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Le nom du pays Crna Gora (Monténégro) provient du relief du pays qui était jadis couvert de forêts de bois sombres. Le pays repris ce nom après l'indépendance d'avec la Serbie en 2006, enterrant à jamais le concept de Yougoslavie.
Le Monténégro fait partie de l'Europe du Sud-Est, de la péninsule des Balkans et du bassin méditerranéen. Il a une superficie de 15812 km² soit 48 fois plus petite que la France.
Le Monténégro a des frontières avec la Croatie, la Bosnie-Herzégovine, la Serbie, le Kosovo et l'Albanie.
- 225km avec la Bosnie-Herzégovine au Nord-Ouest
- 203km avec la Serbie au Nord-Est
- 172 kilomètres avec l'Albanie au Sud-Est
- 25 kilomètres avec la Croatie au Sud-Ouest
En raison de la présence d'un débouché sur la mer, on retrouve un climat méditerranéen sur la côte avec un hiver doux et un été tempéré. Le reste du territoire est soumis à un climat continental tempéré avec des hivers rigoureux et des étés très chauds voir étouffants.
Il varie beaucoup selon les région du pays. Le Nord est principalement marqué par les montagnes appartenant aux massifs des Alpes dinariques avec des sommets dépassant régulièrement les 2000m d'altitude.
Le centre est composé à la fois de moyennes montagnes, suffisamment hautes pour un enneigement en hiver et l'installation de stations de sports d'hiver et aussi de plateaux vallonnées comme c'est le cas pour la capitale Podgorica (que l'on peut traduire par « au-dessous de la petite montagne). Enfin, on retrouve un littoral sableux, entouré de vallons dans les environs de la baie de Kotor, qui rappelle des fjors norvégiens et plus plat que l'on descend vers le Sud du pays.
Si Cetinje fut la capitale historique du Monténégro à travers les âges, elle est supplantée par Podgorica à compter de 1946 où elle prit alors le nom de Titograd.
Presque totalement rayée de la carte pendant la Seconde Guerre Mondiale, Podgorica est une ville nouvelle qui a du se vêtir des institutions d'une ville de son rang.
Comme dès la préhistoire où l'on retrouve un établissement illyrien, elle traversa les âges en changeant régulièrement de nom : Birziminium (romain), Ribnica (médiéval) puis Podgorica (1326-1946 et à partir de 1992).
Le nom apparaît pour la première fois en 1326 dans un document des archives de Kotor.
La population de la ville s'élève à 145 000 habitants et 170 000 en comptant l'aire urbaine.
Bien que nouvelle, Podgorica possède un charme certain, notamment le long de la forteresse de Ribnica situé sur les rives du fleuve du même nom.
Les principales villes du pays sont : Nikšić (57 000 habitants), Herceg Novi (20 000 habitants), Pljevlja (20 000 habitants), Bar (18 000 habitants).
Le Monténégro est divisé en 23 municipalités (opština) portant généralement le nom de la ville la plus peuplée. Seule Podgorica, la capitale est divisée en plusieurs sous-municipalités (arrondissements) disposant d'assemblées qui leurs sont propres.
Le Monténégro compte 680 000 habitants soit l'équivalent de l'aire urbaine de Strasbourg. Ainsi, sur le territoire monténégrin, une grande partie de la population vit à Podgorica. La densité moyenne de la population est de 45 hab./km² (112 à titre de comparaison pour la France).
D'après le recensement de 2011, la population est composé de monténégrins à hauteur de 45%. Derrière, on retrouve les Serbes (29%), les Bosniens (9%), les Albanais (5%), les Croates (1%), les Roms (1%) et de beaucoup d'autres minorités.
À noter que 3% de la population est dite composée de « Musulmans », labellisation ethnique mise en place du temps de la Yougoslavie. On compte pas moins de 800 000 monténégrins vivants en Serbie soit plus que dans leur propre pays.
Pays très pieu et religieux, le Monténégro compte majoritairement des chrétiens orthodoxes (72%). On trouve également une forte communauté musulmane à hauteur de 20%. Les chrétiens catholiques et les athées représentent respectivement 3,5% de la population.
Le taux important de musulmans vient de la longue tradition ottomane du pays mais aussi de la proximité de la Bosnie-Herzégovine et de l'Albanie. Pour le catholicisme, cela s'explique par l'influence par l'influence vénitienne et la proximité géographique de la Croatie.
La langue officielle du pays est le monténégrin, langue née de l'implosion de la famille idiomatique du serbo-croate.
Les différences de langue sont minimes entre le serbe, le croate, le monténégrin et le bosnien, telles que tous sont capables de se comprendre sans difficulté.
L'albanais s'impose de plus en plus comme une langue secondaire dans le pays, elle est même devenue une langue officielle des municipalités du Podgorica, Ulcinj, Bar, Pljevlja et Rožaje.
Le Monténégro utilise l'euro depuis 1999, remplaçant le Deutsche Mark qui était monnaie courante depuis 1996. Sans avoir reçu l'accord de la Banque Centrale Européenne, le Monténégro a adopté l'Euro mais ne peut pas battre monnaie. Il n'existe ainsi aucun symbole distinctif national sur les pièces.
Il n'y a pas de décalage horaire entre la France et le Monténégro Les changements d'heures d'été et d'hiver ont lieu au même moment que les pays de l'Union Européenne.
Le Monténégro est une république parlementaire multipartite, cela signifie qu'il existe plus de deux partis politiques.
Le Président de la République est le chef du pouvoir exécutif, il est élu pour cinq ans au suffrage universel direct. Il est chargé de nommer le Premier Ministre et les membres de la Cour Constitutionnelle avec l'accord du Parlement.
Le Parlement monténégrin se compose de 81 députés élus au suffrage universel direct pour un mandat de quatre ans. Il est chargé outre l'adoption des lois, d'élire le Gouvernement du pays. Il peut également voter une motion de défiance à l'encontre de ce dernier.
Le Premier Ministre qui est nommé par le Président est quant à lui le chef de ce Gouvernement qui se compose de vingt ministres dont très peu de femmes (3/20).
L'Histoire du Monténégro est marquée par des siècles de domination et au final très peu de temps où le pays a été indépendant. Indépendant depuis 11 ans, le Monténégro puise sa richesse des tourments de l'Histoire qui l'ont frappés.
1000 av. J.-C. - Installation des Illyriens dans la région.
VIIème – VIème siècles av. J.-C. - Installation de comptoirs grecs sur le littoral adriatique.
IIIème siècle av. J.-C. - Royaume illyrien qui cause notamment de graves désagréments aux comptoirs grecs.
168 av. J.-C. - Conquête du royaume illyrien par les Romains, la province est appelée Illyricum.
305 - Scission de l'Empire Romain en deux (Occident et Orient). La frontière passe sur le territoire actuel du Monténégro rendant difficile l'administration de la province.
VIème – VIIème siècle - Invasions barbares. Les Goths et les Avars s'emparent de la région avant que les Slaves ne les repoussent.
VIIème – 1168 - Principauté et Duché de Doclea. Les Slaves s'organisent sur leurs territoires conquis en repoussant progressivement l'Empire romain d'Orient et les Bulgares dont l'influence décroît sur leurs terres.
