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Ecolo
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du 01 Juillet au 31 Août | 1090 € | 1390 € |
du 01 Septembre au 31 Octobre | 990 € | 1290 € |
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Si vous ne dormez pas au lieu d'hébergement prévu, aucun remboursement ne pourra être envisagé et votre nuitée sera à votre charge.
Véhicule de location - Lors de la livraison du véhicule, une caution de 100 ou 300 € suivant la classe du véhicule vous sera demandée. Elle vous sera rendue lors de la restitution du véhicule si aucun dommage n'a eu lieu.
Hôtels - Les hôtels cités peuvent être remplacés avec des hébergements équivalents.
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L'enceinte de la cité antique est parmi les constructions les plus massives, effectuées durant les premières siècles de l'époque romaine. Achevées entre 176-180, durant le règne des empereurs Marc Aurèle et Commode. Elle n'est détruite qu'au XV s, durant l'invasion ottomane.
La surface entre les murs de la citadelle grandissante s'avère rapidement insuffisante. C'est pourquoi, beaucoup de batîments, principalement des lieux de culte, sont construits en dehors de la cité fortifiée qui entoure un espace de 164 000 m². La forme de la cité ne respecte pas la norme réctangulaire des villes romaines, certainement en raison de la structure de la ville thrace déjà existante sur place.
La première muraille est construite de briques sur une fondation de pierre haure de 2 m. La hauteur du mur est de 8-9 m avec une épaisseur de 2,2 m. A 50-60 de distance sont érigées des tours défensives qui se dressent à 2-3 m. au dessus du mur.
Les restes de ce mur sont couvertes par la nouvelle muraille qui vient la remplacer au IV s. Pour sa construction sont utilisées successivement des parties en pierres et en briques sur 4 lignes (opus mixtum). La nouvelle muraille suit les formes de l'ancienne, la renforçant même par l'ajout d‘escaliers qui viennent augmenter l'épaisseur des murs. Par endroits sont ajoutés également dans les murs des sorties cachées (poternae).
Durant le règne de l'empereur Justinien (527-566) est effectué un renforcement de l'enceinte existante. Elle est enveloppée de l'extérieur par une nouvelle plus haute et épaisse de 1,8 m. Des tours triangulaires sont rajoutées entre les tours déjà existantes, les tours qui dominent les 3 entrées principales deviennent pentagonales. Un mur défensif de 2 m. distancé de 20 m. de l'enceinte est rajouté également.
Une partie de ce mur, avec 2 tours triangulaires marquant la porte Est de la ville antique sont découverts sous le Bld. Al. Dondoukov.
Ces vestiges sont exposés dans le passage souterrain entre le batîment de la Présidence et celui du Conseil des Ministres. Les travaux de restauration ont été effectué dans la période 1997-1999 pour permettre aux visiteurs de la capitale d‘observer les vestiges enfouis de son grand passé.
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Vous êtes au cœur de la Vallée des Roses, car la production d'huile de rose est l'une des spécialités du pays, c'est d’ailleurs le premier producteur mondial.
Le secret de la haute qualité de la rose bulgare vient des années de développement et de production qui ont permis d'acquérir un art nulle part égalé, un terroir et un climat très favorable. Les roses élevées sont de la famille Damascena. L'huile de rose est appelée le "liquide d'or" de la Bulgarie, car c'est un produit très cher utilisé par de nombreuses marques réputées de parfum, chocolat, liqueur et confiture. L'huile de rose est trois fois plus chère que l'or. Un litre d'huile de rose est extrait de 3 000 kilogrammes de rose. Toutes les fleurs sont cueillies à la main et conservées précieusement pour la distillation.
La cueillette des roses a lieu en général au mois de mai. Commence tôt le matin, quand la rosée est toujours dans les roses. En effet, la rosée conserve l'huile de rose et son importance est primordiale pour l'extraction de l‘huile de rose de la plante.
L'huile de rose bulgare est d‘une grande qualité grâce à la technologique utilisée pour sa production – la méthode de la double distillation accompagnée d'un refroidissement intermédiaire. La méthode permet de tripler la production d‘huile de rose d‘eau de rose.
De nos jours, grâce à sa haute qualité, l'huile de rose bulgare fait partie des huiles essentielles préférées des parfumeries françaises.
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Dans la ville de Kazanlak, véritable conservatoire de la civilisation Thrace, a été mis à jour le premier tombeau royal de cette époque. Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, il permet de de découvrir ce peuple méconnu, qui fût en son temps le plus puissant de l’Europe et du bassin méditerranéen bien avant les Romains.
Les fresques de la coupole de la tombe sont les mieux conservées de tout ce qu'on a pu mettre à jour en Bulgarie et en Europe en rapport avec la culture des Thraces et leur art.
Dans le couloir est peinte une scène de bataille et dans la chambre mortuaire est représentée la scène de la cène d'adieu au noble roi décédé, figurent également 3 chars à chevaux au galop. Ces fresques témoignent des croyances des Thraces et notamment dans l'existence de la vie d'au-delà.
Encore dans la pièce principale, on peut admirer des scènes représentant le décédé de son vivant, héroïsé, avec son épouse, en train de participer à une cène funèbre.
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Compte tenu de votre arrivée tardive à Zheravna la veille, la visite du village se fera dans la matinée, à commencer par la maison-musée de Roussi Tchorbadji qui est une des plus anciennes au village de Zheravna.
Epargnée par le temps et les attaques des kardjalii (bandits ottomans), elle a été construite à l‘époque pour le compte d‘un riche commerçant du village. Sa fortune personnelle s‘élevait à plus de 30 000 animaux et plusieurs magasins. Des légendes locales augmentent l‘intérêt pour cette demeure qui ne se différencie absolument pas par son extérieur des autres maisons du village. C‘était sans doute l‘objectif recherché pour éviter d‘attirer l‘attention de personnes mal intentionnées.
