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Le quartier Lipscani est le centre historique de la ville et son plus vieux quartier. C'est ici que l'on retrouve la plupart des monuments historiques de la cité. Construit à partir de 1459 sous les ordres de Vlad Dracul, qui s'était installé à la vieille cour (Curtea Veche), le quartier accueillait de nombreuses foires auxquelles participaient des commerçants hongrois et saxons.
Depuis les années 2000 le quartier est en constante mutation, il est de plus en plus animé et les immeubles vetustes sont en grande partie rénovés. C'est le coeur culturel et festif de Bucarest, on y retrouve de nombreux bars, des discothèques ainsi que des théâtres et des restaurants de charme.
Les principaux monuments du quartier sont l'église St Dumitru, la cathédrale russe, la vieille cour, Hanul lui Manuc, le musée national d'histoire ou encore le restaurant Caru cu Bere.
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Voici le principal monument du centre-historique que vous trouverez au sud du quartier historique.
La Curtea Veche est l'un des principaux sites d'intérêts du centre-ville de Bucarest. Le site présente les restes d'une ancienne résidence princière de Bucarest détruite au cours de l'incendie de 1718 et du tremblement de terre de 1738. Beaucoup d'incertitudes entourent l'identité du fondateur de cette cour, certains spécialistes avancent le nom de Mircea le Vieux comme créateur de cette cour. Celui-ci aurait fait élever une citadelle entre le 14ème et le 15ème siècle. Cet édifice fut par la suite surélevé par Vlad Tepes.
A cette époque, la ville et les commerces s'orgnisait autour de cet édifice ce qui explique son importance dans l'histoire de la ville.
Suite aux événements survenus au 18ème siècle, une ''nouvelle cour'' fut construite à proximité, c'est à ce moment là que le site prit le nom que nous connaissons aujourd'hui.
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Après cette première visite, vous découvrirez la place et le boulevard Unirii qui vous amèneront au Palais du Parlement.
La place de l'Union (Piața Unirii) se situe en face du Palais du Parlement et est prolongée par le boulevard Unirii, le plus grand boulevard de la ville. Ces constructions urbaines, tout comme le Palais du Parlement, impressionnent par leur taille et sont le résultat de la volonté du pouvoir communiste de reconstruire le centre-ville après le tremblement de terre de 1977. Ainsi, Nicolae Ceausescu, après des voyages réalisés en Chine et en Corée du Nord durant les années 1970, s'inspira largement des modèles architecturaux communistes asiatiques.
D'une longueur de 3.5 km, le boulevard de l'Union a nottament été réalisé dans l'objectif de dépasser la taille des Champs-Elysées parisiens. Ce boulevard portait à l'origine le nom de Boulvard de la Victoire du Communisme.
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Depuis le Palais du Parlement, vous pouvez rejoindre la Place de la Révolution par la Calea Victoriei en environ 15 minutes à pied. Le métro, depuis Piata Unirii, vous amènera à Piata Romana d'où vous rejoignez la place de la Révolution en 5 minutes à pied.
La place de la révolution (Piața Revoluției) est située sur la Calea Victoriei au nord de Lipscani. Plusieurs monuments se retrouvent sur cette place parmis lesquels: le Musée National d'Art, l'Athénée Roumain, la statue équestre de Carol I ou encore la Biblothèque Centrale Universitaire de Bucarest.
Jusqu'en 1989 cette place portait le nom de Place Gheorghe Gheorghiu Dej ( Président de la république populaire roumaine de 1961 à 1965). En décembre 1989, suite à des protestations survenues dans la ville de Timisoara, Ceausescu, alors en voyage en Iran, est contraint de rentrer en Roumanie le 20 décembre pour appaiser la situation. Le lendemain, il donne un discours depuis le balcon du Comité Central (situé sur l'actuelle place de la Révolution). Durant, son discours la foule commence à scander des slogans révolutionnaires, Nicolae Ceausescu semble incrédule tandis que sa femme appelle au calme.
Le couple présidentiel sera finalement contraint à fuir en hélicoptère. C'est au nord de Bucarest qu'ils seront rattrapés, jugés (à l'occasion d'un procès télévisé de 45 minutes) et fusillés dans la foulée. Malgré le départ du dictateur, les combats continuèrent place de la révolution et firent près de 600 morts dans la seule ville de Bucarest.
Beaucoup de doutes subsistent quant aux événements de décembre 1989 sur lesquels toute la lumière n'a pas été faite. La mise à mort du seul dirigeant communiste semble pour beaucoup cacher des intérêts d'anciens membres de la Securitate qui auraient pu rester au gouvernement après la révolution. De même, plusieurs sources évoquent des ordres venant de Russie, puissance à laquelle Ceausescu avait tourné le dos quelques années plus tôt.
En hommage aux personnes ayant lutté pour la liberté, un monument fut érigé sur la place en 2005. Le Mémorial de la Renaissance se trouve ainsi en face du fameux balcon, sur celui-ci on peut lire les noms des différents révolutionnaires morts pour la démocratie.
Ce monument, en raison de son coût de 5.6 millions de lei, a créé de nombreuses polémiques et n'est que très peu accepté par la population roumaine. De même, les dernières protestations ayant eu lieu à Bucarest ne se sont jamais déroulées sur cette place.
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Profitez d'un moment de détente à l'occasion d'une promenade dans le parc Herastrau, le plus grand de la ville.
Après avoir repris le métro, vous arrivez à la place des Aviateurs (station Aviatorilor) où se situe le Parc Herastrau. Le trajet à pied entre les 2 sites durent environ 15-20 minutes.
Malgré la destruction de nombreux espaces verts à l'époque communiste, Bucarest est toujours une ville très arborée ce qu'illustre à merveille le Parc Herastrau. Ce parc se trouve au nord de la ville et borde la place Charles de Gaulle (personnage dont on retrouve une statue à l'entrée du parc).
Pour les besoins du parc, l'ensemble de la zone a été drainée entre 1930 et 1935 ce qui a permis au parc d'ouvrir ses portes aux visiteurs en 1936. Le lac Herastrau, au centre du parc, fait partie de l'ensemble de lacs anthropiques du nord de la ville sur la rivière Colentina.
Deux édifices se trouvent dans le parc: le musée du village (décrit par ailleurs) et le Théâtre d'été construit en 1956 et qui accueille chaque semaine des spectacles comiques.
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Après Bucarest, un nouveau moment fort de votre voyage vous attend: la traversée des Carpates Méridionnales.
La vallée de Prahova est le point de départ pour les randonnées dans les hautes Carpates. Les stations de montagne les plus importantes sont Busteni, Predeal (1 035 m) Azuga et Sinaia. Cette vallée relie les villes de Ploiesti au sud à Brasov au nord par le col de Predeal. Avant 1918, année où la Transylvanie devint un territoire roumain, la vallée de la Prahova était situé à l'extrême nord de la Valachie puisque la frontière se trouvait alors aux abords de Predeal.
La vallée est ainsi considéré, au même titre que la vallée de l'Olt, comme une porte d'entrée vers la Transylvanie et ses paysages vallonnés.
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Vous voici dans la ville principale de la vallée est l'une des plus riches puisque de nombreuses personnalités roumaines et étrangères y ont installé leur résidence secondaire.
Sinaia est une des principales stations touristiques de la vallée de la Prahova. Cette ville installée au pied des Monts Bucegi est attractive été comme hiver en raison de ses installations de sports d'hiver et de la richesse de son patrimoine culturel.
Située à une altitude de 880m, la ville doit son existence et sa reconnaissance au roi Carol I de Roumanie qui y fit construire sa résidence d'été, le Château Peles. La ville a conservé, dans les quartiers les plus en hauteurs, son charme d'antant avec nottament de nombreuses maisons d'influence saxonne.
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Une visite culturelle particulièrement intéressante dans ce site qui surplombe Sinaia.
Le Monastère de Sinaia fut construit par le noble Mihail Cantacuzino entre 1690 et 1695, après qu'il se soit rendu au Mont Sinaï, c'est d'ailleurs ce qui a inspiré le nom de la ville.
Ce monastère a longtemps eu une rôle de défense de l'axe commercial de la vallée de la Prahova et de refuge pour les voyageurs dans le besoin.
Dans l'enceinte du monastère, vous retrouverez deux églises (Biserica Mare et Biserica Mica), le musée du monastère ainsi que le tombeau de Take Ionescu, un homme politique roumain du début du 20ème siècle.
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Après Bucarest, un nouveau moment fort de votre voyage vous attend: la traversée des Carpates Méridionnales.
La vallée de Prahova est le point de départ pour les randonnées dans les hautes Carpates. Les stations de montagne les plus importantes sont Busteni, Predeal (1 035 m) Azuga et Sinaia. Cette vallée relie les villes de Ploiesti au sud à Brasov au nord par le col de Predeal. Avant 1918, année où la Transylvanie devint un territoire roumain, la vallée de la Prahova était situé à l'extrême nord de la Valachie puisque la frontière se trouvait alors aux abords de Predeal.
La vallée est ainsi considéré, au même titre que la vallée de l'Olt, comme une porte d'entrée vers la Transylvanie et ses paysages vallonnés.
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Après Bucarest, un nouveau moment fort de votre voyage vous attend: la traversée des Carpates Méridionnales.
La vallée de Prahova est le point de départ pour les randonnées dans les hautes Carpates. Les stations de montagne les plus importantes sont Busteni, Predeal (1 035 m) Azuga et Sinaia. Cette vallée relie les villes de Ploiesti au sud à Brasov au nord par le col de Predeal. Avant 1918, année où la Transylvanie devint un territoire roumain, la vallée de la Prahova était situé à l'extrême nord de la Valachie puisque la frontière se trouvait alors aux abords de Predeal.
La vallée est ainsi considéré, au même titre que la vallée de l'Olt, comme une porte d'entrée vers la Transylvanie et ses paysages vallonnés.
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Le village de Bran, dans une vallée au cœur des Carpates, a la particularité d'accueillir le Château de Dracula.