1168 - Le Grand Prince de Rascie (Serbie) Stefan Nemanjić s'empare de Doclea et intègre l'ancien duché à sa principauté.
XIIème siècle - Le nom de Zeta provenant d'une rivière de la région est donnée à cette partie de la principauté de Nemanjić.
1360 - Chute de l'Empire des Nemanjić, la principauté de Zeta passe aux mains de la dynastie Balšić, famille noble des environs.
1421 - Balša III, dernier représentant de la famille Balšić meurt et laisse la principauté de Zeta aux mains du despotat de Serbie. À la même époque, les Vénitiens s'installent sur le littoral adriatique.
1459 - Chute du despotat de Serbie, la principauté de Zeta est remise aux mains de la dynastie des Crnojević, famille noble locale.
1498 - Chute de la dynastie des Crnojević, la principauté de Zeta est conquise par l'Empire Ottoman.
1516 - Si le Nord du Monténégro est occupé par les Ottomans et le littoral par les Vénitiens, le reste du territoire devient indépendant sous le nom de Vilayet du Monténégro, avec pour capitale Cetinje.
XVIIème siècle - Longues séries de batailles entre le Vilayet et l'Empire Ottoman.
1698 - Le Vilayet devient la Principauté-Evêché du Monténégro.
XVIIIème siècle - Longues séries de batailles entre la Principauté-Evêché et l'Empire Ottoman au Nord.
1830-1851 - Règne du prince-poète Petar II Petrović Njegoš.
1852 - La Principauté-Evêché devient la Principauté du Monténégro.
1878 - Reconnaissance internationale de l'indépendance du Monténégro pendant le traité de Berlin.
1910 - La Principauté du Monténégro devient le Royaume du Monténégro.
1914 - 1918 - Première Guerre Mondiale.
1918 - Le Monténégro intègre le Royaume des Serbes, Croates et Slovènes.
1929 - Le Royaume des Serbes, Croates et Slovènes devient le Royaume de Yougoslavie.
1939 - Début de la Seconde Guerre Mondiale.
19 décembre 1944 - Libération de Podgorica mettant fin à la Seconde Guerre Mondiale sur le territoire du Monténégro.
1945 - Création de la République sociale fédérale de Yougoslavie par Tito. Le Monténégro comme cinq autres républiques forment un nouveau géant de l'ordre mondial.
1989 - Neuf ans après la mort de Tito, homme fort de la Yougoslavie, Slobodan Milošević est élu président de la République de Yougoslavie.
Années 1990 - Loin du tumulte des guerres d'indépendance de Yougoslavie, le Monténégro est très peu touché par les événements.
4 février 2003 - Création de la république fédérale de Serbie-et-Monténégro.
3 juin 2006 - Indépendance du Monténégro suite à un référendum. La République du Monténégro est officiellement proclamée.
17 décembre 2010 - Le Monténégro est officiellement candidat à l'adhésion à l'Union Européenne.
Le Monténégro de par son débouché sur la mer Adriatique constitue un point géostratégique important au cœur des Balkans. Imprégné de cultures romaines, byzantines, vénitiennes et ottomanes, il s'en dégage de nombreuses influences dans sa culture.
Entre le Nord du pays encore très marqué par les siècles de domination ottomane et le littoral façonné de la main des Vénitiens, l'exemple cosmopolite que forme le Monténégro invite au dépaysement et un voyage à travers les époques.
S'il existe grand nombre de vestiges byzantins, romans et ottomans principalement dans l'édification des lieux de culte, c'est bien la culture vénitienne qui se démarque du lot et qui a laissé les plus belles manifestations de leurs architectes.
La baie de Kotor qui constitue une étape touristique de choix pendant votre séjour au Monténégro a été intégralement pensé par les architectures vénitiens, leurs créations a fait que la baie est depuis inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO. Parmi les réalisations les plus impressionnantes du génie civil vénitien, on retrouve le système de fortifications de Kotor. L'intérieur de ces fortifications, le majestueux bâtiment de la cathédrale St Tryphon, symbole de la ville est un joyau de l'architecture romane bien que l'intérieur ait été redécoré selon le goût des Vénitiens, créant une symbiose parfaite entre ces deux grandes influences.
Ce melting-pot d'influences est accentué par d'autres constructions emblématiques de la ville, à l'image de l'église St Mihavil, construite dans un style gothique au XVème siècle et décorée de somptueuses fresques ou encore l'église orthodoxe St Nikola qui reprend les codes architecturaux des établissements religieux orthodoxes, bien loin des standards des édifices catholiques.
Outre les édifices religieux, l'art vénitien s'observe dans plusieurs palais de la ville comme le palais Pima, édifice mêlant l'art renaissant et baroque vénitien.
La reconnaissance internationale du Monténégro doit beaucoup à ses peintres qui en vivant et travaillant à l'étranger ont ainsi répondu l'art du Monténégro et la philosophie de vie qui est la leur et celle de leurs compatriotes restés au pays.
Le premier grande peintre d'origine monténégrine connu et reconnu est Milo Milunović qui est né à la fin du XIXème siècle. Il est notamment connu comme l'un des fondateurs de l'Académie des arts de Belgrade et par ses tableaux impressionnistes, abstraits et fauves.
Petar Lubarda acquit une célébrité autre que celle de Milunović. Centré sur l'Histoire serbe et les paysages monténégrins, son travail est salué par ses pairs qui lui décerne de nombreux prix aussi bien en Europe, au Brésil qu'à Tokyo.
Si Vojo Stanić est un autre peintre connu, la France connaît davantage les œuvres de Miodrag Đurić dit Dado. En effet, Dado passa le plus clair de son temps d'artiste en France et grand nombre de ses œuvres sont exposées aujourd'hui au Centre Pompidou de Paris. Dado était un artiste complet qui réalisait également des gravures, des sculptures, des céramiques, de l'art décoratif et même à la fin de sa vie, des travaux digitaux.
L'artisanat monténégrin ressemble à bien des égards à celui de ses proches voisins.
Le café : Héritage de l'Empire Ottoman, le café à une dimension sociale au Monténégro, c'est pourquoi on y fabrique des services à café en étain ou en cuivre richement décorés. Il n'est pas rare de trouver dans les maisons, des moulins à café en bois toujours utilisés aujourd'hui.
L'art des vêtements : Les pulls en grosses mailles de laine tressée est sans doute ce qu'il y a de plus monténégrin à offrir. Typique des régions montagneuse du Nord, ces pulls assurent de rester au chaud même lorsque les températures dégringolent lourdement au-dessous de 0°C.
Le cuir est également utilisé pour la réalisation d'opanci, qui sont des chaussures traditionnelles de paysans dépourvues de lacets et très résistantes. Selon la forme de l'extrémité du pied, il est possible de reconnaître la région d'origine du modèle.
L'art religieux : Très pieux et croyants, les monténégrins consomment un grand nombre d'icônes (Christ, Vierge, saints protecteurs de la famille). Rares sont les demeures ou les voitures monténégrines qui ne disposent pas de leurs icônes leur assurant chance et protection.