La décoration de l‘intérieur est bien plus riche et travaillée avec une attention particulière même sur les petits détails. Aujourd‘hui, la maison accueille au rez-de-chaussée, des expositions retraçant les différents métiers de l‘époque de l‘Eveil national. Des outils utilisés dans les métiers à tisser son également exposés, tout comme des tissus. La maison-musée permet de remonter le temps et l’histoire du village par les métiers typiques du village.
Au second étage, la maison accueille une exposition ethnographique qui illustre le cadre de vie des riches familles du village de l’époque de l’Eveil national. La cour de la maison, fleurie et bien entretenu, complète cet ensemble architectural vieux de plus de 300 ans.
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Dans une petite vallée pittoresque à l’Est du Balkan, Kotel jouit d’une nature sauvage. C’est également un foyer historico-culturel, une vraie citadelle de l’âme bulgare. Un grand nombre de révolutionnaires et d’artistes ont vécu ici et laissé une trace indélébile du caractère combattif des bulgares. Dans l’ancien quartier Galata, on perpétue toujours l’art des tapis et des kilims. Les nombreux villages qui l’entourent complètent cet ensemble ethnographique.
Plus de 1000 personnes par jour viendraient dans les Salines de Bourgas pour profiter gratuitement des bienfaits du sel et de la boue. En effet, la rumeur de leur effet curatif se transmet depuis environ 13-14 ans de bouche à oreille pour les transformer ces dernières années dans le plus grand sanatorium improvisé à découvert en Bulgarie. On peut voir sur place des personnes de tout le pays, mais aussi des étrangers venus mettre à l‘épreuve les qualités miraculeuses du phénomène de Bourgas.
On peut trouver de nombreux témoignages sur internet sur le site, mais le mieux serait de voir par vous-même. Notre équipe a testé le site et il vaut absolument le détour. C‘est une expérience différente et amusante qui vous plaira sans doute. Pour ce qui est des bienfaits, selon les témoignages, il faut dix à quinze visites pour ressentir les effets.
Slanchev Bryag (Sunny Beach) est la plus grande station balnéaire de Bulgarie, créée de toutes pièces en 1958 le long d’une magnifique plage de sable fin de plus de 6 km. Dans ce complexe de plus de 160 hôtels, d’innombrables distractions sont proposées et la vie nocturne bat son plein jusqu’à l’aube. C’est un endroit très tendance et massivement colonisé l’été par les adeptes du soleil et de la fête qui apprécient aussi la proximité immédiate de la cité antique de Nessebar.
Il est possible de rejoindre la station depuis Nessebar en petit train qui longe la côte, en bateau, en voiture ou en bus.
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Le bord de mer de Constanta est un endroit de promenade privilégié des locaux comme des visiteurs entre le Casino de la ville et la plage Modern.
Outre le Casino, emblème de la ville, le principal intérêt de cette promenade est le port touristique Tomis où sont amarrés de nombreux yachts et bateaux de croisière. Tout au long de la promenade se trouvent des bars et restaurants, qui font de ce lieu le centre festif de la ville pendant la saison estivale, ainsi que plusieurs centres proposant des activités nautiques.
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Le Musée d'Histoire et d'Archéologie est le second musée de ce type en Roumanie après celui de Bucarest.
Il fut construit juste après le rattachement de la Dobrogea à la Roumanie dans le but de limiter la contrebande de pièces archéologiques fréquente à l'époque. Du fait de la richesse historique du territoire de la Dobrogea, le musée présente de nombreuses pièces uniques de grandes valeurs découvertes sur les sites archéologiques de la ville et du littoral roumain. Ce sont ainsi plus de 430 000 objets datant du néolithique jusqu'à nos jours qui sont conservés dans ce musée.
Bien que le musée ait plus de 130 ans, son installation dans le bâtiment actuel de la place Ovidiu ne date que de 1977.
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A quelques mètres du musée d'histoire vous trouverez ce site archéologique, vestige de l'ancienne Tomis.
L'édifice romain à mosaïque (Edificiul Roman cu Mozaic) est considéré par beaucoup comme le joyau archéologique de la ville de Constanta.
Erigé au VI ème siècle après JC sous le règne de l'empereur Constantin le Grand, cet édifice était une installation portuaire faisant le lien entre le port et la ville antique. Les différentes salles du bâtiment étaient dédiées aux activités commerciales et au stockage des marchandises. La salle à mosaïque accueillait quant à elle les négociations entre les marchands et les autorités locales de l'époque. Des 2000m² initialement recouverts de mosaïques, seuls 850 sont encore conservés.
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Après avoir quitté Constanta, vous rejoindrez l'ancienne cité de Histria.
Histria est l'une des plus anciennes colonies grecques découvertes à ce jour en Roumanie.
Fondée au VIème siècle avant notre ère par des colons venus de Milet (Grèce), Histria ne cessa de se développer durant ses 13 siècles d'existence. L'histoire de cette cité, reprise à son arrivée par l'armée romaine, est ponctuée d'attaques venant des peuples de l'est. Ce ne sont ainsi pas moins de cinq murs d'enceinte qui durent être bâtis au fil du temps pour protéger cette cité installée sur les rives du lac Sinoe.
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En fin de journée, vous arriverez à Jurilovca où nous vous conseillons une soupe de poisson pour vous remettre de vos émotions.
Le village de pêcheur de Jurilovca se situe au bord du complexe lagunaire Razim- Sinoe. Cette commune a la particuliarité d'être peuplée en majorité de russes lipovènes (orthodoxes d'ancien rite ayant été contraint à l'émigration). L'architecture spécifique à la communauté lipovène se retrouve à Jurilovca: la majorité des maisons sont de couleur bleu clair!
La commune accueille de nombreux sites d'intérêt, liés le plus souvent à la Mer Noire toute proche et au lac Razim. Entre ces deux étendues aquatiques se trouve Gura Portitiei, un complexe touristique de petite taille situé sur une bande de sable entre le lac Razim et la Mer Noire. Cet endroit paradisiaque ne peut être rejoint qu'en bateau. En face, de l'autre côté du lac, se trouve le Capul Dolosman, la plus grande falaise de Roumanie au sommet de laquelle se dressent les ruines de la cité grecque de Aerganum.
