dans votre programme un ou des sites présents dans la partie Dans les environs ou bien remplacer des sites de votre programme conseillé.
Pour les étapes qui présentent un nombre plus important de sites dans la partie Dans les environs, nous vous conseillons de faire vos choix au préalable. N’hésitez pas à nous questionner, si vous avez des doutes sur certains choix.

Hôtels
Les hôtels cités peuvent être remplacés avec des hébergements équivalents. Si vous ne dormez pas au lieu d'hébergement prévu, aucun remboursement ne pourra être envisagé et votre nuitée sera à votre charge.

FERMER

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Tour Info

Hôtels

Services optionnels

Evènements Culturels

Jour 1

Arrivée à la capitale bulgare

Sofia

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Itinéraire conseillé

Distances

Arrivée à la capitale bulgare

Sofia

Arrivée à la capitale bulgare

Vous serez accueillis à l'aéroport de Sofia, puis transférés à votre hôtel.

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Galerie Photos

Sofia

La ville de Sofia est un musée à ciel ouvert qui raconte l'histoire de la Bulgarie du néolithique à nos jours.

En effet, la région de Sofia est le lieu d'une implantation humaine très ancienne, remontant au néolithique (début du Ve millénaire av. J.-C). Les traces de plusieurs villages de cette époque ont été découvertes dans la région et un établissement humain remontant au chalcolithique a été découvert dans le centre-ville.

Le principal établissement de la tribu Thrace des Sredets se trouvait sur l'emplacement de l'actuelle Sofia. Cette tribu a donné son nom à la ville - Serdica - qu'ils ont bâtie au 7ème siècle av. J.-C.
En 29 de notre ère, la ville a été conquise par les Romains qui en ont fait la capitale de la province de Dacie. Au III e siècle, les romains ont bâti d'épaisses murailles autour de la ville de Serdica.

Mais en 441 ces murailles n’ont pas suffi à faire reculer les Huns. La ville est prise et pillée. Elle sera rebâtie par l'empereur byzantin Justinien Ier, sous le nom de Triaditsa.

En 809, la ville a été conquise par les Bulgares et elle a pris le nom de Sredets. Elle a été rapidement considérée comme l'une des plus importantes villes féodales. Au sud de Sofia, au pied du mont Vitocha, se trouve l'église de Boyana dont les fresques qui remontent au milieu du 13ème siècle sont un des vestiges culturels bulgares et européens les plus importants.

En 1382, elle a été prise par les Ottomans qui en ont fait la capitale de la province de Roumélie. Cette occupation plonge la ville dans le déclin et elle devient une simple bourgade de grande taille.

Après la libération de la Bulgarie, la ville elle devient en 1879 la capitale du 3ème Royaume bulgare. Elle change alors rapidement de visage, se transformant en métropole occidentale moderne. Les plans établis en 1881-1882 ont été suivis d'une période de construction de bâtiments en briques et de voies à angle droit. Plusieurs bâtiments et parcs dans l'actuel centre-ville remontent à cette époque. C’est une période de renouveau pour la ville. Le conseil municipal a approuvé en 1900 l'emblème de Sofia et sa devise : "Grandit mais ne vieillit pas".

Sous le régime communiste (9 Septembre 1944 - 10 Novembre 1989), Sofia est devenue le principal centre économique, culturel, scientifique, éducatif de la Bulgarie. En 1992, le Gouvernement a choisi, en l'honneur de Sainte-Sophie la Martyre, le 17 septembre comme jour de la ville de Sofia. Le drapeau de la municipalité de Sofia a été consacré le même jour.

Les nombreux monuments de Sofia sont autant de preuves et de témoignages du passé mouvementé de la ville et du pays. Une promenade dans le centre-ville est l’occasion d’admirer de nombreux trésors historiques et architecturaux.

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Jour 2

Dans les Gorges de l'Iskar

SofiaSvogeCherepishki manastirGlozhenski manastir

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Itinéraire conseillé

Dans les environs

Distances

Gorges d'Iskar

Sofia

Monastère de Tcherepich

Cherepishki manastir

Ritlite

Luti brod

Grotte Saeva Dupka

Brestnitsa

Monastère de Glozhene

Glozhenski manastir

Gorges d'Iskar

Vous quitterez la capitale par le Nord pour traverser la montagne Stara Planina en suivant les Gorges d'Iskar. Selon les scientifiques, la rivière existait avant la formation de la montagne, qu'elle a creusée lentement. Le mariage de l'eau et la pierre nous a légué plein de surprises naturelles, de paysages magnifiques, des grottes et phénomènes naturels.

C'est indiscutablement une des plus belle traversée pittoresque du pays.

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Monastère de Tcherepich

Peu avant la sortie des montagnes, vous pouvez vous arrêter au monastère de Tcherepich, situé à 29 km au sud-est de Vratsa, au bord de la rivière Iskar.

Construit durant le règne du Tsar Ivan Chichman (1371-1395), son nom viendrait, selon la légende, des ossements des soldats morts lors de la bataille du Tsar Ivan Chichman contre l'envahisseur ottoman qui aurait eu lieu non loin.
A la fin du XVIe s., St. Pimen Zografski (iconographe, littéraire et bâtisseur d'église) restaure le monastère et le transforme en centre culturel et spirituel dont l'activité continue durant les siècles suivants, malgré les attaques incessantes des brigands ottomans (kardjalii).
En 1784, dans les rochers au-dessus du monastère, est construit un ossuaire à deux étages. Les habitations que l'on peut observer aujourd'hui datent pour la plupart de 1836. Les fresques les plus anciennes conservées dans l'église du monastère remontent au XVIe s.
Le grand écrivain Ivan Vazov venait souvent se recueillir et chercher de l'inspiration au monastère. On peut visiter le petit musée qui lui est dédié.

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Ritlite

2 km après le monastère de Tcherepich et environ 10 km avant la ville de Mezdra, vous pouvez observer la curiosité naturelle Ritlite.

Occupant une surface de 123 ha., sur la rive droite de la rivière Iskar, au-dessus du village de Luti Brod, elle se compose de quatre murs rocheux parallèles à pic de 200 m. Territoire protégé, elle fait partie du parc naturel de Vratsa.
Le nom proviendrait de la ressemblance avec les cloisons verticales des charrettes. Sur la crête, on remarque les restes d'une fortification. A l'Est des rochers se trouvait le village de Koritengrad, entouré des vestiges d'au moins de 9 églises bulgares moyenâgeuses. La mieux conservée, celle dédiée à St. Georges, date du X-XIIe s. Koritengrad s'est extint comme village au XVIIe, une partie de ses habitants ont fondé le village actuel de Luti Brod.

Un des sentiers balisés, les plus connus de la région, relie le village de Luti Brod et le chalet Okoltchitsa. Le sentier retrace l'itinéraire emprunté par les insurgés de Botev après la mort du grand poète et révolutionnaire bulgare (1876). C'est justement à proximité de Ritlite que se trouve l'endroit historique appelé Rachov dol où a eu lieu la dernière bataille des insurgés. Le bercail autour duquel a eu lieu l'affrontement est toujours conservé. La bataille est par ailleurs reconstituée tous les ans, le 3 juin. Une petite chapelle plus bas, ainsi qu'une plaquette commémorative nous rappellent toujours ces années de luttes et d'espoirs.

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Grotte Saeva Dupka

Avant d'arriver au monastère de Glozhene, vous pouvez vous arrêter pour visiter une des plus belles grottes du pays, la grotte Saeva Doupka.

Située à 3 km au Sud du village de Brestnitsa, dans la municipalité de Lovech, elle est le résultat de la forte activité karstique que connait la région. Par ailleurs, justement au Nord-Ouest de Brestnitsa se trouve la plus grande source karstique en Bulgarie - Glava Panega.

La grotte Saeva Dupka, du nom des frères Sayu et Seyo l'ayant utilisé comme refuge durant le jour ottoman, est située à 500 m. d'altitude. Longue de 480 m., avec une hauteur qui varie de 5 à 17 m., elle dispose d’une surface de 3500 m², partagée en 5 salles. L'épaisseur au-dessus des salles varie de 8 à 32.5 m. La température est relativement stable, comprise entre 7° et 11.6°. L'humidité est plutôt élevée, 96%-99%.

Un site exceptionnel de formes d'une rare beauté, un monde féérique dessiné par la force créatrice de la nature qui émerveille à chaque fois.

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Monastère de Glozhene

Arrivée au monastère de Glozhene qui vous accueille pour la nuit.

Fondé par le prince de Kiev Grigori Gloj, dont il porte le nom, le monastère de Sveti Georgui Probedonosets a une histoire mouvementée et mystérieuse. Construit au 13ème siècle, il a été transféré par la suite à proximité au cours du 14ème siècle, où il se trouve actuellement. Dédié à St. Georges, il a été détruit en partie par un tremblement de terre en 1913. Depuis reconstruit, c’est un chemin de terre que vous emprunterez pour y accéder.

La région est superbe pour une découverte de sa nature charmante et pittoresque, exceptionnellement variée, des forêts et des arbres séculaires, des rochers abrupts, des clairières odorantes, des chutes d'eau, des cavernes.

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Sentier de Vazov

Gara Bov

Vratsa

Tour des Intrus

Vratsa

Tour de Kourtpachov

Vratsa

Musée régional d'histoire de Vratsa

Vratsa

Trésor Thrace de Rogozhen

Vratsa

Complexe Ethnographique de Vratsa

Vratsa

Vratsata

Vratsa

Ledenika

Vratsa

Complexe Archéologique Kaleto de Mezdra

Mezdra

Ferme Les Autruches Bleuеs

Brestnitsa

Sentier de Vazov

Si vous aimez la marche, vous pouvez organiser votre journée pour faire le sentier de Vazov.

Le sentier porte le nom d'un des plus grands écrivains bulgares - Ivan Vazov. Il venait ici pour trouver l'inspiration pour ses ouvrages. Le sentier commence du hameau Kochouchtitsa, traverse l'Iskar, serpente autour de la cascade Skaklia (haute de 85 m., mais avec un débit irrégulier, fortement dépendant de la saison) pour parvenir en haut des falaises au village de Zasele depuis lequel se dégage une vue imprenable sur les Gorges d'Iskar.

Crée en 1972 avec le travail des habitants locaux, sa popularité n'a cessé de croître pour lui donner le statut de destination touristique nationale. Le sentier, rénové en 2007, est en très bon état, avec de petits ponts pour la traversée des ruisseaux, des bancs pour le repos, facile à suivre grâces aux panneaux indicatifs. De nombreux parapets et des marches en pierre assurent le passage aisé des parties plus difficiles. Des gloriettes en bois, installées sur la grande terrasse à la fin du sentier, permettent de piqueniquer en profitant d'une vue exceptionnelle.

Pour parvenir au sentier, il faut dépasser le village Gara Bov (venant de Sofia), passer sur le pont au-dessus de la rivière Iskar et sortir à gauche quelques centaines de mètres plus loin. Un panneau indique 1.4 km jusqu'au sentier. Vous vous arrêterez au bout de la rue, avant le pont, sur un petit parking improvisé. En suivant le cours de la rivière, vous trouverez rapidement les premiers panneaux.

Il faut compter environ 1h. 15 pour monter et 45 min. pour descendre avec un rythme normal de marche. Si vous faites un petit tour au village, vous trouverez une très bonne crème au caramel à l'épicerie locale (qui fait partie du complexe Elata). Elle vous donnera des forces pour attaquer la descente.

Si vous souhaitez profiter de la vue du village de Zasele sans faire le tour pédestre, vous pouvez vous y rendre en voiture... Un panneau indicatif depuis la route principale indique le sentier de Vazov et le village de Zasele (panneau avant le village de Gara Bov venant de Sofia).

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Vratsa

Si vous décidez de construire différemment votre journée ou préférez passer plus de temps dans une ville moyenne bulgare qui vous offre tout de même des possibilités de visites, la ville de Vratsa répondra à vos attentes.

C'est la plus grande ville en Bulgarie du Nord-Ouest. Située au pied du Balkan de Vratsa, la ville est un point de départ de nombreux sentiers qui permettent de découvrir des grottes, des cascades et des formations rocheuses, notamment la grotte Ledenika, la cascade Skaklia et le col Vratsata.
La richesse de la montagne attire les premiers hommes dès le IIe millénaire avant J.C. La tribu Thrace Tribali l'ont protégée en s'opposant avec succès aux attaques de Philippe II de Macédoine, ainsi qu'à son fils Alexadre le Grand. Les historiens croient que la ville de Vratsa a été leur capitale.
Après avoir conquis la Thrace, les Romains ont renforcé les défenses de la région par la création d'une citadelle puissante au col de Vratsata au-dessus de la rivière Leva.
La ville a occupé un rôle crucial dans le système défensif de la Bulgarie au Moyen Age. Elle a été récompensée de nombreuses fois par les Tsars Bulgares pour la fermeté de ses défenseurs.

Aujourd'hui, la ville conserve le plus grand Trésor Thrace jamais découvert, celui de Rogozen, ainsi que des bâtiments médiévaux - la tour de l'horloge et la tour Kourtpachov, des musées intéressants comme le musée ethnographique avec son exposition de phaétons.
Une ville calme et verdoyante, encerclée par la montagne, avec un centre piéton agréable qui invite à la promenade, la ville vaut le détour.

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Tour des Intrus

La tour de l'horloge est un des symboles de la ville de Vratsa. Située à côté du bâtiment administratif de la mairie de Vratsa, on considère que sa construction remonte au XVIe s. Elle était utilisée comme habitation fortifiée dans un premier temps avant d'être réaménagée en tour de l'horloge au XIX s. La dernière rénovation date de 2006, notamment avec l'ajout d'un cadran et d'un éclairage artistique.

La traduction approximative du nom de la tour est la Tour des Intrus. En effet, les notables locaux (ayani) ont acquis un pouvoir considérable au XVIe s. Ils jouaient un rôle important dans la société car définissaient les impôts exigés par le pouvoir central. Poussés souvent par une cupidité hors norme, ils s'immisçaient de manière brutale dans les relations entre les soumis et le pouvoir central.
C'est ainsi que cette tour voit le jour pour répondre aux besoins de protection des notables locaux à une époque de forte instabilité sociale, insurrections, attaques de brigands qui les menacent continuellement.
Haute de 13,4 m., elle comprend 3 étages habités et un rez-de-chaussée utilisé comme entrepôt. Ses murs de pierre sont épaisses de 1,8 m.
Des échelles intérieures permettent de monter aux étages supérieurs, le dernier assure également la protection avec ses ouvertures défensives.

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Tour de Kourtpachov

La Tour de Kourtpachov se trouve dans la partie ouest de la place centrale de la ville de Vratsa, avoisinant le musée régional d'histoire. De forme carrée, son côté est long de 5,9 m. pour une hauteur de 11 m.

Avec la Tour des Intrus toute proche, elle est l'un des rares bâtiments rescapés de l'époque ottomane. Elle était aussi utilisée comme habitation fortifiée d'un notable local. Elle date du XVIIe s., mais on retrouve de nombreuses similitudes dans sa construction avec les techniques de fortification du Moyen Age bulgare (XIV s.). Elle comprend un sous-sol, un entrepôt au rez-de-chaussée et deux étages d'habitation. Les étages d'habitation disposent également d'ouvertures défensives. Des échelles amovibles assurent l'accès aux étages supérieurs, tout comme leur défense. Les deux derniers étages sont séparés d'un double poutrage rempli de mortier et pierre créant ainsi une protection contre l'incendie.