Les œufs peints : Tradition gardée pour célébrer les Pâques orthodoxes. Ces fêtes sont l'occasion de se retrouver en famille ou entre amis et de peindre des œufs qui seront offerts aux proches pour leur assurer chance et prospérité.
Les instruments de musique : Les petites flûtes en bois gravées, instrument de prédilection des bergers monténégrins du Nord du pays constituent un souvenir original de votre passage au Monténégro, au même titre que le gusle, instrument national emblématique qui ressemble à un long violon muni uniquement d'une seule corde, frottée à l'aide d'un archer.
La littérature monténégrine est très peu connue en dehors des frontières de l'ex Yougoslabie car peu traduite et n'attirant pas une foule d'acheteurs.
Cependant certains noms n'en demeurent pas moins de grands noms de la littérature du pays, à commercer par le prince-poète Petar II Petrović Njegoš, érigé en héros national qui était aussi un grand poète. Il est probablement l'écrivain monténégrin le plus connu de l'Histoire.
Njegoš écrivit à propos du folklore serbe, de la poésie lyrique et d'autres histoires bibliques. Son ouvrage le plus connu est indubitablement Gorski vijenac (la couronne de la montagne) qui est un long poème construit en pièce de théâtre.
Derrière le prince-poète, on retrouve plusieurs figures du XXème siècle qui ont donné à leur tour leurs lettres de noblesse à la littérature monténégrine, à commencer par Mihailo Lalić.
Écrivain très prolifique, il reçut de nombreux prix pour ses ouvrages comme Ratna sreća (Chance de guerre) ou encore Lelejska Gora. Ses œuvres s'inspirent de l'Histoire moderne du Monténégro notamment les combats entre Tito et ses partisans et les royalistes.
Borislav Pekić est la seconde figure de proue de la littérature monténégrine du XXème siècle.
Son premier roman Vreme čuda (Le temps des miracles) fut traduit dans de nombreuses langues dont le français plus de vingt ans après sa sortie initiale.
Son roman Hodočašće Arsenija Njegovana (Pélerinage d'Arsenije Njegovan) l'obligea à quitter la Yougoslavie pour discordance avec les autorités malgré le fait que le livre reçut une critique très positive.
Plusieurs de ses ouvrages écrits pendant ses années d'exil furent également de grands succès et notamment traduits en français. Il mourut en 1992 en laissant derrière lui une riche œuvre accessible en français pour les plus curieux d'entre vous.
Très liée à la musique serbe, la musique monténégrine tire une grande partie de son inspiration dans la musique ottomane et aussi les traditions tziganes.
On retrouve une musique de village animée par le son de la flûte et des gusle qui constituent en de longs chants plaintifs racontant généralement les horreurs de la guerre ou la perte d'un grand amour. Cette musique traditionnelle est profondément ancrée dans la culture monténégrine et elle dénote grandement avec la musique contemporaine.
Les principaux artistes monténégrins du moment sont tous passés par la case Eurovision puisque le Monténégro, inspiré par la victoire serbe en 2007 avec Marija Šerifović se donne chaque année toutes les chances de réussir en envoyant leurs meilleurs chanteurs.
Rambo Amadeus démarre sa carrière en 1988 au temps de la Yougoslavie et s'inscrit dans la mouvence rock yougoslave de cette décennie. Il représentant son pays au concours Eurovision de la chanson en 2012 où il ne passa pas le stade des demi-finales.
Le groupe Who See est choisi pour le concours en 2013 et connaît le même résultat que leur prédécesseur. Malgré leur succès populaire et grandissant dans toute l'Adriatique, les sons hip-hop et underground dérangèrent les puristes. Ils incarnent la nouvelle génération et leur musique s'adresse à un public plutôt jeune.
En 2014, le Monténégro décide d'envoyer Sergej Ćetković au concours de l'Eurovision. Il s'agit tout simplement du chanteur monténégrin le plus populaire, capable de remplir les plus grandes salles de la péninsule balkanique où qu'il aille. Il est le premier représentant monténégrin à se qualifier pour la finale où il prit la 19e place sur 26 participants.
Forte de leur première finale, la délégation monténégrine envoie Knez en 2015 afin de les représenter. Chanteur pop et Eurodance, style très prise à la fois dans les Balkans et par les amateurs du concours, il réalisa la meilleure performance du Monténégro à ce jour dans l'émission, à savoir une 13e place. Knez est aussi connu pour son titre Donna, version monténégrin de la chanson Bella, intrerprété par Maître Gims.
Le Monténégro n'est pas un pays de théâtre, on ne compte qu'un seul théâtre professionnel, le Théâtre National Monténégrin, basé à Podgorica et qui est chargé à lui seul d'assurer la culture théâtrale de tout le pays.
En été, on trouve plusieurs manifestations et festivals de théâtre comme à Budva qui sont autant de vitrines possibles pour développer l'engouement du public aux arts du théâtre.
Plus populaire que le théâtre, le cinéma monténégrin est encore jeune et ne connaît que très peu de succès au-delà de la sphère balkanique. Dépourvu d'une figure de proue comme Emir Kusturica pour la Serbie, le cinéma monténégrin est condamné à rester dans l'ombre.
Néanmoins de grands réalisateurs comme Zdravko Velimirović ou Živko Nikolić ont profodément marqué de leur empreinte le septième art monténégrin.
Le premier film de Velimirović Dan četrnaesti (Le 14e jour) était présent dans la sélection officielle du festival de Cannes en 1961. Le cinéma contemporain du Monténégro est marqué par deux jeunes réalisateurs de talent à savoir Nikola Vukčević et Željko Šošić. Vukčević est notamment à l'origine du film Pogled na Ajfelovog Toranj (Vue sur la Tour Eiffel), présenté à plus d'une trentaine de festivals à l'international et qui raconte l'histoire de Marijana, jeune femme que son père prostitue auprès de son supérieur et ses collègues dans le but de progresser dans sa carrière.
Le mouvement du « Nouveau cinéma monténégrin » est lancé à la suite du film Imam nešto važno da Vam kažem (J'ai quelque chose d'important à vous dire) sorti en 2005 et dirigé par Željko Šošić.
La cuisine monténégrine reprend beaucoup de standards balkaniques qu'il est possible de trouver dans les pays limitrophes, néanmoins la limiter à cela serait une erreur car il existe bien des plats et des saveurs qu'il n'est possible de retrouver que sur les tables monténégrines.
À l'image de son voisin serbe, le monténégrin aime les sandwichs et snacks à manger rapidement. Loin d'être sain, il n'en demeure pas moins que certaines de ces spécialités sont tout simplement délicieux.
Le burek - pâte feuilletée pouvant contenir de la viande, du fromage, des épinards, des poivrons, des champignons, des pommes de terre ou du chou par exemple.
Les ćevapi & pljeskavica - petit roulé de viande de bœuf ou porc et steak à burger de viande de bœuf ou porc, ces spécialités se mangent dans des petits pains et s'agrémentent à l'envie de ses acheteurs (légumes, salades composées, sauces...)
