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Ecolo
Période | par personne en chambre double | par personne en chambre individuelle |
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du 01 Avril au 31 Avril | 975 € | 1530 € |
du 01 Mai au 30 Juin | 990 € | 1545 € |
du 01 Juillet au 31 Août | 1005 € | 1565 € |
du 01 Septembre au 30 Septembre | 990 € | 1545 € |
du 01 Octobre au 31 Octobre | 975 € -5% 926.25 € | 1530 € -5% 1453.5 € |
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Après l'installation, direction centre-ville pour découvrir le quartier Lipscani, centre historique de la ville et son plus vieux quartier. C'est ici que l'on retrouve la plupart des monuments historiques de la cité. Construit à partir de 1459 sous les ordres de Vlad Dracul, qui s'était installé à la vieille cour (Curtea Veche), le quartier accueillait de nombreuses foires auxquelles participaient des commerçants hongrois et saxons.
Depuis les années 2000 le quartier est en constante mutation, il est de plus en plus animé et les immeubles vetustes sont en grande partie rénovés. C'est le coeur culturel et festif de Bucarest, on y retrouve de nombreux bars, des discothèques ainsi que des théâtres et des restaurants de charme.
Les principaux monuments du quartier sont l'église St Dumitru, la cathédrale russe, la vieille cour, Hanul lui Manuc, le musée national d'histoire ou encore le restaurant Caru cu Bere.
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Rendez-vous tout d'abord au sud du quartier Lipscani, sur la Place Unirii, d'où vous pourrez rejoindre le Palais du Parlement.
La place de l'Union (Piața Unirii) se situe en face du Palais du Parlement et est prolongée par le boulevard Unirii, le plus grand boulevard de la ville. Ces constructions urbaines, tout comme le Palais du Parlement, impressionnent par leur taille et sont le résultat de la volonté du pouvoir communiste de reconstruire le centre-ville après le tremblement de terre de 1977. Ainsi, Nicolae Ceausescu, après des voyages réalisés en Chine et en Corée du Nord durant les années 1970, s'inspira largement des modèles architecturaux communistes asiatiques.
D'une longueur de 3.5 km, le boulevard de l'Union a nottament été réalisé dans l'objectif de dépasser la taille des Champs-Elysées parisiens. Ce boulevard portait à l'origine le nom de Boulvard de la Victoire du Communisme.
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Dès votre entrée dans le quartier depuis Place Unirii, rendez-vous aux vestiges de la vieille cour, à côté du Hanul Manuc.
La Curtea Veche est l'un des principaux sites d'intérêts du centre-ville de Bucarest. Le site présente les restes d'une ancienne résidence princière de Bucarest détruite au cours de l'incendie de 1718 et du tremblement de terre de 1738. Beaucoup d'incertitudes entourent l'identité du fondateur de cette cour, certains spécialistes avancent le nom de Mircea le Vieux comme créateur. Celui-ci aurait fait élever une citadelle entre le 14ème et le 15ème siècle. Cet édifice fut par la suite surélevé par Vlad Tepes.
A cette époque, la ville et les commerces s'organisait autour de cet édifice ce qui explique son importance dans l'histoire de la ville.
Suite aux événements survenus au 18ème siècle, une ''nouvelle cour'' fut construite à proximité, c'est à ce moment là que le site prit le nom que nous connaissons aujourd'hui.
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Vous arrivez ensuite sur la Place de la Révolution, un lieu de mémoire des événements survenus il y a 25 ans.
La place de la révolution (Piața Revoluției) est située sur la Calea Victoriei au nord de Lipscani. Plusieurs monuments se retrouvent sur cette place parmis lesquels: le Musée National d'Art, l'Athénée Roumain, la statue équestre de Carol I ou encore la Biblothèque Centrale Universitaire de Bucarest.
Jusqu'en 1989 cette place portait le nom de Place Gheorghe Gheorghiu Dej ( Président de la république populaire roumaine de 1961 à 1965). En décembre 1989, suite à des protestations survenues dans la ville de Timisoara, Ceausescu, alors en voyage en Iran, est contraint de rentrer en Roumanie le 20 décembre pour appaiser la situation. Le lendemain, il donne un discours depuis le balcon du Comité Central (situé sur l'actuelle place de la Révolution). Durant, son discours la foule commence à scander des slogans révolutionnaires, Nicolae Ceausescu semble incrédule tandis que sa femme appelle au calme.
Le couple présidentiel sera finalement contraint de fuir en hélicoptère. C'est au nord de Bucarest qu'ils seront rattrapés, jugés (à l'occasion d'un procès télévisé de 45 minutes) et fusillés dans la foulée. Malgré le départ du dictateur, les combats continuèrent place de la révolution et firent près de 600 morts dans la seule ville de Bucarest.
Beaucoup de doutes subsistent quant aux événements de décembre 1989 sur lesquels toute la lumière n'a pas été faite. La mise à mort du seul dirigeant communiste semble pour beaucoup cacher des intérêts d'anciens membres de la Securitate (la police secrète) qui auraient pu rester au gouvernement après la révolution. De même, plusieurs sources évoquent des ordres venant de Russie, puissance à laquelle Ceausescu avait tourné le dos quelques années plus tôt.
En hommage aux personnes ayant lutté pour la liberté, un monument fut érigé sur la place en 2005. Le Mémorial de la Renaissance se trouve ainsi en face du fameux balcon, sur celui-ci on peut lire les noms des différents révolutionnaires morts pour la démocratie.
Ce monument, en raison de son coût de 5.6 millions de lei, a créé de nombreuses polémiques et n'est que très peu accepté par la population roumaine. De même, les dernières protestations ayant eu lieu à Bucarest ne se sont jamais déroulées sur cette place.
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La journée se termine avec un moment de détente au Parc Herastrau, le plus grand de la ville.
Malgré la destruction de nombreux espaces verts à l'époque communiste, Bucarest est toujours une ville très arborée ce qu' illustre à merveille le Parc Herastrau. Ce parc se trouve au nord de la ville et borde la place Charles de Gaulle (personnage dont on retrouve une statue à l'entrée du parc).
Pour les besoins du parc, l'ensemble de la zone a été drainée entre 1930 et 1935 ce qui lui a permis d'ouvrir ses portes aux visiteurs en 1936. Le lac Herastrau, au centre du parc, fait partie de l'ensemble de lacs anthropiques du nord de la ville sur la rivière Colentina.
Deux édifices se trouvent dans le parc: le musée du village (décrit par ailleurs) et le Théâtre d'Eté construit en 1956 et qui accueille chaque semaine des spectacles comiques.
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Livraison du véhicule.
Votre route en direction de Brasov vous amènera jusque dans la Vallée de la Prahova, un haut lieu du tourisme roumain.
La vallée de Prahova est le point de départ pour les randonnées dans les hautes Carpates. Les stations de montagne les plus importantes sont Busteni, Predeal (1 035 m) Azuga et Sinaia. Cette vallée relie les villes de Ploiesti au sud à Brasov au nord par le col de Predeal. Avant 1918, année où la Transylvanie devint un territoire roumain, la vallée de la Prahova était située à l'extrême nord de la Valachie puisque la frontière se trouvait alors aux abords de Predeal.
La vallée est ainsi considérée, au même titre que la vallée de l'Olt, comme une porte d'entrée vers la Transylvanie et ses paysages vallonnés.
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La principale station de la vallée est la ville de Sinaia, un lieu rendu célèbre par les hommes politiques y ayant élu domicile.
Sinaia est une des principales stations touristiques de la vallée de la Prahova. Cette ville installée au pied des Monts Bucegi est attractive été comme hiver en raison de ses installations de sports d'hiver et de la richesse de son patrimoine culturel.
Située à une altitude de 880m, la ville doit son existence et sa reconnaissance au roi Carol I de Roumanie qui y fit construire sa résidence d'été, le Château Peles. La ville a conservé, dans les quartiers les plus en hauteurs, son charme d'antant avec nottament de nombreuses maisons d'influence saxonne.
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Après avoir pris en direction du sud à la sortie de la vallée traversant les Monts Bucegi, vous arriverez finalement à Bran pour y découvrir le fameux Château de Dracula.
Le village de Bran, anciennement appelé ''Porte de Bran'' en raison du couloir que forme la montagne à cet endroit, est une commune du département de Brasov. Grâce à sa situation géographique (aux pieds des Monts Bucegi) et à la présence du château de Bran (château de Dracula), la ville tire l'essentiel de son activité économique du tourisme.
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Voici l'édifice qui entretient encore aujourd'hui la légende de Vlad Tepes dit ''l'empaleur'' plus connu sous le nom de Dracula.