Bran, anciennement appelé ''Porte de Bran'' en raison du couloir que forme la montagne à cet endroit, est une commune du département de Brasov. Grâce à sa situation géographique (aux pieds des Monts Bucegi) et à la présence de château de Bran (château de Dracula), la ville tire l'essentiel de son activité économique du tourisme.
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Certainement un des points forts du voyage: le château de Dracula qui vous attend sur son promotoire au-dessus de Bran.
Le château de Bran, situé sur la commune du même nom, est souvent évoqué sous le nom de ''Château de Dracula''. A la limite entre la Valachie et la Transylvanie, au cœur d'un paysage splendide entre les montagnes de Bucegi et de Piatra Craiului, le Château de Bran est installé sur un promontoire dominant le bourg touristique.
A l'origine cet édifice fut construit par les chevaliers Teutoniques au 13ème siècle dans le but de contrôler et de taxer le traffic commercial de la vallée. Ce château construit en bois sera remplacé un siècle plus tard par une forteresse de pierres par le roi Louis 1er de Hongrie. Plusieurs modifications architecturales seront ensuite apportées au château (nottament en raison d'une explosion) jusqu'en 1699 où il revint à la famille des Hasbourgs, princes de Transylvanie. Durant la période 1918-2006 le propriété du château oscillera entre la famille royale, l'état communiste (qui ouvra le château aux visiteurs) et l'Etat roumain avant qu'il ne soit finalement rendu à la famille des Hasbourgs qui en est encore aujourd'hui propriétaire.
La visite du château de Bran fait partie des visites incontournables dans la région puisque ce Château est rattaché à la légende de Vlad Țepeș l'Empaleur dit Dracula. N'oublions pas que le nom de ''Château de Dracula'' n'est pas réellement fondé. En effet, Bram Stoker, l'auteur de ''Dracula'' se serait inspiré du personnage de Vlad Țepeș, en raison de sa cruauté, pour son roman. En revanche, aucun document n'atteste de la venue de ce dernier au château de Bran, certaines sources évoquent qu'ils s'y serait arrêté lors d'un voyage entre la Transylvanie et la Valachie voire qu'il y aurait été emprisonné.
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La qualité du vin roumain, malgré quelques difficultés au cours des années 1990, connait une amélioration constante que nous vous proposons de découvrir.
La production Rhein & Cie (1892) est le plus vieux lieu de production de vin mousseux de Roumanie selon la méthode traditionnelle et sans interruption depuis sa création. Au cours de l’entre-deux-guerres, la qualité de ses produits lui permet d’obtenir le statut de fournisseur de vin mousseux de la Cour Royale. Depuis plusieurs années les bouteilles de Rhein Extra sont de nouveau utilisées pour les besoins de la famille royale.
La grotte Fundata offrira une magnifique visite aux passionnés de géologie comme aux néophytes.
Le sol calcaire roumain offre aujourd’hui des reliefs et des formes karstiques particulièrement intéressantes. Les spéléologues du pays estiment que le nombre de grottes en Roumanie serait de 12 000.
La grotte de la vallée de la citadelle, aussi appelée grotte Fundata, est l’un des meilleurs exemples de valorisation de grottes en Roumanie. Découverte en 1949 suite à une explosion hydraulique, cette cavité se situe à près de 800m d’altitude et s’étend sur une longueur de plus de 900m dans la montagne. Depuis 2000 le site ainsi que ses environs ont été classés en ‘’Zone naturelle protégée’’ avant d’être ouvert au public en 2011.
Au cœur de la grotte on peut observer les stalactites et stalagmites qui atteignent jusqu’à 2m de hauteur.
La journée commencera fort par la visite du centre-ville de Brasov avant de prendre la direction des citadelles saxonnes et de Sighisoara.
Braşov est une des principales villes de Transylvanie et de Roumanie avec près de 280 000 habitants. Comme de nombreuses villes de Transylvanie elle porte un nom officiel roumain, mais aussi des noms hongrois (Brasso) et allemand (Kronstadt) qui illustrent ses origines saxonnes.
Braşov possède le statut de préfecture du département homonyme et est située dans le creux d’une dépression au cœur des montagnes des Carpates. La région de Brașov est aussi appelée ''Țara Bârsei'' ou 'Terre du berceau''. A proximité se trouvent les principaux sites d’activités de montagne du pays que sont les Monts Bucegi, Piatra Craiului ou encore les Monts Fagaras.
Les traces de présence humaine dans le bassin de Brasov remontent au néolithique et attestent de la présence, plusieurs siècles plus tard, de daces dans la région. Malheureusement, les découvertes ont été en grande partie détruites par le pouvoir communiste au cours de son demi-siècle au pouvoir en Roumanie. Construit à partir de divers villages, devenus aujourd’hui des quartiers de la ville, Brasov trouve son essor au cours du 16ème siècle grâce à sa situation géographique aux confins de la Valachie et de la Moldavie et à une situation fiscale avantageuse.
Suite au rattachement de la Transylvanie à la Roumanie, la seconde guerre mondiale laisse place au régime communiste. Brasov, ville fondamentalement protestataire, change de nom le 8 septembre 1950 et devient ‘Orasul Stalin’, la ville de Staline, au cours du processus de soviétisation de la Roumanie. Le pouvoir communiste va même jusqu’à installer sur la colline dominant la ville l’inscription ‘STALIN’ en lettres géantes. Sept après la mort du leader géorgien, en 1960, Brasov retrouvera son identité et c’est désormais son nom roumain que l’on retrouve sur la colline Tâmpa.
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Rendez-vous au bout de la place du Conseil pour découvrir l'Eglise Noire, un édifice ayant changé de nom suite à un incendie.
Construite entre 1383 et 1477 dans un contexte de développement économique et culturel de la ville mais aussi de tensions avec l’empire ottoman qui conduisirent à l’invasion de la ville en 1421, l’édification de l’église fut particulièrement longue. Un tremblement de terre au cours de l’année 1471 retardant encore la finalisation du monument.
Celui-ci fut une nouvelle fois endommagé durant l’année 1689 en raison d’un incendie criminel attribué à l’armée autrichienne et à son général Caraffa. Celui-ci aurait menacé dans une lettre de réduire Brasov en cendre si les habitants s’opposaient à l’installation des troupes autrichiennes dans la région. L’incendie détruisit la majeure partie de la ville mais ne fit qu’endommager l’église qui fut noircie par les flammes. Le nouveau nom de cette dernière fut alors tout trouvé.
D’un point de vue esthétique, si les différents épisodes belliqueux et les rénovations ont fait perdre à l’église une partie de son caractère gothique, l’aspect général et les ornements de l’église restent remarquables.
Plusieurs éléments sont à mettre en valeur. L’orgue, construit entre 1836 et 1839 par un producteur berlinois, compte plus de 400 tubes et est reconnu pour sa sonorité, il est d’ailleurs l’un des plus grands du sud-est de l’Europe. De même, la collection de tapis d’Anatolie suspendus dans l’église, retiendra certainement votre attention.
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Ensuite vous allez vous diriger vers le village de Prejmer, qui se trouve à proximite de Brasov. Ici vous pouvez découvrir la vie rurale saxonne et une impressionnant église fortifié. Classée monument UNESCO en 1999, l' Eglise de Prejmer est un élément marquant de la région de Brașov. C'est au 13ème siècle, lorsque le roi d'Hongrie Andrei II céda le territoire de l'actuel Prejmer aux chevaliers de l'ordre teutonique, que démarra la construction de l'église aujourd'hui au cœur des murs de la citadelle, construits, eux, par les habitants saxons.
La citadelle-église médiévale de Prejmer a été, comme la plupart des monuments de la région, de nombreuses fois endommagée en raison des différentes invasions et des tremblements de terre ayant frappé la région jusqu'à notre ère. Malgré tout, elle est considérée comme l'une des mieux conservées et des plus résistantes de l'est de l'Europe. Ses murs épais de 3 à 4m et hauts de 12m lui ont en effet permis de résister à diverses invasions venues de l'est.
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Entre Brasov et Sighisoara, vous ferez un arrêt à Rupea dont la forteresse a été récemment rénovée.
La forteresse de Rupea est un nouvel exemple de citadelle saxonne de Transylvanie. Elle se situe dans la commune de Rupea, sur l'axe routier Brasov- Sighisoara.
Le site de cette forteresse est connu en Roumanie comme étant l'un des plus vieux lieux habités dans le pays: les premières traces de présence humaine datent de - 5 500 av JC. Ce n'est évidemment que bien plus tard, au XIVème siècle, que cette forteresse fut édifiée par les communautés locales. Elle fut utilisée durant l'époque médiévale par les habitants du village et des hameaux alentours pour se réfugier lorsque des envahisseurs venaient piller les villages de Transylvanie. Aux alentours du XVème siècle, l'économie se développe dans la forteresse si bien qu'elle devient un important centre commercial et artisanal en Transylvanie méridionale.
La forteresse résista difficilement aux effets du temps au fil des siècles. Le pouvoir communiste souhaita d'ailleurs la détruire définitivement pour récupérer le basalte qui servit à sa construction plusieurs siècles plus tôt. Les habitants resistèrent et la forteresse resta en ruine jusqu'aux années 2010 où des travaux de restauration furent entrepris.
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En fin d'après-midi, vous arriverez finalement à Sighisoara, une splendide cité médiévale où vous passerez la nuit.
C'est la plus belle cité médiévale de Roumanie qui s’élève au sommet d’une colline boisée. Le coeur de la ville, où se situe par exemple ''l'église de la colline'' est classé au patrimoine mondiale de l'Unesco depuis 1999. Fondée par les Saxons de Transylvanie au bord de la rivière ''Târnava mare'' au cours du 12ème siècle, la ville actuelle a été installée sur le site d'un ancien castrum romain.
Courant le long des fortifications, neuf tours au toit pointu montent encore la garde. La plus grande est la fameuse Tour de l’Horloge (Turnul cu Ceas) haute de 64 m à voir absolument. Le conseil de la ville se tenait jusqu’en 1556 dans cette tour qui abrite aujourd’hui le musée d’Histoire.
Non loin de là, à l’angle de la rue Cositorarilor, se trouve la maison où serait né Vlad Tepes (Dracula) en 1431.