Sans horaire fixe, le monténégrin mange quand il a faim, ce qui fait que les restaurants se sont habitués à ce mode de vie et ouvrent sans interruption depuis le matin jusqu'à tard le soir.
Čorba et salade - les soupes de légumes accompagnées de viande et finement relevées constituent une entrée populaire. Si le français consomme la salade comme entrée, le monténégrin aura tendance à la manger comme un accompagnement du plat principal. Parmi les plus connues, on citera la šopska salata, très rafraîchissante, elle se compose de tomates, de concombres, de poivrons, d'oignons et de feta.
Charcuterie et entrées - les jambons et fromages de Njeguši constituent la fierté des buffets froids monténégrins. À côté de cela, on retrouve le traditionnel ajvar, cette purée de poivrons cuite longtemps, mélangée avec de l'huile, de l'ail, de l'aubergine qui se prépare à l'automne. À cela s'ajoute le kačamak (sorte de polenta italienne), le cicvara (plat du pauvre composé de farine et de fromage cuit), la popara (pain garni de fromage et de kajmak, le tout cuit lentement à la vapeur).
Plat de viandes et de poissons - végétariens, prenez garde, il sera très difficile de vous nourrir au Monténégro. Les viandes grillées ont la côte au même titre que les poissons (grillés ou frits) ou les fruits de mer. Plusieurs plats typiques se démarquent du reste de la gastronomie monténégrine comme les sarma (feuilles de chou farcies de riz à la viande de bœuf), les ragoûts de viande (pastičada) ou de poissons ou encore les punjene paprike (poivrons farcis au riz et à la viande cuits à l'étuvée et servis avec une sauce tomate relevée).
Desserts - Loin d'être un pays à desserts, on retrouve des pita (tartes) aux fruits, des glaces ou des gâteaux que l'on retrouve dans d'autres pays des environs à l'image des balkava, feuilleté aux noix très sucré.
Pain - exit la baguette traditionnelle, bien qu'il soit possible d'en trouver. On privilégie des pains de campagne à la farine de blé ou à la farine de maïs comme pour les proja.
Fromage - bien loin de la richesse fromagère française, le Monténégro n'a toutefois pas à rougir de ces productions. Outre la feta, très présente en raison de la proximité géographique de la Grèce. Les fromages monténégrins sont eux aussi délicieux, à l'image du fromage de Njeguši (fromage affiné à pâte dure), au prljo (fromage mou à faible teneur de matière grasse) ou encore le kajmak (produit venant de la fermentation de matières grasses de la cuisson du lait de vache).
Petit-déjeuner - pour les habitués des tartines beurrées avec le jus d'orange, il faut vous rendre à l'évidence, ceci ne constitue pas un petit-déjeuner aux yeux d'un monténégrin. Celui-ci préférera manger des saucisses, des œufs, de l'ajvar ou un burek, le tout accompagné de jogurt (yaourt nature épais à boire) et du café turc.
Bons buveurs comme le veut le cliché sur l'Europe de l'Est, le monténégrin n'est pas en reste quand il s'agit de se désaltérer.
Parmi les boissons, on retrouve la rakija, eau de vie locale qui constitue la boisson nationale. Il serait très mal vu si vous refusez l'invitation surtout si elle provient du cru personnel de votre hôte. Réalisée à partir de la distillation de fruits comme la prune, la poire ou encore le coing, la rakija peut être très forte, environ 40% pour celles que l'on trouve dans le commerce, ce taux pouvant monter à 65/70% pour les réalisations artisanales.
La bière est aussi importante au Monténégro, bien que l'on ne trouve qu'une seule distillerie dans le pays à Nikšić, la Nikšičko pivo remporte tous les suffrages en écrasant la concurrence des bières des pays voisins. Nous vous conseillons la bière brune Nikšičko tamno qui est l'une des meilleures bières qu'il est possible de trouver sur le territoire de l'ancienne Yougoslavie.
Le vin est également prisé bien que moins connu. Avec des cépages autochtones comme le vranac ou la kratošija, les producteurs monténégrins sont de qualité et profitent d'un climat exceptionnel qui favorise grandement la viticulture.
Plantaže, principal producteur du vin du pays propose des vins issus des meilleurs cépages de Vranac, Cabernet et Merlot pour les vins rouges et de Chardonnay et Sauvignon Blanc pour les vins blancs.
En d'autres termes, faites attention à votre foie durant votre voyage.
Le maréchal Josip Broz Tito créa la République socialiste fédérale de Yougoslavie au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale. Très tôt, il se place sur l'échiquier mondial comme l'un des leaders des pays non-alignés durant la Guerre Froide.
Même s'il instaure pendant un court laps de temps une collectivisation des terres agricoles sur le modèle soviétique ce qui entraîne une fronde des paysans et une chute de la productivité agricole, il n'en reste pas moins un leader politique un peu regretté par les anciennes générations qui vivaient alors dans un pays prospère où tout le monde possédait un toit, un emploi et une voiture. Bien que communiste et avec moins de libertés qu'aujourd'hui, la gloire d'antan matérialisée par une union et une fraternité de tous ces peuples laisse une trace chez les Serbes les plus nostalgiques.
Du temps de Tito, tous navires et avions militaires devaient demander une autorisation pour pénétrer en mer Adriatique, c'est pourquoi à sa mort, un grand nombre de leaders politiques se déchirent son héritage et se placent comme son héritier légitime.
En effet, suite à la réforme de la Constitution en 1963, la Yougoslavie est dirigée par une présidence tournantes qui entraîne une montée du nationalisme et des intérêts locaux.
L'idée d'union qui régnait alors est rompue et il est difficile dans un tel climat d'avoir une économie stable.
Tout change à compter de 1987 lorsque Slobodan Milošević devient Président de la Ligue communiste de Serbie. Une fois élu à la tête de la Serbie en 1989, il annule les statuts de provinces autonomes de la Voïvodine et du Kosovo et réalise un tour de force sur la Constitution kosovare. Lors du 14e Congrès de la Ligue communiste yougoslave en janvier 1990, Milošević tente de s'imposer comme le seul maître à bord ce qui attisa les flammes du nationalisme et provoqua l'éclatement de la Yougoslavie et les guerres qui vont avec.
En adoptant l'Euro en 1999 contre l'accord de la Banque Centrale Européenne, le Monténégro envoie un signe fort d'ouverture vers l'extérieur. Cela a également permis une stabilisation des prix.
Touché comme tout le monde par la crise économique de 2009, le Monténégro tente de se relever en se tournant notamment vers le tourisme.
À l'image de son voisin croate et son symbole de proue Dubrovnik qui est devenu une destination phare de vacances en Europe occidentale, le Monténégro a misé sur son littoral et on a vu ainsi émergé un grand nombre d'hôtels et de services, notamment Budva, le Dubrovnik monténégrin.
Ainsi la croissance monténégrine est au beau fixe et le investisseurs étrangers, notamment chinois et russes placent le Monténégro dans une bonne dynamique qui est amené à se confirmer dans les années à venir surtout si le pays intègre l'Union Européenne comme cela est supposé dans l'horizon 2022.