Jurilovca aime conserver ses valeurs et ses coutumes liées aux origines lipovènes de sa population. Les rites religieux y sont particulièrement suivis et sont un enchantement pour les visiteurs.
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C'est une ville bien étrange que vous traverserez juste après la frontière!
Le Woodstock roumain! Cette expression pourrait porter à sourire mais le village de Vama Veche est bel est bien un symbole du renouveau de la jeunesse roumaine post-communiste!
Le village de Vama Veche est situé à l'extrême sud-est du territoire roumain, à la frontière bulgare. Le nom du village signifie d'ailleurs ''Vieille Douane''. A l'origine, cette petite localité n'était qu'un village de pêcheur sans histoire où vécurent successivement plusieurs ethnies comme des bulgares, des gagaouzes, des tatares de Bessarabie et bien-sûr des roumains.
C'est suite à la chute du régime communiste à la fin de l'année 1989 que le destin de Vama Veche changea. Durant les années 1990, la société roumaine se retrouve en grande mutation économique, sociale et culturelle. C'est à cette époque que des groupes de jeunes, alors considérés comme des marginaux et aujourd'hui comme des prophètes, découvrent la plage de Vama Veche, un lieu retiré et idéal pour le camping sauvage. Peu à peu, Vama Veche acquiert une certaine notoriété auprès de la jeunesse roumaine qui préfère planter sa tente sur la plage plutôt que de se ruiner à l'hôtel. Une légende locale raconte qu'il n'était pas rare à l'époque de voir les jeunes étudiants et les douaniers de la frontière voisine partager des apéritifs festifs!
L'avènement de la formation musicale Vama Veche au tournant des années 2000 consacra ensuite définitivement le petit village, bien malgré lui! Depuis 15 ans maintenant, Vama Veche a bien changé. Les anciens groupes d'étudiants fauchés ont déserté les lieux vers d'autres horizons et ont été remplacé par divers bars et discothèques qui attirent la jeunesse roumaine et étrangère.
Malgré la transformation du village, l'esprit de Vama Veche n'a pas totalement disparu, les nudistes y sont toujours présents et le camping sauvage reste une norme pour la jeunesse estudiantine. Chaque année au 1er, des flots continus de voitures traversent les plaines de Valachie pour rejoindre la plage de Vama et fêter comme il se doit le début de l'été!
La Mosquée Esmahan Sultan construite en 1575 est le plus ancien lieu de culte musulman de Roumanie. C'est aussi le principal monument de la ville.
Cette mosquée accueille encore les rares fidèles musulmans de la ville. Laissée à l'abandon durant l'époque communiste, elle revit depuis 1989 grâce aux restaurations en partie financées par le gouvernement turc.
En continuant sur le littoral, vous croiserez Costinesti, un village célèbre pour son épave!
Costinesti est une ville côtière du littoral roumain idéale pour les activités de plage. Nous vous conseillons toutefois d'éviter de vous y rendre en plein mois d'Aout, tout comme l'ensemble des stations autour de Constanta.
La spécificité de la plage de Costinesti est qu'on peut y observer l'épave du ''Evanghelia'' à quelques encablures du rivage. Ce bateau commercial grec se serait échoué à l'automne 1968 pour des raisons qui restent encore aujourd'hui méconnues. Le coût du transport de l'épave étant très élevé, les autorités locales et le propriétaire ont décidé de le laisser à l'endroit de l'accident. Depuis, l'épave est devenue le symbole de la ville.
Ce musée présente divers objets liés au transport naval depuis l'antiquité jusqu'à nos jours.
Créé en 1969, le Musée de la Marine Roumaine possède plus de 37 000 pièces dans environ 100 salles. Les diverses sections du musée se concentrent sur la navigation aux époques antiques, médiévales, et modernes ainsi que sur les bateaux de l'époque ottomane.
Plusieurs objets et reconstitutions sont exposés tout au long du parcours des visiteurs.
La Cathédrale orthodoxe de Constanta se situe sur la péninsule de la ville, à quelques mètres du bord de mer.
C'est le principal lieu de culte orthodoxe de toute la région de Dobrogea. Construite à la fin du XIXème siècle, elle a la particularité d'avoir été dessinée par le célèbre architecte Ion Mincu. Cette construction de style néo-byzantin impressionne par ses proportions (le sommet du clocher est à 35m du sol) et par ses fresques intérieures, refaites après des dégâts subis durant la Seconde Guerre Mondiale.
Sur la route vers Jurilovca, vous pourrez faire un crochet pour rejoindre ce très beau site naturel.
La réserve naturelle des Gorges de la Dobrogea est une aire protégée à environ 45 km au nord-ouest de la ville de Constanta.
Fruits de l'érosion, les Gorges de la Dobrogea offrent des paysages diversifiés, entre étendues vertes et falaises rocheuses. Ce site est aussi un reguge pour de nombreux rapaces comme les aigles impériaux.
Cette journée sera l'occasion de découvrir les lacs Razim et Sinoe qui constituent la partie sud du Delta du Danube. Vous arriverez ensuite dans l'après-midi à Murighiol pour une promenade en barque au cœur du delta!
Le complexe lagunaire Razim-Sinoe, situé sur la partie sud du Delta du Danube, est considéré comme le plus grand lac de Roumanie. De fait, il ne s'agit pas réellement d'un lac puisque l'ensemble du complexe aquatique était originellement relié à la Mer Noire ainsi qu'au cours du bras de Sfantu Gheorghe. L'ensemble du complexe lagunaire représente 863 km2 de surface aquatique pour une profondeur maximale de seulement 3 mètres.
