Ce projet de musée est relativement innovant  dans les Balkans et plus généralement en Europe de l'est.

Le Musée de l'holocauste des juifs de Macédoine commémore la disparition de plus de 7 000 juifs déportés au cours de la Seconde Guerre Mondiale.

Inclus dans le projet Skopje 2014, visant à embellir et à donner une identité nouvelle au centre-ville de Skopje, ce musée rend hommage à la population juive, aujourd'hui quasiment disparue du territoire macédonien. Ce mémorial inauguré en 2011 contient notamment les wagons d'un train de marchandises ayant servis au transport des juifs au camp de Treblinka. La visite incite à se souvenir des événements passés mais aussi à en tirer les leçons pour la Macédoine multi-culturelle contemporaine.

En contrebas de la forteresse, vous atteindrez le Vieux Bazar, un lieu magique où vous pourrez réaliser quelques emplettes. 

Le Vieux Bazar de Skopje est un ancien quartier de la capitale macédonienne. Il est l'un des seuls à avoir survécu au tremblement de terre de 1963.

Ce bazar est, à l'exception des bazars d'Istanbul, le plus grand de l'ensemble de la péninsule balkanique. Il se situe au nord de la rivière Vardar et au pied de la forteresse Kale. Ce quartier s'est tout d'abord développé au cours du XIIème siècle pour ensuite connaître un fort essort durant la période de domination ottomane entre le XIVème siècle et 1912. Depuis cette date, il s'est peu à peu occidentalisé et a abandonné une partie de son charme d'antan.
Le quartier du vieux bazar se caractérise aussi par la présence d'une importante population albanaise qui continue de faire vivre ses origines orientales.

C'est certainement le quartier le plus touristique de la ville, malgré tout il est encore possible d'y découvrir des ruelles ou boutiques typiques du quartier à l'écart de l'agitation des principales artères.

Un peu à l'écart des principaux sites de visite, cette cathédrale impressionne par sa taille. 

La Cathédrale Saint-Clément d'Ohrid est le lieu de culte le plus vaste de Macédoine.

Cet édifice est particulièrement récent, sa construction fut finalisée en 1990. Pourtant, il s'inscrit dans l'histoire des terres macédoniennes puisqu'il est dédié à Saint-Clément d'Ohrid, un moine bulgare devenu évêque de la région d'Ohrid et considéré comme le Saint-Patron de l'Eglise Orthodoxe Macédonienne. Cette cathédrale se caractérise aussi par sa forme singulière faite de lignes incurvées qui tranche avec l'architecture religieuse classique faite de formes rectangulaires.

Cette mosquée est l'un des symboles de la ville de Tetovo et de la communauté albanaise locale.

La petite mosquée peinte de Tetovo fait partie des plus grands chefs-d'œuvre de l'art ottoman dans la péninsule balkanique.

C'est le monument le plus touristique de Tetovo, elle fut construite en 1438 par deux sœurs habitant la région de Tetovo. L'architecture de l'édifice ne le différencie pas fondamentelement des maisons de la région, ses murs extérieurs, peints à la main, sont en revanche uniques. Ces fresques qui sont de véritables œuvres d'art ont nécessité, selon la légende, plus de 30 000 œufs pour la fabrication des peintures et vernis.

Vous vous rendrez ensuite au village typique de Mavrovo. La longueur de l'étape devrait vous permettre de conserver un peu de temps pour découvrir les environs du village ainsi que le lac homonyme.

Le village de Mavrovo est situé dans le Parc National homonyme. C'est l'une des principales stations touristiques rurales de Macédoine.

Plus que le village de Mavrovo en lui même, ce sont toutes les localités situées aux abords du lac de barrage qui supportent l'activité touristique locale. Que ce soit à Nikiforovo, Leunovo ou Mavrovi Anovi, les possibilités de randonnée, de pratique des sports d'hiver ou plus simplement de découverte des traditions et de l'architecture locales sont nombreuses. A proximité de Mavrovo se trouve aussi le Mont Korab, le point culminant du pays à plus de 2700 mètres d'altitude.