Le nom du pays Crna Gora (Monténégro) provient du relief du pays qui était jadis couvert de forêts de bois sombres. Le pays repris ce nom après l'indépendance d'avec la Serbie en 2006, enterrant à jamais le concept de Yougoslavie.
Le Monténégro fait partie de l'Europe du Sud-Est, de la péninsule des Balkans et du bassin méditerranéen. Il a une superficie de 15812 km² soit 48 fois plus petite que la France.
Le Monténégro a des frontières avec la Croatie, la Bosnie-Herzégovine, la Serbie, le Kosovo et l'Albanie.
- 225km avec la Bosnie-Herzégovine au Nord-Ouest
- 203km avec la Serbie au Nord-Est
- 172 kilomètres avec l'Albanie au Sud-Est
- 25 kilomètres avec la Croatie au Sud-Ouest
En raison de la présence d'un débouché sur la mer, on retrouve un climat méditerranéen sur la côte avec un hiver doux et un été tempéré. Le reste du territoire est soumis à un climat continental tempéré avec des hivers rigoureux et des étés très chauds voir étouffants.
Il varie beaucoup selon les région du pays. Le Nord est principalement marqué par les montagnes appartenant aux massifs des Alpes dinariques avec des sommets dépassant régulièrement les 2000m d'altitude.
Le centre est composé à la fois de moyennes montagnes, suffisamment hautes pour un enneigement en hiver et l'installation de stations de sports d'hiver et aussi de plateaux vallonnées comme c'est le cas pour la capitale Podgorica (que l'on peut traduire par « au-dessous de la petite montagne). Enfin, on retrouve un littoral sableux, entouré de vallons dans les environs de la baie de Kotor, qui rappelle des fjors norvégiens et plus plat que l'on descend vers le Sud du pays.
Si Cetinje fut la capitale historique du Monténégro à travers les âges, elle est supplantée par Podgorica à compter de 1946 où elle prit alors le nom de Titograd.
Presque totalement rayée de la carte pendant la Seconde Guerre Mondiale, Podgorica est une ville nouvelle qui a du se vêtir des institutions d'une ville de son rang.
Comme dès la préhistoire où l'on retrouve un établissement illyrien, elle traversa les âges en changeant régulièrement de nom : Birziminium (romain), Ribnica (médiéval) puis Podgorica (1326-1946 et à partir de 1992).
Le nom apparaît pour la première fois en 1326 dans un document des archives de Kotor.
La population de la ville s'élève à 145 000 habitants et 170 000 en comptant l'aire urbaine.
Bien que nouvelle, Podgorica possède un charme certain, notamment le long de la forteresse de Ribnica situé sur les rives du fleuve du même nom.
Les principales villes du pays sont : Nikšić (57 000 habitants), Herceg Novi (20 000 habitants), Pljevlja (20 000 habitants), Bar (18 000 habitants).
Le Monténégro est divisé en 23 municipalités (opština) portant généralement le nom de la ville la plus peuplée. Seule Podgorica, la capitale est divisée en plusieurs sous-municipalités (arrondissements) disposant d'assemblées qui leurs sont propres.
Le Monténégro compte 680 000 habitants soit l'équivalent de l'aire urbaine de Strasbourg. Ainsi, sur le territoire monténégrin, une grande partie de la population vit à Podgorica. La densité moyenne de la population est de 45 hab./km² (112 à titre de comparaison pour la France).
D'après le recensement de 2011, la population est composé de monténégrins à hauteur de 45%. Derrière, on retrouve les Serbes (29%), les Bosniens (9%), les Albanais (5%), les Croates (1%), les Roms (1%) et de beaucoup d'autres minorités.
À noter que 3% de la population est dite composée de « Musulmans », labellisation ethnique mise en place du temps de la Yougoslavie. On compte pas moins de 800 000 monténégrins vivants en Serbie soit plus que dans leur propre pays.
Pays très pieu et religieux, le Monténégro compte majoritairement des chrétiens orthodoxes (72%). On trouve également une forte communauté musulmane à hauteur de 20%. Les chrétiens catholiques et les athées représentent respectivement 3,5% de la population.
Le taux important de musulmans vient de la longue tradition ottomane du pays mais aussi de la proximité de la Bosnie-Herzégovine et de l'Albanie. Pour le catholicisme, cela s'explique par l'influence par l'influence vénitienne et la proximité géographique de la Croatie.
La langue officielle du pays est le monténégrin, langue née de l'implosion de la famille idiomatique du serbo-croate.
Les différences de langue sont minimes entre le serbe, le croate, le monténégrin et le bosnien, telles que tous sont capables de se comprendre sans difficulté.
L'albanais s'impose de plus en plus comme une langue secondaire dans le pays, elle est même devenue une langue officielle des municipalités du Podgorica, Ulcinj, Bar, Pljevlja et Rožaje.
Le Monténégro utilise l'euro depuis 1999, remplaçant le Deutsche Mark qui était monnaie courante depuis 1996. Sans avoir reçu l'accord de la Banque Centrale Européenne, le Monténégro a adopté l'Euro mais ne peut pas battre monnaie. Il n'existe ainsi aucun symbole distinctif national sur les pièces.
Il n'y a pas de décalage horaire entre la France et le Monténégro Les changements d'heures d'été et d'hiver ont lieu au même moment que les pays de l'Union Européenne.
Le Monténégro est une république parlementaire multipartite, cela signifie qu'il existe plus de deux partis politiques.
Le Président de la République est le chef du pouvoir exécutif, il est élu pour cinq ans au suffrage universel direct. Il est chargé de nommer le Premier Ministre et les membres de la Cour Constitutionnelle avec l'accord du Parlement.
Le Parlement monténégrin se compose de 81 députés élus au suffrage universel direct pour un mandat de quatre ans. Il est chargé outre l'adoption des lois, d'élire le Gouvernement du pays. Il peut également voter une motion de défiance à l'encontre de ce dernier.
Le Premier Ministre qui est nommé par le Président est quant à lui le chef de ce Gouvernement qui se compose de vingt ministres dont très peu de femmes (3/20).
L'Histoire du Monténégro est marquée par des siècles de domination et au final très peu de temps où le pays a été indépendant. Indépendant depuis 11 ans, le Monténégro puise sa richesse des tourments de l'Histoire qui l'ont frappés.
1000 av. J.-C. - Installation des Illyriens dans la région.
VIIème – VIème siècles av. J.-C. - Installation de comptoirs grecs sur le littoral adriatique.
IIIème siècle av. J.-C. - Royaume illyrien qui cause notamment de graves désagréments aux comptoirs grecs.
168 av. J.-C. - Conquête du royaume illyrien par les Romains, la province est appelée Illyricum.
305 - Scission de l'Empire Romain en deux (Occident et Orient). La frontière passe sur le territoire actuel du Monténégro rendant difficile l'administration de la province.
VIème – VIIème siècle - Invasions barbares. Les Goths et les Avars s'emparent de la région avant que les Slaves ne les repoussent.
VIIème – 1168 - Principauté et Duché de Doclea. Les Slaves s'organisent sur leurs territoires conquis en repoussant progressivement l'Empire romain d'Orient et les Bulgares dont l'influence décroît sur leurs terres.