Le château de Bran, situé sur la commune du même nom, est souvent évoqué sous le nom de ''Château de Dracula''. A la limite entre la Valachie et la Transylvanie, au cœur d'un paysage splendide entre les montagnes de Bucegi et de Piatra Craiului, le Château de Bran est installé sur un promontoire dominant le bourg touristique.
A l'origine cet édifice fut construit par les chevaliers Teutoniques au 13ème siècle dans le but de contrôler et de taxer le traffic commercial de la vallée. Ce château construit en bois sera remplacé un siècle plus tard par une forteresse de pierres par le roi Louis 1er de Hongrie. Plusieurs modifications architecturales seront ensuite apportées au château (nottament en raison d'une explosion) jusqu'en 1699 où il revint à la famille des Hasbourgs, princes de Transylvanie. Durant la période 1918-2006 le propriété du château oscillera entre la famille royale, l'état communiste (qui ouvra le château aux visiteurs) et l'Etat roumain avant qu'il ne soit finalement rendu à la famille des Hasbourgs qui en est encore aujourd'hui propriétaire.
La visite du château de Bran fait partie des visites incontournables dans la région puisque ce Château est rattaché à la légende de Vlad Țepeș l'Empaleur dit Dracula. N'oublions pas que le nom de ''Château de Dracula'' n'est pas réellement fondé. En effet, Bram Stoker, l'auteur de ''Dracula'' se serait inspiré du personnage de Vlad Țepeș, en raison de sa cruauté, pour son roman. En revanche, aucun document n'atteste de la venue de ce dernier au château de Bran, certaines sources évoquent qu'ils s'y serait arrêté lors d'un voyage entre la Transylvanie et la Valachie voire qu'il y aurait été emprisonné.
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Après avoir traversé les Monts Bucegi, vous arriverez à Rasnov, une station touristique en plein développement grâce à sa citadelle médiévale et à sa proximité des massifs des Bucegi et de Piatra Craiului.
Râșnov est une commune du département de Brașov située au sud-est du département à proximité des massifs Postăvaru, Bucegi et Piatra Craiului. Ce territoire, après avoir été habité de Daces il y a plus de 2000 ans, a ensuite été habité par des saxons qui lui ont attribué le nom de ''Rosnov''. Interprété par les locaux comme la traduction de ''trandafiri'' (''rose'' en roumain), cette fleure est devenue le symbole de la ville.
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Après ces belles visites, vous arriverez à Brasov.
Braşov est une des principales villes de Transylvanie et de Roumanie avec près de 280 000 habitants. Comme de nombreuses villes de Transylvanie elle porte un nom officiel roumain, mais aussi des noms hongrois (Brasso) et allemand (Kronstadt) qui illustrent ses origines saxonnes.
Braşov possède le statut de préfecture du département homonyme et est située dans le creux d’une dépression au cœur des montagnes des Carpates. La région de Brașov est aussi appelée ''Țara Bârsei'' ou 'Terre du berceau''. A proximité se trouvent les principaux sites d’activités de montagne du pays que sont les Monts Bucegi, Piatra Craiului ou encore les Monts Fagaras.
Les traces de présence humaine dans le bassin de Brasov remontent au néolithique et attestent de la présence, plusieurs siècles plus tard, de daces dans la région. Malheureusement, les découvertes ont été en grande partie détruites par le pouvoir communiste au cours de son demi-siècle au pouvoir en Roumanie. Construit à partir de divers villages, devenus aujourd’hui des quartiers de la ville, Brasov trouve son essor au cours du 16ème siècle grâce à sa situation géographique aux confins de la Valachie et de la Moldavie et à une situation fiscale avantageuse.
Suite au rattachement de la Transylvanie à la Roumanie, la seconde guerre mondiale laisse place au régime communiste. Brasov, ville fondamentalement protestataire, change de nom le 8 septembre 1950 et devient ‘Orasul Stalin’, la ville de Staline, au cours du processus de soviétisation de la Roumanie. Le pouvoir communiste va même jusqu’à installer sur la colline dominant la ville l’inscription ‘STALIN’ en lettres géantes. Sept après la mort du leader géorgien, en 1960, Brasov retrouvera son identité et c’est désormais son nom roumain que l’on retrouve sur la colline Tâmpa.
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Pendant cette journée vous auriez plusieurs possibilités de randonnées : une petite escapade sur les collines qui entourent le village (en fonction de votre envie et de votre forme, cette balade de 1 à 3 heures peut être rallongée pour remplir une grande partie de la journée sans devoir prendre la voiture) ou vous pouvez passer votre journée à découvrir les Carpates : le Piatra Mare,le Mont Ciucas ou le Mont Postavaru,se trouvent à proximité de Purcareni.
Ces dernière randonnées d'une journée sont accessibles à environ une demi-heure de déplacement en voiture.
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Dans l'après midi vous pouvez faire une petite immersion dans la vie rurale de Purcareni. Vous commancerez avec la découvert d'une téchnique de decoration d'oeufs pour les fêtes de Pâques.
L'ancienne téchnique de peinture sur oeuf utilise des bains de couleurs, les motifs étant tracés avec de la cire naturelle d'abeille travaillée avec un instrument appelé ''iroka'', un bâton en bois qui porte un tube métallique dans lequel se trouve un morceau de crin de cheval ou un poil de porc, ou simplement du fil de cuivre , qui va limiter le débit de la cire. Cette téchnique dite du ''batik'' est encore utilisée aujourd'hui, même si au début des années 1900 est apparue une deuxième technique de peinture sur oeufs, cette technique étant basée sur des décorations de cire en relief.
L'atelier vous permetra également de découvrir la technique de décoration des œufs dans la région de Barsa et de faire vous-même des œufs peints.
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Vous pouvez choisir aussi de faire une randonnée afin de décoouvrir le Canyon des 7 marches, qui est un défilé creusé par la rivière Sipoaia dans le calcaire jurassique des Monts Piatra Mare (la Grande Pierre). Tout le long des 160 mètres que compte le canyon diverses chutes d'eau et marmittes sous les yeux des visiteurs qui évoluent sur des sentiers aménagés. La traversée du canyon est relativement courte mais peut être complétée par une balade dans les forêts environnantes et le long de la rivière.
Les escaliers métallique contraste avec les murs de calcaire et l'eau claire cascade irrésistible, avec une force et vitalité impressionnantes.
La première étape de la cascade, de bas en haut, a une hauteur de 8m, suivie par six étapes. La troisième échelle est la plus spectaculaire, avec plus de 35m de haut, et la cascade à côté d'elle.
Le Canyon de trouve à environ 20 kilomètres du village.
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Classée monument UNESCO en 1999, l' Eglise de Prejmer est un élément marquant de la région de Brașov. C'est au 13ème siècle, lorsque le roi d'Hongrie Andrei II céda le territoire de l'actuel Prejmer aux chevaliers de l'ordre teutonique, que démarra la construction de l'église aujourd'hui au cœur des murs de la citadelle, construits, eux, par les habitants saxons.
La citadelle-église médiévale de Prejmer a été, comme la plupart des monuments de la région, de nombreuses fois endommagée en raison des différentes invasions et des tremblements de terre ayant frappé la région jusqu'à notre ère. Malgré tout, elle est considérée comme l'une des mieux conservées et des plus résistantes de l'est de l'Europe. Ses murs épais de 3 à 4m et hauts de 12m lui ont en effet permis de résister à diverses invasions venues de l'est.
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Vous quitterez la ville de Brasov en prenant la direction vers Viscri pour découvrir des autre traces saxons importants en Transylvanie.
Avant d'arriver à Viscri vous passerez à côté de la forteresse de Rupea, situé au sommet de la colline et qui est un nouvel exemple de citadelle saxonne de Transylvanie. Elle se situe dans la commune de Rupea, sur l'axe routier Brasov- Sighisoara.
Le site de cette forteresse est connu en Roumanie comme étant l'un des plus vieux lieux habités dans le pays: les premières traces de présence humaine datent de - 5 500 av JC. Ce n'est évidemment que bien plus tard, au XIVème siècle, que cette forteresse fut édifiée par les communautés locales. Elle fut utilisée durant l'époque médiévale par les habitants du village et des hameaux alentours pour se réfugier lorsque des envahisseurs venaient piller les villages de Transylvanie. Aux alentours du XVème siècle, l'économie se développe dans la forteresse si bien qu'elle devient un important centre commercial et artisanal en Transylvanie méridionale.