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Musée régional d'histoire de Vratsa

Le Musée régional d'histoire se trouve dans le centre-ville de Vratsa, dans la partie sud de la place principale. Crée en 1953, il occupe le bâtiment actuel depuis 1980. Ses collections sont présentées dans 9 salles d'exposition et 3 parties. Une de ses expositions les plus connues, le trésor de Rogozhen, a fait le tour du monde. C'est le plus grand trésor thrace jamais découvert.

Le musée conserve le plus ancien squelette humain découvert en Bulgarie, vieux de 8000 ans, mais aussi un carreau et des récipients en argile avec des pictogrammes qui sont considérés comme la plus ancienne écriture au monde.

Les salles du musée sont divisées en périodes et comprennent :
- Salle Trésor de Rogozhen
- Salle Préhistoire - des récipients en argile, céramique, arme
- Salle Antiquité et Moyen Age - Le Trésor Thrace de Mogilan, plastiques de pierre, instruments de médecine
- Salle Renaissance et Luttes Nationales de Libération - de précieux exemplaires de l'école de littérature de Vrata, icônes, ouvrages anciens, armes, etc.
- Salle Hristo Botev - Salle dédiée à la lutte du plus grand groupe d'insurgés contre le joug ottoman.
- Salle mouvement ouvrier - composée de 3 salles et 2 parties
- Salle construction contemporaine - des photos, documents et matériaux qui retracent le développement économique de la ville de Vratsa depuis 1952.
- Salle Arc de pierre - exposition composée d'environ 1000 minéraux, rochers et fossiles.

Le musée ethnographique Sophrone de Vratsa et le musée Nikola Voïvodov sont également rattachés au Musée régional d'histoire.

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Trésor Thrace de Rogozhen

Le Trésor Thrace de Rogozhen, découvert dans la cour d'une maison au village de Rogozhen en 1985-1986, est déclaré rapidement trouvaille du siècle. Composé de 165 objets en argent, parmi lesquels certains dorés, d'un poids de plus de 20 kg, c'est le plus grand trésor thrace jamais découvert en Bulgarie.

En raison des différences de style et des techniques utilisées dans la fabrications des objets, on estime qu'ils ont été produits à des époques et endroits différents, ce qui rend la datation du trésor relativement large : de la fin du VIе s. à la première moitié du IVе s. avant J.C.

Les archéologues supposent que le trésor appartenait à une famille importante à l'époque de la grandeur de la culture et des états Thraces qui dominaient la péninsule balkanique. Sur certains objets sont inscrits les noms du Tsar des Odrisses, Kotis et de son fils, Kerseblept.
La majeure partie du Trésor est gardé au Musée Historique de Vratsa, 15 objets étant gardé au Musée National d'Histoire à Sofia.

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Complexe Ethnographique de Vratsa

Le complexe ethnographique St. Sophrone de Vratsa est rattaché au musée régional d'histoire de Vratsa. Il représente une exposition ethnographique et architecturale, créée entre 1972 et 1987. Il comprend 3 maisons de l'époque Renaissance, ainsi que l'école "Vaznesenie" (Ascension), situées à proximité de l'église St. Sophrone de Vratsa. L'ensemble présente le style de vie, les métiers traditionnels et la culture de la région de Vratsa de la fin du XIXe s. au milieu du XXe s.

La maison d'un des plus riches bulgares du Nord-Ouest, Dimitraki Hadjitochev, représente l'intérieur d'une maison du XIXe s. Les métiers de la vini-viticulture et la sériciculture sont exposés à la maison d'Ivan Zambin. Une des expositions phares du musée est celle des phaétons, crées dans l'usine du fabricant local Mito Orozov.

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Vratsata

Vratsata est un col dans le Parc Naturel du Balkan de Vratsa, qui constitue en quelque sorte une des entrées principales de la ville. Symbole de Vratsa, son nom est aussi étroitement lié avec ce site.

La rivière Leva a formé les gorges qui s'étendent sur une surface de 2 ha. Les rochers abrupts sont les plus hauts de la Péninsule Balkanique (plus de 400 m.). C'est, sans surprise, le site alpin le plus populaire en Bulgarie. Il est divisé en 3 parties sur lesquelles sont tracées plus de 140 itinéraires alpestres de niveau différent (plus de 300 dans la région), parmi lesquels certains sont emblématiques pour l'alpinisme bulgare (Les Miroirs, Le 2ème Congret, Les Canines, L'Equerre).
Le défilé garde toujours les traces de la citadelle médiévale Vratitsa (Xe-XIIe s.) qui le défendait.

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Ledenika

La grotte Ledenika est une des plus visitées en Bulgarie. Ouverte toute l'année, elle est située à seulement 16 km de la ville de Vratsa. La route qui y mène passe par les gorges Vratsata pour s'arrêter à 830 m. d'altitude devant l'entrée de la grotte.

Longue de 320 m., elle dispose de 10 salles. C'est la première salle qui lui a donné son nom. En effet, elle devient un vrai congélateur en hiver quand la température à cet endroit chute jusqu'à moins 20 et une large colonne de glace se forme. C'est un phénomène car la température du reste de la grotte reste stable, entre 8° et 16° avec une humidité de 92%.
Les salles et formations de la grotte font partie des plus belles en Bulgarie - Le lac des souhaits, Le col des pécheurs, ainsi que la Salle des Concerts qui est une des plus attractive. Enorme, pittoresque avec une acoustique exceptionnelle, elle sert régulièrement à la Philarmonie de Vratsa pour ses concerts symphoniques.
L'éclairage, les ponts et les parapets, les escaliers ont été récemment rénovés et rendent sa visite encore plus agréable.
Les nombreuses clairières, autour de la grotte, donnent de belles occasions pour piqueniquer. Il est également possible de trouver des chevaux pour une petite balade dans les environs.

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Complexe Archéologique Kaleto de Mezdra

A la sortie des montagnes et à l'entrée de la ville de Mezdra, sur la colline rocheuse, visible sur la droite de la route nationale, perchée sur la rive gauche de la rivière Iskar, est conservée une histoire longue de 70 siècles. Elle nous est racontée aujourd'hui dans le complexe archéologique Kaleto.

Des visites guidées (en bulgare et anglais) vous expliqueront les modes de vie des gens ayant peuplé ces terres depuis l'Antiquité jusqu'au Moyen Age. Dans les salles d'exposition sont présentés des objets archéologiques des cinq différentes époques historiques, que la citadelle a connu durant son existence stratégique sur la route reliant le Nord au Sud, l'Est à l'Ouest, la colonie romaine Oescus à Serdica.

Dans les ateliers des artisans locaux, le visiteur peut apprendre davantage sur la poterie et la peinture, alors que le bureau d'information facilite la découverte de la région.

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Ferme Les Autruches Bleuеs

La ferme "Les Autruches Bleues" a été créée en 2001 au village de Brestnitsa, tout proche de la grotte Saeva Dupka.

La ferme permet aux visiteurs d'apprendre davantage sur la famille des autruches, mais aussi sur les produits de leur élevage, comme les plumes, les œufs, le cuir, la viande, etc. Ces derniers permettent à la ferme d'assurer son fonctionnement. Si vous cherchez un cadeau original, vous y trouverez des œufs gravés et peints. 25-30 fois plus grands que ceux des poules, avec une épaisseur de 1-3 mm., ils sont résistants et faciles à transporter.
Un petit musée complète le voyage dans le monde des autruches.

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Jour 3

Arts et Traditions

Glozhenski manastirOreshakBeklemetoKoprivshtitsa

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Itinéraire conseillé

Dans les environs

Distances

Monastère de Troyan

Oreshak

Beklemeto

Troyan

Koprivshtitsa

Maison Oslekova

Koprivshtitsa

Eglise Ste. Mère de Dieu

Koprivshtitsa

Maison Lyutova

Koprivshtitsa

Monastère de Troyan

En route le long du Balkan Central. Nous vous conseillons de vous arrêter dans le village d'Orechak pour la visite du monastère de Troyan.

Le nom de la ville de Troyan est lié à l'ancienne route romaine traversant Stara Planina en passant par le passage actuel de Troyan - Via Traiana qui reliait la Mésie à la Thrace et à la Mer Egée. La fondation de l'habitat remonte au début du 15e siècle quand des Bulgares se sont établis à cet endroit fort inaccessible et boisé en s'échappant du pouvoir arbitraire des ottomans. La poterie et la sculpture sur bois étaient parmi les métiers les plus développés qui ont permis l'enrichissement de la ville et de talentueux maîtres maçons ont créé de magnifiques modèles de l’architecture ecclésiastique bulgare en ville et dans la région, notamment l'église de « l’Assomption » au monastère de Troyan.

Construit vers la fin du 16ème s., jadis refuge du révolutionnaire Vassil Levski, il a subi lui aussi les évènements politiques et religieux. Il a été reconstruit en 1835 une fois de plus et décoré en 1848 par le maître Zahari Zograf. Le Monastère de Troyan (situé au village d'Oreshak) demeure un haut lieu de la spiritualité bulgare. C'est le troisième du pays par son importance.

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Beklemeto

Vous poursuivrez en direction de la ville de Koprivshtitsa par le col de Troyan.

Le col de Troyan (Beklemeto) relie le village de Karnare au Sud avec la ville de Troyan au Nord. La route qui le traverse est une des plus hautes en Bulgarie avec un point culminant à 1 565 m. Les 50 kilomètres du col et les nombreux virages seront compensés par la vue imprenable qui se dégage.
La traversée garde encore les traces de la voie romaine créée durant le règne de Trajan et des fortifications chargées de sa défense qui témoignent de son importance à l'époque romaine.
A proximité de la crête, on peut découvrir une arche massive en béton de 35 m. Création communiste, elle porte le nom Arche de la liberté. Si vous n'êtes pas impressionnés par le monument, vous le serez certainement par la vue à 360°.

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Koprivshtitsa

Vous arrivez ensuite dans la petite ville colorée de Koprivshtitsa qui fait partie de la Grande Révolution d'Avril 1876 pour la Libération du joug ottoman.

Préservée dans son aspect authentique, nichée dans la montagne, c'est une page de l'histoire bulgare qui mérite d'être racontée. La plupart des maisons construites en bois sont peintes de couleurs vives et donnent une touche unique à ce lieu de repos.

Des maison-musées retraçant la grande histoire de cette petite ville vous enrichiront. Vous pourrez visiter des maison-musées comme celles de Kablechkov, Debelyanov, Karavelov ou Benkovski qui étaient des écrivains révolutionnaires pour la plupart et sont considérés encore aujourd'hui comme des héros. Les maisons Lyutova et Oslekova sont aussi à visiter pour vous rendre compte de la vie il y a plus d'un siècle, il y a aussi l'Eglise Ste. Mère de Dieu et l'Eglise St. Nicolas. Tout ici est chargé d’Histoire.

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Maison Oslekova

L'après-midi sera consacrée à la visite du centre historique de la ville. Depuis la place centrale, vous prendrez une petite ruelle pavée qui vous mènera à la maison Oslekova.

La maison a été construite dans la période 1853-1856 pour le compte du marchand de bétail Nentcho Oslekov, devenu par la suite, producteur et marchand de tissus.

Par ailleurs, dans ses ateliers sont faits les vêtements des participants à l'insurrection d'Avril 1876. Pour cette participation aux évènements, après l'étouffement de la révolte, il est arrêté et pendu.
La maison est l'œuvre du maître Mintcho, les fresques de Kosta Zograf, tous les deux de la ville de Samokov. La maison est asymétrique à cause de la petite surface constructible. Elle dispose d'une partie centrale et une aile. La façade du 2ème étage est supportée par 3 colonnes en cèdres. Il est accessible par des escaliers extérieurs en bois.

La maison impressionne principalement avec sa construction originale et ses fresques murales. C'est sans doute une des plus belles maisons de la ville de Koprivshtitsa qui fonctionnait depuis 1956 comme musée ethnographique. Restituée à ses propriétaires en 2013, sa visite demeure possible.

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Eglise Ste. Mère de Dieu

En remontant la ruelle pavée, vous arriverez à l'église Ste. Mère de Dieu, construite en 1817 à la place d'une église plus ancienne incendiée par les brigands kardjalii (en général des groupes de déserteurs de l'armée ottomane qui profitent du déclin du pouvoir central et se livrent à des pillages et maraudages sur les populations chrétiennes soumises).

Les communautés des métiers de Koprivshtitsa obtiennent l'autorisation du sultan pour la construction de l'église. D'un point de vue architectural, elle est une basilique à trois nefs. La bâtisse est basse, faiblement éclairée et peinte de l'extérieur comme les maisons afin de ne pas attirer les regards durant cette époque agitée. L'iconostase sculptée est l'œuvre d'un des plus grands maîtres en Bulgarie, Hadji Georgui de Vidin, représentant de l'Ecole de Triavna. L'église garde également des icônes d'une grande valeur artistique.
Elle disposait autrefois de deux dépendances : une du monastère de Chilendar, l'autre du monastère de Rila. Leurs religieux ont créé les premières écoles à Koprivshtitsa.

Hadji Nentcho Palaveev
Le clocher de l'église est ajouté plus tard, en 1896 avec les donations de l'illustre homme d'affaires Hadji Nentcho Palaveev, le plus riche bulgare de tous les temps. Il finance la construction d'une grande partie des bâtiments publics à Koprivshtitsa et créé un fonds censé assuré le développement de la ville à jamais. Or, le pouvoir communiste puise profondément dans les réserves du fonds pour l'épuiser complètement en 1980. Enterré dans la cour de l'église en 1936, son âme troublée, roderait dans les rues de Koprivshtitsa selon la légende, mécontente du gaspillage de sa fortune qu'il a légué à la ville.

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Maison Lyutova

La maison Lyutova est un autre bel exemple de l'architecture Renaissance. Construite en 1854 par des maîtres artisans de Plovdiv, elle impressionne avec ses murs peints et ses plafonds finement sculptés. Vendue en 1906 au commerçant Petko Lutov, d'où le nom sous lequel nous la connaissons aujourd'hui.

L'exposition au rez-de-chaussée présente des couvertures de laine, utilisées aussi bien pour dormir que pour couvrir les sols. Produites la plupart du temps à la maison, peintes avec des colorants naturels, elles viennent de compléter la visite de cet ensemble architectural. Le visiteur peut également découvrir l'intérieur de la maison de Koprivshtitsa du XIX s.

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Exposition des Arts et Métiers

Oreshak

Maison Kableshkova

Koprivshtitsa

Maison Debelyanov

Koprivshtitsa

Maison Karavelov

Koprivshtitsa

Exposition des Arts et Métiers

A proximité du Monastère de Troyan, vous pouvez effectuer une autre visite intéressante, celle de l'exposition des Arts et Métiers à Oreshak, le seul endroit en Bulgarie où l'on peut trouver des objets artisanaux uniques de toutes les régions ethnographiques du pays. Le complexe est situé dans un parc arboré de 5 ha., il est composé de 9 salles avec une surface totale d'exposition de 4200 m².