La formation de ce genre de lagunes est entièrement naturelle et est appelée ''liman'' dans le secteur de la Mer Noire. Cette formation est due à l'accumulation des sédiments apportés par le Danube entre les eaux douces du lac et les eaux salées de la Mer Noire. Un cordon de sable s'est ainsi formé à l'entrée de la lagune il y a environ 1 000 ans, laissant uniquement deux voies de communication avec la mer: Gura Periteasca et Gura Portitei. Cette spécificité géologique a favorisé le développement de nombreuses espèces de poissons et d'oiseaux du fait du fort taux de salinité dans la lagune et des conditions favorables à la reproduction de ces espèces.
Malheureusement, les interventions humaines réalisées durant les années 1970/ 1980 ont largement détérioré les particularités écologiques de la lagune. Dans l'objectif de créer des réserves d'eaux douces pour les besoins de l'agriculture, le gouvernement roumain de l'époque a décidé de séparer les différents lacs du complexe (principalement Razim et Sinoe) mais surtout de boucher les voies de communication avec la mer. Ces travaux ont eu des effets dévastateurs sur la faune et la flore locale dont la diversité est en péril. Malgré ces travaux, ce territoire est encore aujourd'hui un lieu de passage privilégié des oiseaux migrateurs. On peut ainsi observer une grande quantité de cormorans, d'aigrettes, de hérons cendrés, de cigognes et de pélicans.
Habitées depuis plusieurs millénaires, les rives de la lagune regorgent de sites touristiques très intéressants que ce soit d'un point de vue naturel, ethnographique, architectural ou archéologique dont voici quelques exemples: le Musée du Village de Enisala; les Forteresses de Enisala, Istria et Aerganum; les villages de Sarichioi et Jurilovca; le complexe touristique de Gura Portitei; les falaises du Capul Dolosman et les îles Bisericuta et Popina.
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A quelques kilomètres de Jurilovca se trouve le Cap Dolosman, un lieu méconnu du tourisme de masse.
Le Cap Dolosman se situe sur le lac Razim, avec ses 30 mètres de hauteur, c'est l'unique falaise du littoral roumain.
Le Cap Dolosman (Capul Dolosman en roumain) est une zone naturelle intégrée à la Réserve de la Biospère du Delta du Danube classée à l'Unesco. C'est un lieu de passage et de nidification important pour les oiseaux migrateurs, très nombreux aux mois de mai et de novembre.
D'un point de vue géologique, le Cap Dolosman est une avancée calcaire sur le lac Razim présentant une falaise abrupte d'environ 30 mètres de hauteur sur 2 kilomètres de long. Au sommet de celle-ci, les visiteurs dominent la lagune et peuvent apercevoir Gura Portitei ainsi que Tulcea au loin. La découverte de ce site naturel est complétée par la visite des ruines de la citadelle grecque de Argamum, au sommet de la falaise.
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Les ruines de la citadelle de Argamum se situent au sommet des falaises du Cap Dolosman qui dominent le lac Razim.
Argamum est le plus ancien site archéologique découvert à ce jour sur le territoire roumain. Cette ancienne forteresse aurait été construite par des colons grecs au VIème siècle avant JC, alors qu'ils dominaient les routes navales de la Mer Noire. A leur arrivée sur le territoire dace, les romains prirent possession de cette petite cité au premier siècle. Celle-ci fut ensuite abandonnée après le départ des colons latin.
Les recherches archéologiques réalisées durant le XXème siècle mirent en évidence la présence de nombreuses fermes et maisons ainsi que de quatre basiliques. Les archéologues ayant travaillé sur le site estiment aussi que la majeure partie de l'ancienne cité resterait à découvrir malgré les recherches déjà réalisées.
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En reprenant votre route vers Murighiol, vous atteindrez la citadelle d'Enisala, la mieux conservée du littoral.
La forteresse médiévale de Enisala, située à 2km du village homonyme, est la dernière forteresse médiévale encore debout en Dobrogea.
De nombreuses interrogations subsistent encore aujourd'hui concernant le peuple ayant bâti cette citadelle au 14ème siècle. Plusieurs spécialistes supposent que ce sont les génois ou l'Empire Byzantin qui aurait érigé la construction. Quoi qu'il en soit, nous savons que celle-ci avait un but militaire et de surveillance des routes commerciales. En effet, à cette époque, le lac Razim était une importante voie commerciale et le promontoire d'Enisala permettaient de surveiller les navires arrivant par Gura Portitei. A cette époque, Enisala était d'ailleurs reliée avec la forteresse Blanche (à l'embouchure du Niestr) et la citadelle de Chilia (nord du delta).
Enisala fut successivement récupéré par Mircea le Vieux (Mircea Cel Batran) conducteur des Terres Roumaines puis par l'Empire Ottoman qui la laissa à l'abandon car elle ne correspondait plus aux intérêts stratégiques de l'empire. Cette décision sauva la forteresse car, à la fin du 19ème siècle, le conflit russo-turc en Dobrogea (remportée par l'armée russe) entraina la destruction de toutes les citadelles médiévales où s'étaient repliés les turcs, à l'exception donc de Enisala.
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Vous arriverez finalement à Murighiol où les responsables de votre pension vous attendront pour vous faire découvrir le delta.
Le village de Murighiol se trouve sur le bras de Saint-Georges à environ 40 km au sud-est de la ville de Tulcea.
Ce village est l'un des points de départ pour les croisières dans le delta communément avec Mahmudia, Jurilovca mais surtout Tulcea. Cette commune est l'une des plus étendues du delta puisqu'elle couvre 792 ha et englobe 7 villages environnants.
Diverses activités de loisirs sont proposées dans le village comme la chasse, la pêche, l'ornithologie ou la découverte archéologique sur le site de Halmirys.
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Vous y voici finalement, le Delta du Danube!
La notoriété du Delta du Danube dépasse largement les frontières de Roumanie. Cette réserve naturelle est l'une des plus grandes d'Europe ainsi que l'une des 631 Réserves de Biosphère au monde. C'est d'ailleurs le seul delta à avoir reçu ce statut!