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Au cœur du centre historique, l’Eglise Saint Nicolas a été fondée par Neagoe Basarab, prince de Valachie de 1512 à 1521, grâce à l’aide de différents voïvodes du territoire roumain (Vlad Călugărul, Mihai Viteazul par exemple). Construite à partir de 1495, le quartier de l’Eglise Saint Nicolas est rapidement devenu un important centre culturel et spirituel pour les roumains de la ‘’Țara Bârsei” du fait de sa proximité avec l’école roumaine du quartier.
Cette église, initialement construite en style gothique, a subi des influences baroques au cours des transformations intervenues au 18ème siècle qui lui donnent son aspect actuel. A cette époque, de remarquables peintures murales ont été réalisées et constituent un des principaux points d’intérêts de l’église.
Dans la cour de l’Eglise Saint-Nicolas, dans le quartier Șcheii, se trouve le musée de la première école en langue roumaine de Brașov. Si ce fait peut sembler naturel puisque cette école se trouve en Roumanie, rappelons que le territoire de Transylvanie, et donc de Brașov ne faisait pas partie de la Transylvanie jusqu’en 1918.
Construite en 1495, tout comme l’église Saint-Nicolas, l’école a accueilli ses premiers cours en 1583. Le bâtiment actuel date en revanche de 1760 à l’intérieur de celui-ci le musée propose la visite des différentes salles de classe ainsi que la consultation d’une collection de livres et documents d’époque.
La réserve géologique des colonnes de basalte de Racos est un site particulièrement intéressant mais peu connu des promoteurs touristiques.
La Transylvanie fut, dans des temps anciens, une région connaissant une activité volcanique relativement forte. Aujourd'hui, dans certains coins de Roumanie comme à Racos, les visiteurs aventuriers peuvent découvrir d'importantes formations géologiques d'origine volcanique.
La formation de ces colonnes basaltiques ou orgues basaltiques, est dûe à un rapide refroidissement de la lave sortant à la surface. En effet, selon sa composition et sa teneur en silice, la lave aura tendance à refroidir plus ou moins rapidement. De manière exceptionnelle comme à Racos, la lave durcie quasi-instantanément et forme ainsi des colonnes semblant taillées par des sculpteurs.
Le site de Racos comprend plusieurs parties dont une carrière de basalte qui était encore exploitée il y a peu. Les colonnes, dont la hauteur varie de 10 à 15 mètres, se divisent généralement en 3 parties: la base, le centre de la colonne et le sommet formé de scories (petites formations basaltiques à faible densité). Ces trois parties correspondent à un refroidissement différencié de la lave.
La matinée sera consacrée à la visite de la Citadelle de Sighisoara, l'après-midi, vous pouvez vous rendre à Biertan voire à Targu Mures ou Medias. Cette étape est relativement courte pour vous permettre de faire toutes les visites de Sighisoara car la journée du lendemain ne vous laissera pas de réptit!
La citadelle de Sighisoara est le quartier central de la ville construit par des colons saxons au 13 ème siècle. Celle-ci a été classée en 1999 au patrimoine mondial de l'Unesco en raison de la qualité et de la conservation de son extraordinaire patrimoine culturel. Ce quartier sera l'occasion d'une belle promenade pédestre dans les rues piétonnes serpentant au milieu des maisons colorées de la citadelle. Au beau milieu de la Transylvanie, ces couleurs laissent parfois croire aux visiteurs qu'ils se trouvent en méditérannée.
Les principaux monuments à visiter sont les différentes tours de la citadelle (et surtout la tour de l'horloge), les églises (église sur la colline, église du monastère) et la maison de Vlad Dracul, le père de Vlad Țepeș.
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Rendez-vous au sommet de la colline par l'Escalier des Ecoliers qui vous amènera à l'église.
L'église de la colline de Sighisoara se trouve, comme son nom l'indique, au sommet de la principale colline de la ville. Comme de nombreux édifices de la région, son érection a été particulièrement longue (1345-1525) en raison des tensions entre roumains, turcs et austro-hongrois ainsi que des mouvements terrestres.
Cette église est reconnue comme l'édifice ecclésiastique le plus représentatif de l'art gothique en Transylvanie. Plusieurs éléments architecturaux illustrent ce style: un choeur très large, des voûtes d'ogive et des fenêtres dont les ouvertures ont une forme d'arc cassé.
A l'intérieur, on retrouve les fresques réalisées en 1488 par le peintre Valentin, celui-ci n'est autre que le maire de Sighisoara de l'époque.
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C'est l'édifice le plus haut de la ville, vous le trouverez à côté de la Piata Cetatuia.
La Tour de l'horloge est l'un des principaux monuments militaires de Transylvanie et le symbole de la ville de Sighisoara. Initialement, cet édifice était une simple porte d'entrée de la ville; sur les 14 tours construites au 14ème siècle seules 9 sont encore debout. Par la suite, son importance a grandi et la tour a été réhaussée jusqu'à atteindre 64m de haut sur 6 étages. Le toît construit en style baroque en 1677 suite à un incendie est remarquable grâce à ses 4 petites tours disposées à chacun de ses coins.
Longtemps utilisé pour accueillir les locaux de la mairie, la tour a finalement reçu ses horloges au 18ème siècle, chacune mesurant 2.40m de diamètre.
Désormais la tour accueille le musée de la ville de Sighisoara grâce nottament à divers donateurs d'origine saxonne. Cette collection qui continue de s'enrichir permet de mieux appréhender l'histoire et l'identité de Sighisoara et de la Transylvanie.
Les autres tours de la ville sont parfois utilisées pour des démonstrations liées au corps de métier auxquelles les tours se rattachent. On peut donner comme exemples la Tour des Bouchers, la Tour des Tailleurs ou encore la Tour des Pelletiers.
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Au bout d'une petite route de campagne se trouve le village de Biertan, dominé par son église saxonne.
Biertan est un village situé à proximité de l'axe allant de Sighișoara à Sibiu dans les collines de Transylvanie. Cette bourgade était autrefois peuplée de saxons qui quittèrent, dans leur grande majorité, ces terres à la chute du régime communiste. Cette population a laissé à la ville un riche patrimoine architectural et culturel que l'on retrouve dans les ruelles du village ainsi qu'au sommet de la colline du village où se trouve son église fortifiée, classée au patrimoine mondial de l'Unesco.
Dans leur patrie d'origine, les colons avaient déjà pris conscience du fait qu'en cas de guerre, il serait préférable d'abandonner le village et de sauver sa vie et ses biens grâce à une fortification facile à atteindre. Cela influa sur le choix de réaliser un édifice facile à atteindre et à défendre.
Dans la région, les maisons, avec jardin sont alignées en rangs serrés et forment des villages composés de rues, de pâturages, de places; l'église est située au centre de ces villages.
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Au centre du bourg se trouve l'église saxonne fortifiée, un modèle du genre. Celle-ci fut construite entre 1486 et 1524 et devint en 1572 le siège de l'épiscopat saxon en Transylvanie. L'église et ses fortifications sont aujourd'hui encore particulièrement bien conservées grâce aux incessantes rénovations; on peut ainsi admirer les 7 tours encerclant l'église ainsi que les 3 murs de fortification qui protègent la protègent.
A l'intérieur, l'église est remarquable par son volume et par son retable représentant des scènes de la vierge Marie.
Ce lieu de culte nous révèle aussi une histoire témoignant du style de vie des saxons à l'époque médiévale: ceux-ci avaient inventé un méthode infaillible pour éviter les divorces dans la région! Cette méthode était simple, lorsque l'un des couples du village souhaitaient se séparer, ils étaient enfermés, pendant une semaine ou plus, dans l'une des tours de l'église. Obligés à partager le même lit, la même table, la même fourchette les époux étaient amenés à s'entre-aider. Aucun couple n'aurait finalement divorcé à cette époque à Biertan!
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La Maison de Vlad Dracul est connue pour être la maison de naissance du conte de Dracula.
Vlad Dracul, ancien voïvode des terres roumaines et dont le nom signifie ''diable'', n'est autre que le père de Vlad Țepeș que nous connaissons mieux sous le nom de Dracula. Né en 1431 Vlad Țepeș aurait vécu jusqu'à l'âge de 4 ans dans cette maison.
L'église du monastère se trouve à proximité de la Tour de l'horloge et a été construite au 13ème siècle, c'était à cette époque une église dominicaine. La forme de l'actuelle église date en revanche de 1677, l'ancien monastère ayant été remplacé par le Conseil Municipal. Le sanctuaire construit en style gothique possède 3 nefs de hauteur égale. Les dimensions de l'église sont de 44.5m de longueur et 12.6m de largeur.
Une des traditions de cette église luthérienne est que le prêtre sorte le premier après la messe pour saluer l'ensemble des fidèles.
Une excursion est possible à Targu Mures, la préfecture du département.
Cette ville de 140 000 habitants se situe dans le pays sicule (où vit une grande population d'origine hongroise). Située à l'origine sur la rive gauche de la rivière Mureș, la ville s'étend désormais sur la rive droite ainsi que dans la vallée de la Niraj au sud.
La ville tient son nom (signifiant littéralement ''Foire Mureș'') de l'autorisation en 1405 d'organiser des foires par le roi de Hongrie. La proportion de la population hongroise dans le total de la ville s'est largement restreinte au siècle passé (passant de 86% en 1900 à 46% en 2002) principalement en raison des mauvaises relations entretenues entre la Hongrie et le régime de Ceaușescu jusqu'en 1990. A cette époque la ville fut d'ailleurs le théâtre de vifs affrontement entre de jeunes hongrois et roumains qui se soldèrent par 5 morts. Depuis, le calme est revenu entre ces deux populations.
Le centre historique de Targu Mures est particulièrement riche, on peut y visiter le Palais Administratif, le Théâtre, l'Eglise en bois, la Synagogue Orthodoxe, la Citadelle Médiévale et la Place des Roses au coeur du centre historique.