La forteresse résista difficilement aux effets du temps au fil des siècles. Le pouvoir communiste souhaita d'ailleurs la détruire définitivement pour récupérer le basalte qui servit à sa construction plusieurs siècles plus tôt. Les habitants resistèrent et la forteresse resta en ruine jusqu'aux années 2010 où des travaux de restauration furent entrepris.
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Ensuite vous arriverez dans un village perdu dans la campagne roumaine, qui n'en est pas moins intéressant puisqu'il abrite une église classée au patrimoine mondial de l'Unesco.
Le mode de vie à Viscri est typique de la vie à la campagne en Roumanie. Viscri accueille une communauté paysane saxonne restée très attachée à ses coutumes et traditions d'antan. Ce village, situé en plein coeur de la Transylvanie, a connu un soudain essor touristique après la venue 1996 d'une personnalité anglaise. C'est en effet, le prince Charles qui a non seulement acheté une maison à proximité du village mais en a aussi vanté les mérites auprès de la presse anglo-saxonne et roumaine.
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Sur les hauteurs du village, vous n'aurez pas de mal à trouver le principal monument des environs.
L'église fortifiée de Viscri est entrée, tout comme sa voisine de Prejmer, au classement des monuments protégés par l'UNESCO en 1999. L'église a tout d'abord été construite au 15ème siècle puis fortifiée avec des tours, des bastions et deux murs de défense. Cette église fortifiée construite par les habitants saxons à l'époque médiévale est devenue au fil du temps un symbole du village de Transylvanie et de Roumanie de manière générale. L'édifice accueille chaque année plus de 15 000 visiteurs.
Vous dormirez dans une ancienne maison saxonne, datant de 1858, qui a été aménagé comme maison d'hôtes, mais qui conserve toujours l'ancienne style.
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L'église fortifiée de Harman, construite au XIIIème siècle, fait partie des nombreux sites médiévaux fortifiés de Transylvanie. Elle se situe à Harman, à une dizaine de kilomètres de Brasov.
L'église ainsi que le village souffrirent de diverses invasions durant les XIIIème et XIVème siècles qui ont entraîné des modifications de son architecture. Cet édifice aurait été initialement été érigé par les chevaliers teutoniques qui s'était alors installé dans la Terre de la Barsa (bassin de Brasov). La fortification entourant l'église a été bâtie au XVème siècle et est constituée de trois murs dont la hauteur allait de 4.5 mètres à 12 mètres.
Le complexe regroupe l'église, une tour-chapelle datant de 1300, des murs de fortification, un clocher et un petit musée ethnographique.
Dans la cour de l’Eglise Saint-Nicolas, dans le quartier Șcheii, se trouve le musée de la première école en langue roumaine de Brașov. Si ce fait peut sembler naturel puisque cette école se trouve en Roumanie, rappelons que le territoire de Transylvanie, et donc de Brașov ne faisait pas partie de la Roumanie jusqu’en 1918.
Construite en 1495, tout comme l’église Saint-Nicolas, l’école a accueilli ses premiers cours en 1583. Le bâtiment actuel date en revanche de 1760 à l’intérieur de celui-ci le musée propose la visite des différentes salles de classe ainsi que la consultation d’une collection de livres et documents d’époque.
Au cœur du centre historique, l’Eglise Saint Nicolas a été fondée par Neagoe Basarab, prince de Valachie de 1512 à 1521, grâce à l’aide de différents voïvodes du territoire roumain (Vlad Călugărul, Mihai Viteazul par exemple). Construite à partir de 1495, le quartier de l’Eglise Saint Nicolas est rapidement devenu un important centre culturel et spirituel pour les roumains de la ‘’Țara Bârsei” du fait de sa proximité avec l’école roumaine du quartier.
Cette église, initialement construite en style gothique, a subi des influences baroques au cours des transformations intervenues au 18ème siècle qui lui donnent son aspect actuel. A cette époque, de remarquables peintures murales ont été réalisées et constituent un des principaux points d’intérêts de l’église.
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Avant de visiter Sighisoara, vous passerez d'abord découvrir un autre village saxon tranquille, cel de Biertan.
Sur votre chemin dans la direction de Biertan vous allez croiser le village Saros pe Tarnave, situe à proximité de Dumbraveni sur l'axe routier Sighisoara-Medias. Ce village est connu pour son église fortifiée de style gothique.
La localité de Saros pe Tarnave existe depuis 1282 mais l'église évangélique ne fut construite qu'à partir du XVème siècle. Les murs de fortifications, composés de cinq tours de surveillance, furent d'ailleurs édifiés dès 1483, quelques années après la finalisation de l'église, pour protéger le village des attaques étrangères.
Plus tard, au XVIème siècle, la Tour de l'Horloge fut édifiée et les restaurations de l'église commencèrent dès le siècle suivant.
Depuis le XXème siècle, c'est la communauté saxonne locale qui continue de prendre soin de son église et qui offre ce momunement aux visiteurs.
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Dans leur patrie d'origine, les colons avaient déjà pris conscience du fait qu'en cas de guerre, il serait préférable d'abandonner le village et de sauver sa vie et ses biens grâce à une fortification facile à atteindre. Cela influa sur le choix de réaliser un édifice facile à atteindre et à défendre.
Dans la région, les maisons, avec jardin sont alignées en rangs serrés et forment des villages composés de rues, de pâturages, de places; l'église est située au centre de ces villages.
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Au centre du bourg se trouve l'église saxonne fortifiée, un modèle du genre. Celle-ci fut construite entre 1486 et 1524 et devint en 1572 le siège de l'épiscopat saxon en Transylvanie. L'église et ses fortifications sont aujourd'hui encore particulièrement bien conservées grâce aux incessantes rénovations; on peut ainsi admirer les 7 tours encerclant l'église ainsi que les 3 murs de fortification qui protègent la protègent.
A l'intérieur, l'église est remarquable par son volume et par son retable représentant des scènes de la vierge Marie.
Ce lieu de culte nous révèle aussi une histoire témoignant du style de vie des saxons à l'époque médiévale: ceux-ci avaient inventé un méthode infaillible pour éviter les divorces dans la région! Cette méthode était simple, lorsque l'un des couples du village souhaitaient se séparer, ils étaient enfermés, pendant une semaine ou plus, dans l'une des tours de l'église. Obligés à partager le même lit, la même table, la même fourchette les époux étaient amenés à s'entre-aider. Aucun couple n'aurait finalement divorcé à cette époque à Biertan!
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Après cette magnifique visite, direction Sighisoara!
C'est la plus belle cité médiévale de Roumanie qui s’élève au sommet d’une colline boisée. Le coeur de la ville, où se situe par exemple ''l'église de la colline'' est classé au patrimoine mondiale de l'Unesco depuis 1999. Fondée par les Saxons de Transylvanie au bord de la rivière ''Târnava mare'' au cours du 12ème siècle, la ville actuelle a été installée sur le site d'un ancien castrum romain.
Courant le long des fortifications, neuf tours au toit pointu montent encore la garde. La plus grande est la fameuse Tour de l’Horloge (Turnul cu Ceas) haute de 64 m à voir absolument. Le conseil de la ville se tenait jusqu’en 1556 dans cette tour qui abrite aujourd’hui le musée d’Histoire.
Non loin de là, à l’angle de la rue Cositorarilor, se trouve la maison où serait né Vlad Tepes (Dracula) en 1431.
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L'église du monastère se trouve à proximité de la Tour de l'horloge et a été construite au 13ème siècle, c'était à cette époque une église dominicaine. La forme de l'actuelle église date en revanche de 1677, l'ancien monastère ayant été remplacé par le Conseil Municipal. Le sanctuaire construit en style gothique possède 3 nefs de hauteur égale. Les dimensions de l'église sont de 44.5m de longueur et 12.6m de largeur.
Une des traditions de cette église luthérienne est que le prêtre sorte le premier après la messe pour saluer l'ensemble des fidèles.
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Cet escalier couvert existe depuis 1642, il fut édifié par la municipalité dans le but de protéger les écoliers des intempéries lorsqu'ils se rendaient à l'école. Construit en bois, et très bien entretenu cet escalier possède actuellement 175 marches.
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Cette ville de 140 000 habitants se situe dans le pays sicule (où vit une grande population d'origine hongroise). Située à l'origine sur la rive gauche de la rivière Mureș, la ville s'étend désormais sur la rive droite ainsi que dans la vallée de la Niraj au sud.
La ville tient son nom (signifiant littéralement ''Foire Mureș'') de l'autorisation en 1405 d'organiser des foires par le roi de Hongrie. La proportion de la population hongroise dans le total de la ville s'est largement restreinte au siècle passé (passant de 86% en 1900 à 46% en 2002) principalement en raison des mauvaises relations entretenues entre la Hongrie et le régime de Ceaușescu jusqu'en 1990. A cette époque la ville fut d'ailleurs le théâtre de vifs affrontement entre de jeunes hongrois et roumains qui se soldèrent par 5 morts. Depuis, le calme est revenu entre ces deux populations.