Le Danube est le second plus long fleuve en Europe après la Volga. Prenant sa source en Forêt Noire, il traverse successivement l'Allemagne, l'Autriche, la Slovaquie, la Hongrie, la Serbie et la Roumanie (Ajoutons la Bulgarie, la Croatie, la République de Moldavie et l'Ukraine dont les frontières sont délimitées par le fleuve). A hauteur de la ville de Tulcea, le Danube atteint des zones de plaine entraînant la division de son cours en trois bras. Du nord au sud, le Bras Chilia draine environ 58% du flux total du fleuve, le Bras Sulina 19% et le Bras Sfantu Gheorghe 23%. Ces bras forment ainsi un triangle jusqu'à la Mer Noire dont les côtés sont longs de 80 km. Ce n'est pourtant pas sa taille (23ème delta au monde par la taille) ni son débit qui fait du Delta du Danube un lieu unique, mais bien ses caractéristiques paysagères, faunistiques et floristiques.
Les marécages du delta se situent à 82% dans le territoire roumain et à 18% en territoire ukrainien, au-delà du Bras Chilia. Cette région est la plus jeune du territoire roumain, les alluvions s'accumulent au bord de la Mer Noire seulement depuis quelques dizaines de milliers d'années. Cette accumulation d'alluvions a formé des cordons de terre que l'on retrouve à hauteur de la forêt de Letea ou de Gura Portitiei à l'est du lac Razim. Des lagunes se sont formées et ont été petit à petit bouchées par l'apport en sédiment du fleuve, si bien que le delta a gagné du terrain sur la mer. Il faut en effet bien se rendre compte que la delta n'est pas figé, il avance continuellement vers la mer grâce à l'apport du fleuve. Depuis les travaux réalisés à hauteur des villes de Braila et Galati, les alluvions atteignent plus difficilement le delta qui évolue donc de façon plus lente.
Le paysage local est très particulier, c'est un enchaînement de lacs, de canaux, de forêts et de dunes de sable disposés de façon anarchique entre les trois principaux bras. Les hommes ont appris à maitriser ce territoire, ils ont ainsi construit des villages tout au long des bras de Chilia, Sulina et Sfantu Gheorghe. Les principaux villages sont Murighiol, Mahmudia, Mila 23, Crisan, Sulina, Sfantu-Gheorghe sur les deux bras sud du delta mais aussi Jurilovca ou Sarichioi encore plus au sud sur le lac Razim. Le bras de Chilia quant à lui est quasiment désertique du fait de sa faible accessibilité.
Cette région possède un climat ainsi qu'une situation géographique favorisant le développement de la faune et de la flore. A mi-distance entre l'Equateur et le Pôle Nord, le Delta du Danube constitue l'étape idéale des oiseaux migrateurs durant le printemps et l'automne. A ces périodes, le dédale de canaux se remplit de colonies de cormorans, de pélicans, d'aigrette, de hérons ou encore de balbuzards pêcheurs pour le plus grand plaisir des ornithologues. Le delta est aussi peuplé de milliers de chevaux sauvages, abandonnés par des paysans durant l'époque communiste, ils se sont reproduits et sont depuis revenus à l'état sauvage.
Les hommes et leur culture constituent aussi un trésor du delta. On ne vit pas dans le Delta du Danube comme dans n'importe quel endroit au monde! Les locaux ont du s'adapter à leur environnement que ce soit pour leurs déplacements ou pour leur production agricole. Les principales activités économiques se concentrent sur l'agriculture (élevage en majorité), souvent vivrière, et sur la pêche.
Les populations locales sont très diversifiées, les roumains sont bien-sûr majoritaires mais des ukrainiens et surtout des populations de russes lipovènes (russes d'ancien rite pourchassés en Russie au 17ème siècle et s'étant installés en Ukraine, en Roumanie et pour certains en Alaska) ! Les lipovènes sont une grande richesse du delta, leur architecture teintée de bleu clair et de toits en roseaux marquent les paysages du delta de même que leurs fêtes religieuses.
Par leurs modes de déplacement, les hommes font aussi le paysage! Si désormais de nombreux bateaux de transport rapide traversent le delta, les lotca, barques traditionnelles lipovènes, sont toujours l'outil de travail des petits pêcheurs du delta.
Pour l'ensemble de ces caractéristiques le Delta du Danube fut classé en 1991 au patrimoine mondiale de l'Unesco ainsi que dans le Programme sur l'Homme et la Biosphère, devenant ainsi la Réserve de la Biosphère du Delta du Danube (Rezerva Biosferei Delta Dunarii). Une réserve de biosphère poursuit plusieurs objectifs: la conservation du milieu, le développement économique et social durable et l'étude du milieu naturel pour mieux connaître l'impact de l'homme sur son environnement. Pour atteindre ces objectifs, plusieurs zones sont organisées dans chaque réserve: les aires centrales, strictement protégées par les législations nationales; les zones tampons, dédiées au développement économique durable et les zones de transition où les activités économiques peuvent se développer plus facilement.
Le Delta du Danube est un trésor naturel et culturel qu'il s'agit de respecter et de préserver!
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Après votre visite de la Forteresse d'Enisala, vous pouvez vous rendre dans le village pour mieux connaître les habitudes des habitants de la région.
Le musée ethnographique de Enisala est situé au centre du village, c'est une synthèse de l'architecture traditionnelle de cette partie de la Roumanie.
Le bleu vif de la maison ainsi que son toit en roseau sont les deux premiers éléments marquants de cette bâtisse qui propose la découverte du mode de vie des habitants de la région. Dans ce petite musée, les visiteurs rencontrent des instruments agricoles, des outils pour la pêche, divers instruments artisanaux (production de céramique, outils de forgerons ou de tonneliers) ainsi que l'architecture typique locale.
Véritable condensé de culture de Dobrogea, le Musée du village de Dobrogea du Nord constitue une étape idéale sur les routes autour du lac Razim.
La ville de Bababag, à quelques kilomètres de la lagune du même nom, est l'ancien siège de l'Empire Ottoman dans la région du Danube inférieur.