Depuis son ouverture en 1971, il a accueilli de nombreux évènements d'envergure nationale et internationale qui l'ont transformé progressivement en un lieu de rendez-vous privilégié d'artisans et d'amateurs d'arts traditionnaux et modernes. Le calendrier culturel qui comprend également des animations thématiques permet aux visiteurs non seulement de découvrir les métiers traditionnels, mais aussi une interaction active avec les maitres artisans.

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Maison Kableshkova

Pour compléter la visite de Koprivshtitsa, un autre bel exemple de l'architecture locale est la maison Kableshkov.

La maison Kableshkov est la maison natale de Todor Kableshkov (1851), président du comité révolutionnaire de Koprivshtitsa et auteur de la Lettre sanglante avec laquelle il déclare le début de la révolte à la ville voisine de Panagyurishte. Arrêté après la défaite de la rébellion, il se suicide à l'âge de 25 ans à la prison de Gabrovo.

La maison est construite en 1845 par le maître local Gentcho Mladenov pour le compte de Loultcho Kableshkov, collecteur local de l'impôt sur les agneaux et les chèvres. Le bâtiment se distingue par sa symétrie, ses belles formes, ses plafonds sculptés.

La maison est le premier musée ouvert au public en 1952 qui raconte l'histoire de la ville et le style de vie des riches familles locales. Une partie est consacrée à la vie de Kableshkov, à l'insurrection d'Avril 1876 et aux volontaires de Koprivshtitsa pendant la guerre russo-turque de 1877-1878.

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Maison Debelyanov

Dimcho Debelyanov était un poète bulgare né en 1887 à Koprivshtitsa et issu d’une riche famille bulgare.

Il commence à envoyer ses poèmes à des revues littéraires en 1906 et reçoit de bonnes critiques de la part de la presse et du public. C’est sa mort en 1916, lors d’une bataille contre une division irlandaise, qui mettra fin à sa carrière de poète, pourtant très prometteuse. Sa maison natale retrace le parcours de cet homme au destin tragique.

Il y a un rez-de-chaussée pour l'hiver et une grande véranda ouverte utilisée par la famille en été.

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Maison Karavelov

La maison de l’écrivain révolutionnaire Lyuben Karavelov propose une exposition concernant la vie et l’œuvre de cet auteur, éditeur, journaliste et révolutionnaire bulgare.

L’architecture en L de la maison est due à la construction en plusieurs étapes du bâtiment.

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Jour 4

Dans la Vallée des Roses et des Rois Thraces

KoprivshtitsaStaroselKazanlakTryavna

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Itinéraire conseillé

Dans les environs

Distances

Temple Horizont

Starosel

Sanctuaire de Starossel

Starosel

Réserve Architecturale Hisarya

Hissarya

Kalofer

Huile de Rose

Kazanlak

Vallée des Rois Thraces

Kazanlak

Tombe Thrace de Kazanlak

Kazanlak

Eglise de Shipka

Shipka

Etar

Etara

Tryavna

Temple Horizont

La région traversée est assez riche en visites culturelles possibles. Des choix s'imposent !

Vous pouvez partir le matin en direction du Sanctuaire de Starossel.

Le temple Thrace Horizont fait partie du Centre cultuel Thrace Starossel. Il porte le nom de la fondation Européenne Stichting Horizon qui a en grande partie financé les fouilles archéologiques en 2002. Daté du V-IVe s. avant J.C., il se différencie des autres par sa colonnade. Une partie du comblement du tumulus préalablement préparé est enlevé pour la construction du temple. Recouvert de terre par la suite, les thraces ont laissé visibles uniquement ses six colonnes frontales et quatre latérales. C'est le seul temple thrace de ce type découvert jusqu'à maintenant en Bulgarie. Il se distingue également des temples grecs qui sont entièrement à découvert et entourés de colonnes de tous les côtés.
Au milieu du IV s. av. J.C., le temple est transformé en mausolée avec l'enterrement d'un roi thrace. Avec le défunt et déposé également son cheval. Pour des raisons politiques ou religieuses, le temple est profané, pillé, détruit et enseveli. Les objets trouvés malgré leur faible quantité, témoignent de la richesse du défunt et sa grande importance dans la société.
La région connait une rare continuité des cultes à travers les différentes époques jusqu‘à nos jours. Pour exemple, sur les fondations du temple du tumulus voisin est construite la chapelle St. Spas.

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Sanctuaire de Starossel

A environ 2 km après le temple Horizont, vous trouverez le Sanctuaire de Starossel.

En août 2000, près du village de Starossel, à côté de Hissaria, a été découvert le plus grand sanctuaire thrace, connu aujourd'hui comme le Sanctuaire de Starossel ou le Sanctuaire des Rois Immortels des Odryses. Daté du 5e siècle av. J.C., il a été érigé probablement en l'honneur de Sitalkes I, le premier empereur thrace qui régna du Danube à la Mer Egée.
Il vient enrichir nos connaissances sur une civilisation mal connue, mais pourtant dominatrice bien avant l'Empire Romain. Le panorama est splendide, car vous vous trouvez sur les hauteurs loin des habitations. Cela vaut le détour.

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Réserve Architecturale Hisarya

Départ en direction de Kazanlak. Vous pouvez prévoir un petit arrêt dans la ville de Hissarya pour découvrir les vestiges de son passé.

La réserve architecturale Hissarya est située au cœur de la ville moderne. La cité antique dans son ensemble permet aux visiteurs de voir tous les éléments caractéristiques de l'architecture urbaine romaine de la fin du III s. au début du IV s. En effet, après avoir conquis la Thrace, les Romains découvrent les vertus thermales des sources du village existant qui obtient le statut de ville en 293. Elle devient l'endroit de cure privilégié des empereurs romains qui dotent la ville de puissantes fortifications.
Détruite à plusieurs reprises au cours des siècles, Hissarya conserve néanmoins des vestiges des grands jours de son histoire comme les remparts de la forteresse, un ancien amphithéâtre, des bains romains, casernes, villas et bâtiments publics, sépulcre familial romain, basiliques chrétiennes, réseau urbain et conduite d'eau.

La muraille (2300 m.) demeure une des mieux conservées en Europe de cette époque, une mini-copie de l'enceinte de Constantinople ce qui témoigne de l'importance de la ville.
Laissez-vous porter par le charme de cette cité agréable et fleurie lors d'une balade au milieu des vestiges.

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Kalofer

Vous passerez sur les hauteurs de Kalofer, petite ville située au pied du Balkan, en symbiose avec la nature, un lieu de repos et de découverte.

Elle est déployée sur les rives de la Tundzha, entre le Balkan Central et la montagne Sredna Gora. Au-dessus de la ville s'érige le pic du Balkan, le mont Botev à 2 376 m., car Hristo Botev est l'enfant du pays et a marqué l'histoire de la Bulgarie pour la libération du joug Ottoman. Il était révolutionnaire, poète et fût l'acolyte de Vassil Levski.

Par ailleurs, le musée national Hristo Botev est l'un des cent monuments faisant parti du patrimoine national, ouvert tous les jours, vous verrez la maison natale de Botev, une exposition, des documents et objets personnels de ce personnage hors norme.
Une immense statue du poète/ révolutionnaire domine la ville. La ville est réputée dans tout le pays pour son écotourisme et a été récompensée par l'Union Européenne pour ses programmes découverte. Des balades ou excursions à pied ou à cheval sont proposés pour découvrir la beauté de la nature environnante, un petit bureau touristique dans la ville est à disposition pour cela.

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Huile de Rose

Vous êtes au cœur de la Vallée des Roses, car la production d'huile de rose est l'une des spécialités du pays, c'est d’ailleurs le premier producteur mondial.

Le secret de la haute qualité de la rose bulgare vient des années de développement et de production qui ont permis d'acquérir un art nul part égalé, un terroir et un climat très favorable. Les roses élevées sont de la famille Damascena. L'huile de rose est appelée le "liquide d'or" de la Bulgarie, car c'est un produit très cher utilisé par de nombreuses marques réputées de parfum, chocolat, liqueur et confiture. L'huile de rose est trois fois plus chère que l'or. Un litre d'huile de rose est extrait de 3 000 kilogrammes de rose. Toutes les fleurs sont cueillies à la main et conservées précieusement pour la distillation.

La cueillette des roses a lieu en général au mois de mai. Commence tôt le matin, quand la rosée est toujours dans les roses. En effet, la rosée conserve l'huile de rose et son importance est primordiale pour l'extraction de l'huile de rose de la plante.
L'huile de rose bulgare est d'une grande qualité grâce à la technologique utilisée pour sa production - la méthode de la double distillation, accompagnée d'un refroidissement intermédiaire. La méthode permet de tripler la production d'huile de rose d'eau de rose.
De nos jours, grâce à sa haute qualité, l'huile de rose bulgare fait partie des huiles essentielles préférées des parfumeries françaises.

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Vallée des Rois Thraces

La Vallée des Roses porte également le nom de Vallée des Rois Thraces. La région autour de la ville de Kazanlak se caractérise par une concentration très élevée et variée de monuments de l'époque Thrace. Les archéologues ont exploré une très faible part des 1500 tumuli (environ 300) décomptés. Les nouvelles découvertes qui vont incontestablement suivre, compléteront nos connaissances sur cette civilisation ayant marquée le passé et constitue une part intégrante du profil actuel des Bulgares.
Parmi les plus connus, nous pouvons noter les tombes Goliamata Kosmatka, Svetitsata, Ostroucha, Chouchmanets, Grifonité, Goliamata Arsenalka, sans oublier celle de Kazanlak.

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Tombe Thrace de Kazanlak

Dans la ville de Kazanlak, véritable conservatoire de la civilisation Thrace, a été mis à jour le premier tombeau royal de cette époque. Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, il permet de de découvrir ce peuple méconnu, qui fût en son temps le plus puissant de l’Europe et du bassin méditerranéen bien avant les Romains (visite de la réplique, l'original étant fermé au public).

Les fresques de la coupole de la tombe sont les mieux conservées de tout ce qu'on a pu mettre à jour en Bulgarie et en Europe en rapport avec la culture des Thraces et leur art.
Dans le couloir est peinte une scène de bataille et dans la chambre mortuaire est représentée la scène de la cène d'adieu au noble roi décédé, figurent également 3 chars à chevaux au galop. Ces fresques témoignent des croyances des Thraces et notamment dans l'existence de la vie d'au-delà.
Encore dans la pièce principale, on peut admirer des scènes représentant le décédé de son vivant, héroïsé, avec son épouse, en train de participer à une cène funèbre.

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Eglise de Shipka

Avant d'emprunter le col de Shipka pour traverser le Balkan et passer au Nord du pays, vous pouvez faire un arrêt au village portant le même nom pour la visite de l'église russe de Shipka.

Elle fut construite en 1902 en souvenir de la guerre russo-turque qui libéra les Bulgares du joug ottoman. Dans la crypte de l’église russe, 17 sarcophages en marbre contiennent les ossements des soldats morts au combat en 1877.

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Etar

A la sortie du col de Shipka vous attend le musée à ciel ouvert d'Etara.

C'est un village ethnographique créé en 1964 qui retrace le mode de vie de la région aux 18ème et 19ème siècles.

A l'ombre de la Tour de l'horloge, qui sonne encore les heures, on se promène au milieu d'un décor reconstitué dans le style Réveil national bulgare. Au sein du village, des artisans (forgerons, ébénistes, charrons, tanneurs, potiers, orfèvres, tisserands, sculpteurs sur bois, dinandiers, boulangers, confiseurs...) exercent - selon les méthodes de l'époque - divers métiers d'antan.
Vous pourrez faire l'acquisition de souvenirs ou objets artisanaux de l'Histoire Bulgare à cette occasion.

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Tryavna

Arrivée à Tryavna, petite ville recommandée pour l'ambiance qui y règne et spécialisée dans les arts décoratifs.

Sa rue principale est très charmante et vous permettra d'acheter des souvenirs originaux. Située près de Gabrovo, c'est son école de peintre d'icône très prisée qui a fait sa réputation nationale. Pendant très longtemps toutes les activités de la ville ont gravité autour de cet art que vous aurez l'occasion d'admirer dans la plupart des églises du pays. C'est une très belle étape pour ceux qui souhaitent baigner dans l'atmosphère du XIX s. Symbole majeur de la ville, la Tour de l'horloge d'une hauteur de 21 mètres a été érigée en 1814.

Vous pouvez visiter des maison-musée comme celle de Daskalov (1804), Kanchev, Raikov (1846) ou encore l'école Slaveikov (1836) avec des expositions permanentes, le musée des icônes, le musée de l'art Africain et Asiatique, la galerie Kazakov, l'église st Archange Michaël (1819) et vous balader dans un endroit charmant et convivial.

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Cave Starossel

Starosel

Sepulcre familial romain - Hissarya

Hissarya

Musée Archéologique - Hissarya

Hissarya

Roseraie Damascena

Skobelevo

Musée historique Iskra

Kazanlak

Mont Buzludzha

Buzludzha

Tombe Thrace Ostroucha

Kazanlak

Tombe Thrace Goliamata Kosmatka

Kazanlak

Cave Starossel

La cave de Starossel, située à environ 2 km du sanctuaire, pourrait vous intéresser notamment pour le déjeuner. A l’écart des constructions, c’est un bon complexe avec une salle de dégustation assez originale qui reprend la forme des sanctuaires thraces. Visite possible moyennant quelques lévas.

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Sepulcre familial romain - Hissarya

Les nombreuses fouilles archéologiques dans les contours de la ville antique de Hissarya ont permis de mettre à jour 5 nécropoles, situées en dehors de la partie fortifiée. Parmi les nombreux tombeaux découverts, le visiteur peut visiter uniquement le plus grand, le seul décoré de fresques et mosaïques. Daté du IV s., c'est un des plus intéressants en Bulgarie par sa conservation et son architecture.

Le sépulcre familial romain de Hissarya est découvert par hasard en 1957 lors du labour de la terre. Il comprend couloir-escalier, voute et chambre funéraire. Le sol de la chambre funéraire est couvert de mosaïques aux formes géométriques qui donnent l'impression d'un tapis coloré. Les deux lits funéraires maçonnés dans la chambre sont ajoutés après sa construction à 5 m. de profondeur. Recouvert de terre, à la surface est restée uniquement l'entrée du couloir-escalier. L'usure des escaliers témoignent qu'un certain temps le tombeau a été utilisé comme mausolée. Le tombeau est découvert vide, sans doute pillé dans l'Antiquité.
Les fresques des murs sont fortement endommagées par l'eau qui s'est infiltrée dans le tombeau. Les niches dans les murs accueillaient les dons funéraires, ainsi que les urnes contenant les cendres de l'incinération.

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Musée Archéologique - Hissarya

Dans le musée archéologique de Hissarya sont exposées les trouvailles des fouilles archéologiques menées dans la ville. Les plus anciens objets remontent au néolithique. Le visiteur peut aussi voir des maquettes de certains bâtiments de la cité antique (amphithéâtre, bâtiment civil, basilique chrétienne et la porte sud de l'enceinte "Kamilite").

