Marguerite a été victime de la société, de la politique et des luttes de pouvoir de son temps. Ses frères sont tous morts sans enfants, les femmes ne pouvaient pas accéder au trône en France, et sa mère et son mari avaient désespérément besoin d'un héritier du trône de France. Dans ses jeunes années à la cour, Marguerite était quelque chose d'un «canon lâche», et une menace pour beaucoup en raison de sa personnalité forte et animée. Son mariage arrangé était une tentative de rassembler les huguenots et les catholiques. Quand elle ne pouvait pas produire un héritier, elle a été isolée, emprisonnée, payée et finalement mise au rancart. Pendant la plus grande partie de sa vie, la situation de Marguerite - en essayant de trouver un équilibre entre les partis catholiques et huguenots - a également affecté la façon dont elle a été vue par la postérité. Pour les polémistes calvinistes, elle était une Valois et une Médicis, donc par nature sexuellement dépravée. Pour les conservateurs catholiques extrêmes, son soutien au duc modéré d'Alençon (son frère Francis) ne pouvait être dû qu'à une relation incestueuse, et sa capacité à convaincre un gouverneur d'Usson d'améliorer la condition de sa captivité pourrait être due seulement à séduction. Ainsi est née la légende de 'La Reine Marguerite' - une légende encore alimentée par le roman d'Alexandre Dumas de 1845 "La Reine Margot".
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