Le centre historique de Targu Mures est particulièrement riche, on peut y visiter le Palais Administratif, le Théâtre, l'Eglise en bois, la Synagogue Orthodoxe, la Citadelle Médiévale et la Place des Roses au coeur du centre historique.
Sur la route de la Moldavie, Praid et sa saline constituent une idéale étape pour vivre une expérience unique: passer quelques heures à 120m sous le niveau du sol.
Praid est un village du département de Harghita peuplé majoritairement de Sicules (96.91% des habitants étaient d'origine hongroise au recensement de 2002). Le principal intérêt est la mine de sel située à proximité du village.
Ce village se situe au bord des Carpates orientale, dans la vallée de la Petite Tarnava.
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La Saline de Praid est l’une des plus grandes formations géologiques de ce type en Europe. L’exploitation de cette mine aurait commencé dès l’époque de l’occupation romaine pour ensuite devenir une activité intensive aux alentours de 1700. Au fil du temps, l’exploitation a creusé des trous souterrains de grande taille. Dans ces cavités, une forme de microclimat s’est installée avec une température constante de 14-16°c, une humidité réduite de 70% et un air fortement ionisé en raison du sel.
Désormais, la saline est utilisée comme base de traitement pour la spéléo thérapie, permettant de soigner les maladies liées aux voies respiratoires notamment. Il est conseillé à ces patients de rester environ 4h par jour dans la saline, lors de leur cure, pour améliorer leur état de santé. Plusieurs équipements permettent d’ailleurs aux patients comme aux touristes de s’occuper dans ce lieu situé à 120m de profondeur : des tables de ping-pong, une aire de jeux pour les enfants, un parc d’aventure, une galerie de vins européens ainsi qu’un musée des minéraux.
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Sur la route de Bicaz vous accéder à une nouvelle région historique de la Roumanie: la Moldavie.
La région de la Moldavie se situe sur la partie est de la Roumanie. C'est avec la Munténie la plus ancienne région rattachée à l 'Etat roumain.
La culture moldave trouve sa source dans la culture Cucuteni, une civilisation ayant dominé la région ainsi que des territoires de l'actuelle Ukraine et République de Moldavie entre 5500 et 2750 ans avant JC. Cette civilisation est principalement connue pour ses productions de céramiques découvertes sur l'ensemble du territoire. Le village de Cucuteni (renommé ainsi en 1884) fut d'ailleurs le site où l'on retrouva les premiers vestiges de cette culture. Aux Cucuteni succédèrent les Daces qui dominèrent la région à l'époque romaine.
C'est ensuite en 1360 que Bogdan 1er aurait créé l'Etat moldave à proximité de la mer noire. Le territoire moldave s'étendait alors des Carpates aux Niestr (fleuve de séparation de l'actuel état moldave et la Transnistrie) et du sud de l'Ukraine actuelle à la mer noire. Le 15ème siècle fut ensuite l'âge d'or de la région sous les règnes d'Alexandre le Bon, Etienne le Grand et Petru Rareș; on loue les mérites de ces souverains qui résistèrent durant près d'un siècle à l'envahisseur ottoman. Mais dès 1484 la Moldavie commença à perdre des territoires: les côtes de la mer noire, ses ports danubiens et enfin la région de Bucovine, donnée en 1775 aux Autrichiens. Enfin, la région de Bessarabie (situé entre le Prut et le Niestr) fut perdue en 1812 au profit de l'empire russe; un temps récupéré par la Roumanie, ce territoire fut définitivement perdu à la fin de la seconde guerre mondiale. La Bessarabie constitue aujourd'hui le territoire de la République de Moldavie.
La Moldavie est donc désormais coupée en deux, la partie Roumaine est constituée de 8 départements (județe) dont les principales villes sont Iași, Galați, Roman, Bacău et Suceava. La plaine du Siret (à l'est de la région) concentre les difficultés de la Moldavie puisque ses départements sont parmis les plus pauvres du pays tandis que les régions aux abords des Carpates jouïssent d'un plus fort développement. Les emblèmes de la région sont un aigle tenant dans son bec une croix et un Auroch, animal qu'aurait tué, selon la légende, Dragoș, créateur de la région.
Le patrimoine moldave est principalement issu de l'âge d'or de la région, époque où ont été construits les monastères de Bucovine ainsi que les citadelle de Târgu Neamț et Suceava. De même, l'artisanat est très présent en Moldavie ainsi que la production de vin, principalement dans le département de Vrâncea.
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Les Gorges de Bicaz sont les plus profondes de Roumanie, elles rendent l'accès à la Moldavie plus facile grâce à une route aménagée à flanc de falaise.
Les gorges de Bicaz, formées par la rivière du même nom, sont une zone de protection intégrale du Parc National ''Gorges de Bicaz- Hășmaș'' au même titre que le Lac Rouge ou le Massif de Hășmaș. Ce defilé est un des principaux lieux de passage entre la Moldavie et la Transylvanie ainsi qu'un site très touristique du fait de la beauté et de la profondeur des gorges.
La rivière Bicaz a en effet façonné ces falaises de calcaire qui tombent abruptement dans la vallée sur environ 8km.
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Sur la route de Vama, en entrant dans le département de Suceava vous entrez en Bucovine où vous passerez la journée du lendemain.
La Bucovine fait partie de la région historique de Moldavie qui s'étend à l'est de la Roumanie. Si le cœur de la Moldavie roumaine se situe désormais à Iași, plus grande ville de la région, la Bucovine, ce petit territoire au nord de la région, en est le berceau. Ces terres sont marquées par une grande diversité, située à un carrefour des civilisations, elle a été la source de nombreuses convoitises. La région est considérée comme la ''Terre d'en-Haut'' (Țara de sus) en opposition à la ''Terre d'en-bas'' constituée des plaines du centre et du sud de la Moldavie. La Bucovine est désormais partagée entre les territoires roumains et ukrainiens en raison de la forte influence russe sur la région au cours du 20ème siècle.
C'est au 14ème siècle que la Bucovine prend de l'ampleur en Moldavie, alors vassale du royaume de Pologne. C'est aux 15ème et 16ème que seront construits les fameux monastères de Bucovine sous les règnes de Alexandre le Bon, Etienne le Grand et Petru Rareș.
La région fut ensuite dominée par l'Empire Ottoman qui la céda aux autrichiens en remerciement de leur neutralité dans le conflit russo-turc. C'est alors que le nom de ''Bucovine'' (Pays des hêtres) fut donné à ce territoire. Jusqu'en 1919, la Bucovine restera sous autorité autrichienne, c'est une période de grand brassage éthnique mais aussi de persécution des moldaves roumanophones.
A l'issue de la première guerre mondiale, la Roumanie obtient la région, c'est la période de la ''douce Bucovine'' qui sera mise à mal par la crise économique des années 1930 ainsi que par le pacte germano-soviétique de 1939 qui entraîna une longue période de persécution contre les moldaves instruits et les juifs principalement en Bucovine du Nord occupée par l'Armée Rouge.
A la fin de la 2nde guerre, en 1947, le partage de la Bucovine entre la Roumanie et l'Ukraine est entériné. Les frontières ne seront plus modifiées jusqu'à nos jours.
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Vama (dont le nom signifie ''douane) se situe dans la région historique de Bucovine dont vous pourrez découvrir dès le lendemain les merveille.
Le village de Vama se situe au centre du département de Suceava et constitue un point de départ idéal pour la visite des différents monastères de la région de Bucovine. Situé dans une zone de montagnes, à la confluence entre les rivières Moldova et Moldovița, la commune a la particularité d'être recouverte à 70% de forêts.
Ce village a la chance d'avoir conservé un riche patrimoine bâti: l'église en bois de Saint-Nicolas, qui se trouve dans le cimetière du village, vous donnera par exemple une bonne idée du type de constructions que vous retrouverez en Bucovine et dans le Maramures.
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La tradition de l'œuf peint est une parfaite illustration du savoir-faire artisanal de la région.
D'une tradition régionale, la peinture d'œufs peints est devenue une réelle activité touristique. Le musée international de l'œuf peint de Vama propose la découverte d'une collection de plus de 3 000 pièces provenant, non seulement de Bucovine, mais aussi d'autres régions dans le monde. Deux collections sont ainsi présentées ''Les œufs de Bucovine'' et ''Les œufs du monde entier'' contenant des œufs d'Allemagne, de République Tchèque ou encore du Pakistan.