Le musée est fondé en 1953. Son profil est élargi avec la création d'une exposition dédiée au style de vie de la région. Actuellement ses 5 salles comptent un peu plus de 4 000 objets.

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Roseraie Damascena

Dans le village de Skobelevo se trouve la roseraie Damascena où l'on peut découvrir les secrets du processus de production de l'huile de rose, de déguster des produits à base d'huile de rose, comme l'eau de rose, la confiture de rose ou encore l'eau de vie de rose.

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Musée historique Iskra

Le musée historique de Kazanlak (Iskra) est un des plus anciens et réputés musées en Bulgarie.

Fondé en 1901, ses collections présentent plus de 50 000 objets originaux de la région de Kazanlak, répartis en différentes salles d'exposition (Archéologique, Réveil National, Histoire moderne et contemporaine, Ethnographie). Les objets les plus intéressants sont sans doute les outils en os (la plus grande collection en Europe du Sud-Est), les objets thraces, la céramique médiévale, les armes blanche et à feu, les bijoux et costumes traditionnels régionaux.
Dans le Trésor sont conservés les dernières trouvailles en or, argent et bronze des Tombes Thraces autour de la ville de Kazanlak, notamment la couronne du Roi Thrace Seuthes III, trouvée dans le Tumulus Goliamata Kosmatka et son armure.
Le musée conserve, étudie et assure la promotion de l'héritage de la région de Kazanlak, y compris de l'ensemble des Sépulcres Thraces de la Vallée des Rois Thraces.

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Mont Buzludzha

Le mont Buzludzha est situé dans le Balkan central, à quelques kilomètres du Parc-Musée Shipka. Il culmine à 1441 m. au-dessus de la ville de Kazanlak.

En 1868, les environs sont le théâtre d'une sanglante bataille entre les insurgés menés par le voïvoda Hadzhi Dimitar et l'armée turque. C'est suite à cette bataille que le grand écrivain et révolutionnaire bulgare Hristo Botev écrit une de ses plus grandes poèmes intitulée Hadzhi Dimitar. Le sommet porte actuellement le nom de Hadzhi Dimitar, mais il continue d'être connu dans le pays sous le nom Buzludzha, nom qu'il a porté jusqu'en 1942.

Aujourd'hui, le mont est principalement connu pour l'étrange monument ressemblant à une secoupe volante qui occupe son sommet. Il s'agit du Monument de Buzludzha qui n'est autre que la Maison du Parti communiste bulgare inaugurée en 1981. Salle de congrès, de rassemblement, ce monument est depuis longtemps abandonné et en ruines. Malgré son état actuel, c'est un site très attrayant pour photographes et cinéastes. Le spectateur, amateurs de films américains a même pu l'apercevoir dans quelques films à budget important, le dernier en date Mechanic Résurrection en 2016. Des projets de rénovation sont en cours d'étude, avec une possible transformation du site en musée porté sur l'Art communiste.

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Tombe Thrace Ostroucha

Le tumulus Ostroucha est situé dans les champs entre le village de Shipka et la ville de Kazanlak. Les fouilles archéologiques de 1993 ont permis de mettre à jour un complexe culturel avec une grande valeur artistique et historique.

Les pièces de monnaie et les objets trouvés ont permis de dater le site vers le milieu du IV s. av. J.C. Il se compose de cinq pièces rectangulaires et une pièce ronde sur une surface totale de 100 m². Deux des pièces étaient inaccessibles. Sans entrées, leur utilité reste inconnue.

Après la mort du souverain local et les rituels funéraires, le temple est transformé en tombeau et enterré. Au IVe s. ap. JC., le site est pillé et les fresques au plafond sont dégradées.

De ses façades monumentales, frontons et décoration ne restent que très peu, mais le visiteur peut toujours voir la chambre funéraire centrale, taillée d'un seul bloc de pierre avec un poids de 60 tonnes. Le bloc de pierre en forme de trapèze qui la couvre lui donne une forme de sarcophage. Le plafond de la chambre est richement décoré avec des scènes de la vie, des personnages, des animaux, des formes géométriques complexes. Les fresques, dont certaines accentués par des dorures, malgré leur état fortement dégradé, témoignent des aptitudes des artistes Thraces à individualiser les personnages et leur spiritualité.

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Tombe Thrace Goliamata Kosmatka

Non loin de Kazanlak, dans les champs, près des vestiges de Seuthopolis, l’antique capitale du royaume des Odrysses, les archéologues ont mis au jour en 2004 la Tombe Royale de Seuthès III.

Datée du début du 4ème siècle, c’est une des plus importantes découvertes faites en Bulgarie cette dernière décennie. Jamais violée, elle comporte un nombre très important d’objets, élaborés d’or et d’argent. Ouverte au public depuis peu, vous pourrez la visiter qui comme les autres est dissimulée sous un tumulus.

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Jour 5

La région des Tsars Bulgares

TryavnaVeliko TarnovoArbanasi

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Itinéraire conseillé

Dans les environs

Distances

Eglise St. Michel Archange

Tryavna

Maison Daskalova - Triavna

Tryavna

Vеliko Tarnovo

Veliko Tarnovo

Forteresse de Tsarevets

Veliko Tarnovo

Eglise des Sts. Quarante Martyrs

Veliko Tarnovo

Eglise St. Dimitar

Veliko Tarnovo

Rue commerçante Samovodskata Tcharchia

Veliko Tarnovo

Arbanasi

Eglise St. Michel Archange

Visite matinale du centre historique de Tryavna. Séparée de la Vieille école par une rue, l'Eglise St. Michel Archange aurait été édifiée au XIIe s. L'iconostase en bois sculptée par des artistes locaux et les peintures et icônes y sont remarquables.

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Maison Daskalova - Triavna

La maison de Daskalov est une des plus belles maisons style Eveil national à Triavna. Construite entre 1804 et 1808, pour les deux fils du marchand Hristo Daskalov, elle impressionne avec ses plafonds finement sculptés. 6 mois ont été nécessaires pour parvenir à ce niveau de détail. Dans l'appentis de la maison, se trouve la musée de la sculpture sur bois.

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Vеliko Tarnovo

Arrivée à Veliko Tarnovo, capitale du Second Empire Bulgare entre le 12ème et le 14ème s. La ville était considérée comme la plus belle ville des Balkans après Constantinople.

Détruite en 1393 par les Turcs, nous pouvons encore admirer les fortifications.
Le détour par cette ville s’impose pour la richesse de son histoire, la beauté naturelle du site, ses maisons suspendues au-dessus de la rivière Yantra, le tout dans un cadre médiéval.

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Forteresse de Tsarevets

Vous pouvez commencer la visite par la citadelle Tsarevets qui est un des sites les plus visités en Bulgarie. Elle est située dans la vieille ville sur la colline portant le même nom.

Les premières traces d'occupation humaine remontent à l'époque Thrace, mais c'est à l'époque du Second Empire Bulgare qu'elle a connu son plus grand essor en devenant capitale du pays et une des plus grandes villes d'Europe du Sud-Est. La ville renforce ses défenses et se dote d'une citadelle dont les vestiges l'on peut observer encore aujourd'hui. La muraille est longue de 1 100 m., d'une épaisseur allant jusqu'à 3,40 m. et une hauteur dépassant les 10 m., elle renferme 470 habitations, une auberge, des habitations de l'aristocratie, 23 églises et 4 monastères.
La restauration de l'enceinte commence en 1930. Elle est en partie terminée en 1981 pour les festivités de 1300 ans de la création de l'Etat Bulgare. Au sommet de la colline se trouve l'église patriarcale, restaurée en 1981. Ses fresques retracent l'essor et le déclin du Second Empire Bulgare.
La visite de la citadelle Tsarevets est un incontournable pour apprécier cette tranche de l'histoire qui a profondément marqué la ville de Veliko Tarnovo.

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Eglise des Sts. Quarante Martyrs

Depuis la citadelle, vous pouvez apercevoir l’église des Sts. Quarante Martyrs qui est une des églises médiévales les plus emblématiques à Veliko Tarnovo. Située en bas de la colline Tsarevets, déclarée monument historique en 1964, elle est étroitement liée à l’histoire de Bulgarie.

L’église est construite et décorée à l’occasion de l’écrasante victoire du Tsar Ivan Assen II, le 22 mars 1230 à Klokotnitsa sur le despote d’Epire Théodore Ier Ange Doukas Comnène, victoire qui a assuré l’hégémonie militaro-politique de l’Empire Bulgare dans les Balkans avec un débouché sur les trois mers : Mer Noire, Egée et Adriatique.

Les historiens supposent que l’église a été entourée d’un ensemble monastique - des Tsars, qui a été un des plus importants monastères médiévaux autour de la ville. La prise de la ville par les ottomans entraine le déclin du monastère et sa transformation au XVI s. en mosquée. C’est sans doute cette transformation qui épargne le monument car toutes les églises et monastères sur les collines environnantes sont détruits durant l’époque ottomane (1396-1878).

Après la libération en 1878, l’église retrouve sa vocation initiale. Les personnalités les plus connues enterrées au sein de l’église sont les Tsars Bulgares Kaloyan et Ivan Assen II et St. Sava de Serbie.
L’église conserve les uns des plus grands monuments épigraphiques - les colonnes d’Omourtag, d’Assen et celle de l’époque de Khan Kroum qui relatent les exploits des Tsars Bulgares.

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Eglise St. Dimitar

En face de l'église des Sts. Quarante Martyrs, vous pouvez voir également l'église portant le nom de St. Dimitar de Salonique.

C'est la plus ancienne église à Veliko Tarnovo datée avec précision.
Elle est étroitement liée avec l'insurrection de 1185 contre la domination byzantine. C'est à cet endroit que les premiers Tsars Bulgares de la dynastie des Assenides ont été couronnés - Petar, Assen et Kaloyan.
Plus tard, un monastère est attaché à l'église dont les ruines témoignent d‘une importante activité monastique. Le sort de l'église et son monastère n'est pas très différent de celui des autres lieux de culte. Ravagée par les brigands "Kardjalii", endommagée fortement durant la 2ème moitié du XIX s., elle est complètement détruite par le tremblement de terre de 1913. Quelques éléments de la bâtisse et de ses fresques sont tout de même conservés.
Sa rénovation commence en 1977 sur les bases des études de 1971 qui permettent de clarifier le plan architectural de l'église et sa riche décoration extérieure. Elle est reconstruite et ouverte au public en tant que musée en 1985 pour les festivités marquantes 800 ans de l'insurrection des frères Assen et Petar et la proclamation de Veliko Tarnovo de capitale du Second Empire Bulgare.

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Rue commerçante Samovodskata Tcharchia

Vous pouvez continuer la découverte de la ville par la rue commerçante Samovodskata Tcharchia, centre historique de l'artisanat à Veliko Tarnovo.

Il se forme durant la 2ème moitié du XIX s., période qui marque le renouveau de la ville. Les villageois des environs viennent y vendre leur production. Un des villages Samovodene lui a donné son nom. Petit à petit, des auberges s'ouvrent, des artisans s'installent également pour compléter l'offre des producteurs.

Aujourd'hui, le long des étroites rues pavées l'on y trouve toujours de petits ateliers de maitres artisans (forgerons, potiers, chocolatiers, armuriers, antiquaires, bijoutiers, librairies et galeries). Un endroit propice pour acheter des souvenirs, déguster une spécialité ou simplement ressentir l'ambiance d'antan lors d'une balade.

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Arbanasi

Vous rejoindrez ensuite le village d’Arbanassi.

C'est un gros bourg, situé sur un plateau, d'où l'on entrevoit les buttes du Tsarevets et du Trapézitsa, à 4 km de la capitale médiévale bulgare, Veliko Tarnovo.

Classée village musée, Arbanasi a de belles vieilles demeures d'une architecture imposante et des églises décorées de peintures murales ayant la plus haute valeur artistique. Ces monuments de l'architecture et des arts bulgares font l'objet de la sollicitude des pouvoirs publics qui ont pris toutes les mesures destinées à leur conservation.

Le toponyme de l'agglomération apparaît pour la première fois dans un document turc de 1538. Aux XVIIème et XVIIIème siècles, période du plus grand épanouissement économique de la ville, devenue un important centre commercial des arts et métiers et ses habitants ont construit la plupart des demeures et des églises qui constituent l'héritage artistique du passé et, aujourd'hui encore, ces ouvrages témoignent du raffinement du goût et des mœurs de l'époque. A l'heure actuelle, 144 édifices d'Arbanasi sont classés monuments historiques et culturels.

Plongé dans la verdure des noyers, Arbanasi est une oasis de tranquillité avec ses vieilles demeures enveloppées de vigne grimpante et ses jardins ombragés. Une bonne odeur de géranium parvient des parterres bordant les murs et des ruelles étroites autant que tortueuses débouchent sur des fontaines publiques. Dans ce décor à la limite du rêve, on a l'impression que le temps a suspendu son vol et que le passé a survécu à sa marche.

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Office de Tourisme de Tryavna

Tryavna

Vieille Ecole - Triavna

Tryavna

Galerie Kazakov - Tryavna

Tryavna

Musée des Icônes

Tryavna

Bozhentsi

Monastère de Drianovo

Dryanovo

Grotte Batcho Kiro

Dryanovo

Eglise Saints Pierre et Paul - Veliko Tarnovo

Veliko Tarnovo

Monastère de la Transfiguration

Veliko Tarnovo

Office de Tourisme de Tryavna

L'office de Tourisme de Tryavna est situé dans le centre-ville, à proximité de la Mairie de Tryavna et le quartier historique. Vous y trouverez des informations sur la ville, les sites à visiter, les endroits pour vous restaurer, des brochures à emporter.

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Vieille Ecole - Triavna

La Vieille Ecole (Stara Shkola), située au cœur de la ville, est un lieu qui perpétue la tradition des artisans sculpteurs sur bois de la fin du XIX e s. Des ateliers et galeries abritent des expositions permanentes composées de manuels, livres, certificats et témoignages.

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Galerie Kazakov - Tryavna

La galerie Kazakov regroupe une belle collection de tableaux du peintre Dimitar Kazakov (1933-1992).

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Musée des Icônes

Le Musée des icônes de l'Ecole de Tryavna, dressé sur les hauteurs de la ville, renferme des productions de l'école locale de peintres d'icônes. Y sont exposées plus de 160 icônes originales, ainsi que des instruments caractéristiques du zographe (peintre d’icônes).

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Bozhentsi

Le splendide village de Bozhentsi est connu pour son architecture préservée, ses maisons restaurées aux toits de lauze et au style "éveil national" nichées dans un cadre naturel exceptionnel.

La gastronomie locale est fameuse également, les tavernes généreuses et conviviales.

Selon la légende, le village a été créé il y a plus de 600 ans par la boyarde Bozhana. Après la prise de la capitale Bulgare, Veliko Tarnovo par les ottomans et la mort de son époux, sa famille s'est réfugiée dans les forêts séculaires pour fonder le village.
Situé à proximité de l'ancienne route romaine Nikopolis Ad Istrum (au Nord de Veliko Tarnovo) - Augusta Trayana (Stara Zagora) - Constantinople (Istanbul), le village s'est spécialisé dans le commerce et échangent avec la Russie, l'Italie, l'Empire Austro-Hongrois, la France...
A la fin du 19 s., Bozhentsi est un centre administratif, commercial, culturel et religieux avec environ 500 habitants et 110 maisons. C'est quelque part à cette époque que la vie au village s'est arrêtée. Déclaré Réserve Architecturale pour protéger son patrimoine conservé, ses maisons anciennes âgées de 100 à 250 ans qui rappellent aux visiteurs son passé. Les histoires que les locaux pourront vous raconter viendront illustrer et animer ce tableau pittoresque.