A partir de la localité de Rostushe, les montagnes de Mavrovo sont remplies de petits villages à l'architecture typique.

Le village de Rostushe dans les montagnes du Parc de Mavrovo est, tout comme les localités voisines, un exemple typique d'architecture de Macédoine.

Les villages de Rostushe, Bitushe, Velebrdo et Trebishte sont des petits bourgs accrochés aux flancs des montagnes, à quelques kilomètres du monastère Saint-Jean Bigorski. Dans les paysages verdoyants des montagnes de Mavrovo, ces villages sont les gardiens de la culture d'altitude macédonienne où turcs, macédoniens et albanais vivent en harmonie loin de toute agitation urbaine.

De toutes les localités que nous vous proposons de découvrir dans le parc Mavrovo, Lazaropole est certainement la plus isolée!

Lazaropole fait partie des plus beaux villages de Macédoine! Construit à plus de 1300 mètres d'altitude c'est un excellent point de départ pour une promenade dans le Parc National de Mavrovo.

Au sud du Mont Bistra, au cœur d'une région semblant coupée du monde, Lazaropole s'est développé et embelli grâce au savoir-faire des maçons de la région. Le nom de cette localité montagnarde provient d'une légende locale selon laquelle Lazar, un homme de la région aurait été le seul survivant de l'invasion turque et aurait fondé un nouveau village: Lazaropole!
Le bourg est aussi reconnu comme la localité possédant l'air le plus pur des Balkans grâce à sa position géographique entre le climat montagnard et le climat méditérranéen.

Durant votre visite de la ville, le lac d'Ohrid sera omniprésent. Si vous souhaitez vous baignez, les petites criques au pied de la forteresse sont idéales.

Le Lac d'Ohrid est l'un des plus anciens lacs au monde conjointement avec les lacs Titicaca et Baïkal. C'est aussi la première destination balnéaire des macédonniens.

Le lac s'est formé il y a environ 4 millions d'années suite à un enfoncement du terrain du à une forte activité tectonique. Il a ensuite été rempli des eaux des montagnes environnantes ainsi que par des sources venant du lac Prespa à quelques kilomètres à l'est. Le Lac d'Ohrid marque la frontière entre la Macédoine (à l'est) et l'Albanie (à l'ouest) et accueille quelques uns des plus grands joyaux patrimoniaux de Macédoine sur sa rive sud-est.
L'été, les abords du lac se remplissent de touristes venus pour découvrir les richesses culturelles et naturelles de la région ainsi que pour se détendre dans les nombreux complexes touristiques du rivage.

Durant plusieurs siècles, la pêche a été la principale ressource économique des habitants de Ohrid et ses environs. Au total ce sont plus de 200 espèces endémiques de poissons qui peuplent le lac! Malheureusement, les activités industrielles et agricoles des hommes ont tendance à assombrir les eaux du lac autrefois transparentes, aux dépens bien-sûr de ses habitants.

En longeant le rivage depuis les rues principales vous arriverez à cette église installée sur un rocher surplombant le lac.

L'Eglise Saint-Jean de Kaneo est considérée par beaucoup comme le symbole de la République de Macédoine.

Installée à quelques centaines de mètres de la ville d'Ohrid, cette petite église de style byzantin domine le lac d'Ohrid depuis son promontoire rocheux. Elle aurait été construite au XIIIème siècle puis abandonnée durant la période de domination ottomane. Au XXème siècle, la beauté de ses fresques intérieures sont redécouvertes et les autorités macédoniennes décident d'engager des travaux de rénovation. La présence de cette église dans la ville d'Ohrid a largement contribué à son classement au patrimoine mondial de l'Unesco.

Un peu plus haut vous atteindrez l'église Saint Pantaleimon qui offre elle aussi une vue splendide sur le lac.