1168 - Le Grand Prince de Rascie (Serbie) Stefan Nemanjić s'empare de Doclea et intègre l'ancien duché à sa principauté.
XIIème siècle - Le nom de Zeta provenant d'une rivière de la région est donnée à cette partie de la principauté de Nemanjić.
1360 - Chute de l'Empire des Nemanjić, la principauté de Zeta passe aux mains de la dynastie Balšić, famille noble des environs.
1421 - Balša III, dernier représentant de la famille Balšić meurt et laisse la principauté de Zeta aux mains du despotat de Serbie. À la même époque, les Vénitiens s'installent sur le littoral adriatique.
1459 - Chute du despotat de Serbie, la principauté de Zeta est remise aux mains de la dynastie des Crnojević, famille noble locale.
1498 - Chute de la dynastie des Crnojević, la principauté de Zeta est conquise par l'Empire Ottoman.
1516 - Si le Nord du Monténégro est occupé par les Ottomans et le littoral par les Vénitiens, le reste du territoire devient indépendant sous le nom de Vilayet du Monténégro, avec pour capitale Cetinje.
XVIIème siècle - Longues séries de batailles entre le Vilayet et l'Empire Ottoman.
1698 - Le Vilayet devient la Principauté-Evêché du Monténégro.
XVIIIème siècle - Longues séries de batailles entre la Principauté-Evêché et l'Empire Ottoman au Nord.
1830-1851 - Règne du prince-poète Petar II Petrović Njegoš.
1852 - La Principauté-Evêché devient la Principauté du Monténégro.
1878 - Reconnaissance internationale de l'indépendance du Monténégro pendant le traité de Berlin.
1910 - La Principauté du Monténégro devient le Royaume du Monténégro.
1914 - 1918 - Première Guerre Mondiale.
1918 - Le Monténégro intègre le Royaume des Serbes, Croates et Slovènes.
1929 - Le Royaume des Serbes, Croates et Slovènes devient le Royaume de Yougoslavie.
1939 - Début de la Seconde Guerre Mondiale.
19 décembre 1944 - Libération de Podgorica mettant fin à la Seconde Guerre Mondiale sur le territoire du Monténégro.
1945 - Création de la République sociale fédérale de Yougoslavie par Tito. Le Monténégro comme cinq autres républiques forment un nouveau géant de l'ordre mondial.
1989 - Neuf ans après la mort de Tito, homme fort de la Yougoslavie, Slobodan Milošević est élu président de la République de Yougoslavie.
Années 1990 - Loin du tumulte des guerres d'indépendance de Yougoslavie, le Monténégro est très peu touché par les événements.
4 février 2003 - Création de la république fédérale de Serbie-et-Monténégro.
3 juin 2006 - Indépendance du Monténégro suite à un référendum. La République du Monténégro est officiellement proclamée.
17 décembre 2010 - Le Monténégro est officiellement candidat à l'adhésion à l'Union Européenne.
Le Monténégro de par son débouché sur la mer Adriatique constitue un point géostratégique important au cœur des Balkans. Imprégné de cultures romaines, byzantines, vénitiennes et ottomanes, il s'en dégage de nombreuses influences dans sa culture.
Entre le Nord du pays encore très marqué par les siècles de domination ottomane et le littoral façonné de la main des Vénitiens, l'exemple cosmopolite que forme le Monténégro invite au dépaysement et un voyage à travers les époques.
S'il existe grand nombre de vestiges byzantins, romans et ottomans principalement dans l'édification des lieux de culte, c'est bien la culture vénitienne qui se démarque du lot et qui a laissé les plus belles manifestations de leurs architectes.
La baie de Kotor qui constitue une étape touristique de choix pendant votre séjour au Monténégro a été intégralement pensé par les architectures vénitiens, leurs créations a fait que la baie est depuis inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO. Parmi les réalisations les plus impressionnantes du génie civil vénitien, on retrouve le système de fortifications de Kotor. L'intérieur de ces fortifications, le majestueux bâtiment de la cathédrale St Tryphon, symbole de la ville est un joyau de l'architecture romane bien que l'intérieur ait été redécoré selon le goût des Vénitiens, créant une symbiose parfaite entre ces deux grandes influences.
Ce melting-pot d'influences est accentué par d'autres constructions emblématiques de la ville, à l'image de l'église St Mihavil, construite dans un style gothique au XVème siècle et décorée de somptueuses fresques ou encore l'église orthodoxe St Nikola qui reprend les codes architecturaux des établissements religieux orthodoxes, bien loin des standards des édifices catholiques.
Outre les édifices religieux, l'art vénitien s'observe dans plusieurs palais de la ville comme le palais Pima, édifice mêlant l'art renaissant et baroque vénitien.
La reconnaissance internationale du Monténégro doit beaucoup à ses peintres qui en vivant et travaillant à l'étranger ont ainsi répondu l'art du Monténégro et la philosophie de vie qui est la leur et celle de leurs compatriotes restés au pays.
Le premier grande peintre d'origine monténégrine connu et reconnu est Milo Milunović qui est né à la fin du XIXème siècle. Il est notamment connu comme l'un des fondateurs de l'Académie des arts de Belgrade et par ses tableaux impressionnistes, abstraits et fauves.
Petar Lubarda acquit une célébrité autre que celle de Milunović. Centré sur l'Histoire serbe et les paysages monténégrins, son travail est salué par ses pairs qui lui décerne de nombreux prix aussi bien en Europe, au Brésil qu'à Tokyo.
Si Vojo Stanić est un autre peintre connu, la France connaît davantage les œuvres de Miodrag Đurić dit Dado. En effet, Dado passa le plus clair de son temps d'artiste en France et grand nombre de ses œuvres sont exposées aujourd'hui au Centre Pompidou de Paris. Dado était un artiste complet qui réalisait également des gravures, des sculptures, des céramiques, de l'art décoratif et même à la fin de sa vie, des travaux digitaux.
L'artisanat monténégrin ressemble à bien des égards à celui de ses proches voisins.
Le café : Héritage de l'Empire Ottoman, le café à une dimension sociale au Monténégro, c'est pourquoi on y fabrique des services à café en étain ou en cuivre richement décorés. Il n'est pas rare de trouver dans les maisons, des moulins à café en bois toujours utilisés aujourd'hui.
L'art des vêtements : Les pulls en grosses mailles de laine tressée est sans doute ce qu'il y a de plus monténégrin à offrir. Typique des régions montagneuse du Nord, ces pulls assurent de rester au chaud même lorsque les températures dégringolent lourdement au-dessous de 0°C.
Le cuir est également utilisé pour la réalisation d'opanci, qui sont des chaussures traditionnelles de paysans dépourvues de lacets et très résistantes. Selon la forme de l'extrémité du pied, il est possible de reconnaître la région d'origine du modèle.
L'art religieux : Très pieux et croyants, les monténégrins consomment un grand nombre d'icônes (Christ, Vierge, saints protecteurs de la famille). Rares sont les demeures ou les voitures monténégrines qui ne disposent pas de leurs icônes leur assurant chance et protection.