L'atelier du musée permet également aux visiteurs de découvrir la technique de décoration des œufs en Bucovine, voire de réaliser eux-même des œufs peints.
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Poursuite du ''Tour des Monastères'', tel qu'il est appelé dans la région, avec le monastère de Sucevita, le plus récent d'entre eux.
L'église de Sucevita est la dernière de la région à avoir été recouverte de peintures extérieures en Bucovine, mais quelle réussite. C'est entre 1582 et 1584 que l'église fut érigée et enrichie à l'initiative des différents frères de la famille princière Movila. Ceux-ci ont tenté par cette église de prolonger et compléter le style né en Moldavie durant les années 1530- 1550 avec les autres églises de la région.
C'est dans un paysage de collines boisées que se dresse la forteresse entourant et protégeant le monastère. On considère les peintures de ce monastère comme les plus fournies et les mieux conservées de la région. Celles-ci sont l'oeuvre de Ioan et Sofronie Zugravul qui ont façonné l'esthétique du monastère durant les années 1595 et 1596.
L'élément démarquant ce monastère est l'échelle des vertus ("scara virtutilor'') inspirée de Saint-Jean Climaque qui vécut au Sinaï au 6ème siècle. Celui-ci définit les 32 vertus nécessaires à la qualité de moine où chaque pêcheur dégringole dans l'échelle des vertus tandis que celui qui ne pêche pas accède finalement au royaume de Dieu. Ces chapîtres sont représentés sur le mur nord de l'église de Sucevita et constituent son principal trésor.
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La Bucovine n'a pas seulement des monastères à offrir à ses visiteurs, c'est aussi une région de savoir-faire et de métiers traditionnels.
Le village de Marginea, peuplé de plus de 8500 âmes, est un des principaux centres d'artisanat du pays, la spécialité locale étant la production de poterie noire. Cette commune, située au centre du département est un carrefour entre les axes de communication de Bucovine ce qui lui permet de recevoir aisément un nombre important de touristes.
Comme dans de nombreux villages de la région la relation entre l'homme et la terre qui l'accueille est très présente. L'art de la création de céramique est apparu ici au néolithique et résulte du besoin de cette société paysanne de stocker et de conserver ses productions. Bordée par la rivière Sucevita, maitrisant le feu et disposant d'un sol argileux à proximité, la communauté de Marginea avait toutes les cartes en main pour développer l'art potier, ce qui fut fait à merveille.
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L'art de la poterie date du Néolithique et a connu sa plus forte période de développement dans le nord de la Moldavie, et donc à Marginea, durant la période allant du 13ème au 15ème siècle de notre ère. Les conditions naturelles étant réunis les locaux ont développé cet art dans le but de conserver les aliments produits jusqu'au 20ème siècle.
Durant la période communiste, cet art fut interdit ce qui eu pour résultat une importante baisse du nombre de famille de potiers dans la région. Certains refractaires ont toutefois poursuivi l'exercice de leur métier.
La technique locale est restée la même depuis la préhistoire: après la combustion les vases deviennent alors rouge, on introduit alors dans le feu du bois de sapin et d'épicea; cette combustion dure environ 10 heure et permet à l'oxyde de carbone de pénétrer la matière pour lui donner cette nuance noire.
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Surnommée ''Chapelle Sixtine de l'Est'' l'église du monastère de Voroneț est un véritable bijou d'architecture et d'art pictural. La couleur dominante de cette église est un bleu si particulier qu'il est souvent appelé ''bleu de Voronet''.
Cette église a la particularité d'avoir été construite en à peine 3 mois et 3 semaines sous le règne d'Etienne le Grand (Ștefan Cel Mare) en l'an 1488 elle fut agrandie et peinte en 1547 à la demande de Grigore Rosca. En revanche, les fresques intérieures et extérieures qui ont fait la renommé de cette église datent du règne de Petru Rareș.
La fresque ayant le plus d'intérêt est celle du jugement dernier qui est trop souvent interprétée comme une oeuvre beliqueuse envers les peuples dit ''ennemis''.
Délaissé jusqu'aux années 90, le monastère a été sauvé de l'abandon par un groupe de religieuses qui occupe encore aujourd'hui les lieux.
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Le Monastère de Putna est un lieu de culte du nord de la région de Bucovine.
Bien que ce monastère ne soit pas classé comme ses voisins au patrimoine mondial de l'Unesco, il est reconnu comme un objet patrimonial de grande valeur dans la région de Bucovine. Il a été construit, comme beaucoup de monastères de la région, à la demande de Etienne le Grand, souverrain de Moldavie de 1457 à 1504. Etienne le Grand repose d'ailleurs dans l'enceinte du monastère.
L'ensemble monastique est composé de deux tours (l'une d'elles est dédiée à Mihai Eminescu le célèbre poète), des cellules consacrées aux moines et de la maison princière reconstruite dans les années 1980. Enfin, au centre du monastère, se trouve l'Eglise Notre-Dame, une construction de style moldave avec de fortes influences byzantines. Détruite à plusieurs reprises, l'église actuelle date du milieu du 17ème siècle.
L'Eglise de Arbore est l'une des églises peintes de Bucovine classées au Patrimoine Mondial de l'Unesco. A l'écart de l'agitation de ses voisines, elle offre une visite très reposante.
Cette église, ainsi que le village qui l'entoure, portent le nom de Luca Arbore, un des conseillers de Etienne le Grand qui fit édifier ce lieu de culte. Achevée en 1502, l'église de Arbore est dédiée à la décollation de Saint Jean-Baptiste.
Classée en 1993 à l'Unesco, elle doit cette reconnaissance aux fresques extérieures réalisées par Dragos Cosman en 1941. La particularité de cette peinture est l'athéisme de l'artiste qui a ainsi intégré des éléments laïques à son œuvre.
L'Eglise de Patrauti est certainement la plus méconnue des églises peintes de Bucovine classées à l'Unesco. Elle est dédiée à l'exaltation de la Sainte Croix.
La Bucovine et la Moldavie de façon plus générale, doivent beaucoup de leur patrimoine religieux au souverrain de Moldavie Etienne le Grand. L'Eglise de Patrauti est la plus ancienne église construite par ce voïvode ayant conservé sa forme initiale. Érigée en 1487 ce lieu de culte a été une source d'inspiration pour les constructions futures réalisées en Moldavie roumaine et surtout en Bucovine.
La particularité de l'église de Patrauti est sa taille, constituée uniquement d'un naos, d'un pronaos et d'un autel, Patrauti ressemble plus à une chapelle aux formes parfaitement proportionnées qu'à une église. Malgré son âge élevé, l'église de Patrauti conserve certaines de ses fresques extérieures.
Le musée du village de Bucovine est le dernier musée ethnographique en plein-air apparu en Roumanie. L'idée de création de ce musée est venue au cours de l'année 1958 à la municipalité de Suceava, une zone de 1.7 hectare a alors été alloué puis des fermes traditionnelles et des maisons ont été transportées au musée jusqu'en 1976. Il semblerait en revanche que le pouvoir communiste ait freiné le projet qui du attendre l'année 1990 pour continuer à se développer, le Musée du Village de Bucovine fut finalement inauguré en 1996.
Le musée compte aujourd'hui plus de 30 constructions venant de toute la région. Par ces édifices à taille humaine, les muséographes ont cherché à représenter au mieux la culture et l'architecture de la région.
On compte par exemple des annexes de petites fermes, des tavernes, des ateliers de potier, des moulins à eau, des églises en bois, des ateliers de forgeron...
C'est au cours de la décennie 1380 qu'aurait été construite cette citadelle pour accueillir le nouveau siège du pouvoir moldave dès l'an 1388, alors dirigé par Petru I. Par la suite Alexandre le Bon et surtout Etienne le Grand entreprirent la fortification de la citadelle dans le but de se protéger d'éventuelles attaques turques, tatares ou hongroises. Le mur d'enceinte, construit au 15 ème siècle permit aux troupes moldaves de résister, en 1476, à l'attaque des troupes emmenées par le sultan Mehmet II. Malgré tout, les moldaves, sentant la pression ottomane sur leur territoire, décidèrent de construire un second mur d'enceinte d'une largeur minimale de 3.5m, ce qui fut fait en 1477. La citadelle résista encore aux attaques turques et polonaises durant les décennies suivantes.
C'est finalement en 1538 que Petru Rares, alors souverain de Moldavie, dut fuir Suceava, prise par l'armée du sultan Soliman le Magnifique. Suceava perdit ensuite son statut de capitale moldave en 1566 au profit de Iași. De ce fait la citadelle perdit peu à peu son rôle dans le royaume moldave et fut, plus tard, laissée à l'abandon.