C'est dans le but de ''construire une ville nouvelle'' que Dr.Bernady Gyorgy, maire de Targu Mures, lança le projet de construction du Palais de la Culture en 1902. ''Le lieu de la plus grande foire de Transylvanie'' comme il aimait décrire sa ville fut dotée de ce bâtiment en 1913 après 2 ans de construction.
Ce Palais est remarquable d'un point de vue esthétique à l'intérieur comme à l'extérieur du bâtiment. Les plus grands artisans de l'époque ont été appelés pour participer à la décoration de cet édifice dans des arts divers comme la céramique, les vitraux, la peinture ou l'ébénisterie.
La visite du Palais de la culture comprend plusieurs salle comme le Hall d'honneur, la salle des mirroirs et la salle de spectacles.
Depuis le 17 ème siècle, période où la présence d'une communauté juive a été relevée pour la première fois en Roumanie, la population juive n'a cessé de croître à Targu Mures et ses environs jusqu'à devenir la seconde population de Transylvanie.
Dès 1785 une synagogue en bois est construite à Targu Mures pour accueillir les fidèles. La population juive prit de plus en plus d'importance dans la vie économique au cours du 19ème siècle, les principaux métiers exercés étaient: industriels, éditeurs, commerçants, médecins, banquiers ou avocats. La puissance financière de la communauté lui permit de construire, durant les années 1899-1900, un lieu de culte somptueux que nous pouvons découvrir aujourd'hui.
Un petit bijou d'architecture à quelques encablures du centre historique de Targu Mures
Cette magnifique église a été réalisée entre 1793 et 1794 avec un abside pentagonale et un toît en bardeau. Cet édifice, classé aux monuments historiques, a été peinte par les artisans BON Vasile et Popa Nicolae en 1814. Cette église tient renommée sa renommée non seulement de son aspect esthétique mais aussi de son histoire puisqu'elle a accueilli autrefois, le temps d'une nuit, le célèbre poète Mihai Eminescu.
En poursuivant la route de Sighisoara à Biertan, vous pouvez faire une halte à Medias pour y visiter les ruines de sa forteresse.
Avec plus de 63 000 habitants, Medias est la seconde ville du département de Sibiu; les deux villes sont distantes de 55km. Cette ville d'origine saxonne connut son apogée à l'époque médiévale; occupant une place centrale en Transylvanie Mediaș était une plaque tournante pour les échanges commerciaux.
Le centre ancien est plutôt bien conservé, on y découvre les tours de l'ancienne citadelle aux différents coins de la zone piétonne. La Place Roi Ferdinand Ier (roi de Roumanie de 1914 à 1927) est la plus agréable, elle permet d'accéder aux principaux édifices de la ville que sont la maison Schuller (ancienne résidence des princes de Transylvanie) ou le Kastell.
En 1736, le système de défense de la ville était particulièrement bien développé. On comptait à l'époque 3 grandes portes d'entrée dans l'ancienne citadelle et 19 tours-bastions dont seulement 10 sont aujourd'hui encore intactes.
Au centre de l'ancienne citadelle trône la Tour des Trompettes, dénommée ainsi en raison de sa fonction dans la cité: les guetteurs étaient chargés de prévenir d'un incendie ou de l'arrivée d'assaillant. Au sommet de la tour se trouvent 4 tourelles montrant aux visiteurs que la ville possédait le droit de prononcer la peine capitale. A ce propos il est dit que les guetteurs donnant l'alarme par erreur étaient punis sur le lieu même de leur faute et étaient jettés dans le vide depuis le haut de la tour. La hauteur de l'édifice est de 68m et il possède, en raison de la structure souple du sol, une déviation de 2.28m.
Sur la route de la Moldavie, Praid et sa saline constituent une idéale étape pour vivre une expérience unique: passer quelques heures à 120m sous le niveau du sol.
Praid est un village du département de Harghita peuplé majoritairement de Sicules (96.91% des habitants étaient d'origine hongroise au recensement de 2002). Le principal intérêt est la mine de sel située à proximité du village.
Ce village se situe au bord des Carpates orientale, dans la vallée de la Petite Tarnava.
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La Saline de Praid est l’une des plus grandes formations géologiques de ce type en Europe. L’exploitation de cette mine aurait commencé dès l’époque de l’occupation romaine pour ensuite devenir une activité intensive aux alentours de 1700. Au fil du temps, l’exploitation a creusé des trous souterrains de grande taille. Dans ces cavités, une forme de microclimat s’est installée avec une température constante de 14-16°c, une humidité réduite de 70% et un air fortement ionisé en raison du sel.
Désormais, la saline est utilisée comme base de traitement pour la spéléo thérapie, permettant de soigner les maladies liées aux voies respiratoires notamment. Il est conseillé à ces patients de rester environ 4h par jour dans la saline, lors de leur cure, pour améliorer leur état de santé. Plusieurs équipements permettent d’ailleurs aux patients comme aux touristes de s’occuper dans ce lieu situé à 120m de profondeur : des tables de ping-pong, une aire de jeux pour les enfants, un parc d’aventure, une galerie de vins européens ainsi qu’un musée des minéraux.
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Sur la route de Bicaz vous accéder à une nouvelle région historique de la Roumanie: la Moldavie.
La région de la Moldavie se situe sur la partie est de la Roumanie. C'est avec la Munténie la plus ancienne région rattachée à l 'Etat roumain.
La culture moldave trouve sa source dans la culture Cucuteni, une civilisation ayant dominé la région ainsi que des territoires de l'actuelle Ukraine et République de Moldavie entre 5500 et 2750 ans avant JC. Cette civilisation est principalement connue pour ses productions de céramiques découvertes sur l'ensemble du territoire. Le village de Cucuteni (renommé ainsi en 1884) fut d'ailleurs le site où l'on retrouva les premiers vestiges de cette culture. Aux Cucuteni succédèrent les Daces qui dominèrent la région à l'époque romaine.
C'est ensuite en 1360 que Bogdan 1er aurait créé l'Etat moldave à proximité de la mer noire. Le territoire moldave s'étendait alors des Carpates aux Niestr (fleuve de séparation de l'actuel état moldave et la Transnistrie) et du sud de l'Ukraine actuelle à la mer noire. Le 15ème siècle fut ensuite l'âge d'or de la région sous les règnes d'Alexandre le Bon, Etienne le Grand et Petru Rareș; on loue les mérites de ces souverains qui résistèrent durant près d'un siècle à l'envahisseur ottoman. Mais dès 1484 la Moldavie commença à perdre des territoires: les côtes de la mer noire, ses ports danubiens et enfin la région de Bucovine, donnée en 1775 aux Autrichiens. Enfin, la région de Bessarabie (situé entre le Prut et le Niestr) fut perdue en 1812 au profit de l'empire russe; un temps récupéré par la Roumanie, ce territoire fut définitivement perdu à la fin de la seconde guerre mondiale. La Bessarabie constitue aujourd'hui le territoire de la République de Moldavie.
La Moldavie est donc désormais coupée en deux, la partie Roumaine est constituée de 8 départements (județe) dont les principales villes sont Iași, Galați, Roman, Bacău et Suceava. La plaine du Siret (à l'est de la région) concentre les difficultés de la Moldavie puisque ses départements sont parmis les plus pauvres du pays tandis que les régions aux abords des Carpates jouïssent d'un plus fort développement. Les emblèmes de la région sont un aigle tenant dans son bec une croix et un Auroch, animal qu'aurait tué, selon la légende, Dragoș, créateur de la région.
Le patrimoine moldave est principalement issu de l'âge d'or de la région, époque où ont été construits les monastères de Bucovine ainsi que les citadelle de Târgu Neamț et Suceava. De même, l'artisanat est très présent en Moldavie ainsi que la production de vin, principalement dans le département de Vrâncea.
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Les Gorges de Bicaz sont les plus profondes de Roumanie, elles rendent l'accès à la Moldavie plus facile grâce à une route aménagée à flanc de falaise.
Les gorges de Bicaz, formées par la rivière du même nom, sont une zone de protection intégrale du Parc National ''Gorges de Bicaz- Hășmaș'' au même titre que le Lac Rouge ou le Massif de Hășmaș. Ce defilé est un des principaux lieux de passage entre la Moldavie et la Transylvanie ainsi qu'un site très touristique du fait de la beauté et de la profondeur des gorges.
La rivière Bicaz a en effet façonné ces falaises de calcaire qui tombent abruptement dans la vallée sur environ 8km.
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Sur la route de Vama, en entrant dans le département de Suceava vous entrez en Bucovine où vous passerez la journée du lendemain.
La Bucovine fait partie de la région historique de Moldavie qui s'étend à l'est de la Roumanie. Si le cœur de la Moldavie roumaine se situe désormais à Iași, plus grande ville de la région, la Bucovine, ce petit territoire au nord de la région, en est le berceau. Ces terres sont marquées par une grande diversité, située à un carrefour des civilisations, elle a été la source de nombreuses convoitises. La région est considérée comme la ''Terre d'en-Haut'' (Țara de sus) en opposition à la ''Terre d'en-bas'' constituée des plaines du centre et du sud de la Moldavie. La Bucovine est désormais partagée entre les territoires roumains et ukrainiens en raison de la forte influence russe sur la région au cours du 20ème siècle.
C'est au 14ème siècle que la Bucovine prend de l'ampleur en Moldavie, alors vassale du royaume de Pologne. C'est aux 15ème et 16ème que seront construits les fameux monastères de Bucovine sous les règnes de Alexandre le Bon, Etienne le Grand et Petru Rareș.
La région fut ensuite dominée par l'Empire Ottoman qui la céda aux autrichiens en remerciement de leur neutralité dans le conflit russo-turc. C'est alors que le nom de ''Bucovine'' (Pays des hêtres) fut donné à ce territoire. Jusqu'en 1919, la Bucovine restera sous autorité autrichienne, c'est une période de grand brassage éthnique mais aussi de persécution des moldaves roumanophones.
A l'issue de la première guerre mondiale, la Roumanie obtient la région, c'est la période de la ''douce Bucovine'' qui sera mise à mal par la crise économique des années 1930 ainsi que par le pacte germano-soviétique de 1939 qui entraîna une longue période de persécution contre les moldaves instruits et les juifs principalement en Bucovine du Nord occupée par l'Armée Rouge.