Les œufs peints : Tradition gardée pour célébrer les Pâques orthodoxes. Ces fêtes sont l'occasion de se retrouver en famille ou entre amis et de peindre des œufs qui seront offerts aux proches pour leur assurer chance et prospérité.
Les instruments de musique : Les petites flûtes en bois gravées, instrument de prédilection des bergers monténégrins du Nord du pays constituent un souvenir original de votre passage au Monténégro, au même titre que le gusle, instrument national emblématique qui ressemble à un long violon muni uniquement d'une seule corde, frottée à l'aide d'un archer.
La littérature monténégrine est très peu connue en dehors des frontières de l'ex Yougoslabie car peu traduite et n'attirant pas une foule d'acheteurs.
Cependant certains noms n'en demeurent pas moins de grands noms de la littérature du pays, à commercer par le prince-poète Petar II Petrović Njegoš, érigé en héros national qui était aussi un grand poète. Il est probablement l'écrivain monténégrin le plus connu de l'Histoire.
Njegoš écrivit à propos du folklore serbe, de la poésie lyrique et d'autres histoires bibliques. Son ouvrage le plus connu est indubitablement Gorski vijenac (la couronne de la montagne) qui est un long poème construit en pièce de théâtre.
Derrière le prince-poète, on retrouve plusieurs figures du XXème siècle qui ont donné à leur tour leurs lettres de noblesse à la littérature monténégrine, à commencer par Mihailo Lalić.
Écrivain très prolifique, il reçut de nombreux prix pour ses ouvrages comme Ratna sreća (Chance de guerre) ou encore Lelejska Gora. Ses œuvres s'inspirent de l'Histoire moderne du Monténégro notamment les combats entre Tito et ses partisans et les royalistes.
Borislav Pekić est la seconde figure de proue de la littérature monténégrine du XXème siècle.
Son premier roman Vreme čuda (Le temps des miracles) fut traduit dans de nombreuses langues dont le français plus de vingt ans après sa sortie initiale.
Son roman Hodočašće Arsenija Njegovana (Pélerinage d'Arsenije Njegovan) l'obligea à quitter la Yougoslavie pour discordance avec les autorités malgré le fait que le livre reçut une critique très positive.
Plusieurs de ses ouvrages écrits pendant ses années d'exil furent également de grands succès et notamment traduits en français. Il mourut en 1992 en laissant derrière lui une riche œuvre accessible en français pour les plus curieux d'entre vous.
Très liée à la musique serbe, la musique monténégrine tire une grande partie de son inspiration dans la musique ottomane et aussi les traditions tziganes.
On retrouve une musique de village animée par le son de la flûte et des gusle qui constituent en de longs chants plaintifs racontant généralement les horreurs de la guerre ou la perte d'un grand amour. Cette musique traditionnelle est profondément ancrée dans la culture monténégrine et elle dénote grandement avec la musique contemporaine.
Les principaux artistes monténégrins du moment sont tous passés par la case Eurovision puisque le Monténégro, inspiré par la victoire serbe en 2007 avec Marija Šerifović se donne chaque année toutes les chances de réussir en envoyant leurs meilleurs chanteurs.
Rambo Amadeus démarre sa carrière en 1988 au temps de la Yougoslavie et s'inscrit dans la mouvence rock yougoslave de cette décennie. Il représentant son pays au concours Eurovision de la chanson en 2012 où il ne passa pas le stade des demi-finales.
Le groupe Who See est choisi pour le concours en 2013 et connaît le même résultat que leur prédécesseur. Malgré leur succès populaire et grandissant dans toute l'Adriatique, les sons hip-hop et underground dérangèrent les puristes. Ils incarnent la nouvelle génération et leur musique s'adresse à un public plutôt jeune.
En 2014, le Monténégro décide d'envoyer Sergej Ćetković au concours de l'Eurovision. Il s'agit tout simplement du chanteur monténégrin le plus populaire, capable de remplir les plus grandes salles de la péninsule balkanique où qu'il aille. Il est le premier représentant monténégrin à se qualifier pour la finale où il prit la 19e place sur 26 participants.
Forte de leur première finale, la délégation monténégrine envoie Knez en 2015 afin de les représenter. Chanteur pop et Eurodance, style très prise à la fois dans les Balkans et par les amateurs du concours, il réalisa la meilleure performance du Monténégro à ce jour dans l'émission, à savoir une 13e place. Knez est aussi connu pour son titre Donna, version monténégrin de la chanson Bella, intrerprété par Maître Gims.
Le Monténégro n'est pas un pays de théâtre, on ne compte qu'un seul théâtre professionnel, le Théâtre National Monténégrin, basé à Podgorica et qui est chargé à lui seul d'assurer la culture théâtrale de tout le pays.
En été, on trouve plusieurs manifestations et festivals de théâtre comme à Budva qui sont autant de vitrines possibles pour développer l'engouement du public aux arts du théâtre.
Plus populaire que le théâtre, le cinéma monténégrin est encore jeune et ne connaît que très peu de succès au-delà de la sphère balkanique. Dépourvu d'une figure de proue comme Emir Kusturica pour la Serbie, le cinéma monténégrin est condamné à rester dans l'ombre.
Néanmoins de grands réalisateurs comme Zdravko Velimirović ou Živko Nikolić ont profodément marqué de leur empreinte le septième art monténégrin.
Le premier film de Velimirović Dan četrnaesti (Le 14e jour) était présent dans la sélection officielle du festival de Cannes en 1961. Le cinéma contemporain du Monténégro est marqué par deux jeunes réalisateurs de talent à savoir Nikola Vukčević et Željko Šošić. Vukčević est notamment à l'origine du film Pogled na Ajfelovog Toranj (Vue sur la Tour Eiffel), présenté à plus d'une trentaine de festivals à l'international et qui raconte l'histoire de Marijana, jeune femme que son père prostitue auprès de son supérieur et ses collègues dans le but de progresser dans sa carrière.
Le mouvement du « Nouveau cinéma monténégrin » est lancé à la suite du film Imam nešto važno da Vam kažem (J'ai quelque chose d'important à vous dire) sorti en 2005 et dirigé par Željko Šošić.
La cuisine monténégrine reprend beaucoup de standards balkaniques qu'il est possible de trouver dans les pays limitrophes, néanmoins la limiter à cela serait une erreur car il existe bien des plats et des saveurs qu'il n'est possible de retrouver que sur les tables monténégrines.
À l'image de son voisin serbe, le monténégrin aime les sandwichs et snacks à manger rapidement. Loin d'être sain, il n'en demeure pas moins que certaines de ces spécialités sont tout simplement délicieux.
Le burek - pâte feuilletée pouvant contenir de la viande, du fromage, des épinards, des poivrons, des champignons, des pommes de terre ou du chou par exemple.
Les ćevapi & pljeskavica - petit roulé de viande de bœuf ou porc et steak à burger de viande de bœuf ou porc, ces spécialités se mangent dans des petits pains et s'agrémentent à l'envie de ses acheteurs (légumes, salades composées, sauces...)