Aujourd'hui, la vie au village est rythmée par un calendrier culturel varié. Les évènements organisés permettent aux visiteurs de se rapprocher des traditions locales et la culture du pays. Les maison-musées, l'atelier de purification de la cire avec une presse authentique du XIX s. (Mengema), l'atelier de coutellerie complèteront la visite de ce village typique.

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Monastère de Drianovo

Situé à mi-chemin entre Veliko Tarnovo et Gabrovo, le Monastère de Drianovo qui date du 12e s. a connu également une histoire dure et ensanglantée. Aujourd'hui, ce monastère, moins concerné par le tourisme, jouit d'une convivialité et d'une proximité avec les religieux. Le monastère est aussi le point de départ de chemins de randonnée. Vous pouvez visiter également la grotte de Batcho Kiro située à proximité.

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Grotte Batcho Kiro

La grotte Batcho Kiro se trouve à 300 mètres du Monastère de Drianovo dans un rocher calcaire à pic haut de 25 mètres. C'est la première grotte aménagée en Bulgarie (en 1937). Depuis 1940, elle porte le nom du révolutionnaire Batcho Kiro ayant participé à l'Insurrection d'Avril 1876.

La grotte représente un labyrinthe complexe de galeries et d'embranchements, long de 3600 mètres. Deux itinéraires sont proposés aux visiteurs. 70 minutes sont nécessaires pour parcourir les 700 mètres du premier. Le second, plus court (350 mètres), nécessite environ 30 min.
Durant des millénaires, les rivières ont formé la roche pour créer des galeries et salles aux formes diverses et curieuses. On peut observer les formes classiques (stalactites, stalagmites et stalactones).

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Eglise Saints Pierre et Paul - Veliko Tarnovo

L'histoire de l'église est étroitement liée avec celle du Second Empire Bulgare durant laquelle elle a joué un rôle important. Aujourd'hui, l'église conserve des fresques du XV et XVI siècles qui motivent principalement sa visite.

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Monastère de la Transfiguration

En fonction du temps dont vous disposez, le monastère qui se prête le plus à la visite, c’est celui de la Transfiguration.

A environ 4 kms de Veliko Tarnovo, caché dans la montagne, vous serez étonnés de trouver ce magnifique monastère. Moins imposant que les précédents, il n’en demeure pas moins que les peintures extérieures et intérieures réalisées par le maître Zahari Zograf qui sont splendides. Moins visité que les autres, il vaut bien le détour.

En rénovation depuis plusieurs années, à côté de son intérêt culturel, le visiteur peut comprendre le combat des religieux pour sa sauvegarde. Les travaux sont faits au fur et à mesure des donations reçues, les fresques à l’intérieur sont rénovées des fois à moitié et le contraste est flagrant, la beauté de l’œuvre et le manque de moyens. Vous pouvez également vous acheter du miel produit sur place par les religieux, un geste pour soutenir leur initiative.

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Jour 6

Au bord du Danube

ArbanasiRuse

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Itinéraire conseillé

Dans les environs

Distances

Eglise de la Nativité - Arbanassi

Arbanasi

Pont de Byala

Byala

Eglises rupestres d'Ivanovo

Ivanovo

Ruse

Eglise de la Nativité - Arbanassi

En matinée, visite d'Arbanassi.

On peut trouver 5 églises à Arbanassi, mais celle qui suscite le plus d'intérêt est celle de la Nativité. Construite au 15e s, elle était à l'origine un édifice à un nef avec abside. Vers le 17e s. elle a été agrandie et décorée d'images saintes par des artistes bulgares, deux milliers de scènes ont été peintes sur le mur représentant selon les calculs 3 500 personnages. Sa visite est incontournable.

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Pont de Byala

Suite du parcours vers le Nord, en direction de la ville de Ruse.

A mi-chemin, entre Veliko Tarnovo et Ruse, dans la ville de Byala, vous pouvez observer une des grandes réalisations de la Renaissance Bulgare - le pont de Kolyo Ficheto, construit sur la rivière Yantra.

Les travaux débutent en 1865 sur l'ordre de Midhad Pacha et se terminent en deux ans. Construit de pierres calcaires, il est long de 276 mètres, large de 9 mètres et disposent de 14 voûtes de 12 mètres décorées d'animaux en relief.

Les inondations de 1897 détruisent 8 voûtes, soit environ 130 mètres du pont, dans sa partie centrale. La reconstitution de la partie manquante en 1922-1923 en béton armé enlève le charme de la création.
Le pont est utilisé aujourd'hui uniquement par les piétons. La circulation routière s'effectue sur un deuxième pont parallèle situé au Sud.

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Eglises rupestres d'Ivanovo

Avant d'arriver à Ruse, vous ferez un petit détour pour découvrir les églises rupestres d'Ivanovo, un ensemble d'églises et de monastères dont l'exemple le plus intéressant est l'église "Sveta Bogoroditsa".

Elle fait partie du grand monastère rupestre "St. Archange Michel" qui se trouve à 22 km de la ville de Ruse. Cette église se développe sous la protection des rois et patriarches bulgares entre le XIIIème et le XIVème siècle. Grâce à ses fresques conservées, considérées comme l’exemple le plus abouti de l’art médiéval bulgare, le monastère a été inscrit sur la liste d'UNESCO.

L'église "Sveta Bogoroditsa", haute d'un peu plus de 2 mètres et large de 16 mètres, est créée et peinte de fresques avec le soutien financier du Tsar Ivan Alexander. Elle est composée de deux habitations et une chapelle. Dans les roches avoisinantes, on peut trouver les vestiges de cellules monastiques.
Les fresques dans l'église, situées aux murs et au plafond, sont créées des maîtres inconnus. Elles montrent des scènes da la Semaine Sainte et de la vie de St. Jean-Baptiste. Des portraits du Tsar Ivan Alexander, la Tsarine Téodora et d'autres Saints sont illustrés dans le porche de l'église, alors qu'on trouve des scènes de la vie des ermites syriens dans la chapelle.
Les fresques dans l'église se distinguent d'une beauté, vitalité et une composition parfaite. C'est un des exemples du haut niveau de culture atteint pendant l'époque du Second Empire bulgare.

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Ruse

Vous rejoindrez ensuite la ville de Ruse qui vous surprendra par son caractère multiethnique, elle est le savant mélange des traditions ancestrales et de l'esprit moderne européen, des cultures Bulgares et Roumaines.

La ville de Ruse est la cinquième plus grande ville de Bulgarie avec une population de 160 000 habitants. Elle est située au nord-est du pays, sur la rive droite de la rivière de Danube, à 320 km de Sofia et à 70 km de Bucarest.

C'est une ville avec une histoire longue de 20 siècles. Elle commence avec la construction d'une agglomération thrace, incluse par la suite dans la forteresse Sexaginta Prista. La forteresse était située sur la route principale entre Singidunum et le delta du Danube. Le rôle de la forteresse était grand car elle contrôlait le transport d'armes et de marchandises, réalisé par le fleuve. Elle a été détruite au VIe siècle lors des attaques des avars et slaves.
A l'époque du Première et Deuxième Empire bulgare près des ruines de Prista a apparu un village fortifié appelé Rusi. Il se développe comme un centre important de commerce avec les terres de l'autre côté du Danube jusqu'à ce qu'elle fut conquise par les Ottomans en 1388.
Détruite par les envahisseurs, puis reconstruite en raison de son emplacement stratégique, Ruse devient une des plus importante villes ottomanes fortifiées sur le Danube. Dès le début du 17ème siècle la ville se développe comme centre commercial, culturel et industriel.

La ville dispose d'un riche patrimoine. Dans les années 50 du XXème siècle le plus grand pont sur le bassin fluvial bulgare est construit. Ce pont est très important pour l'échange des marchandises entre l'Europe Centrale et les Balkans.

Son architecture fascinante, ses monuments historiques et ses superbes édifices rendent hommage à l'architecture variée, mélange des styles Classique, Baroque, Renaissance, Gothique et Rococo, ses grands espaces verts et le Danube lui ont valu le surnom de "petite Vienne".

Les plus beaux édifices sont appelés « la douzaine d’or » dont l’ancien théâtre, l’école de musique, l’église catholique, la CE, la maison des architectes. Parmi les musées, on peut noter Le Musée régional de l’histoire, Le Musée de la vie urbaine, La maison-musée de Zahari Stoyanov, Le Musée national du transport qui est unique en Bulgarie.
Dans la ville ont lieu des événements culturels aussi, tels que le Carnaval de Ruse, Journées de la musique de mars, Journées d’automne de l’art et de la science.

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Maison-musée Konstantsalieva

Arbanasi

Nicopolis ad Istrum

Veliko Tarnovo

Ville médiévale Tcherven

Tcherven

Grotte Orlova Chuka

Dve Moguili

Monastère de Bassarbovo

Ruse

Maison-musée Konstantsalieva

Les maisons d'Arbanassi appartiennent au type de la demeure fortifiée avec leurs hautes murailles et leurs portes cloutées et bardées de fer. A l'intérieur, ces demeures d'aspect sévère sont décorées avec art et les plafonds en bois sculpté, notamment, sont d'authentiques chefs-d'œuvre. Une des plus belles anciennes demeures est la maison de Konstantsaliev, que vous pourrez visiter, du nom de la famille qui en fut le propriétaire et la fit construire voici environ 400 ans. A la suite de travaux de restauration en 1958, l'édifice abrite un musée du mode de vie de la population locale au XIXème siècle.

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Nicopolis ad Istrum

Les ruines de la cité romaine Nicopolis ad Istrum se trouvent à environ 20 km au nord de Veliko Tarnovo, sur la route pour Ruse, à 3 km au sud-est du village de Nikiup, sur un plateau de moyenne altitude et sur la rive gauche de la rivière Rositsa.

La ville a été fondée au IIe siècle par l'empereur romain Trajan pour commémorer sa victoire sur les Daces en 106. C'est pour cette raison que la cité a été nommée ainsi - la ville de la victoire près du Danube. Située sur le croisement des route Nord/ Sud et Ouest/ Est, la ville atteint son apogée lors du règne des Sévères (fun du IIe s., début du IIIe s.). A cette époque, la ville émet plus de 1000 types de pièces de monnaie en bronze.
La ville est planifiée selon le système orthogonal, c.à.d, des rues droites, orientées selon les quatre points cardinaux qui se croisent sous un angle droit.
Privée de fortifications, la ville est ravagée par les barbares en 172. C'est la raison pour laquelle la cité se dote d'un système de défense qui comprend une muraille haute de 8 mètres, au-dessus de laquelle se dressent des tours de 12 mètres. L'alimentation de la ville était assurée par trois aqueducs dont le plus long atteint 26 km.

Des bâtiments publics, des temples et des magasins, il ne reste que des vestiges qui témoignent tout de même de la prospérité que la ville a connue. Les fouilles menées par les archéologues et les travaux de conservation récents ont permis de rendre au public cette cité disparue au VIIe s. (selon les historiens lors d'une attaque des Avars) que nous vous conseillons de visiter si vous êtes amateurs de l'époque romaine.

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Ville médiévale Tcherven

La ville médiévale de Tcherven, fondée par les Thraces, fait partie des grands centres du Second Empire Bulgare (XIIe-XIVe s.). La proximité et l'emplacement stratégique au Nord de la capitale Bulgare - Veliko Tarnovo (durant le Second Empire Bulgare) ont assuré la prospérité de la ville. La conquête du pays par les ottomans, scelle son déclin.

Malgré les siècles d'oubli et de destruction, le visiteur peut toujours admirer les ruines de la cité et la vue sur les environs qui se dégage de ces derniers. Site peu fréquenté et connu par le grand tourisme, mais avec une grande contribution dans l'étude de l'histoire du Second Empire Bulgare. La tour de Baudouin de Flandre à Veliko Tarnovo est la copie d'une des tours de Tcherven datée du XIV s.
Pour les amateurs de citadelles médiévales, ce sera un site fort intéressant car l'intervention humaine n'a été que très faible et le site demeure un des mieux conservées de cette époque en Bulgarie.

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Grotte Orlova Chuka

Dans ce magnifique Parc Naturel se trouve également la Grotte Orlova Chuka, qui combine intérêt spéléologique (stalagmites, stalactites, draperies, etc.) et intérêt archéologique avec des trouvailles de l’âge de bronze, plus récemment de l’époque Thrace et Romaine.

La grotte "Orlova Chuka" a été découverte par des bergers par hasard en 1941. Elle a été urbanisée en 1957. On y découvre de nouvelles galeries sans cesse. Avec ses 13 155 mètres cartographiés, la grotte occupe la deuxième place après la grotte "Duhlata", située près de la ville Pernik.
Aujourd'hui, le visiteur peut visiter uniquement le dernier étage de la grotte, soit environ 3 km. La température dans la grotte est constante pendant toute l'année (14°C).
Le visiteur peut trouver également des témoignages précieux du passé (des os d'ours, loup et cerf). Un point d'une pique et des couteaux témoignent de son occupation par des hommes au paléolithique.
La grotte étonne également avec la beauté de ses formations. Un intérêt particulier pour "La salle de concert" dans laquelle se trouve "La Grande stalactite", d'une hauteur de 3,5 m et d'un diamètre de 50 cm, où les sons résonnent comme des instruments de musique. Probablement, le lieu le plus intéressant, c'est la salle "Izvortcheto". Il existe une légende liée è ce lieu magnifique. Celui qui boit de l'eau du ruisselet ou trempe ses doigts verra ses vœux se réaliser. En plus si on observe attentivement dans les parois de la grotte on peut contempler de nombreuses figures.
Enfin, vous serez sans doute le plus impressionné par les 5 espèces de chauves-souris qui habitent la grotte pendant toute l'année. Vous avez la possibilité de les approcher de près, voire même de les toucher. Attention tout de même, évitez de les déranger et/ ou réveiller car cela peut être fatal pour eux suivant les périodes. Toutes ces espèces sont protégées par la Loi en raison des bienfaits qu'ils apportent à l'agriculture.

En sortant de la grotte, prenez le temps de monter en haut de la falaise pour admirer le superbe panorama sur le Parc.

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Monastère de Bassarbovo

Dans la vallée de la rivière Roussenski Lom, à côté du village de Bessarbovo et à 10 km de la ville de Ruse, est niché le Monastère de Bassarbovo, le seul monastère rupestre bulgare en activité.