La première attestation documentaire de Babadag date du XIIIème siècle, en revanche, c'est en 1677 que cette ville prend de l'importance puisqu'elle devient la résidence du Pacha de la région. Babadag gardera ce statut jusqu'à la fin de la domination turque sur les terres roumaines.
Cette étape vous permettra de rallier le Delta du Danube au piémont des Carpates par les Monts Macin et la plaine de Munténie. Tout d'abord, vous aurez la possibilité de visiter Tulcea, la plus grande ville du delta.
La ville de Tulcea est la préfecture du département/ județ qui porte son nom. C'est une ville souvent boudée par les guides touristiques du fait de la forte présence de bâtiments d'architecture communiste.
Tulcea est apparue pour la première fois dans des documents officiels au 16ème siècle alors que son territoire était déjà sous domination ottomane. En 1878, à la fin du conflit russo-turque, la Dobrogée du Nord et ainsi Tulcea sont données à la Roumanie. La ville connaîtra alors, jusqu'à la fin de l'ère communiste, une modernisation forcée pour assouvir les besoins du secteur industriel roumain. Le port est le centre économique de la ville du département, à cette époque de nombreux navires sont construits et réparés à Tulcea qui s'ouvre au monde grâce à son fleuve. Les relations économiques s'orientent vers les autres villes du Danube: Galati, Braila, Orsova ou encore Belgrade et Budapest. Mais le libéralisme à outrance des années 1990 aura raison de Tulcea et de sa région et de nombreuses activités industrielles sont désormais en faillite.
L'emplacement géographique, l'histoire et l'économie de la ville ont attiré de nombreuses populations étrangères si bien que Tulcea est devenue peu à peu une ville cosmopolite. En effet, parmi les 90 000 habitants que compte la commune, un peu plus de 80% seulement sont des roumains, on retrouve ainsi de nombreux russes lipovènes, des turcs, des roms ou des ukrainiens dans les rues de Tulcea.
D'un point de vue touristique, Tulcea est considérée comme la Porte du Delta. La plupart des routes maritimes partent en effet de Tulcea où se séparent les trois principaux bras du Delta du Danube: le Bras Chilia (au nord), le Bras Sfantu-Gheorghe (au sud) et le bras Sulina (au centre). L'activité touristique permet au port de se reconvertir pour offrir des services de transport aux touristes, mais il faut bien avouer que de nombreux efforts restent à faire.
Tulcea n'est pas pourtant pas seulement une porte d'entrée vers le Delta, la ville possède elle aussi ses propres atouts touristiques! Les principaux sites de visite sont le Centre Muséal Ecotouristique du Delta du Danube, le Musée Ethnographique d'Art Populaire, la Cité antique Aegyssus ou le Port de la ville.
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Nous ne pouvons actuellement pas vous proposer la visite de cette basilique car elle est en restauration. Nous avons toutefois fait le choix de laisser la description de ce site du fait de sa renommée dans la région.
La basilique de Niculitel du IV ème siècle est l'un des plus vieux édifices religieux retrouvés en Roumanie. C'est en 1971 que les habitants du village découvrirent une croix dépassant du sol, ils décidèrent alors de creuser dans l'espoir de découvrir un trésor. A leur grande surprise, ils découvrirent les ossements de 6 martyrs, tués par les romains au IVème siècle de notre ère.
Des recherches archéologiques et documentaires furent alors entreprises. On ne découvrit que très peu de mentions de cet édifice, il fut en effet détruit par une invasion barbare au VI ème siècle, soit 200 ans après sa construction. La basilique présente 3 nefs et un narthex, formation typique de la région à cette époque.
La crypte, encore intacte, ainsi que l'ensemble de l'édifice sont protégés depuis 1983 par une structure métallique qui accueille le musée de la basillique.
Les ossements des martyrs reposent désormais au monastère de Cocos, à quelques kilomètres du bourg de Niculitel et sont apportés chaque année au village pour le service religieux des 3 et 4 juin.
Si le Monastère Saon vous a plu, vous aurez certainement envie de découvrir les monastères Cocos et Celic-Dere, deux lieux de cultes à l'architecture et au cadre naturel splendide.
Le Monastère Cocos fait partie du ''Triangle des Monastères'' comprenant aussi les monastères de Saon et de Celic-Dere. Construit à partir de 1833 par trois moines venus de Moldavie, ce monastère est se trouve au cœur d'un paysage magnifique de forêts et de landes sur les flancs des Monts Macin. Le nom de Cocos (signifiant ''coq'' en roumain) aurait été donné au monastère suite à l'apparition de cet animal alors que les moines souhaitaient justement trouver un nom à leur demeure.
Plusieurs dizaines de moines entretiennent encore aujourd'hui l'ensemble monastique d'une beauté remarquable. Dans son enceinte se trouvent une église dédiée à la Sainte Trinité, une tour d'entrée, les cellules des moines ainsi qu'un musée d'art religieux.
Le village de Luncavita ne dispose pas d'un site touristique majeur. C'est en revanche un charmant village qui conserve ses traditions et ses métiers artisanaux entre le cours du Danube et les Monts Macin.
Le village de Luncavita, situé entre les Monts Macin et les étangs du Danube, est une commune très active sur le plan de la valorisation de son héritage culturel. Situé dans une zone aux paysages préservés, cette commune organise chaque année divers événements de valorisation son patrimoine naturel et culturel.
Luncavita est aussi un des points de départ de randonnée vers les Monts Macin au départ notamment du site archéologique de Cetatuia.
Cette journée vous amènera à découvrir deux sites majeurs du tourisme roumain: les Volcans Noroiosi et bien-sûr le fameux Château de Dracula. Le paysage montagneux que vous rencontrerez sur cette étape vous fera certainement un choc par rapport à ceux que vous aurez rencontré jusqu'ici dans le delta.
La transition se fera donc aux Volcans de boue Noroiosi, un particularité géologique de la région entouré d'un environnement quasi-désertique.