A la fin de la 2nde guerre, en 1947, le partage de la Bucovine entre la Roumanie et l'Ukraine est entériné. Les frontières ne seront plus modifiées jusqu'à nos jours.
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Vama (dont le nom signifie ''douane) se situe dans la région historique de Bucovine dont vous pourrez découvrir dès le lendemain les merveille.
Le village de Vama se situe au centre du département de Suceava et constitue un point de départ idéal pour la visite des différents monastères de la région de Bucovine. Situé dans une zone de montagnes, à la confluence entre les rivières Moldova et Moldovița, la commune a la particularité d'être recouverte à 70% de forêts.
Ce village a la chance d'avoir conservé un riche patrimoine bâti: l'église en bois de Saint-Nicolas, qui se trouve dans le cimetière du village, vous donnera par exemple une bonne idée du type de constructions que vous retrouverez en Bucovine et dans le Maramures.
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La tradition de l'œuf peint est une parfaite illustration du savoir-faire artisanal de la région.
D'une tradition régionale, la peinture d'œufs peints est devenue une réelle activité touristique. Le musée international de l'œuf peint de Vama propose la découverte d'une collection de plus de 3 000 pièces provenant, non seulement de Bucovine, mais aussi d'autres régions dans le monde. Deux collections sont ainsi présentées ''Les œufs de Bucovine'' et ''Les œufs du monde entier'' contenant des œufs d'Allemagne, de République Tchèque ou encore du Pakistan.
L'atelier du musée permet également aux visiteurs de découvrir la technique de décoration des œufs en Bucovine, voire de réaliser eux-même des œufs peints.
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Poursuite du ''Tour des Monastères'', tel qu'il est appelé dans la région, avec le monastère de Sucevita, le plus récent d'entre eux.
L'église de Sucevita est la dernière de la région à avoir été recouverte de peintures extérieures en Bucovine, mais quelle réussite. C'est entre 1582 et 1584 que l'église fut érigée et enrichie à l'initiative des différents frères de la famille princière Movila. Ceux-ci ont tenté par cette église de prolonger et compléter le style né en Moldavie durant les années 1530- 1550 avec les autres églises de la région.
C'est dans un paysage de collines boisées que se dresse la forteresse entourant et protégeant le monastère. On considère les peintures de ce monastère comme les plus fournies et les mieux conservées de la région. Celles-ci sont l'oeuvre de Ioan et Sofronie Zugravul qui ont façonné l'esthétique du monastère durant les années 1595 et 1596.
L'élément démarquant ce monastère est l'échelle des vertus ("scara virtutilor'') inspirée de Saint-Jean Climaque qui vécut au Sinaï au 6ème siècle. Celui-ci définit les 32 vertus nécessaires à la qualité de moine où chaque pêcheur dégringole dans l'échelle des vertus tandis que celui qui ne pêche pas accède finalement au royaume de Dieu. Ces chapîtres sont représentés sur le mur nord de l'église de Sucevita et constituent son principal trésor.
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La Bucovine n'a pas seulement des monastères à offrir à ses visiteurs, c'est aussi une région de savoir-faire et de métiers traditionnels.
Le village de Marginea, peuplé de plus de 8500 âmes, est un des principaux centres d'artisanat du pays, la spécialité locale étant la production de poterie noire. Cette commune, située au centre du département est un carrefour entre les axes de communication de Bucovine ce qui lui permet de recevoir aisément un nombre important de touristes.
Comme dans de nombreux villages de la région la relation entre l'homme et la terre qui l'accueille est très présente. L'art de la création de céramique est apparu ici au néolithique et résulte du besoin de cette société paysanne de stocker et de conserver ses productions. Bordée par la rivière Sucevita, maitrisant le feu et disposant d'un sol argileux à proximité, la communauté de Marginea avait toutes les cartes en main pour développer l'art potier, ce qui fut fait à merveille.
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L'art de la poterie date du Néolithique et a connu sa plus forte période de développement dans le nord de la Moldavie, et donc à Marginea, durant la période allant du 13ème au 15ème siècle de notre ère. Les conditions naturelles étant réunis les locaux ont développé cet art dans le but de conserver les aliments produits jusqu'au 20ème siècle.
Durant la période communiste, cet art fut interdit ce qui eu pour résultat une importante baisse du nombre de famille de potiers dans la région. Certains refractaires ont toutefois poursuivi l'exercice de leur métier.
La technique locale est restée la même depuis la préhistoire: après la combustion les vases deviennent alors rouge, on introduit alors dans le feu du bois de sapin et d'épicea; cette combustion dure environ 10 heure et permet à l'oxyde de carbone de pénétrer la matière pour lui donner cette nuance noire.
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Le Monastère de Putna est un lieu de culte du nord de la région de Bucovine. Il se situe à l'écart des principales routes touristiques et vous apportera un peu de sérénité.
Bien que ce monastère ne soit pas classé comme ses voisins au patrimoine mondial de l'Unesco, il est reconnu comme un objet patrimonial de grande valeur dans la région de Bucovine. Il a été construit, comme beaucoup de monastères de la région, à la demande de Etienne le Grand, souverrain de Moldavie de 1457 à 1504. Etienne le Grand repose d'ailleurs dans l'enceinte du monastère.
L'ensemble monastique est composé de deux tours (l'une d'elles est dédiée à Mihai Eminescu le célèbre poète), des cellules consacrées aux moines et de la maison princière reconstruite dans les années 1980. Enfin, au centre du monastère, se trouve l'Eglise Notre-Dame, une construction de style moldave avec de fortes influences byzantines. Détruite à plusieurs reprises, l'église actuelle date du milieu du 17ème siècle.
Sur la route entre les monastères de Sucevita et de Humor, l'église de Arbore, elle aussi classée à l'Unesco, est moins prise d'assaut que ses voisines.
L'Eglise de Arbore est l'une des églises peintes de Bucovine classées au Patrimoine Mondial de l'Unesco. A l'écart de l'agitation de ses voisines, elle offre une visite très reposante.
Cette église, ainsi que le village qui l'entoure, portent le nom de Luca Arbore, un des conseillers de Etienne le Grand qui fit édifier ce lieu de culte. Achevée en 1502, l'église de Arbore est dédiée à la décollation de Saint Jean-Baptiste.
Classée en 1993 à l'Unesco, elle doit cette reconnaissance aux fresques extérieures réalisées par Dragos Cosman en 1941. La particularité de cette peinture est l'athéisme de l'artiste qui a ainsi intégré des éléments laïques à son œuvre.
Si vous décidez de vous rendre à Suceava, vous aurez l'occasion de découvrir deux autres bijoux de l'art moldave, Patrauti et Dragormina, que vous pourrez même rejoindre à pied!
L'Eglise de Patrauti est certainement la plus méconnue des églises peintes de Bucovine classées à l'Unesco. Elle est dédiée à l'exaltation de la Sainte Croix.
La Bucovine et la Moldavie de façon plus générale, doivent beaucoup de leur patrimoine religieux au souverrain de Moldavie Etienne le Grand. L'Eglise de Patrauti est la plus ancienne église construite par ce voïvode ayant conservé sa forme initiale. Érigée en 1487 ce lieu de culte a été une source d'inspiration pour les constructions futures réalisées en Moldavie roumaine et surtout en Bucovine.
La particularité de l'église de Patrauti est sa taille, constituée uniquement d'un naos, d'un pronaos et d'un autel, Patrauti ressemble plus à une chapelle aux formes parfaitement proportionnées qu'à une église. Malgré son âge élevé, l'église de Patrauti conserve certaines de ses fresques extérieures.
Vous avez ici l'ocassion de vous lancer dans une promenade très instructive puisque des constructions traditionnelles de Bucovine sont disséminées tout au long de votre parcours.
Le musée du village de Bucovine est le dernier musée ethnographique en plein-air apparu en Roumanie. L'idée de création de ce musée est venue au cours de l'année 1958 à la municipalité de Suceava, une zone de 1.7 hectare a alors été alloué puis des fermes traditionnelles et des maisons ont été transportées au musée jusqu'en 1976. Il semblerait en revanche que le pouvoir communiste ait freiné le projet qui du attendre l'année 1990 pour continuer à se développer, le Musée du Village de Bucovine fut finalement inauguré en 1996.
Le musée compte aujourd'hui plus de 30 constructions venant de toute la région. Par ces édifices à taille humaine, les muséographes ont cherché à représenter au mieux la culture et l'architecture de la région.
On compte par exemple des annexes de petites fermes, des tavernes, des ateliers de potier, des moulins à eau, des églises en bois, des ateliers de forgeron...
Sur les hauteurs de Suceava, la visite de ce site médiéval s'offre à vous. Depuis les ruines vous pourrez profiter d'un agréable point de vue sur la ville.
C'est au cours de la décennie 1380 qu'aurait été construite cette citadelle pour accueillir le nouveau siège du pouvoir moldave dès l'an 1388, alors dirigé par Petru I. Par la suite Alexandre le Bon et surtout Etienne le Grand entreprirent la fortification de la citadelle dans le but de se protéger d'éventuelles attaques turques, tatares ou hongroises. Le mur d'enceinte, construit au 15 ème siècle permit aux troupes moldaves de résister, en 1476, à l'attaque des troupes emmenées par le sultan Mehmet II. Malgré tout, les moldaves, sentant la pression ottomane sur leur territoire, décidèrent de construire un second mur d'enceinte d'une largeur minimale de 3.5m, ce qui fut fait en 1477. La citadelle résista encore aux attaques turques et polonaises durant les décennies suivantes.
C'est finalement en 1538 que Petru Rares, alors souverain de Moldavie, dut fuir Suceava, prise par l'armée du sultan Soliman le Magnifique. Suceava perdit ensuite son statut de capitale moldave en 1566 au profit de Iași. De ce fait la citadelle perdit peu à peu son rôle dans le royaume moldave et fut, plus tard, laissée à l'abandon.