Les moines du monastère ont creusé ses églises et cellules dans les roches calcaires pour vivre de privations et en silence, dans la prière constante dans le seul but de voir et suivre la voie du Christ.
Selon les recherches historiques, le Monastère de Bassarbovo était consacré à St. St. Théodore Tiron et Théodore Stratilate. La Tsarine Téodora était la donatrice du monastère - elle était la première épouse du Tsar Ivan Alexander et fille d'Ivanko Bassarab, fondateur de la première dynastie du Valachie. De là, le monastère tient son origine. Ivanko Bassarab comme beau-père royal était le propriétaire de cette terre.
Le plus célèbre moine du monastère, c'est Saint Dimitriy Bassarbovski, qui a passé toute sa vie dans le monastère. C'est pourquoi la fête du monastère est le 26 octobre - le jour de Saint Dimitar. Depuis 2005, le monastère connait un vrai renouveau avec une restauration des parties existantes et la construction de nouveaux bâtiments en contrebas des rochers.

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Jour 7

Des sites historiques protégés

RuseSveshtariMadaraVarna

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Itinéraire conseillé

Dans les environs

Distances

Tombeau Thrace de Sveshtari

Sveshtari

Tombeau de Demir Baba Teke

Sveshtari

Shumen

Cavalier de Madara

Madara

Pierres Plantées

Varna

Varna - La Perle de la Mer Noire

Varna

Tombeau Thrace de Sveshtari

Vous poursuivrez la route en direction de la ville d'Isperih pour une visite majeure, celle du Tombeau thrace de Sveshtari. Il fait partie de la réserve historico-architecturale de Sboryanovo et se trouve au nord-est de la Bulgarie. Situé à 2,5 km du village de Sveshtari, il est découvert en 1981 lors des fouilles du tumulus Guinina mogila. Composé de 3 tombes dont une royale, il représente dans toute sa splendeur l’art funéraire thrace qui rivalise avec les plus remarquables tombeaux égyptiens. Il est inscrit sur la liste du Patrimoine de l’humanité de l’UNESCO depuis 1985.

La tombe thrace est datée du IIIème siècle av. J.-C. Elle a servi probablement pour l'enterrement d'un souverain thrace. Les dimensions de la chambre funéraire sont remarquables : longueur de 7,5 mètres, largeur de 6,5 mètres et hauteur de 4,45 mètres. La tombe se présente sous la forme d'un couloir et de trois salles carrées : antichambre, salle latérale et chambre funéraire. Ce qui attire l'attention, ce sont les décorations avec des fresques et des cariatides polychromes mi-humaines, mi-végétales.

Dans la chambre a été posé le corps du souverain. Le plafond de la tombe est soutenu par 10 figures féminines aux bras levés, d'une hauteur de 1,20 mètre. Ces dix figures des femmes et les décorations de la lunette sur le tombeau sont les seuls exemples trouvés en terre thrace. La décoration, qui est inachevée sur les murs et le plafond, montre que le souverain pour lequel le sanctuaire a été construit, est mort soudainement.

Les objets trouvés à l'intérieur, les ossements d'hommes et de 5 chevaux témoignent de la richesse enfermée et la place prépondérante occupée par le défunt dans la société Thrace.

ATTENTION - Site fermé le lundi et le mardi pour maintenance.

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Tombeau de Demir Baba Teke

Non loin du tombeau de Sveshtari, vous pouvez visiter également le tombeau de Demir Baba Teke. Il s'agit d'un monument de culte, respecté par des chrétiens et des musulmans. Il est inscrit sur la liste nationale des monuments culturels en 1970.

Le Teke occupe l'emplacement d'un site cultuel préhistorique, puis d'un sanctuaire thrace. Le mausolée de plan hexagonal est surmonté d'une coupole : réemploi de pierres provenant des sanctuaires précédents. Une petite chapelle basse lui est accolée, également polygonale avec toit pointu, peintures murales intérieures et inscriptions.

On croit que dans le tombeau se trouve la tombe du Saint Demir Baba. Les Alévites, desquels fait partie Demir Baba, ne célèbrent pas les rites musulmans habituels, mais vénèrent les tombeaux de leurs saints. Autour du tombeau se forme une complexe de culte, appelé Teke, où la source sainte occupe une place importante.
Demir Baba Teke est parmi les sanctuaires qui fonctionnent de nos jours. Ils existent des rituels qu'on fait à cet endroit: passer une nuit sur les roches avoisinantes, nouer des lambeaux sur les arbres, faire des offrandes, etc.
La légende raconte pour une sécheresse dans la région. Lorsque Demir Baba a entendu les prières des gens, il a plongé la main dans la roche d'où a jailli une eau vivifiante. C'est pourquoi la source porte le nom de "beş parmak", en traduction "les cinq doigts".

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Shumen

La ville de Shumen comme la région vous offrira une page d'Histoire par ses vestiges historiques et l'atmosphère qui y règne.

C’est ici par ailleurs que se trouve la deuxième plus grande mosquée de tous les Balkans et la plus grande de Bulgarie - la mosquée Tombul, le monument aux fondateurs de la Bulgarie, monstre de l'art officiel crée pour fêter le 13ème centenaire de l'Etat Bulgare (il y a 1300 marches pour y accéder depuis la ville !), les vestiges de la citadelle de Shumen, située sur les hauteurs de la ville ou encore le musée historique.
La région est donc très riche historiquement et vous permet de découvrir les vestiges du passé glorieux des Khans Bulgares.
En effet, dans cette partie du pays sont situées les deux premières capitales historiques de la Bulgarie (Pliska et Veliki Preslav).

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Cavalier de Madara

Une visite incontournable est à prévoir, qui fait partie de l'Histoire Bulgare. A quelques kilomètres de Shumen, vous découvrirez le Cavalier de Madara.

Bas-relief taillé dans la pierre à 23 m. du sol, premier symbole protobulgare, représentant un cavalier et son chien vainqueur d’un lion qui représente Byzance. Les inscriptions qui y figurent témoignent des évènements survenus entre 705 et 831, notamment les nombreuses guerres avec Byzance et les Traités qui en ont résulté.

Il est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO, la force symbolique de cette sculpture est telle qu’on la retrouve sur la monnaie Bulgare. L'accès au site est réservé aux plus courageux car les escaliers qui y mènent comptent 225 marches. Le petit musée en contrebas du site vous permettra d'apprendre davantage sur cette époque et ce monument unique.

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Pierres Plantées

A l’intérieur des terres, à 18 km de la ville de Varna se trouve un des phénomènes naturels les plus extraordinaires de la Bulgarie - les Pierres plantées.

Ces étranges colonnes en pierre dont certaines atteignent 6 m. de hauteur se dressent sur des km² dont l’origine suscite toujours de vives polémiques : formations naturelles, vestiges d’une cité ancienne ou à croire la légende, des combattants pétrifiés sur le champ de bataille.

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Varna - La Perle de la Mer Noire

Arrivée à Varna.

La ville millénaire de Varna, connue encore sous le nom "La Perle de la Mer Noire", jouit d'une grande notoriété internationale forte de son passé millénaire et son dynamisme actuel.
En effet, cette station balnéaire recèle un nombre important de vestiges, mais également offre à ses visiteurs de belles plages de sable fin, d'espaces verts, un centre ville propice à la vie sociale.
De nombreuses boutiques, des restaurants variés, des cafés branchés, des espaces culturels créent une ambiance festive et conviviale. En été, elle devient aussi le centre culturel du pays.

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Maison sculptée de Marin Krastev

Malak Porovets

Musée historique - Shumen

Shumen

Mosquée Tombul

Shumen

Réserve historique et archéologique Pliska

Shumen

Réserve archéologique - Veliki Preslav

Veliki Preslav

Forteresse Ovech

Provadia

Musée des mosaïques de Devnya

Devnya

Maison sculptée de Marin Krastev

La maison sculptée du xylographe Marin Krastev se trouve dans le village de Malak Popovets, non loin de la ville d'Isperih. Marin Krastev est un artisan autodidacte. Il commence le travail de décoration de sa maison après la retraite, travail qui a duré 13 ans.

Chaque habitation de la maison est décorée entièrement de sculptures sur bois. La main du maître a laissé sa trace sur chaque objet de la maison - meubles, murs et plafonds. Chaque habitation a été nommée ce qui prouve l'attention, le soin et l'amour qu'il a porté à ses œuvres: la salle du Trône, la salle Arabe, la salle Blanche et l'autel Familial.
Une maison-musée unique, à deux pas du Tombeau Demir Baba Teke et de la Tombe de Svechtari, qui vous les portes du monde magiques d'un maître-artisan autodidacte qui a fait preuve d'une imagination et forte volonté à accomplir cet œuvre. Visite conseillée.

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Musée historique - Shumen

Le Musée historique de Shumen, situé dans le centre-ville, est un des plus intéressant du pays. Dans ses 8 salles d'exposition permanente sont exposés des objets allant du Ve millénaire avant J.C. au XXe s. N'hésitez pas tout de même à faire appel aux guides locaux pour mieux comprendre l'histoire des sites et objets. Cela vous aidera sans doute également par la suite de votre voyage lors de la visite de la région.

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Mosquée Tombul

La mosquée Sherif Halil Pasha, connue encore sous le nom la Mosquée Tombul, se trouve à proximité du centre-ville de Shumen.

Construite en 1744, son architecture est influencée par le style orientale dit „Tulipe“ du début du XVIII s. qui se caractérise par la présence d'éléments du baroque français.
Le complexe musulman dans son ensemble est le plus grand en Bulgarie et deuxième sur la Péninsule Balkanique, après la mosquée Sultan Selim qui se trouve à Edirne en Turquie.
Bâti sur une superficie de 1730 m², l'ensemble architectural forme une composition commune, reliée par des cours intérieures.
Lieu de culte en activité, c'est également un des sites touristiques les plus visités de la région de Shumen.

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Réserve historique et archéologique Pliska

Pour les amateurs d’Histoire, non loin du cavalier de Madara se trouve la première capitale historique du pays : Pliska. Aujourd’hui, vous pouvez visiter ses fondations, puisque c’est un musée à ciel ouvert, ainsi qu’un récent musée abrité.

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Réserve archéologique - Veliki Preslav

La ville de Veliki Preslav est fondée il y a plus de 1100 ans lors du règne du Tsar Boris I (852-889). La ville est proclamée capitale du Second Empire Bulgare en 893. Elle devient rapidement l'une des plus belles et majestueuses villes de l'Europe du Sud-Est. C'est l'époque de l'Age d'Or de la Bulgarie durant le règne du Tsar Simeon I le Grand (893-927).

Les ruines des nombreux monuments de la vieille ville fortifiée viennent nous raconter cette histoire lointaine. Le musée du site garde de précieux objets trouvés lors des fouilles archéologiques. Visite intéressante pour les amateurs de pierres et d'histoire.

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Forteresse Ovech

Ovetch est une forteresse qui se trouve à l’est de la petite ville de Provadiya. La forteresse est construite par les byzantins et a fonctionnée du IVème au VIIème siècle, avant d'être occupée par les Bulgares.
La forteresse est connue sous différents noms. Les byzantins l'ont appelée Provat ou Provaton, les Bulgares - Ovetch et les Turcs - Tash hisar qui signifie « forteresse de pierre » en turc.
Aujourd'hui, de la citadelle il reste toujours quelques vestiges pour témoigner de son passé. Des restes de la murailles et des tours, des puits dont un atteint 79 mètres de profondeurs, sans oublier la vue imprenable sur la région et la ville de Provadiya. Une petite balade qui concilie découverte culturelle et balade pédestre.

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Musée des mosaïques de Devnya

Le Musée des mosaïques se trouve dans la ville de Devnya. C'est un site „in situ“ qui occupe un bâtiment spécialement construit pour la protection des objets trouvés. En effet, en 1976, lors de fouilles archéologiques, est mise au jour une grande bâtisse romaine avec de magnifiques mosaïques. Le musée repose justement sur une partie des fondations de l'édifice antique, daté de l'époque de l'empereur Constantin I Le Grand, c.à.d. la fin du III, le début du IV s. C'était une maison urbaine (villa urbana) qui occupait la surface d'un quartier entier dans la ville antique romaine de Marcianopolis, qui était en son temps une des plus grandes villes romaines dans cette partie de l'empire.

Maison typique de l'époque autour de la cour intérieure étaient construites des habitations de trois côtés, ainsi qu'une colonnade. Cinq des pièces de l'édifice et le portique sont couverts de mosaïques multicolores qui font partie des meilleurs exemples de l'époque romaine découverts en Bulgarie. Trois des mosaïques sont exposées sur place dans les pièces où elles ont été découvertes, les deux autres après une restauration partielle sont exposées sur un socle porteur. Les mosaïques sont faites de petites pierres taillées en marbre, calcaire, argile cuit et verre coloré en 16 couleurs. Une visite différente et enrichissante pour découvrir et apprendre davantage sur cet art antique, présenté ici dans toute sa splendeur.

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Jour 8

Découverte de la ville aux quarante églises

VarnaKamtchiaNessebar

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Itinéraire conseillé

Dans les environs

Distances

Cathédrale de Varna

Varna

Musée archéologique de Varna

Varna

Temps libre à Varna

Varna

Jardin maritime de Varna

Varna

Réserve naturelle de Kamtchia

Kamtchia

Balade en bateau à Kamtchia

Kamtchia

Nessebar

Eglise St. Stephan

Nessebar

Cathédrale de Varna

La matinée sera consacrée à la découverte de Varna, à commencer par la Cathédrale de Varna, symbole de la ville, inaugurée en 1886.

L'aménagement intérieur et l'enrichissement de l'église a pris des décennies. Des travaux successifs ont permis de lui rendre cet aspect impressionnant que l'on découvre aujourd'hui.

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Musée archéologique de Varna

Non loin de la cathédrale, vous pouvez passer découvrir également le Musée archéologique de Varna.

Situé dans un bâtiment de style néobaroque édifié en 1892-1898, le musée passionnera les amateurs d'histoire. Le rez-de-chaussée est consacré à la Préhistoire et à l’Antiquité. C'est ici qu'on peut voir les plus anciens bijoux d'or du monde découverts dans la Nécropole. A l'étage sont retracés les grands évènements de l'histoire bulgare, ainsi que l'évolution des écoles d'art iconographique.

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Temps libre à Varna

Après avoir découvert les principaux sites culturels de la capitale maritime de la Bulgarie, vous pouvez profiter de nombreuses activités sociales que propose la ville, faire du shopping ou vous balader dans le jardin maritime qui longe le littoral.

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Jardin maritime de Varna

Le jardin maritime est l’un des symboles de la ville de Varna. Il est le lieu de balade idéal avec ses longues allées, les bancs offrant des vues magnifiques sur le golfe de Varna, les espaces verts, les belles fontaines et les monuments de la culture qu’on peut y voir.

À part la balade pédestre, c’est aussi l’occasion de vous rendre à l’aquarium de Varna, situé sur son territoire. En été, le jardin maritime de Varna accueille de nombreuses manifestations culturelles, profitez-en !

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Réserve naturelle de Kamtchia

Vous longerez le littoral de la Mer Noire en direction du Sud.

A 34 km de Varna, l’embouchure du fleuve Kamtchia est un des endroits les plus jolis du littoral. Deux affluents jaillissent de Stara Planina pour donner sa force au fleuve et créer une biosphère favorable au développement d’une faune et d’une flore riche et sauvage. La création de la réserve de Kamtchia a permis de sauvegarder de cet ensemble.

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Balade en bateau à Kamtchia

Vous pouvez faire une excursion en bateau pour remonter le cours de la rivière, découvrir cette belle réserve naturelle. Excursion d'environ 40 mn. pour vous rafraichir.