Les Volcans Noroiosi constituent la principale attraction touristique du département de Buzau du fait de l'intérêt géologique et paysager de ce territoire. Au nord de Berca, dans des collines arides se trouvent les deux sites des ''Grands'' et ''Petits'' volcans (Paclele Mari, Paclele Mici) distants d'environ 3km.
Les Volcans Noroiosi n'expluse pas de la lave en fusion mais de l'argile mélangée à de l'eau et ne présentent, de ce fait, aucun danger pour l'homme. C'est à partir de 3000 mètres sous terre que différents gazs sous pression remontent à la surface. Le gaz est compressé dans les failles, générées par les mouvements terrestres de l'est des Carpates, et repoussent ainsi les éléments qu'ils rencontrent vers la surface. L'argile, qui se trouve dans le sous-sol de cette région, sort alors à la surface terrestre et sèche quasi immédiatement au contact de l'air. Cette solidification rapide a ainsi permis la création de petits volcans qui continuentaujourd'hui de grandir.
L'observation des Volcans Noroiosi est un enchantement! Sous nos yeux, le gaz continuent de remonter à la surface, formant des petits volcans (d'une dizaine de mètres) ainsi que des lacs ronds rappelant les Maars volcaniques.
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En repartant des volcans, vous prendrez la direction de Brasov par la Vallée de Buzau qui vous amènera jusqu'à Prejmer. Sur la route vous pourrez faire quelques arrêts à la Cascade Pruncea, au barrage Siriu ou encore dans la réserve de bisons du village de Vama Buzaului.
La vallée de Buzau est l'axe de communication reliant les villes de Brasov (Transylvanie) et Buzau (Munténie). De nombreux villages typiques se trouvent sur les rives de la rivière ainsi que des sites naturels que les autorités locales tentent de protéger.
Malgré ses nombreux joyaux, cette région n'est que très peu développée d'un point de vue touristique du fait de sa faible accessibilité.
Tout au long de la vallée, on retrouve plusieurs sites comme le village de Berca, le barrage de Siriu, la cascade Pruncea ou les Volcans Noroiosi dans les paysages arides de cette vallée du sud-est des Carpates.
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Avant de rejoindre Brasov, vous vous rendrez à Prejmer pour découvrir sa citadelle classée au Patrimoine Mondial de l'Unesco.
Situé à une dizaine de kilomètres de Brașov, Prejmer un devenu depuis 1999, année de classement du village et de sa forteresse à l'UNESCO, un des principaux sites touristiques du département.
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Ce site se trouve au centre du village, c'est l'une des citadelles saxonnes classées à l'Unesco.
Classée monument UNESCO en 1999, la citadelle de Prejmer est un élément marquant de la région de Brașov. C'est au 13ème siècle, lorsque le roi d'Hongrie Andrei II céda le territoire de l'actuel Prejmer aux chevaliers de l'ordre teutonique que démarra la construction de l'église aujourd'hui au coeur des murs de la citadelle, construits, eux, par les habitants saxons.
La citadelle-église médiévale de Prejmer a été, comme la plupart des monuments de la région, de nombreuses fois endommagée en raison des différentes invasions et des tremblements de terre ayant frappé la région jusqu'à notre ère. Malgré tout, elle est considérée comme l'une des mieux conservées et des plus résistantes de l'est de l'Europe. Ses murs épais de 3 à 4m et hauts de 12m lui ont en effet permis de résister à diverses invasions venues de l'est.
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Vous arriverez ensuite à Brasov, dernière étape avant le château de Dracula.
Braşov est une des principales villes de Transylvanie et de Roumanie avec près de 280 000 habitants. Comme de nombreuses villes de Transylvanie elle porte un nom officiel roumain, mais aussi des noms hongrois (Brasso) et allemand (Kronstadt) qui illustrent ses origines saxonnes.
Braşov possède le statut de préfecture du département homonyme et est située dans le creux d’une dépression au cœur des montagnes des Carpates. La région de Brașov est aussi appelée ''Țara Bârsei'' ou 'Terre du berceau''. A proximité se trouvent les principaux sites d’activités de montagne du pays que sont les Monts Bucegi, Piatra Craiului ou encore les Monts Fagaras.
Les traces de présence humaine dans le bassin de Brasov remontent au néolithique et attestent de la présence, plusieurs siècles plus tard, de daces dans la région. Malheureusement, les découvertes ont été en grande partie détruites par le pouvoir communiste au cours de son demi-siècle au pouvoir en Roumanie. Construit à partir de divers villages, devenus aujourd’hui des quartiers de la ville, Brasov trouve son essor au cours du 16ème siècle grâce à sa situation géographique aux confins de la Valachie et de la Moldavie et à une situation fiscale avantageuse.
Suite au rattachement de la Transylvanie à la Roumanie, la seconde guerre mondiale laisse place au régime communiste. Brasov, ville fondamentalement protestataire, change de nom le 8 septembre 1950 et devient ‘Orasul Stalin’, la ville de Staline, au cours du processus de soviétisation de la Roumanie. Le pouvoir communiste va même jusqu’à installer sur la colline dominant la ville l’inscription ‘STALIN’ en lettres géantes. Sept après la mort du leader géorgien, en 1960, Brasov retrouvera son identité et c’est désormais son nom roumain que l’on retrouve sur la colline Tâmpa.
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Sur la place du Conseil, principale place du centre ancien de Brasov, siège l’Eglise Noire, un édifice dont les dimensions (89m de longueur, 38 de largeur, 65m de hauteur) en font le plus grand lieu de culte en style gothique du sud-est de l’Europe. Les proportions impressionnantes de cette église ne s’arrêtent pas là puisque la cloche principale, avec ses 7 000kg, est la plus grande de Roumanie ; ces cloches auraient d'ailleurs sonné sans être actionnées par l’homme au cours du tremblement de terre de 1590.
Construite entre 1383 et 1477 dans un contexte de développement économique et culturel de la ville mais aussi de tensions avec l’empire ottoman qui conduisirent à l’invasion de la ville en 1421, l’édification de l’église fut particulièrement longue. Un tremblement de terre au cours de l’année 1471 retardant encore la finalisation du monument.