L'église Saint Pantaleimon d'Ohrid, aussi appelée église de Saint-Clément, est un lieu de culte situé dans la ville d'Ohrid.

Cette église de style byzantin fut construite durant le Xème siècle à la demande de St Clément d'Ohrid qui y repose depuis l'an 916. Durant la période de domination ottomane, l'église subit de nombreuses modifications, elle fut par exemple transformée à deux reprises en mosquée! La construction actuelle, construite sur les plans de l'église initiale, fut achevée en 2002.
Le site qui offre une magnifique vue sur le lac d'Ohrid accueille aussi un formidable chantier archéologique où l'on découvre notamment les ruines d'une basilique. 

Après un petit effort au cœur de la pinède, vous rejoignez la forteresse du Tsar Samuel qui domine la ville d'Ohrid.

La Forteresse Samuel domine la ville d'Ohrid et le lac homonyme. C'est le symbole de l'ancienne puissance politique de la ville.

Une première forteresse aurait été construite à cet endroit au Vème siècle de notre ère. Lorsque le Tsar Samuel Ier de Bulgarie fit de Ohrid sa capitale en 969, de nouvelles fortifications y furent ajoutées. L'édifice fut détruit et reconstruit à de nombreuses reprises durant la période de domination byzantine, la seule partie encore visible est ainsi le cœur de la citadelle constitué de 18 tours et 4 portes. Au sommet des murailles les visiteurs dominent la ville et profitent d'une vue grandiose sur l'ensemble du lac.

En contrebas se trouve l'ancien théâtre, un témoin de la présence passée des grecs et des romains.

Le Théâtre antique d'Ohrid est une construction grecque datant du Ier siècle de notre ère.

Suite à sa construction, le théâtre ne fut utilisé que très peu de temps par les grecs puisque les romains le prirent quelques décennies plus tard. Ceux-ci l'utilisèrent comme amphithéâtre pour les besoins des jeux du cirque et l'abandonnèrent au VIème siècle ap-JC suite à un tremblement de terre. Ce n'est ensuite qu'à la fin du XXème siècle que les vestiges furent découverts. En 2002 les rénovations ont été achevées et le site accueille désormais de nombreuses représentations théâtrales.

Au sud de la ville vous trouverez ce magnifique monastère. Si vous souhaitez faire une pause détente, continuez sur la même route en direction du sud-est pour rejoindre le lac de Berovo.

Le Monastère de l'Archange Saint-Michel est le principal monument de la ville de Berovo à l'est de la République de Macédoine.

Ce monastère a été construit au début du XIXème alors que la région se trouvait sous domination ottomane. De ce fait, l'édifice est peu visible depuis la route principale puisqu'il a été en partie enterré sous terre pour convenir aux exigences ottomanes. A l'intérieur du monastère l'église renferme des fresques particulièrement bien conservées.

Vous pourrez ensuite faire une pause à Kocani, une petite ville du nord-est de la Macédoine construite au pied du massif montagneux Osogovo.

Cette localité est connue dans toute le pays pour ses rizicultures qui tiennent encore aujourd'hui une place importante dans l'activité économique locale. Le centre-ville présente de nombreux lieux de culte et maisons bourgeoises datant des XIXème et XXème siècles qui sont les principaux points d'intérêt pour les visiteurs.
La ville de Kocani possède une notoriété internationale grâce au groupe de musique tzigane Kocani Orkestar qui en est originaire.

La ville de Kratovo est une localité pittoresque du nord-est de la Macédoine, au pied du massif d'Osogovo. C'est dans ce petit bourg à l'architecture traditionnelle que vous passerez votre dernière nuit dans la campagne macédonienne.

Installée au cœur du cratère d'un volcan désormais endormi, Kratovo devint dès l'époque médiévale un important centre minier dans la région. L'architecture médiévale du bourg a été partiellement conservée jusqu'à nos jours comme en témoignent les diverses tours ou les ponts enjambant la rivière Kratovo.
L'église Saint Jean-Baptiste est le principal site touristique de la commune 

En poursuivant la route empruntée pour rejoindre Staro Nagoricane, vous atteindrez Kokino, un haut lieu du tourisme macédonien pourtant très peu valorisé.