Sans horaire fixe, le monténégrin mange quand il a faim, ce qui fait que les restaurants se sont habitués à ce mode de vie et ouvrent sans interruption depuis le matin jusqu'à tard le soir.
Čorba et salade - les soupes de légumes accompagnées de viande et finement relevées constituent une entrée populaire. Si le français consomme la salade comme entrée, le monténégrin aura tendance à la manger comme un accompagnement du plat principal. Parmi les plus connues, on citera la šopska salata, très rafraîchissante, elle se compose de tomates, de concombres, de poivrons, d'oignons et de feta.
Charcuterie et entrées - les jambons et fromages de Njeguši constituent la fierté des buffets froids monténégrins. À côté de cela, on retrouve le traditionnel ajvar, cette purée de poivrons cuite longtemps, mélangée avec de l'huile, de l'ail, de l'aubergine qui se prépare à l'automne. À cela s'ajoute le kačamak (sorte de polenta italienne), le cicvara (plat du pauvre composé de farine et de fromage cuit), la popara (pain garni de fromage et de kajmak, le tout cuit lentement à la vapeur).
Plat de viandes et de poissons - végétariens, prenez garde, il sera très difficile de vous nourrir au Monténégro. Les viandes grillées ont la côte au même titre que les poissons (grillés ou frits) ou les fruits de mer. Plusieurs plats typiques se démarquent du reste de la gastronomie monténégrine comme les sarma (feuilles de chou farcies de riz à la viande de bœuf), les ragoûts de viande (pastičada) ou de poissons ou encore les punjene paprike (poivrons farcis au riz et à la viande cuits à l'étuvée et servis avec une sauce tomate relevée).
Desserts - Loin d'être un pays à desserts, on retrouve des pita (tartes) aux fruits, des glaces ou des gâteaux que l'on retrouve dans d'autres pays des environs à l'image des balkava, feuilleté aux noix très sucré.
Pain - exit la baguette traditionnelle, bien qu'il soit possible d'en trouver. On privilégie des pains de campagne à la farine de blé ou à la farine de maïs comme pour les proja.
Fromage - bien loin de la richesse fromagère française, le Monténégro n'a toutefois pas à rougir de ces productions. Outre la feta, très présente en raison de la proximité géographique de la Grèce. Les fromages monténégrins sont eux aussi délicieux, à l'image du fromage de Njeguši (fromage affiné à pâte dure), au prljo (fromage mou à faible teneur de matière grasse) ou encore le kajmak (produit venant de la fermentation de matières grasses de la cuisson du lait de vache).
Petit-déjeuner - pour les habitués des tartines beurrées avec le jus d'orange, il faut vous rendre à l'évidence, ceci ne constitue pas un petit-déjeuner aux yeux d'un monténégrin. Celui-ci préférera manger des saucisses, des œufs, de l'ajvar ou un burek, le tout accompagné de jogurt (yaourt nature épais à boire) et du café turc.
Bons buveurs comme le veut le cliché sur l'Europe de l'Est, le monténégrin n'est pas en reste quand il s'agit de se désaltérer.
Parmi les boissons, on retrouve la rakija, eau de vie locale qui constitue la boisson nationale. Il serait très mal vu si vous refusez l'invitation surtout si elle provient du cru personnel de votre hôte. Réalisée à partir de la distillation de fruits comme la prune, la poire ou encore le coing, la rakija peut être très forte, environ 40% pour celles que l'on trouve dans le commerce, ce taux pouvant monter à 65/70% pour les réalisations artisanales.
La bière est aussi importante au Monténégro, bien que l'on ne trouve qu'une seule distillerie dans le pays à Nikšić, la Nikšičko pivo remporte tous les suffrages en écrasant la concurrence des bières des pays voisins. Nous vous conseillons la bière brune Nikšičko tamno qui est l'une des meilleures bières qu'il est possible de trouver sur le territoire de l'ancienne Yougoslavie.
Le vin est également prisé bien que moins connu. Avec des cépages autochtones comme le vranac ou la kratošija, les producteurs monténégrins sont de qualité et profitent d'un climat exceptionnel qui favorise grandement la viticulture.
Plantaže, principal producteur du vin du pays propose des vins issus des meilleurs cépages de Vranac, Cabernet et Merlot pour les vins rouges et de Chardonnay et Sauvignon Blanc pour les vins blancs.
En d'autres termes, faites attention à votre foie durant votre voyage.
Le maréchal Josip Broz Tito créa la République socialiste fédérale de Yougoslavie au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale. Très tôt, il se place sur l'échiquier mondial comme l'un des leaders des pays non-alignés durant la Guerre Froide.
Même s'il instaure pendant un court laps de temps une collectivisation des terres agricoles sur le modèle soviétique ce qui entraîne une fronde des paysans et une chute de la productivité agricole, il n'en reste pas moins un leader politique un peu regretté par les anciennes générations qui vivaient alors dans un pays prospère où tout le monde possédait un toit, un emploi et une voiture. Bien que communiste et avec moins de libertés qu'aujourd'hui, la gloire d'antan matérialisée par une union et une fraternité de tous ces peuples laisse une trace chez les Serbes les plus nostalgiques.
Du temps de Tito, tous navires et avions militaires devaient demander une autorisation pour pénétrer en mer Adriatique, c'est pourquoi à sa mort, un grand nombre de leaders politiques se déchirent son héritage et se placent comme son héritier légitime.
En effet, suite à la réforme de la Constitution en 1963, la Yougoslavie est dirigée par une présidence tournantes qui entraîne une montée du nationalisme et des intérêts locaux.
L'idée d'union qui régnait alors est rompue et il est difficile dans un tel climat d'avoir une économie stable.
Tout change à compter de 1987 lorsque Slobodan Milošević devient Président de la Ligue communiste de Serbie. Une fois élu à la tête de la Serbie en 1989, il annule les statuts de provinces autonomes de la Voïvodine et du Kosovo et réalise un tour de force sur la Constitution kosovare. Lors du 14e Congrès de la Ligue communiste yougoslave en janvier 1990, Milošević tente de s'imposer comme le seul maître à bord ce qui attisa les flammes du nationalisme et provoqua l'éclatement de la Yougoslavie et les guerres qui vont avec.
En adoptant l'Euro en 1999 contre l'accord de la Banque Centrale Européenne, le Monténégro envoie un signe fort d'ouverture vers l'extérieur. Cela a également permis une stabilisation des prix.
Touché comme tout le monde par la crise économique de 2009, le Monténégro tente de se relever en se tournant notamment vers le tourisme.
À l'image de son voisin croate et son symbole de proue Dubrovnik qui est devenu une destination phare de vacances en Europe occidentale, le Monténégro a misé sur son littoral et on a vu ainsi émergé un grand nombre d'hôtels et de services, notamment Budva, le Dubrovnik monténégrin.
Ainsi la croissance monténégrine est au beau fixe et le investisseurs étrangers, notamment chinois et russes placent le Monténégro dans une bonne dynamique qui est amené à se confirmer dans les années à venir surtout si le pays intègre l'Union Européenne comme cela est supposé dans l'horizon 2022.