Surnommée ''Chapelle Sixtine de l'Est'' l'église du monastère de Voroneț est un véritable bijou d'architecture et d'art pictural. La couleur dominante de cette église est un bleu si particulier qu'il est souvent appelé ''bleu de Voronet''.
Cette église a la particularité d'avoir été construite en à peine 3 mois et 3 semaines sous le règne d'Etienne le Grand (Ștefan Cel Mare) en l'an 1488 elle fut agrandie et peinte en 1547 à la demande de Grigore Rosca. En revanche, les fresques intérieures et extérieures qui ont fait la renommé de cette église datent du règne de Petru Rareș.
La fresque ayant le plus d'intérêt est celle du jugement dernier qui est trop souvent interprétée comme une oeuvre beliqueuse envers les peuples dit ''ennemis''.
Délaissé jusqu'aux années 90, le monastère a été sauvé de l'abandon par un groupe de religieuses qui occupe encore aujourd'hui les lieux.
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Le monastère Humorului (ou monastère Humor) fut construit en 1530 dans le village du même nom par le logofat (équivalent d'un 1er ministre) de Petru Rares: Toader Bubuiog ainsi que son épouse. L'ensemble du monastère est classé à la liste des monuments historiques du département de Suceava à savoir: l'église du monastère, les ruines des maisons du monastère, la tour de l'horloge et la tour Vasile Lupu.
Peint en 1535 par Toma de Suceava (peintre officiel de la cour de Petru Rares), l'église fut fermée et en partie détruite par les Autrichiens lors de leur prise de pouvoir en Bucovine en 1775.
Depuis les années 1990 des religieuses ont pris l'initiative de restaurer les lieux et permettent ainsi aux visiteurs de profiter des splendides tons de rouge brique que l'on retrouve dans toute l'église.
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Cette étape vous permettra de vous rendre dans une nouvelle région historique de Roumanie: le Maramures dont l'entrée se fait au col de Prislop à plus de 1400m d'altitude.
Le col de Prislop est l'unique passage entre les départements de Suceava et du Maramures à une altitude de 1 416m. La route DN 18 qui franchit ce col relie les localités de Cârlibaba (judet de Suceava) et Borșa (Maramures) entre les Parcs Naturels des Monts du Maramures (au nord) et des Monts Rodnei (au sud).
Les environs du col sont des paysages de haute montagne avec une végétation résineuse dominante sous les altitudes de 1600-1700m; au-delà de ces altitudes les prairies et zones rocailleuses sont dominantes sur les sommets dépassant pour certains 2000 mètres.
Au sommet se trouve le Monastère Sainte Trinité de Prislop à l'endroit où se lève le soleil sur le Maramures. Cette église est toutefois très récente puisqu'elle fut construite à partir de 1999. Tout proche se trouve aussi le Cimetière des Héros en l'honneur des soldats morts durant la Première Guerre Mondiale.
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Une fois passé le col de Prislop, vous voici dans le Maramures, où vous passerez deux journées entières.
Le Maramures est un département situé au nord-est du territoire roumain. Le nom de ce județ (département) a été emprunté à une micro-région à cheval entre les territoires roumain et ukrainien. Ce territoire, connu pour ses particularités ethnographiques et culturelles, se situe désormais sur la partie est du département du Maramures.
De sa situation géographique, particulièrement excentrée, découle en grande partie la singularité culturelle et ethnographique du Maramures. Dans les Carpates orientales, ce territoire est installé au coeur d'une dépression formée entre les montagnes Rodnei, Gutai, Tibles et du Maramures dont les sommets atteignent parfois plus de 2000 mètres. Ce bout de Roumanie manque donc cruellement d'accessbilité, que ce soit depuis le territoire hongrois ou roumain il faut gravir des cols à 1000m d'altitude pour entrer dans ce coin de paradis. Le Maramures, du fait de son isolement, a donc conservé d'anciennes coutumes et traditions aujourd'hui disparues dans d'autres zones de Transylvanie. La région est particulièrement vallonnée et s'organise en fonction des vallées (de l'Iza, du Viseu, du Vaser) creusées au fil du temps par les rivières. Le paysage local est verdoyant, parsemé de collines et des traces de l'agriculture vivrière locale. La ressource en bois est l'une des plus importante du pays et a permis le développement de l'artisanat lié à ce matériau.
Des recherches archéologiques ont attesté la présence à l'antiquité de populations Daces, ancêtres du peuple roumain. La ''Terre du Maramures'' n'apparait elle qu'au 13ème siècle, elle sera ensuite placée sous l'autorité hongroise tout en conservant une certaine autonomie du fait de ses particularités et constitua ainsi un voïvode. Le Maramures fut ensuite intégré au 16ème siècle à la grande Transylvanie pour environ 150 ans avant d'être repris par l'Empire Autrichien.
Au 20ème siècle, le Maramures est rattaché à la Roumanie suite au Traité de Paris de 1919. La seconde guerre apportera elle aussi son lot de problèmes à la région qui fut occupée en 1939 par l'armée hongroise et en 1944 par l'armée de l'Union Soviétique. Depuis le Maramures se remet petit à petit des événements passés et est aujourd'hui connu pour être un refuge de nature et de culture roumaine.
Les hommes de cette terre ont appris, au fil du temps, à l'utiliser et à en extraire ses ressources. La sylviculture, du fait de l'étendue des forêts dans la région, est devenue une des principales activités économiques. Les habitants ont ainsi construit leurs villages à partir du bois qu'ils trouvaient en abondance. Il fut une époque où chacune des maisons des villages portaient une marque où était inscrit le nom de la profession exercée dans cette demeure. L'entrée de ces maisons était parfois ornée d'une porte ou portique en bois illustrant la qualité de noble du propriétaire; cette construction réservée aux aristocrates les protégeait des autorités locales et les plaçait directement sous le commandement du roi.
Les églises en bois du Maramures sont elles aussi issues de l'activité sylvicole et du savoir-faire des artisans locaux. Ces églises, d'un style architectural singulier, sont éparpillées dans les villages du Maramures.Ce type de construction a été classé en 1999 au patrimoine mondial de l'Unesco sous la catégorie ''Eglises en bois du Maramures'', la liste comprend 8 églises (Budesti, Desesti, Barsana, Poienile Izei, Ieud, Surdesti, Plopis, et Rogoz).
Considéré comme l'illustration même de la ''viața la țara'' (vie à la campagne) à la roumaine, le Maramures conserve ses coutumes et traditions. La vie communautaire y est en outre encore très importante et les fêtes villageoises très fréquentes. A ces occasions c'est tout le village qui se réunis pour célébrer des fêtes réligieuses ou liées à l'agriculture, et tout ceci en habits traditionnels!
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Comme vous le remarquerez au cours de votre visite du Maramures, les tatars, font partie intégrante de l'histoire de la région du fait des massacres perpétrés en 1717.
En 1716, L'armée Habsbourg tente d'étendre sa domination aux terres roumaines et moldaves. Mihai Racovita, souverain moldave, effrayé par l'invasion de Iasi par les troupes autrichiennes, décide d'engager des bandes tatares pour répousser l'assaillant. Suite à leur premier succès, les Tatars continuent à avancer dans le nord de la Transylvanie.
Très peu de documents d'époque permettent de reconstituer l'avancée Tatare dans les régions du nord de la Roumanie. Il est malgré tout de notoriété publique que les Tatars après avoir dévasté la région de Satu Mare entrèrent finalement dans le Maramures, détruisant une grande partie des édifices religieux de la région.
Selon divers récits, les Tatars seraient entrés dans le Maramures le 1er septembre 1717 passèrent la Tisa. Ils auraient alors dévalisé la ville de Sighetu Marmatiei, puis, le 2 septembre attaqué Barsana. Sur la route de Stramtura ils furent attaqués une première fois par les troupes locales de Ioan Stan, Simio Sapantant et Sigismund Naghy qui échouèrent dans leur tentative.
Les Tatars tentèrent, le 3 septembre, d'attaquer Borsa où ils auraient trouvé une résistance suffisante pour décider de renoncer et d'aller installer leur campement à quelques kilomètres de là, dans les gorges aux abords du col de Prislop. Durant la nuit, Popa Lupa Sandru et ses troupes préparent le piège qu'ils tendront aux Tatars au levé du jour...aux premiers rayons du solei, Sandru donne son signal et ce sont des milliers de rochers et de troncs d'arbres qui dévalent la montagne jusqu'au campement Tatar. C'est alors que les habitants de Borsa, armés d'outils agricoles, attaquèrent les Tatars. 6000 Tatars furent tués, 4000 fait prisonniers tandis que les derniers fuirent dans les montagnes.
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En descendant depuis le col de Prislop vers Borsa, vous vous trouvez entre les Monts du Maramures et les Monts Rodnei, deux des principales réserves naturelles du pays.
Le Parc Naturel des Monts du Maramures est une zone montagneuse délimitant la frontière entre la Roumanie et l'Ukraine au nord-est du département du Maramures. Depuis 2004, le gouvernement roumain protège une surface de 148 850 hectares dans les montagnes du Maramures du fait des particularités géologiques, faunistiques et floristiques de ces montagnes.
Le point culminant du massif est le sommet Farcău à une altitude de 1957 mètres et aux abords duquel se trouve une faune diversifiée d'ours bruns, de cerfs, de loups, de lynxs ou encore d'aigles des montagnes.
La plupart des communes du parc (tel Borsa ou Viseu de Sus) se trouvent à son extremité sud, dans la vallée du Vișeu. Seuls quelques hameaux sont situés au coeur de cette zone de montagne au climat particulièrement rude, ils se trouvent principalement dans la vallée du Vaser où passe encore et toujours un train à vapeur.
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Le Parc Naturel National des Monts Rodnei fut créé, tout comme le Parc des Monts du Maramures, en 2004 sous l'ordre du gouvernement roumain. Cette zone de montagne est aussi valorisée au niveau international grâce au classement de la réserve ''Pietrosu Mare'' sous la catégorie ''L'homme et la biosphère'' au patrimoine mondial de l'Unesco. Le sommet Pietrosu est d'ailleurs, avec ses 2303 mètres, le plus élevé du massif.