Le monastère Humorului (ou monastère Humor) fut construit en 1530 dans le village du même nom par le logofat (équivalent d'un 1er ministre) de Petru Rares: Toader Bubuiog ainsi que son épouse. L'ensemble du monastère est classé à la liste des monuments historiques du département de Suceava à savoir: l'église du monastère, les ruines des maisons du monastère, la tour de l'horloge et la tour Vasile Lupu.
Peint en 1535 par Toma de Suceava (peintre officiel de la cour de Petru Rares), l'église fut fermée et en partie détruite par les Autrichiens lors de leur prise de pouvoir en Bucovine en 1775.
Depuis les années 1990 des religieuses ont pris l'initiative de restaurer les lieux et permettent ainsi aux visiteurs de profiter des splendides tons de rouge brique que l'on retrouve dans toute l'église.
Cette étape vous permettra de vous rendre dans une nouvelle région historique de Roumanie: le Maramures dont l'entrée se fait au col de Prislop à plus de 1400m d'altitude.
Le col de Prislop est l'unique passage entre les départements de Suceava et du Maramures à une altitude de 1 416m. La route DN 18 qui franchit ce col relie les localités de Cârlibaba (judet de Suceava) et Borșa (Maramures) entre les Parcs Naturels des Monts du Maramures (au nord) et des Monts Rodnei (au sud).
Les environs du col sont des paysages de haute montagne avec une végétation résineuse dominante sous les altitudes de 1600-1700m; au-delà de ces altitudes les prairies et zones rocailleuses sont dominantes sur les sommets dépassant pour certains 2000 mètres.
Au sommet se trouve le Monastère Sainte Trinité de Prislop à l'endroit où se lève le soleil sur le Maramures. Cette église est toutefois très récente puisqu'elle fut construite à partir de 1999. Tout proche se trouve aussi le Cimetière des Héros en l'honneur des soldats morts durant la Première Guerre Mondiale.
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Une fois passé le col de Prislop, vous voici dans le Maramures, où vous passerez deux journées entières.
Le Maramures est un département situé au nord-est du territoire roumain. Le nom de ce județ (département) a été emprunté à une micro-région à cheval entre les territoires roumain et ukrainien. Ce territoire, connu pour ses particularités ethnographiques et culturelles, se situe désormais sur la partie est du département du Maramures.
De sa situation géographique, particulièrement excentrée, découle en grande partie la singularité culturelle et ethnographique du Maramures. Dans les Carpates orientales, ce territoire est installé au coeur d'une dépression formée entre les montagnes Rodnei, Gutai, Tibles et du Maramures dont les sommets atteignent parfois plus de 2000 mètres. Ce bout de Roumanie manque donc cruellement d'accessbilité, que ce soit depuis le territoire hongrois ou roumain il faut gravir des cols à 1000m d'altitude pour entrer dans ce coin de paradis. Le Maramures, du fait de son isolement, a donc conservé d'anciennes coutumes et traditions aujourd'hui disparues dans d'autres zones de Transylvanie. La région est particulièrement vallonnée et s'organise en fonction des vallées (de l'Iza, du Viseu, du Vaser) creusées au fil du temps par les rivières. Le paysage local est verdoyant, parsemé de collines et des traces de l'agriculture vivrière locale. La ressource en bois est l'une des plus importante du pays et a permis le développement de l'artisanat lié à ce matériau.
Des recherches archéologiques ont attesté la présence à l'antiquité de populations Daces, ancêtres du peuple roumain. La ''Terre du Maramures'' n'apparait elle qu'au 13ème siècle, elle sera ensuite placée sous l'autorité hongroise tout en conservant une certaine autonomie du fait de ses particularités et constitua ainsi un voïvode. Le Maramures fut ensuite intégré au 16ème siècle à la grande Transylvanie pour environ 150 ans avant d'être repris par l'Empire Autrichien.
Au 20ème siècle, le Maramures est rattaché à la Roumanie suite au Traité de Paris de 1919. La seconde guerre apportera elle aussi son lot de problèmes à la région qui fut occupée en 1939 par l'armée hongroise et en 1944 par l'armée de l'Union Soviétique. Depuis le Maramures se remet petit à petit des événements passés et est aujourd'hui connu pour être un refuge de nature et de culture roumaine.
Les hommes de cette terre ont appris, au fil du temps, à l'utiliser et à en extraire ses ressources. La sylviculture, du fait de l'étendue des forêts dans la région, est devenue une des principales activités économiques. Les habitants ont ainsi construit leurs villages à partir du bois qu'ils trouvaient en abondance. Il fut une époque où chacune des maisons des villages portaient une marque où était inscrit le nom de la profession exercée dans cette demeure. L'entrée de ces maisons était parfois ornée d'une porte ou portique en bois illustrant la qualité de noble du propriétaire; cette construction réservée aux aristocrates les protégeait des autorités locales et les plaçait directement sous le commandement du roi.
Les églises en bois du Maramures sont elles aussi issues de l'activité sylvicole et du savoir-faire des artisans locaux. Ces églises, d'un style architectural singulier, sont éparpillées dans les villages du Maramures.Ce type de construction a été classé en 1999 au patrimoine mondial de l'Unesco sous la catégorie ''Eglises en bois du Maramures'', la liste comprend 8 églises (Budesti, Desesti, Barsana, Poienile Izei, Ieud, Surdesti, Plopis, et Rogoz).
Considéré comme l'illustration même de la ''viața la țara'' (vie à la campagne) à la roumaine, le Maramures conserve ses coutumes et traditions. La vie communautaire y est en outre encore très importante et les fêtes villageoises très fréquentes. A ces occasions c'est tout le village qui se réunis pour célébrer des fêtes réligieuses ou liées à l'agriculture, et tout ceci en habits traditionnels!
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Comme vous le remarquerez au cours de votre visite du Maramures, les tatars, font partie intégrante de l'histoire de la région du fait des massacres perpétrés en 1717.
En 1716, L'armée Habsbourg tente d'étendre sa domination aux terres roumaines et moldaves. Mihai Racovita, souverain moldave, effrayé par l'invasion de Iasi par les troupes autrichiennes, décide d'engager des bandes tatares pour répousser l'assaillant. Suite à leur premier succès, les Tatars continuent à avancer dans le nord de la Transylvanie.
Très peu de documents d'époque permettent de reconstituer l'avancée Tatare dans les régions du nord de la Roumanie. Il est malgré tout de notoriété publique que les Tatars après avoir dévasté la région de Satu Mare entrèrent finalement dans le Maramures, détruisant une grande partie des édifices religieux de la région.
Selon divers récits, les Tatars seraient entrés dans le Maramures le 1er septembre 1717 passèrent la Tisa. Ils auraient alors dévalisé la ville de Sighetu Marmatiei, puis, le 2 septembre attaqué Barsana. Sur la route de Stramtura ils furent attaqués une première fois par les troupes locales de Ioan Stan, Simio Sapantant et Sigismund Naghy qui échouèrent dans leur tentative.
Les Tatars tentèrent, le 3 septembre, d'attaquer Borsa où ils auraient trouvé une résistance suffisante pour décider de renoncer et d'aller installer leur campement à quelques kilomètres de là, dans les gorges aux abords du col de Prislop. Durant la nuit, Popa Lupa Sandru et ses troupes préparent le piège qu'ils tendront aux Tatars au levé du jour...aux premiers rayons du solei, Sandru donne son signal et ce sont des milliers de rochers et de troncs d'arbres qui dévalent la montagne jusqu'au campement Tatar. C'est alors que les habitants de Borsa, armés d'outils agricoles, attaquèrent les Tatars. 6000 Tatars furent tués, 4000 fait prisonniers tandis que les derniers fuirent dans les montagnes.
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En descendant depuis le col de Prislop vers Borsa, vous vous trouvez entre les Monts du Maramures et les Monts Rodnei, deux des principales réserves naturelles du pays.
Le Parc Naturel des Monts du Maramures est une zone montagneuse délimitant la frontière entre la Roumanie et l'Ukraine au nord-est du département du Maramures. Depuis 2004, le gouvernement roumain protège une surface de 148 850 hectares dans les montagnes du Maramures du fait des particularités géologiques, faunistiques et floristiques de ces montagnes.
Le point culminant du massif est le sommet Farcău à une altitude de 1957 mètres et aux abords duquel se trouve une faune diversifiée d'ours bruns, de cerfs, de loups, de lynxs ou encore d'aigles des montagnes.