Celui-ci fut une nouvelle fois endommagé durant l’année 1689 en raison d’un incendie criminel attribué à l’armée autrichienne et à son général Caraffa. Celui-ci aurait menacé dans une lettre de réduire Brasov en cendre si les habitants s’opposaient à l’installation des troupes autrichiennes dans la région. L’incendie détruisit la majeure partie de la ville mais ne fit qu’endommager l’église qui fut noircie par les flammes. Le nouveau nom de cette dernière fut alors tout trouvé.
D’un point de vue esthétique, si les différents épisodes belliqueux et les rénovations ont fait perdre à l’église une partie de son caractère gothique, l’aspect général et les ornements de l’église restent remarquables.
Plusieurs éléments sont à mettre en valeur. L’orgue, construit entre 1836 et 1839 par un producteur berlinois, compte plus de 400 tubes et est reconnu pour sa sonorité, il est d’ailleurs l’un des plus grands du sud-est de l’Europe. De même, la collection de tapis d’Anatolie suspendus dans l’église, retiendra certainement votre attention.
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Sur la route vers Bran vous appercevrez sur votre gauche la localité de Rasnov et sa citadelle médiévale.
Râșnov est une commune du département de Brașov située au sud-est du département à proximité des massifs Postăvaru, Bucegi et Piatra Craiului. Ce territoire, après avoir été habité de Daces il y a plus de 2000 ans, a ensuite été habité par des saxons qui lui ont attribué le nom de ''Rosnov''. Interprété par les locaux comme la traduction de ''trandafiri'' (''rose'' en roumain), cette fleure est devenue le symbole de la ville.
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Après avoir repris votre véhicule vous atteindrez Bran, village accueillant le fameux Château de Dracula.
Le village de Bran, anciennement appelé ''Porte de Bran'' en raison du couloir que forme la montagne à cet endroit, est une commune du département de Brasov. Grâce à sa situation géographique (aux pieds des Monts Bucegi) et à la présence du château de Bran (château de Dracula), la ville tire l'essentiel de son activité économique du tourisme.
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Et voilà que se découvre en entrant dans Bran le Château de Dracula sur son éperon rocheux. Une visite que nous vous invitons à réaliser en fin d'après-midi, ou éventuellement tôt le lendemain matin, pour éviter l'habituelle foule de visiteurs.
Le château de Bran, situé sur la commune du même nom, est souvent évoqué sous le nom de ''Château de Dracula''. A la limite entre la Valachie et la Transylvanie, au coeur d'un paysage splendide entre les montagnes de Bucegi et de Piatra Craiului, le Château de Bran est installé sur un promontoire dominant le bourg touristique.
A l'origine cet édifice fut construit par les chevaliers Teutoniques au 13ème siècle dans le but de contrôler et de taxer le traffic commercial de la vallée. Ce château construit en bois sera remplacé un siècle plus tard par une forteresse de pierres par le roi Louis 1er de Hongrie. Plusieurs modifications architecturales seront ensuite apportées au château (nottament en raison d'une explosion) jusqu'en 1699 où il revient à la famille des Hasbourgs, princes de Transylvanie. Durant la période 1918-2006 le propriété du château oscillera entre la famille royale, l'état communiste (qui ouvra le château aux visiteurs) et l'Etat roumain avant qu'il ne soit finalement rendu à la famille des Hasbourgs qui en est encore aujourd'hui propriétaire.
La visite du château de Bran fait partie des visites incontournables dans la région puisque ce Château est rattaché à la légende de Vlad Țepeș l'Empaleur voire Dracula. N'oublions pas que le nom de ''Château de Dracula'' n'est pas réellement fondé. En effet, Bram Stoker, l'auteur de ''Dracula'' se serait inspiré du personnage de Vlad Țepeș, en raison de sa cruauté, pour son roman. En revanche, aucun document n'atteste de la venue de ce dernier au château de Bran, certaines sources évoquent qu'ils s'y serait arrêté lors d'un voyage entre la Transylvanie et la Valachie voire qu'il y aurait été emprisonné.
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Entre Prejmer et Brasov, vous pouvez vous arrêter dans la localité de Harman qui possède une très belle église fortifiée.
L'église fortifiée de Harman, construite au XIIIème siècle, fait partie des nombreux sites médiévaux fortifiés de Transylvanie. Elle se situe à Harman, à une dizaine de kilomètres de Brasov.
L'église ainsi que le village souffrirent de diverses invasions durant les XIIIème et XIVème siècles qui ont entraîné des modifications de son architecture. Cet édifice aurait été initialement été édifié par les chevaliers teutoniques qui s'était alors installé dans la Terre de la Barsa (bassin de Brasov). La fortification entourant l'église a été bâtie au XVème siècle et est constituée de trois murs dont la hauteur allait de 4.5 mètres à 12 mètres.
Le complexe est constitué de l'église, d'une tour-chapelle datant de 1300, des murs de fortification, d'un clocher et d'un petit musée ethnographique.
Si vous vous lancez dans une balade du quartier Scheii, vous croiserez surement l'Eglise Saint-Nicolas.
Au cœur du centre historique, l’Eglise Saint Nicolas a été fondée par Neagoe Basarab, prince de Valachie de 1512 à 1521, ainsi que grâce à l’aide de différents voïvodes du territoire roumain (Vlad Călugărul, Mihai Viteazul par exemple). Construite à partir de 1495, le quartier de l’Eglise Saint Nicolas est rapidement devenu un important centre culturel et spirituel pour les roumains de la ‘’Țara Bârsei” du fait de sa proximité avec l’école roumaine du quartier.
Cette église, initialement construite en style gothique, a subi des influences baroques au cours des transformations intervenues au 18ème siècle qui lui donnent son aspect actuel. A cette époque, de remarquables peintures murales ont été réalisées et constituent un des principaux points d’intérêts de l’église.