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Nessebar

Vous longerez le littoral vers le Nord, en direction de Nessebar.

Fondée par les Thraces à la fin du 2ème millénaire avant J.C., Nessebar jouit d'une histoire riche et mouvementée du fait de son emplacement stratégique.

Classée au patrimoine Mondial de l'UNESCO pour son exceptionnel ensemble architectural de style byzantin, dont ses fameuses églises, ses maisons de l'époque Renaissance, ses petites ruelles pavées qui donnent à la cité un grand intérêt et une ambiance particulière.

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Eglise St. Stephan

L'église St. Stephan est parmi les plus intéressantes églises à Nessebar.

Construite entre le XI et le XIII s., elle a subi deux agrandissements au cours du XVI et XVIII s. C'est une basilique à trois nefs, érigée en blocs de pierre et de brique. Dans sa construction, les maîtres-artisans ont utilisé de nombreux éléments de décoration des monuments chrétiens plus anciens.

Les fresques que l'on peut admirer à l'intérieur datent de 1599. Plus de 1000 personnages sont illustrés dans 258 compositions par trois maîtres iconographes.

Grâce à son riche ensemble architectural, son iconostase du XVIe s. et ses fresques d'une grande valeur artistique, l'église représente un des plus grands monuments de l'héritage culturel bulgare.

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Monastère rupestre d’Aladzha

Varna

Thermes Romains de Varna

Varna

Site archéologique de Byala

Byala

Plage Irakli

Irakli

Slanchev Bryag

Sunny Beach

Eglise St. Spas de Nessebar

Nessebar

Eglise du Christ Pantocrator

Nessebar

Musée archéologique de Nessebar

Nessebar

Musée ethnographique de Nessebar

Nessebar

Monastère rupestre d’Aladzha

Le Monastère d'Aladja est situé à 16 kms de Varna.

Il est l'un des rares monastères rupestres bulgares (4 au total) et n'est plus en activité depuis très longtemps. Pratiquement, rien ne reste de la vie monastique à part quelques fresques sur les plafonds.

Le monastère a été occupé pour la première fois au IVe s. pour trouver sa forme définitive au XIIe s. Creusé dans un massif de calcaire vertical, il a été certainement installé à cet endroit pour son microclimat bénéfique. Il forme un complexe composé d'un petit musée archéologique, une vaste cour intérieure, beaucoup d'espaces verts avec bancs et tables et le monastère-même. Notez que la collection du musée, à part son intérêt propre, affiche des descriptifs détaillés en français. A proximité, on trouve un autre complexe monastique semblable (Les Catacombes) qui est cependant moins bien conservé.

Le monastère d'Aladzha était l’un des nombreux cloîtres établis dans les rochers du littoral Nord dans la période XIIIe et XIVe siècles.
Selon certaines sources, il ferait partie d’un ensemble de plus de 500 couvents, adeptes de l'hésychasme (l'enseignement de l’énergie divine) qui connut un succès modéré en Byzance et Bulgarie durant cette même période.

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Thermes Romains de Varna

Toujours dans le secteur, vous pouvez faire un petit détour pour découvrir les thermes romains de Varna.

Datant de la fin du 3e siècle, les thermes romains attestent de la grandeur d’Odesos (Varna) durant l’Empire Romain et la place qu’ils occupaient dans le quotidien de ses habitants. Avec sa superficie de 7 000 m², les thermes de Varna étaient parmi les plus grands dans l'Empire romain et les plus grands dans les Balkans. Aujourd’hui, bien que ce soient des ruines, elles gardent néanmoins le souffle du passé et sa trace architecturale imposante.

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Site archéologique de Byala

Le site archéologique du cap Saint Atanas est le témoin de plusieurs périodes historique allant du 6e siècle avant J.C. jusqu’au 7e siècle après J.C. On peut y découvrir de nombreuses amphores partiellement ensevelies ainsi qu’un sanctuaire Thrace et bien d’autres vestiges. Le site possède un autre fabuleux trésor : la vue sur la mer noire. En parcourant les vestiges vous aurez le souffle coupé par la vue panoramique qui s’offre aux visiteurs.

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Plage Irakli

La plage Irakli, longue de plus de 2.6 km., est située à mi-chemin entre Burgas et Varna, à 9 km de la ville d’Obzor et à proximité immédiate du cap Emine. La plage fait partie du territoire protégé Emine - Irakli, instauré pour la sauvegarde de l’habitat des espèces locales menacées. Ce régime spécial a en partie contribué à préserver la zone de la frénésie immobilière.

Une zone surveillée est tout de même aménagée avec parasols et transats sur une petite partie de la plage, connue sous le nom plage Vaya… Le reste de la plage n'est pas surveillée, une attention particulière et comportement responsable est nécessaire.

Aujourd’hui, c’est sans doute une des plus belles plages de la Bulgarie, si ce n’est pas la plus belle, grâce à la nature bien présente et encore préservée, l’eau crystalline et le sable fin et doré. Une plage pour s’enfuir du tumulte des complexes touristiques installés sur les versants Sud de Stara Planina (la Vieille Montagne), un endroit pour respirer, se ressourcer et profiter du soleil et des vacances. On n’a qu’une envie, revenir et retrouver cet endroit magique.

Coup de cœur de l’équipe de Balkania Tour !

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Slanchev Bryag

Slanchev Bryag (Sunny Beach) est la plus grande station balnéaire de Bulgarie, créée de toutes pièces en 1958 le long d’une magnifique plage de sable fin de plus de 6 km. Dans ce complexe de plus de 160 hôtels, d’innombrables distractions sont proposées et la vie nocturne bat son plein jusqu’à l’aube. C’est un endroit très tendance et massivement colonisé l’été par les adeptes du soleil et de la fête qui apprécient aussi la proximité immédiate de la cité antique de Nessebar.

Il est possible de rejoindre la station depuis Nessebar en petit train qui longe la côte, en bateau, en voiture ou en bus.

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Eglise St. Spas de Nessebar

L'église St. Spas, longue de 11,70 mètres et large de 5,70 mètres, dispose d'une seule nef et abside. Construite avec les donations d'un riche habitant de Nessebar (inscriptions visibles au-dessus de l'entrée Sud) en 1609, sa façade Est était à moitié enterrée.
A l'intérieur, l'église est entièrement couverte de fresques au début du XVII siècle par un maître inconnu. L'église est aujourd'hui transformée en musée.

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Eglise du Christ Pantocrator

L'église du Christ Pantocrator est construite durant au XIII-XIV siècle. C'est une des églises les plus impressionnantes et mieux conservées de Nessebar, un témoin typique du style architectural pittoresque utilisé à l'époque.
L'église est rectangulaire avec des dimensions 15,95 mètres sur 6,70 mètres. Elle dispose de deux entrées, une à l'Ouest et l'autre au Sud. L'intérieur garde quelques traces de fresques qui recouvraient les murs de l'église autrefois.

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Musée archéologique de Nessebar

Le Musée archéologique de Nessebar est un des sites les plus visités à Nessebar. Ses quatre salles gardent l'histoire millénaire de la ville et la présente de manière moderne et attractive aux visiteurs.

Dans la première salle, nommée Mesambria et les Thraces, sont exposés des objets du quotidien des Thraces parmi lesquels les plus anciens datent du XII siècle avant J.C.

La deuxième salle, appelée La cité pontique Mesambria, présente des objets funéraires rares découverts dans la ville comme les quatre hydries trouvées dans la nécropole de Nessebar.
La troisième salle, appelée Mesambria, à l'époque de L'Empire Romain, Byzantin et Bulgare, présente des objets de ces époques. La ville connait son plus grand essor à l'époque du Second Empire Bulgare, notamment le XIII et XIV siècle, les églises de Nessebar sont le témoin de cet épanouissement.

La dernière salle est dédiée à l'art des icônes. Après la chute de la Bulgarie sous le joug ottoman, dans la ville se forme une école iconographique qui atteint son apogée au XVI-XVII siècle. Le musée garde environ 250 icônes, créées par des maîtres iconographes locaux qui décoraient les dizaines d'églises de la ville. Les icônes les plus anciennes datent du XIII siècle.

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Musée ethnographique de Nessebar

L'exposition ethnographique Le Vieux Nessebar est arrangée dans la maison Moskoyani, construite en 1840 pour le compte d'un riche commerçant grec.

A deux étages, avec un rez-de-chaussée en pierre et un deuxième étage en bois, la maison est un exemple typique de l'architecture de la ville et raconte l'histoire de la ville et les activités principales qui ont assuré la prospérité de la ville dans la passé. Le visiteur peut voir des gravures de la ville du XVIIe au XIXe siècle, des costumes traditionnels du début du XXe siècle, ainsi que des objets du quotidien. Une chambre est aménagée selon la tradition locale, une autre selon la tradition des bulgares venus s'installer des territoires perdus suite aux guerres, notamment la Macédoine et la Thrace Egéenne.

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Jour 9

Un village authentique

NessebarBurgasSozopolZheravna

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Itinéraire conseillé

Dans les environs

Distances

Burgas

Sozopol

Zheravna

Burgas

Vous longerez le littoral en direction du Sud pour parvenir à la ville de Sozopol.

Vous traverserez la ville de Burgas, située dans une grande baie de la Mer Noire. Deux grands lacs entourent cette-ville fondée il y a plus de 2000 ans, en tant que cité romaine. Ville de pêcheurs, complètement incendiée au 19ème siècle, c’est aujourd’hui le port industriel le plus important en Bulgarie et la 4ème ville du pays.
Si Varna est considérée comme la capitale de la mer noire, ce qui distingue la ville de Burgas, c’est sans doute son cachet artistique et art de vivre. On dit que les habitants sont des gens cordiaux, joyeux et accueillants.
Leur identité est inséparable de la mer noire et toute la vie qui se créée autour. Il y a un jardin maritime qui longe la mer. Vous pourrez après la visite du centre ville y effectuer des achats.

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Sozopol

Arrivée à l'ancienne "Apollonia" qui fut jadis la plus grande et la plus riche des villes sur la côte de la Mer Noire.

Elle était un grand centre artistique et commercial et de nombreux vestiges témoignent de cette époque. Aujourd'hui Sozopol est sans doute l'un des plus beaux endroits en Bulgarie, ville de prédilection des artistes en tout genre, elle dégage une atmosphère particulière. Sa capacité d'accueil est grande et diversifiée mais reste encore sous le charme d'une station à "taille humaine" pour occuper ses deux plages sur sa petite baie.

Les monuments principaux de Sozopol sont nombreux, mais aucun d'entre eux ne peut être présenté seul, car la ville donne la sensation d'ensemble. A découvrir absolument, les vieilles églises de l'époque Eveil national bulgare "St. Zosim" et l'église de la "Sainte Vierge". Les magnifiques maisons en bois sombre, parfois aménagées pour les visites sont à voir, notamment la maison de Dimitar Laskaridis (17ème s.) transformée en galerie d'Arts, celle d'Anna Trendafilova, et bien d'autres encore.

Il y a aussi un musée archéologique fort intéressant. Les anciennes rues du centre historique, grossièrement pavées, devant lesquelles sont assises et bavardent des vieilles femmes qui brodent des dentelles et vendent de la confiture de figue, font partie d'une atmosphère traditionnelle. Sozopol accueil de nombreux évènements culturels, notamment le festival des Arts Apollonia durant lequel toute sorte d'artistes se produisent (théâtre, peinture, concert...). C'est une des manifestations les plus populaires sur la côte de la Mer Noire.

La ville a développé les divertissements pour les enfants, des fêtes de danses et de musiques leurs sont dédiées, des stages de peintures, des compétitions de mini voitures, des espaces de jeux...

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Zheravna

Retour dans les terres pour parvenir au village de Zheravna qui vous accueillera pour la nuit.

Zheravna est un des plus beaux villages bulgares, pittoresque, typique et en pleine nature. On apprécie son atmosphère campagnarde, ses maisons musées, ses tavernes chaleureuses et l’hospitalité de la population.

Les sites à visiter sont - l’église St. Nicolaï et sa collection d’icônes du 16ème et 17ème siècle, la maison musée de Yordan Yovkov pour découvrir le style traditionnel de la région ou encore celle de Rusi Tchorbadji qui présente entre autres une petite collection de tapis ou bien celle de Sava Filaretov.

Cette escale permet de se rapprocher de l’esprit montagnard qui règne ici, tout en hospitalité et rudesse.
Dans le secteur, de nombreux villages sont à visiter comme ceux d’Itchera, Katounichté, Gradets, Medven ou encore celui de Kotel, spécialisé dans la confection de tapis et des kilims. Il y a d’ailleurs un musée des tapis, que nous conseillons de visiter.

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Pomorie

Tombeau Thrace de Pomorie

Pomorie

Musée du sel

Pomorie

Réserve naturelle de Pomorie

Pomorie

Salines de Burgas

Burgas

Musée archéologique de Bourgas

Burgas

Musée archéologique de Sozopol

Sozopol

Domaine vinicole Bratya Minkovi

Venets

Kotel

Musée des tapis et des tissus

Kotel

Maison-musée de Rusi Chorbadzhi

Zheravna

Maison Sava Filaretov - Zheravna

Zheravna

Eglise St. Nikolay - Zheravna

Zheravna

Galerie de peinture - Zheravna

Zheravna

Maison-musée de Yordan Yovkov

Zheravna

Pomorie

La ville de Pomorie se trouve à 22 km de la ville de Bourgas et compte 14 000 habitants. C'est une des destinations balnéaires les plus prisées sur la côte bulgare en raison des conditions climatiques qu'elle offre, les qualités curatives de ses sources thermales et la boue issue de la production du sel, sans oublier sa longue plage de 5 km de sable fin.

Les traces les plus anciennes d'activité humaine dans la région remontent au VI millénaire avant J.C. A l'époque romaine, la ville connait un grand essor, suite auquel pour assurer son développement, la ville est reconstruite de nouveau à proximité.
La ville continue d'occuper une place importante durant les siècles suivants. Durant le Moyen Age, la région est souvent un champ de confrontation entre Bulgares et Byzantins avant de tomber sous le joug ottoman en 1453.

Pour approfondir la découverte de l'histoire de la ville et ses traditions, nous vous conseillons la visite du musée historique de Pomorie, le musée du Sel et le quartier des Vieilles maisons.

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Tombeau Thrace de Pomorie

Le tombeau antique à coupole de Pomorie se trouve à l'Ouest de la ville, aux abords de la route nationale Pomorie-Bourgas. Daté du II-IIIe siècle, les historiens estiment qu'il a servi de mausolée d'une riche famille de la cité antique d'Anhialos et pour la célébration de cultes religieux païens.

Le tombeau est composé d'un couloir (dromos) avec une longueur de 22 mètres et une chambre ronde avec un diamètre de 11,60 mètres et une hauteur de 5,50 mètres. Construite de pierres et de briques, son architecture est unique dans les Balkans et diffère des autres par la colonne creuse située en son centre. A l'intérieure de la colonne il y avait des marches en pierre qui permettaient de monter en haut du tombeau. Dans la paroi intérieure du tombeau sont formées cinq niches qui accueillaient les urnes des défunts. Les historiens supposent que les murs étaient couverts de peintures desquelles il ne reste que de trace de crépi vert.