La plupart des communes du parc (tel Borsa ou Viseu de Sus) se trouvent à son extremité sud, dans la vallée du Vișeu. Seuls quelques hameaux sont situés au coeur de cette zone de montagne au climat particulièrement rude, ils se trouvent principalement dans la vallée du Vaser où passe encore et toujours un train à vapeur.
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Le Parc Naturel National des Monts Rodnei fut créé, tout comme le Parc des Monts du Maramures, en 2004 sous l'ordre du gouvernement roumain. Cette zone de montagne est aussi valorisée au niveau international grâce au classement de la réserve ''Pietrosu Mare'' sous la catégorie ''L'homme et la biosphère'' au patrimoine mondial de l'Unesco. Le sommet Pietrosu est d'ailleurs, avec ses 2303 mètres, le plus élevé du massif.
Cette région montagneuse est à cheval entre les départements de Bistrita-Nasaud et du Maramures. Dans le département du Maramures, les montagnes s'étendent jusqu'à Borsa, principale localité de la vallée au nord des Monts.
D'un point de vue géologique, les Monts Rodnei conservent les plus belles traces des glaciations quaternaires de tout l'arc carpatique. Le relief glaciaire s'observe principalement dans la partie septentrionale des montagnes où les glaciers et l'érosion ont modelé les formes du relief actuel. La diversité et la singularité de la faune locale a aussi amené au classement de ces montagnes comme aire naturelle protégée. Tout comme de nombreuses montagnes des Carpates, les Monts Rodnei accueillent des lynxs, des ours ainsi que des loups mais surtout des espèces endémiques!
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Depuis Borsa, il vous faut prendre la route de la vallée de l'Izei qui vous amènera jusqu'à Vadu Izei.
La Vallée de l'Iza est l'une des principales vallée de la région historique du Maramures. La rivière Iza prend sa source dans les Monts Rodnei et traverse plusieurs localités tels Salistea de Sus, Bogdan Voda, Barsana pour finalement se jetter, à l'ouest de Sighetu Marmatiei dans la Tisa.
C'est dans cette vallée que se trouvent les principales constructions (églises en bois, maisons et villages traditionnels) qui font la renommée du Maramures. Depuis plusieurs années le tourisme a pris de plus en plus d'importance dans la vallée qui se développe principalement par cete activité. Malgré tout, les traditions locales ont résisté à la rencontre des cultures étrangères et perdurent dans les localités de la vallée.
Les monastères et églises en bois ainsi que l'architecture villageoise constituent les principaux biens patrimoniaux de la vallée tels que les églises en bois Bogdan Voda, Poienile Izei, Ieud et Botiza. Les villages accueillant ces églises sont eux aussi très intéressants pour les visiteurs aimant flâner dans les ruelles de villages des contrées retirées.
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Continuez votre route en direction de Sighetu Marmatiei, puis, à hauteur de Sieu, prenez à gauche pour aller découvrir Poienile Izei.
Cette église se situe dans le village bucolique de Poienile Izei (le nom du village signifie ''Les clairières de la rivière Iza''), une localité fondée en 1430 et qui comptait au dernier recensement un peu plus de 1000 habitants.
Construite entre 1604 et 1632, l'église dédiée à la Pieuse Parascève est l'une des seules églises de la région à ne pas avoir été détruite par les Tatars et est, de ce fait, une des plus anciennes du Maramures. Cet édifice, dominé par une tour et un toit à deux rangées, a été réalisé à partir de bois de sapin. Les peintures intérieures sont remarquables, nottament les scènes du jugement dernier, dominantes dans le pronaos: des étrangers (turcs, tatars, arabes ou tziganes) y sont représentés, confrontés au Jugement.
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Le monastère de Barsana offre une visite très agréable dans un complexe monastique très bien aménagé.
Le premier document attestant de la présence d'un monastère à Barsana date de 1328 alors que ce territoire était soutenu par le roi Charles Robert d'Anjou. Construit par Dragos, il fut abandonné au 18ème siècle.
Ce n'est que depuis 1993 que le site a repris sa vie d'antan avec l'édification d'un nouveau monastère. Plusieurs contructions ont été réalisées: une porte spécifique du Maramures, une tour-clocher, une église, une chapelle, une maison d'artistes ainsi qu'un musée présentant l'histoire et la civilisation du Maramures.
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Cette étape vous permettra de vous rendre dans une nouvelle région historique de Roumanie: le Maramures dont l'entrée se fait au col de Prislop à plus de 1400m d'altitude.
Le col de Prislop est l'unique passage entre les départements de Suceava et du Maramures à une altitude de 1 416m. La route DN 18 qui franchit ce col relie les localités de Cârlibaba (judet de Suceava) et Borșa (Maramures) entre les Parcs Naturels des Monts du Maramures (au nord) et des Monts Rodnei (au sud).
Les environs du col sont des paysages de haute montagne avec une végétation résineuse dominante sous les altitudes de 1600-1700m; au-delà de ces altitudes les prairies et zones rocailleuses sont dominantes sur les sommets dépassant pour certains 2000 mètres.
Au sommet se trouve le Monastère Sainte Trinité de Prislop à l'endroit où se lève le soleil sur le Maramures. Cette église est toutefois très récente puisqu'elle fut construite à partir de 1999. Tout proche se trouve aussi le Cimetière des Héros en l'honneur des soldats morts durant la Première Guerre Mondiale.
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En route pour Ieud vous pouvez prendre un instant pour visiter l'église en bois de Bogdan Voda, village portant le nom du créateur de la Moldavie!
Cette église fut construite en 1718 sur l'emplacement d'une autre église brûlée l'année précédent lors du passage de Tatars. Dédiée à Saint-Nicolas, cette église est particulièrement petite avec ses 18 mètres de longueur pour 25 de hauteur, ce qui n'empêche pas ses fresques intérieures d'être particulièrement riches. C'est en 1754 que celles-ci furent réalisées à la demande de Pan Vasili Samplontai de Sapanta. Les fresques les plus anciennes comportent des inscriptions en ancien slavon tandis que sur les plus récentes c'est la langue roumaine (écrite en cyrillique) qui prédomine.
Dans le naos, un remarquable lustre en bois sculpté du 18ème siècle est suspendu.
Le village de Bogdan Voda, dénommé Cuhea jusqu'en 1973, a changé de nom pour devenir Bogdan Voda en l'honneur de Bogdan 1er qui fut le créateur de la Moldavie. Cette décision peut sembler étrange puisque le village ne se trouve pas sur le territoire moldave, cela s'explique par le fait que Bogdan 1er serait originaire de cette bourgade.
L'église en bois de Barsana est beaucoup plus modeste que le monastère du même village, elle est toutefois classée Unesco grâce à ses magnifiques peintures et à son architecture.
L'église Notre-Dame de Barsana est la seule des 8 églises en bois classées à l'Unesco à avoir appartenu à un ensemble monastique jusqu'au début de 19ème siècle. A l'origine, cette église fut construite en 1720 sur les lieux d'une autre église brûlée au cours de l'invasion tatar 1717. Jusqu'en 1806 l'église faisait donc partie d'un monastère, à cette date elle fut déplacée jusqu'à son emplacement actuel.
L'église a été construite à partir de bois de chêne, elle possède un toit doublé ainsi qu'une tourelle surplombant l'édifice. Lors du déplacement de l'église une véranda fut ajoutée, technique architecturale particulièrement rare pour une église en bois.
A l'intérieur, l'iconographie réalisée par Toader Hodor et Ioan Plojodeste ainsi que les peintures sont d'influence baroque.
Pour cette étape, nous revenons à rythme plus léger. Vous aurez la possibilité de découvrir la ville de Sighetu Marmatiei ainsi que le village de Sapanta.
Blottie aux confins du territoire ukrainien, Sighetu Marmatiei fait partie de ces villes d'Europe de l'est dont l'histoire est marquée par une forte diversité culturelle.
Sighetu Marmatiei est l'une des principales villes du département et a longtemps été la capitale du Maramures historique. Le nom de la ville en rappelle les origines hongroises, le terme de Sziget signifiant ''île'' en hongrois.
Sighet, comme les habitants ont l'habitude d'appeler leur ville, se situe à la confluence des rivières Iza et Tisa qui marque la frontière avec le territoire ukrainien. Ce bourg partage de nombreuses similitudes avec la Ruthénie ukrainienne voisine, nottament en terme ethnologique puisque ces deux régions ont longtemps accueillis d'importantes populations juives. Le plus célèbre représentant juif de la région étant l'écrivain Elie Wiesel dont on peut visiter la maison natale.
