L'intrigue du ballet La dame aux camélias est tirée du roman du même nom d'Alexandre Dumas fils. L'heure est au 19ème siècle et l'endroit est Paris.
L'acte I se déroule chez Marguerite Gautier, la courtisane la plus charmante et la plus désirée de Paris. Elle souffre de la tuberculose et la maladie incurable a laissé la marque de malheur dans ses pensées. Après une longue période de maladie, Marguerite fait un grand accueil à l'occasion de son retour à la société. Les partis sociaux actifs l'infatuent en l'aidant à oublier sa maladie fatale. Elle apprécie chaque instant de sa vie éphémère. Dans la chaleur du bal, à elle se présente Armand Duval - un jeune homme de la province étudiant à Paris et longtemps tombé amoureux d'elle à distance. Il l'amuse avec sa naïveté juvénile en offrant son amour au lieu du luxe, mais en même temps il la fascine par son admiration touchante et sa passion ardente. Cela commence à l'engager tout en grandissant dans un sentiment inconnu à elle jusqu'à ce moment. Étonnamment, elle est visitée par le comte de Giray - son patron. Voyant les traces de la splendide boule, il est scandalisé par son imprudence. Elle, cependant, commence à le caresser avec une féminité désarmante et parvient même à le persuader de la soutenir par de nouveaux dons.
L'acte II nous transporte dans le jardin d'une villa des environs de Paris. Marguerite a pris Armand avec elle. Ils apprécient leur amour partagé loin du passé et de la vanité de la grande ville. Grâce au généreux soutien du comte de Giray, Marguerite a organisé le mariage de son amie Nichette avec Gustave. Tous ses amis parisiens sont venus à la fête de la villa. De façon inattendue, en l'absence d'Armand apparaît Comte de Giray. Marguerite ne peut pas lui cacher son amant. Dans un accès d'irritation et de jalousie, le comte lui laisse emporter tous ses cadeaux. Marguerite est choquée. Et exactement quand elle est la plus désespérée et la plus confuse, Georges Duval - le père d'Armand - lui rend visite. Il l'accuse injustement qu'elle amenait son fils en ruine avec son luxe. Malgré son assurance qu'elle finance leur vie commune, la puritaine du pays demande qu'elle quitte Armand au nom de sa future carrière. Il la persuade que son statut de courtisane discrédite son fils, ainsi que toute sa famille décente, aux yeux de la société. Dans le dialogue entre eux, le père a découvert de façon inattendue la puissance de ses sentiments pour Armand et la noblesse de son âme; il a compris que la beauté extérieure inhabituelle de Marguerite est le reflet de sa beauté intérieure encore plus inhabituelle. Il tombe dans un fort tourment mental, mais il le surmonte avec sa volonté afin de lui imposer la promesse pour laquelle il est venu de quitter son fils. Elle promet au nom de son amour profond, mais au prix de son cœur brisé. Marguerite laisse une lettre à Armand pour l'assurer qu'il était l'amour de sa vie, mais elle devait le quitter. Quand Armand revient, Marguerite s'en va à toute vitesse et la lettre lui brise aussi le cœur.
L'acte III a lieu à nouveau à Paris. Dans les rues nocturnes de Paris, Armand cherche désespérément Marguerite parmi ses connaissances dans l'espoir de la rencontrer. Cela arrive, mais elle s'échappe rapidement de lui. Dans la scène suivante, l'action se déroule dans la salle de bal de la courtisane Olympe. Voici toute la nuit Paris avec tous les bohèmes et avec le baron de Varville dans la chaleur des danses. Marguerite est de nouveau avec le comte de Giray. Armand tente désespérément d'attirer son attention. Se laissant aller à un manque absolu de retenue, il la provoque à engager une conversation, mais, tout en attestant sa grande passion pour lui, elle reste discrète sur la raison de leur séparation. Perdant son équilibre et avec un ego blessé, Armand lui lance une liasse de billets de banque, comme si elle était une femme facile. Marguerite quitte la pièce. Duval-père qui suivait secrètement chaque pas de son fils réagit avec colère contre son acte ignoble. Le conflit entre père et fils se produit en présence de tout le monde. Ramassant les billets éparpillés, le père les jette au visage de son fils. L'insulte a fait disparaître Marguerite dans son âme en libérant une nouvelle crise aiguë de sa maladie. Tout le monde l'a quittée - le comte et les amis. Elle s'est presque livrée à la mort; elle est même comme si elle le désire déjà quand le père Duval repentant lui rend visite en apportant une lettre de son fils. Les souvenirs se précipitent dans son âme et la font se lever du lit. Elle danse dans une attente anxieuse, joyeusement enivrée d'espoir. Armand se précipite dans sa chambre en l'attrapant dans ses bras, mais il est déjà trop tard ...
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