L'architecture et la construction impressionnent le visiteur par la perfection de l'exécution. Les historiens cherchent toujours à comprendre les secrets de sa coupole en forme de champignon. Certains croient que les marches descendaient également sous terre et permettaient aux prêtres de communiquer avec les morts, alors que le sommet du tumulus permettait de communiquer avec les Dieux.

Un site surprenant qui vaut un arrêt. Ses secrets non percés vous inviteront sans doute à la réflexion.

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Musée du sel

Le Musée du sel de Pomorie a été inauguré en 2002 et retrace les siècles d'expérience de la ville dans le domaine de l'extraction du sel de l'eau de mer par évaporation. C'est le seul musée de ce type en Bulgarie et en Europe de l'Est.

Les collections du musée présentent la technologie ancestrale de production de sel d'eau de mer de Pomorie. Le musée comprend une salle d'exposition et 2 ha. de salines en activité. Des photos, des cartes et des outils permettent de comprendre l'évolution de l'activité dans la ville et la région les deux derniers siècles.

Les méthodes utilisées dans la production du sel dans les salines du musée sont les mêmes que celles utilisées depuis l'Antiquité. Les visiteurs peuvent voir in situ, toutes les opérations mises en place dans la production, échanger avec les spécialistes pour mieux comprendre le métier et son importance locale. En effet, selon les historiens, les salines existent ici depuis le V s. avant J.C. et sont à la base de la fondation de la ville et son développement.

Le Musée de la réserve de Pomorie est situé à proximité immédiate du Musée du sel.

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Réserve naturelle de Pomorie

Le lac de Pomorie se trouve au Nord de la ville de Pomorie. C'est une lagune très salée formée de façon naturelle qui fait partie des lacs de Burgas. Une bande de sable et une digue artificielle la sépare de la mer. Le sable de la bande littoral est de couleur noire, en raison des oxydes de fer contenus dans le sable.

La forme du lac est rectangulaire, avec une longueur de 6,7 km sur une largeur de 2 km. Il est relié avec la Mer Noire par un canal situé dans sa partie Sud. Les conditions climatiques sont particulièrement agréables avec un bon ensoleillement et une température estivale modérée.

Le fond du lac est couvert de boue noire, riche en minéraux et microéléments. C'est justement grâce aux qualités curatives de la boue, utilisée depuis l'Antiquité, que Pomorie est une destination privilégiée pour le SPA et la remise en forme sur la côte Bulgare. Aujourd'hui la boue est utilisée pour le traitement des maladies de la peau, du système locomoteur, dans les cosmétiques et les procédures de beauté.

La partie Nord du lac est toujours utilisée pour l'extraction du sel, une activité vieille de plus 20 siècles dans la région. La salinité élevée a créé un environnement unique auquel se sont adaptés différents organismes animaux et végétaux.

Dans les eaux du lac de Pomorie sont recensés plus de 71 espèces d'algues et 87 espèces de végétaux. La bande de sable qui sépare le lac de la mer héberge également des espèces représentatives des dunes. Les invertébrés comptent 200 espèces, quelques espèces de poissons et 17 espèces de d’amphibiens et de reptiles y compris des espèces rares ou en voie de disparition à l’échelle mondiale : la tortue mauresque (Testudo graeca), la tortue de Hermann (Testudo hermanni), la cistude (Emys orbicularis), Lacerta trilineata et le lézard de Tauride (Podarcis taurica).

Au-dessus du Lac de Pomorie passe la deuxième plus grande voie migratoire d'oiseaux en Europe - Via Pontica. C'est ce qui explique la grande variété d'oiseaux - environ 269 espèces qui nidifient, hibernent et migrent. Dans la région du lac font leur nid 57 espèces d'oiseaux. Les mammifères sont représentés par 31 espèces, parmi lesquelles le plus petit mammifère du monde, le pachyure étrusque (Suncus etruscus).

Afin de protéger cette bio-diversité, le lac de Pomorie est déclaré territoire protégé avec une surface totale de 760 ha. Zone d'importance internationale, la région du lac est classée comme site Ramsar selon la Convention de Ramsar sur les zones humides.

Vous pouvez obtenir plus d'information dans le petit centre dédié à la protection de la nature du lac. Dans les salles sont exposées des photos et informations sur la vie des occupants du lac, des films sont également projetés.
Le deuxième étage du bâtiment offre une belle vue sur la réserve, des jumelles permettent d'observer ses occupants.

Il est possible également de faire une balade dans la région du lac suivant deux sentiers balisés, le premier s'adresse aux ornithologues, le second aux botanistes.

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Salines de Burgas

Plus de 1000 personnes par jour viendraient dans les Salines de Burgas pour profiter gratuitement des bienfaits du sel et de la boue. En effet, la rumeur de leur effet curatif se transmet depuis environ 13-14 ans de bouche à oreille pour les transformer ces dernières années dans le plus grand sanatorium improvisé à découvert en Bulgarie. On peut voir sur place des personnes de tout le pays, mais aussi des étrangers venus mettre à l'épreuve les qualités miraculeuses du phénomène de Burgas.

On peut trouver de nombreux témoignages sur internet sur le site, mais le mieux serait de voir par vous-même. Notre équipe a testé le site et il vaut absolument le détour. C'est une expérience différente et amusante qui vous plaira sans doute. Pour ce qui est des bienfaits, selon les témoignages, il faut dix à quinze visites pour ressentir les effets.

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Musée archéologique de Bourgas

L’exposition archéologique montre des pièces datant de la Préhistoire au Moyen Âge. Une collection spéciale est consacrée à l’histoire de la navigation en mer Noire depuis le début du IIe millénaire av. J.-C.

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Musée archéologique de Sozopol

Le Musée archéologique de Sozopol est situé dans la vieille partie de la ville. Le musée retrace l'histoire séculaire de la ville, depuis la fin du VI millénaire avant J.C. jusqu'au XVII siècle. Le musée est structuré autour de deux thèmes centraux : l'achéologie et l'art chrétien (XVII-XIX siècles).
Le musée garde également le coffret en albâtre qui enfermait durant des siècle les reliques de St. Jean Le Baptiste, ainsi que la petite boîte qui raconte le déplacement des reliques à l'île de St. Jean (Sveti Ivan). Les reliques ont été découvertes en 2010 lors de fouilles archéologiques sur l'île.
Aujourd'hui, les reliques sont gardées à l'église St. St. Cyrille et Méthode.

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Domaine vinicole Bratya Minkovi

De retour dans les terres, vous traverserez de grands massifs vinicoles.

Le domaine vinicole Bratya Minkovi est situé sur la route principale Sliven-Karnobat, à proximité du village de Venets. Construite sur une petite colline, la cave bénéficie d’une vue imprenable sur le domaine vinicole (300 ha.) et la région.
Les dégustations de vins blancs et rouges proposées vous amèneront dans les Terres de Dionysos. Il est possible d’effectuer une visite des installation, des tunnels creusés sous la cave où sont entreposés plus de 6 000 barriques de chêne français et américain utilisés pour la conservation du vin à une température constante.

L’emplacement de la cave n’est pas choisi au hasard. En effet, le terroir local et la tradition vinicole ancestrale de la région permettent de proposer des vins de qualité au caractère propre.
La cave vinicole revendique la forte identité des frères Minkovi qui ont rendue célèbres les vins de la région à la fin du XIX s. en remportant plusieurs prix lors de concours internationaux, notamment la première médaille d’or lors du concours de Bruxelles en 1894. Des coins expositions sont aménagés pour découvrir l’histoire vini-viticole de la région et celle de la famille Minkovi (objets et céramiques découverts dans la région datés du V-IV s. avant J.C. et des photographies).

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Kotel

Dans une petite vallée pittoresque à l’Est du Balkan, Kotel jouit d’une nature sauvage. C’est également un foyer historico-culturel, une vraie citadelle de l’âme bulgare. Un grand nombre de révolutionnaires et d’artistes ont vécu ici et laissé une trace indélébile du caractère combattif des bulgares. Dans l’ancien quartier Galata, on perpétue toujours l’art des tapis et des kilims. Les nombreux villages qui l’entourent complètent cet ensemble ethnographique.

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Musée des tapis et des tissus

Transmis de génération en génération, la fabrication de tapis en Bulgarie est une tradition ancestrale. En Bulgarie, se sont distinguées clairement deux écoles, celle de Kotel et celle Tchiprovtsi. Elles ont rendu célèbres les tapis bulgares et les maîtres tisseurs bulgares dans le monde entier.
Les tapis produits dans ces deux régions atteint une grande qualité ce qui leur assure un marché considérable dans le monde.

Il existe deux hypothèses sur les origines du métier à Kotel. Selon la première, le métier est transmis par les artisans de Tchiprovtsi ayant fui la ville après l'étouffement sanglant de l‘insurrection de 1688. Selon la deuxième, les contacts des commerçants locaux avec la Géorgie, ont permis le développement du métier.
Les informations historiques sur le métier sont fortement limitées à cause de l'incendie de 1894 qui ravage quasiment la ville entière de Kotel. Heureusement, le musée ethnographique garde toujours 34 tapis parmi lesquels le plus anciens date de 1860.
Les tapis impressionnent par leur beauté, vitalité et l'harmonie parfaite des couleurs. Il serait vrai à dire que dans leur fabrication ont participé des artistes talentueuses ayant fait preuve de leur goût raffiné dans les œuvres. Les tapis de Kotel sont l'émanation de la grande spiritualité de la femme de Kotel - épouse, mère et artiste. De nombreux métiers trouvent leur origine dans l'élevage des brebis. Les hommes étaient souvent au Nord, dans la région de Dobroudja pour assurer l'élevage, les femmes restaient à Kotel pour s'occuper des foyers et des enfants. Les contacts avec l'Empire ottoman ont permis le développement du métier et la transformation des tapis en un produit artistique et commercial.

Chaque tapis est unique, une expression de la spiritualité de sa créatrice un mélange de son aspiration de perfection, de beauté, de liberté et la tristesse et le chagrin du quotidien de chrétiens opprimés. C'est pourquoi chaque tapis porte un nom suivant les éléments graphiques illustrés sur le tapis. On distingue des lettres, souvent le K du nom de la ville de Kotel, des sabres comme un appel à la liberté ou encore des objets utilisés dans les rituels chrétiens. A la fin du XIX, les femmes utilisent des couleurs naturelles, extraites de plantes et d'herbes des montagnes environnantes. Aujourd'hui, les couleurs des tapis sont toujours aussi contrastées et expressives, contrairement aux couleurs des tapis industriels de cette époque, peints de colorants d'aniline, typiques pour la période.

Durant l'époque socialiste, le métier est industrialisé, mais la fermeture du lycée des Beaux-arts et l'école de tissage, marque le déclin du métier. Aujourd'hui, des femmes continuent à pérenniser le métier, en fabricant à la maison des tapis selon les anciennes techniques.

Les techniques de fabrication sont présentées au Musée des tapis et des tissus, qui occupe le bâtiment de l'école Galatansko qui date de 1869, seul bâtiment public rescapé de l'incendie de 1894. L'exposition présente l'évolution du métier de tissage des tapis depuis son origine. On peut voir des tapis du XVIII au XIX siècles, une balade haute en couleurs que nous vous conseillons.

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Maison-musée de Rusi Chorbadzhi

La maison-musée de Rusi Chorbadzhi est une des plus anciennes au village de Zheravna.

Epargnée par le temps et les attaques des kardjalii (bandits ottomans), elle a été construite à l'époque pour le compte d'un riche commerçant du village. Sa fortune personnelle s'élevait à plus de 30 000 animaux et plusieurs magasins. Des légendes locales augmentent l'intérêt pour cette demeure qui ne se différencie absolument pas par son extérieur des autres maisons du village. C'était sans doute l'objectif recherché pour éviter d'attirer l'attention de personnes mal intentionnées.

La décoration de l'intérieur est bien plus riche et travaillée avec une attention particulière même sur les petits détails. Aujourd'hui, la maison accueille au rez-de-chaussée des expositions retraçant les différents métiers de l'époque de l'Eveil national. Des outils utilisés dans les métiers à tisser sont également exposés, tout comme des tissus. La maison-musée permet de remonter le temps et l’histoire du village par les métiers typiques du village.

Au second étage, la maison accueille une exposition ethnographique qui illustre le cadre de vie des riches familles du village de l’époque de l’Eveil national. La cour de la maison, fleurie et bien entretenue, complète cet ensemble architectural vieux de plus de 300 ans.

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Maison Sava Filaretov - Zheravna

Sava Filaretov est un des plus grands personnages de la Renaissance bulgare. En tant que professeur, il est un des fondateurs de l'école moderne bulgare.
Sa soif de connaissance l'amène de Bulgarie à Istanbul, puis à Odessa pour terminer ses études à l'Université de Moscou. Il est surnommé Filaret - amateur de la vertu. De retour en Bulgarie, il fait des miracles avec le système d'enseignement sur les terres bulgares. Il devient rapidement gênant pour le pouvoir ottoman et doit émigrer en Russie. Peu de temps après, atteint de la tuberculose, il meurt au Caire en 1863 à l'âge de 37 ans.

Aujourd'hui, sa maison natale vieille de plus de 200 ans, est ouverte aux visiteurs. Entièrement en bois, richement décorée de sculptures sur bois, c'est une des maisons les mieux conservées du village. Avec ses pièces adaptées suivant leur usage, elle peut être considérée comme un exemple représentatif des maisons de l'époque de la Renaissance tardive bulgare.
La maison, aménagée en musée, présente la vie de Sava Filaretov et sa famille, les objets de leur quotidien. L'exposition donne également une information riche et détaillée sur la vie des habitants du village durant la Renaissance.

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Eglise St. Nikolay - Zheravna

L'église St. Nikolay est construite et consacrée en 1834. Sa décoration, réalisée entre 1833 et 1840, est faite par des maîtres iconographes de Tryavna et Elena. Durant les années du joug ottoman, l'église a joué un rôle important pour la sauvegarde de la chrétienté dans la région. Aujourd'hui, que ce soit pour un office religieux ou bien pour découvrir son exposition d'icônes, certaines peintes des deux côtés, l'église est une des visites incontournables de Zheravna.

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Galerie de peinture - Zheravna

Située en face de l'église, la galerie d'art occupe le bâtiment de l'école, construit en 1867. Son exposition compte plus de 450 œuvres d‘artistes locaux et étrangers. La galerie accueille tous les ans des expositions temporaires de peintures et des expositions ethnographiques de musées bulgares.

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Maison-musée de Yordan Yovkov

La maison natale du grand écrivain bulgare Yordan Yovkov (1880-1937) se trouve sur la place Golyamo Bardo dans le village de Zheravna. L'écrivain y a vécu jusqu'à l'âge de 13 ans, quand il quitte le village pour aller s'installer avec sa famille au Nord du pays, dans la région de Dobroudja.
Depuis 1957, la maison est transformée en musée et présente le cadre de vie dans son enfance. C'est une petite maison simple où est présenté l'intérieur typique des maisons locales, mais aussi l'œuvre de Yovkov qui est traduit en plus de 20 langues.

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Jour 10

Une ville millénaire

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Héritage culturel et patrimoine de l'UNESCO

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