Cette région montagneuse est à cheval entre les départements de Bistrita-Nasaud et du Maramures. Dans le département du Maramures, les montagnes s'étendent jusqu'à Borsa, principale localité de la vallée au nord des Monts.
D'un point de vue géologique, les Monts Rodnei conservent les plus belles traces des glaciations quaternaires de tout l'arc carpatique. Le relief glaciaire s'observe principalement dans la partie septentrionale des montagnes où les glaciers et l'érosion ont modelé les formes du relief actuel. La diversité et la singularité de la faune locale a aussi amené au classement de ces montagnes comme aire naturelle protégée. Tout comme de nombreuses montagnes des Carpates, les Monts Rodnei accueillent des lynxs, des ours ainsi que des loups mais surtout des espèces endémiques!
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Depuis Borsa, il vous faut prendre la route de la vallée de l'Izei qui vous amènera jusqu'à Vadu Izei.
La Vallée de l'Iza est l'une des principales vallée de la région historique du Maramures. La rivière Iza prend sa source dans les Monts Rodnei et traverse plusieurs localités tels Salistea de Sus, Bogdan Voda, Barsana pour finalement se jetter, à l'ouest de Sighetu Marmatiei dans la Tisa.
C'est dans cette vallée que se trouvent les principales constructions (églises en bois, maisons et villages traditionnels) qui font la renommée du Maramures. Depuis plusieurs années le tourisme a pris de plus en plus d'importance dans la vallée qui se développe principalement par cete activité. Malgré tout, les traditions locales ont résisté à la rencontre des cultures étrangères et perdurent dans les localités de la vallée.
Les monastères et églises en bois ainsi que l'architecture villageoise constituent les principaux biens patrimoniaux de la vallée tels que les églises en bois Bogdan Voda, Poienile Izei, Ieud et Botiza. Les villages accueillant ces églises sont eux aussi très intéressants pour les visiteurs aimant flâner dans les ruelles de villages des contrées retirées.
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Continuez votre route en direction de Sighetu Marmatiei, puis, à hauteur de Sieu, prenez à gauche pour aller découvrir Poienile Izei.
Cette église se situe dans le village bucolique de Poienile Izei (le nom du village signifie ''Les clairières de la rivière Iza''), une localité fondée en 1430 et qui comptait au dernier recensement un peu plus de 1000 habitants.
Construite entre 1604 et 1632, l'église dédiée à la Pieuse Parascève est l'une des seules églises de la région à ne pas avoir été détruite par les Tatars et est, de ce fait, une des plus anciennes du Maramures. Cet édifice, dominé par une tour et un toit à deux rangées, a été réalisé à partir de bois de sapin. Les peintures intérieures sont remarquables, nottament les scènes du jugement dernier, dominantes dans le pronaos: des étrangers (turcs, tatars, arabes ou tziganes) y sont représentés, confrontés au Jugement.
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Le monastère de Barsana offre une visite très agréable dans un complexe monastique très bien aménagé.
Le premier document attestant de la présence d'un monastère à Barsana date de 1328 alors que ce territoire était soutenu par le roi Charles Robert d'Anjou. Construit par Dragos, il fut abandonné au 18ème siècle.
Ce n'est que depuis 1993 que le site a repris sa vie d'antan avec l'édification d'un nouveau monastère. Plusieurs contructions ont été réalisées: une porte spécifique du Maramures, une tour-clocher, une église, une chapelle, une maison d'artistes ainsi qu'un musée présentant l'histoire et la civilisation du Maramures.
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En route pour Ieud vous pouvez prendre un instant pour visiter l'église en bois de Bogdan Voda, village portant le nom du créateur de la Moldavie!
Cette église fut construite en 1718 sur l'emplacement d'une autre église brûlée l'année précédent lors du passage de Tatars. Dédiée à Saint-Nicolas, cette église est particulièrement petite avec ses 18 mètres de longueur pour 25 de hauteur, ce qui n'empêche pas ses fresques intérieures d'être particulièrement riches. C'est en 1754 que celles-ci furent réalisées à la demande de Pan Vasili Samplontai de Sapanta. Les fresques les plus anciennes comportent des inscriptions en ancien slavon tandis que sur les plus récentes c'est la langue roumaine (écrite en cyrillique) qui prédomine.
Dans le naos, un remarquable lustre en bois sculpté du 18ème siècle est suspendu.
Le village de Bogdan Voda, dénommé Cuhea jusqu'en 1973, a changé de nom pour devenir Bogdan Voda en l'honneur de Bogdan 1er qui fut le créateur de la Moldavie. Cette décision peut sembler étrange puisque le village ne se trouve pas sur le territoire moldave, cela s'explique par le fait que Bogdan 1er serait originaire de cette bourgade.
L'église en bois de Barsana est beaucoup plus modeste que le monastère du même village, elle est toutefois classée Unesco grâce à ses magnifiques peintures et à son architecture.
L'église Notre-Dame de Barsana est la seule des 8 églises en bois classées à l'Unesco à avoir appartenu à un ensemble monastique jusqu'au début de 19ème siècle. A l'origine, cette église fut construite en 1720 sur les lieux d'une autre église brûlée au cours de l'invasion tatar 1717. Jusqu'en 1806 l'église faisait donc partie d'un monastère, à cette date elle fut déplacée jusqu'à son emplacement actuel.
L'église a été construite à partir de bois de chêne, elle possède un toit doublé ainsi qu'une tourelle surplombant l'édifice. Lors du déplacement de l'église une véranda fut ajoutée, technique architecturale particulièrement rare pour une église en bois.
A l'intérieur, l'iconographie réalisée par Toader Hodor et Ioan Plojodeste ainsi que les peintures sont d'influence baroque.
Pour cette étape, nous revenons à rythme plus léger. Vous aurez la possibilité de découvrir la ville de Sighetu Marmatiei ainsi que le village de Sapanta.
La commune de Vadu Izei se situe à environ 6km de SIghetu Marmatiei à proximité de la rivière Iza. Ce bourg d'environ 3 000 habitants est considéré comme la porte du Maramures de part sa situation géographique au nord-est de la vallée de l'Iza.
A proximité de Vadu Izei se trouve la vallée du chêne (Valea Stejarului), une localité accueillante et entourée de collines verdoyantes.
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Pour cette étape, nous revenons à rythme plus léger. Vous aurez la possibilité de découvrir la ville de Sighetu Marmatiei ainsi que le village de Sapanta.
Blottie aux confins du territoire ukrainien, Sighetu Marmatiei fait partie de ces villes d'Europe de l'est dont l'histoire est marquée par une forte diversité culturelle.
Sighetu Marmatiei est l'une des principales villes du département et a longtemps été la capitale du Maramures historique. Le nom de la ville en rappelle les origines hongroises, le terme de Sziget signifiant ''île'' en hongrois.
Sighet, comme les habitants ont l'habitude d'appeler leur ville, se situe à la confluence des rivières Iza et Tisa qui marque la frontière avec le territoire ukrainien. Ce bourg partage de nombreuses similitudes avec la Ruthénie ukrainienne voisine, nottament en terme ethnologique puisque ces deux régions ont longtemps accueillis d'importantes populations juives. Le plus célèbre représentant juif de la région étant l'écrivain Elie Wiesel dont on peut visiter la maison natale.
La ville a conservé dans son centre historique son caractère cosmopolite où roumains, hongrois, ukrainiens et roms continuent de vivre ensemble.
Autour de la Place de la Liberté (Piata Libertatii) se trouvent le musée ethnographique de la ville, le mémorial des victimes du communisme, la Maison d'Elie Wiesel ainsi que l'ancienne ville juive et le bazar ukrainien.
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Pour cette étape, nous revenons à rythme plus léger. Vous aurez la possibilité de découvrir la ville de Sighetu Marmatiei ainsi que le village de Sapanta.
Blottie aux confins du territoire ukrainien, Sighetu Marmatiei fait partie de ces villes d'Europe de l'est dont l'histoire est marquée par une forte diversité culturelle.
Sighetu Marmatiei est l'une des principales villes du département et a longtemps été la capitale du Maramures historique. Le nom de la ville en rappelle les origines hongroises, le terme de Sziget signifiant ''île'' en hongrois.
Sighet, comme les habitants ont l'habitude d'appeler leur ville, se situe à la confluence des rivières Iza et Tisa qui marque la frontière avec le territoire ukrainien. Ce bourg partage de nombreuses similitudes avec la Ruthénie ukrainienne voisine, nottament en terme ethnologique puisque ces deux régions ont longtemps accueillis d'importantes populations juives. Le plus célèbre représentant juif de la région étant l'écrivain Elie Wiesel dont on peut visiter la maison natale.
La ville a conservé dans son centre historique son caractère cosmopolite où roumains, hongrois, ukrainiens et roms continuent de vivre ensemble.
Autour de la Place de la Liberté (Piata Libertatii) se trouvent le musée ethnographique de la ville, le mémorial des victimes du communisme, la Maison d'Elie Wiesel ainsi que l'ancienne ville juive et le bazar ukrainien.
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Pour cette étape, nous revenons à rythme plus léger. Vous aurez la possibilité de découvrir la ville de Sighetu Marmatiei ainsi que le village de Sapanta.
Blottie aux confins du territoire ukrainien, Sighetu Marmatiei fait partie de ces villes d'Europe de l'est dont l'histoire est marquée par une forte diversité culturelle.
Sighetu Marmatiei est l'une des principales villes du département et a longtemps été la capitale du Maramures historique. Le nom de la ville en rappelle les origines hongroises, le terme de Sziget signifiant ''île'' en hongrois.
Sighet, comme les habitants ont l'habitude d'appeler leur ville, se situe à la confluence des rivières Iza et Tisa qui marque la frontière avec le territoire ukrainien. Ce bourg partage de nombreuses similitudes avec la Ruthénie ukrainienne voisine, nottament en terme ethnologique puisque ces deux régions ont longtemps accueillis d'importantes populations juives. Le plus célèbre représentant juif de la région étant l'écrivain Elie Wiesel dont on peut visiter la maison natale.