L'observatoire mégalithique de Kokino est considéré par les spécialistes comme l'un des plus vieux sites archéologiques de ce type dans le monde, au même titre que Abu Simbel ou Stonehenge.

C'est à partir de l'âge du bronze (en 1800 et 700 av-Jc) que le site de la montagne Tatichev Kamen aurait été utilisé pour des activités astronomiques. Des archéologues bulgares ont mis en évidence la richesse de ce site où les fouilles continuent aujourd'hui dans l'espoir d'en apprendre plus sur les peuples occupant la région à cette époque.
Le paysage du site de Kokino est splendide, l'observatoire a été construit au sommet de la montagne Tatichev Kamen qui a connu dans des temps anciens une forte activité volcanique. Les roches volcaniques situées au sommet de la montagne sont ainsi les principaux éléments utilisés à la construction de l'observatoire dont la splendeur continue d'être mise en évidence par les archéologues.

Après être redescendu des montagnes, vous arriverez à Koumanovo, dernière étape avant la capitale.

La ville de Koumanovo est, avec 70 000 habitants, la troisième plus grande municipalité de Macédoine derrière Skopje et Bitola.

Ce n'est qu'au XVème siècle que le nom de Koumanovo apparaît dans des écrits, bien que des traces de constructions plus anciennes aient été retrouvées. Durant la période ottomane, Koumanovo ne connaît qu'une faible croissance et doit attendre le XIXème siècle et surtout la fin du XXème siècle pour prendre la place qui est aujourd'hui la sienne en République de Macédoine. Le principal fait historique lié à Koumanovo est une bataille ayant eu lieu entre serbes et ottomans en 1912, à l'occasion des guerres balkaniques. La victoire serbe entraîna la ''libération'' de la Macédoine du joug ottoman, les décennies suivantes furent en revanche marquées par la domination serbe sur la région.

Le centre-ancien de Koumanovo détient de nombreux bâtiments historiques comme des édifices religieux et des maisons bourgeoises datant principalement des XIXème et XXème siècles.

Vous arriverez finalement à Skopje où vous pourrez vous consacrer aux visites que vous n'aurez pas eu le temps de finir.

Skopje est la capitale de la Macédoine ainsi que le centre politique, administratif, culturel et économique du pays.

C'est au premier siècle après JC que naît réellement Scupi, l'ancienne Skopje, une colonie romaine rattachée à l'Empire romain d'Orient. Au carrefour d'axes de communication majeurs des Balkans, Skopje est une ville multiculturelle aux influences macédonienne, albanaise, byzantine et serbe qui font sa richesse. Située à l'extrême nord du territoire macédonien, le paysage urbain de cette ville de près de 700 000 habitants tranche avec la forte ruralité dans le reste du pays. L'architecture de la capitale est un réel chantier, on y trouve des immeubles du XIXème siècle ayant survécu au tremblement de terre de 1963, une foule de bâtiments ultra-modernes et, depuis les années 2000, une concentration incroyable de statues glorifiant l'histoire macédonienne.

Le Vardar, principale rivière de Macédoine, cinde la ville en deux et délimite en de nombreux endroits les quartiers macédoniens des quartiers albanais ou tsiganes. Du fait des reliefs montagneux au nord et au sud de la capitale, celle-ci s'organise principalement le long de la rivière Vardar où la topographie du terrain est plus favorable à l'étalement urbain. Le Mont Vodno au sud de la ville, offre par ailleurs une vue splendide sur toute la vallée.

Votre visite de Skopje vous amènera à découvrir notamment la Croix du Millénaire, l'Eglise St Pantelimon, la forteresse Kale ou la Place Macedonia. Les alentours de la ville sont eux aussi très riches avec par exemple les Gorges de la Treska et le Monastère de Markov.