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Ecolo
Le poète révolutionnaire Christo Botev est le plus vénéré des héros nationaux bulgares, mort pour la libération de son peuple du joug ottoman.
Né à Kalofer en 1848, fils de Botio Petkov, éminent littérateur et pédagogue, et de Ivanka Dryankova à laquelle il dédia sa première œuvre poétique À ma mère. Vers 1867, il se rend en Roumanie où il poursuit ses études, travaille et fait la connaissance d'émigrés militants. Il édite plusieurs journaux, dont Boudilnik (Le Réveil), journal satirique. Il écrit des poésies révolutionnaires, des récits, des feuilletons. En avril 1876, se prépare l'insurrection pour libérer le pays du joug étranger. Laissant femme et enfant pour mener le combat, Christo Botev réunit un bataillon de 205 hommes avec lequel il s'empare sans violence du bateau autrichien "Radetzki" pour atteindre la rive bulgare du Danube.
Après de rudes combats sur le Balkan, il fut tué en juin 1876.
L'insurrection d'avril fut réprimée de façon sanglante par les Turcs ; environ 30.000 personnes périrent, dont des femmes et des enfants, de nombreux villages furent incendiés. Cependant, ces atrocités eurent le mérite d'éveiller la compassion des pays étrangers. La guerre russo-turque qui s'en est suivie a mené à l'indépendance de la Bulgarie le 3 mars 1878, officialisée par le traité de San Stefano.
Une plaque commémorative, réalisée par le sculpteur bulgare Jivko Sedlarski, a été apposée en avril 2008 sur le mur extérieur du Centre culturel bulgare - 28, rue La Boétie - 75008 Paris, portant l'inscription d'une phrase du héros : "Celui qui succombe pour la liberté, ne meurt pas..."
En librairie, on peut se procurer les Poèmes de Christo Botev en édition bilingue français-bulgare. Adaptation de Paul Éluard, avec une biographie du poète par Elsa Triolet, paru aux Éd. Le Cherche Midi en juin 2008.
"Le peuple bulgare n'est pas dans le tombeau de son passé, mais dans le berceau de son avenir..." - Christo Botev
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