La ville a conservé dans son centre historique son caractère cosmopolite où roumains, hongrois, ukrainiens et roms continuent de vivre ensemble.
Autour de la Place de la Liberté (Piata Libertatii) se trouvent le musée ethnographique de la ville, le mémorial des victimes du communisme, la Maison d'Elie Wiesel ainsi que l'ancienne ville juive et le bazar ukrainien.
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Pour cette étape, nous revenons à rythme plus léger. Vous aurez la possibilité de découvrir la ville de Sighetu Marmatiei ainsi que le village de Sapanta.
Blottie aux confins du territoire ukrainien, Sighetu Marmatiei fait partie de ces villes d'Europe de l'est dont l'histoire est marquée par une forte diversité culturelle.
Sighetu Marmatiei est l'une des principales villes du département et a longtemps été la capitale du Maramures historique. Le nom de la ville en rappelle les origines hongroises, le terme de Sziget signifiant ''île'' en hongrois.
Sighet, comme les habitants ont l'habitude d'appeler leur ville, se situe à la confluence des rivières Iza et Tisa qui marque la frontière avec le territoire ukrainien. Ce bourg partage de nombreuses similitudes avec la Ruthénie ukrainienne voisine, nottament en terme ethnologique puisque ces deux régions ont longtemps accueillis d'importantes populations juives. Le plus célèbre représentant juif de la région étant l'écrivain Elie Wiesel dont on peut visiter la maison natale.
La ville a conservé dans son centre historique son caractère cosmopolite où roumains, hongrois, ukrainiens et roms continuent de vivre ensemble.
Autour de la Place de la Liberté (Piata Libertatii) se trouvent le musée ethnographique de la ville, le mémorial des victimes du communisme, la Maison d'Elie Wiesel ainsi que l'ancienne ville juive et le bazar ukrainien.
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Le musée du Maramures met en valeur divers aspects de la culture spécifique à cette région. Plusieurs sections sont ainsi présentes: Le Musée du Village du Maramures (en extérieur), le Musée Ethnographique du Maramures, le Musée d'Histoire et d'Archéologie, le Musée de Sciences Naturelles et enfin le Musée de la Culture Juive du Maramures- Elie Wiesel.
Le musée d'histoire permet de mieux appréhender l'histoire locale depuis l'antiquité jusqu'à la période post-communiste avec nottament des images de la révolution de 1989 à Sighet.
Le musée du village quant à lui propose, comme de nombreux musées ethnographiques en Roumanie, la découverte de l'habitat local.
Pour cette étape, nous revenons à rythme plus léger. Vous aurez la possibilité de découvrir la ville de Sighetu Marmatiei ainsi que le village de Sapanta.
Blottie aux confins du territoire ukrainien, Sighetu Marmatiei fait partie de ces villes d'Europe de l'est dont l'histoire est marquée par une forte diversité culturelle.
Sighetu Marmatiei est l'une des principales villes du département et a longtemps été la capitale du Maramures historique. Le nom de la ville en rappelle les origines hongroises, le terme de Sziget signifiant ''île'' en hongrois.
Sighet, comme les habitants ont l'habitude d'appeler leur ville, se situe à la confluence des rivières Iza et Tisa qui marque la frontière avec le territoire ukrainien. Ce bourg partage de nombreuses similitudes avec la Ruthénie ukrainienne voisine, nottament en terme ethnologique puisque ces deux régions ont longtemps accueillis d'importantes populations juives. Le plus célèbre représentant juif de la région étant l'écrivain Elie Wiesel dont on peut visiter la maison natale.
La ville a conservé dans son centre historique son caractère cosmopolite où roumains, hongrois, ukrainiens et roms continuent de vivre ensemble.
Autour de la Place de la Liberté (Piata Libertatii) se trouvent le musée ethnographique de la ville, le mémorial des victimes du communisme, la Maison d'Elie Wiesel ainsi que l'ancienne ville juive et le bazar ukrainien.
Sur la route vers Cluj-Napoca, vous pourrez découvrir une dernière église en bois classée à l'Unesco, celle de Rogoz.
Cette église fait partie des 8 édifices en bois du Maramures classés au patrimoine mondial de l'Unesco. Installée dans la vallée du Lapus, l'église de Rogoz fut édifiée en 1663 suite à l'invasion tatare de 1661. Radu Munteanu réalisa en 1785 les peintures intérieures et les inscriptions liées à son œuvre.
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Vous arriverez ensuite à Cluj-Napoca, une des principales villes de Transylvanie conjointement avec Sibiu ou Brasov.
Situé dans une plaine entourée de collines à proximité de la rivière Somesul Mic, le territoire de la ville est habité depuis l'antiquité. Ce sont les Daces qui s'y installèrent les premiers, à cette époque le nom du bourg est toutefois incertain. Les divers noms de la ville (Napuca/ Napoca pour les daces et romains, Kolozsvar pour les hongrois, Klausenburg pour les allemands et Cluj pour les roumains) illustrent la diversité culturelle et ethnique que l'on retrouve dans l'ancienne capitale de Transylvanie.
C'est après la colonisation de la Transylvanie par les romains que la ville de Napoca est pour la première fois mentionnée (108 de notre ère). A partir de ce moment, possédant une position stratégique sur les routes marchandes entre la Valachie, la Moldavie et L'Empire Hongrois, Napoca ne cessera de se développer.
Ce développement sera ralenti par l'invasion des tatars de 1241 qui détruisirent la ville. Napoca eut beaucoup de mal à se remettre de cette invasion et resta, durant les siècles et décennies qui suivirent, une ville secondaire en Transylvanie, alors sous le joug magyar. En 1316, le roi Carol Robert de Hongrie accorde à la ville un statut de ville libre, Cluj peut ainsi gérer ses ressources de façon autonome; à cette occasion la première pierre de l'Eglise Saint-Michel est posée.
Après la proclamation de l'édit de Tolérance par Jean Sigismond en 1568, Cluj prend de plus en plus d'importance dans la Transylvanie austro-hongroise jusqu'à en devenir capitale de 1790 à 1867. En territoire roumain depuis 1918, la ville fut renommé Cluj-Napoca par Nicolae Ceausescu en 1974 en souvenir de ses origines daco-romaines.
Cluj-Napoca reste une ville multi-culturelle, en témoigne les enseignements en langue roumaine, hongroise et allemande de l'Université Babes- Bolyai. La population hongroise est encore très présente dans la ville.
Le patrimoine culturel est le témoin de la riche histoire de la ville. Les quartiers situés à proximité de Piata Unirii ou du Théâtre National sont les plus propices à la promenade. L'église Saint-Michel, sur la place Unirii, est le principal monument de la ville, à proximité se trouvent le Palais Banffy ainsi que l'Université Babes-Bolyai. Le parc Cetatuia offre aussi une superbe vue sur l'ensemble de la ville et sur les collines environnantes.
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Le principal monument de la Place de l'Union est l'Eglise Saint-Michel.
C'est en 1316, après que Charles Robert de Hongrie ait donné le statut de ville libre à Cluj, que la construction de l'église Saint-Michel démarra; elle se termina en 1390. La tour de l'église, construite entre 1511 et 1543, fut endommagée par un incendie en 1697 puis par un un tremblement de terre en 1763, ce qui conduisit en 1837 à la construction de l'actuelle tour de l'horloge de style néo-gothique.
C'est la plus haute église de Transylvanie, le sommet de la tour qui culmine à 80 mètres domine la Place de l'Union et l'ensemble de la ville. A l'intérieur, la chapelle Schleuni, dédiée à l'archange Michel, conserve les plus belles fresques de l'église.
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Sur votre route vers Cluj-Napoca, vous pouvez profitez d'un site naturel remarquable: les gorges du Lapus!
Les gorges du Lapus se situent entre les villages de Razoare et Remercioara. La rivière Lapus a creusé dans le calcaire plus de 25 kilomètres de gorges et a modelé des formes géologiques typiques des reliefs calcaires: grottes, méandres ou falaises qui se succèdent tout au long du défilé.
Plusieurs sites touristiques se trouvent à proximité des gorges comme l'Eglise en bois de Rogoz (Unesco) ou le Monastère de Rohia.
Cette réserve naturelle est aussi un endroit privilégié pour les sports de pleine-nature comme le VTT ou le canoë-kayak.
A quelques kilomètres de l'agglomération de Cluj se trouvent deux châteaux de la famille d'aristocrates Banffy.
La famille Banffy fut l'une des plus importantes familles de nobles de Transylvanie, à l'époque où cette région se situait en terres hongroises.
Après que la roi de Hongrie Sigismund de Luxembourg a fait don du domaine Bontida à la famille Banffy, celle-ci décida en 1437 de la construction d'un château de style renaissance. Terminé en 1543, le château fut ensuite reconstruit par l'héritier du domaine, Dionisie Banffy II, au XVIIIème siècle. L'édifice adopta alors un style baroque autrichien selon les plans de l'architecte viennois Joseph Emanuel Fischer Von Erlach. L'héritier suivant, Jozsef Banffy apporta lui aussi son lot de modifications en réorientant le style du parc entourant le château vers une vision plus romantique.
Au cours de la seconde guerre mondiale, le château fut récupéré puis en partie détruit par les troupes allemandes et la famille Banffy fut chassée du domaine. L'arrivée du communisme ne changea rien au sort de ce joyau architectural puisqu'aucune restauration ne fut engagée jusqu'en 1989.
La Cathédrale orthodoxe de la ville fait face au Théâtre National, ces deux bâtiments ont une importante valeur esthétique pour les habitants de Cluj.
Construite entre 1920 et 1930, peu de temps après le rattachement de la Transylvanie à la Roumanie, elle a servi dès 1973 de siège à l'achevêque de Cluj puis en 2006 au métropolite des département de Cluj, Maramures et Salaj.
La Cathédrale est dominée par une tour principale sur laquelle sont sculptées 18 colonnes, celle-ci est entourée de quatre petites tours installées tout autour de l'édifice. La peinture des fresques, réalisée peu de temps après la construction (1928-1933), est l'œuvre de Anastasie Demian et Catul Bogdan, des professeurs de l'Académie d'Art.
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