La ville a conservé dans son centre historique son caractère cosmopolite où roumains, hongrois, ukrainiens et roms continuent de vivre ensemble.
Autour de la Place de la Liberté (Piata Libertatii) se trouvent le musée ethnographique de la ville, le mémorial des victimes du communisme, la Maison d'Elie Wiesel ainsi que l'ancienne ville juive et le bazar ukrainien.
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Bien que très intéressante, cette visite n'est pas forcément adaptée aux familles et aux enfants. Il s'agit d'une ancienne prison où furent déportés bon nombre d'intellectuels roumains au début de la période communiste.
Le musée mémorial des victimes du communisme est l'un des principaux musées relatant des faits de l'époque communiste en Europe Centrale et de l'Est. Ce mémorial se situe à l'intérieur même de l'ancienne prison de Sighet.
Construite par les autorités austro-hongroises en 1897 cette prison fut utilisée par le pouvoir communiste roumain comme lieu de détention de l'élite intellectuelle roumaine, de ce fait elle fut surnommé ''prison des ministres''. Suite à des arrestations les 5 et 6 mai 1950, plus de cinquante hommes politiques et intellectuels roumains ont été enfermés et ont fini leurs jours dans cette prison, parmi eux Iuliu Maniu (1er ministre à trois reprises et président du Parti National Paysan, décédé en 1953), Constantin I.C. Bratianu (président du Parti National Libéral, décédé en 1950) ou Ion Macovei (ancien directeur de la CFR, équivalent de la SNCF, décédé en 1950).
Durant 5 ans les conditions de vie des détenus furent abominables et causèrent la mort de 52 des 200 prisonniers. En 1955 l'adhésion de la Roumanie communiste à l'Organisation des Nations Unies oblige l'Etat roumain à respecter la convention de Genève (1949), de nombreux détenus sont ainsi libérés et le caractère politique de la prison tend à s'affaisser jusqu'à sa fermeture en 1977.
L'édifice sera alors utilisé pour diverses activités jusqu'à être abandonné. Ce n'est qu'en 1993 que la ruine de la prison fut reprise par la Fondation Academia Civica dans le but d'en faire un musée en collaboration avec le centre d'études de l'académie. Le musée vit finalement le jour en 2000 après plusieurs années de travaux pour restaurer le plus fidèlement possible l'ancienne prison.
Les muséographes ont décidé de dédier chaque salle à un événement, un élément ou un personnage lié à l'histoire du communisme en Europe de l'est. A titre d'exmples, la salle 14 traite de ''La Securitate (police secrète) entre 1948 et 1989'', la salle 83 de ''La Révolution de Hongrie (1956)'' et la salle 74 de ''La résistance au Maramures. Etude de cas: le Lot Visovan''.
Le Mémorial Sighet est considéré par le Conseil de l'Europe comme l'un des principaux lieux de mémoire du continent depuis 1998.
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Depuis Sighetu Marmatei il faut longer la rivière Tisa, et donc la frontière ukrainienne, pour arriver à Sapanta, où se trouve le fameux cimetière joyeux.
Le cimetière joyeux, Cimitirul Vesel, est devenu au fil du temps l'une des principales attractions touristiques du Maramures du fait de sa singularité vis-à-vis des cimetières roumains classiques. Le terme de ''joyeux'' lui a été attribué du fait de la représentation, souvent humoristique, de la mort.
C'est le sculpteur Ion Stan Patras qui dédia sa vie à cette œuvre comptant plus de 800 tombes sculptées dans du bois de chêne. Le bleu des tombes est particulièrement vif et exprime très bien l'idée de cimetière joyeux. Chaque tombe est personnalisée, un icône illustre la vie du défunt (par son activité principale ou par les conditions de son décès) et un épitaphe lui rend hommage. Ion Stan Patras, possède lui aussi sa tombe depuis son décès en 1977, on la reconnait à l'inscription ''Creatorul'', le créateur dont la succession est depuis assuré par Dumitru Pop.
Le cimetière joyeux, au-delà de son aspect humoristique mais aussi parfois cynique, entretient la mémoire de la vie quotidienne de ce village en accordant de la reconnaissance à chaque défunt.
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Le musée du Maramures met en valeur divers aspects de la culture spécifique à cette région. Plusieurs sections sont ainsi présentes: Le Musée du Village du Maramures (en extérieur), le Musée Ethnographique du Maramures, le Musée d'Histoire et d'Archéologie, le Musée de Sciences Naturelles et enfin le Musée de la Culture Juive du Maramures- Elie Wiesel.
Le musée d'histoire permet de mieux appréhender l'histoire locale depuis l'antiquité jusqu'à la période post-communiste avec nottament des images de la révolution de 1989 à Sighet.
Le musée du village quant à lui propose, comme de nombreux musées ethnographiques en Roumanie, la découverte de l'habitat local.
Depuis Sapanta, vous pouvez vous rapprocher de la frontière ukrainienne pour découvrir le monastère de Sapanta-Peri.
Le monastère de Sapanta-Peri a été érigé en souvenir d'un ancien monastère situé sur l'actuelle rive ukrainienne de la Tisa. Ce monastère, qui était le siège du diocèse roumain du Maramures, fut construit à partir de 1391 et détruit en 1783.
Signe que la vie religieuse est toujours bien présente en Roumanie, la construction du monastère de Sapanta-Peri s'est achevée en 2004 après 8 ans de travaux!
Désormais, grâce à ses 78 mètres de hauteur l'église du monastère serait la plus haute église en bois du monde, il est dit qu'on peut l'apercevoir depuis l'autre rive de la Tisa, en territoire ukrainien, où était installée l'ancienne église.
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Avant d'arriver dans le village de Sic, ou vous allez passer la nuit, vous pouvez faire un petit arrêt à Bontida et à Rascruci.
La famille Banffy fut l'une des plus importantes familles de nobles de Transylvanie, à l'époque où cette région se situait en terres hongroises.
Après que la roi de Hongrie Sigismund de Luxembourg a fait don du domaine Bontida à la famille Banffy, celle-ci décida en 1437 de la construction d'un château de style renaissance. Terminé en 1543, le château fut ensuite reconstruit par l'héritier du domaine, Dionisie Banffy II, au XVIIIème siècle. L'édifice adopta alors un style baroque autrichien selon les plans de l'architecte viennois Joseph Emanuel Fischer Von Erlach. L'héritier suivant, Jozsef Banffy apporta lui aussi son lot de modifications en réorientant le style du parc entourant le château vers une vision plus romantique.
Au cours de la seconde guerre mondiale, le château fut récupéré puis en partie détruit par les troupes allemandes et la famille Banffy fut chassée du domaine. L'arrivée du communisme ne change rien au sort de ce joyau architectural puisqu'aucune restauration ne fut engagée jusqu'en 1989.
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Après avoir quitté le Maramures vous vous retrouvez de nouveau en Transylvanie. Vous passerez la nuit à Sic, qui est un village tranquille, situé sur le plateau de la Transylvanie, renommée pour ses tranditions folkloriques.
Autrefois Sic a été une ville royale libre, mais en 1884, il a pérdu son statut de ville, a cause de la fermeture de la mine du sel, qu'a été une de ses activités principalles. La ville est devenu donc une grande commune, oublié. Elle est redevenue important grace au caractéristiques et valeurs ethnographiques,qui sont connus dans le monde entier.
Sic est populé principalement par des hongrois, mais il y a quelques familles des roumains et des rroms aussi.
Un des éléments les plus distinctifs de la culture de Sic ou Szék, en hongrois, c'est le costume traditionnel.
En vous baladant dans le village vous avez la possibilité de voire une petite musée du village, aménagé dans une ancienne maison typique, des charrettes qui passe sur les routes et le troupeau de vaches qui rentre le soire du champ.
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La commune est une station thermale qui exploite des sources d'eaux salées.Ses eaux de cure proviennent des lacs créés par les infiltrations d'eau dans les mines de sel, exploitées ici jusqu'en 1950. Cette station se distingue par sa situation inhabituelle pour la région, en haut d'une crête à un peu moins de 500 m d'altitude.
Les gorges du Lapus se situent entre les villages de Razoare et Remercioara. La rivière Lapus a creusé dans le calcaire plus de 25 kilomètres de gorges et a modelé des formes géologiques typiques des reliefs calcaires: grottes, méandres ou falaises qui se succèdent tout au long du défilé.
Plusieurs sites touristiques se trouvent à proximité des gorges comme l'Eglise en bois de Rogoz (Unesco) ou le Monastère de Rohia.
Cette réserve naturelle est aussi un endroit privilégié pour les sports de pleine-nature comme le VTT ou le canoë-kayak.