C’est la période rêvée pour explorer le delta du Danube et observer les oiseaux en migration. C’est la meilleur période pour la visite des villes ainsi que de la campagne moldave en fleur

Du 15 juillet au 15 août, les hauts lieux touristiques (Bucovine, Maramures, Sighisoara, mer Noire, delta du Danube) sont très fréquentés mais propose un peu de fraicheur. Une forte chaleur pèse sur Bucarest. Le climat des montagnes, très agréable, est idéal pour la randonnée.

En Transylvanie, les vergers croulent sous les fruits et les montagnes sont au sommet de leur beauté. C’est la période idéale pour visiter les monastères de Bucovine : lumière, tonalités des forêts et une tranquillité inimaginable. Les migrations reprennent aussi dans le Delta du Danube.

La Roumanie connaît de vrais hivers : un froid rigoureux mais sec et un enneigement important (souvent de 3 mois dans les zones proches des montagnes). Les fêtes d’hiver (le Nouvel An et Noël étant parmi les plus importantes) sont magnifiquement fêtées selon la tradition en Moldavie, Transylvanie et dans certaines localités de Dobrogea.
De sublimes lumières composent une ambiance étrange dans les collines moldaves et dans le delta du Danube. Les skieurs n’ont que très rarement des soucis d’enneigement dans les Carpates. Les Apuseni et le pays des Sicules (où s’enregistrent les records de froid : autour de – 40°C) sont propices au ski de fond sauvage.

Des informations pratiques, des idées de séjour et de lecture sur : www.laroumanie.free.fr; www.onlinero.com; www.romaniatravel.com.
Site du Ministère roumain des Transports, des Constructions et du Tourisme – www.mtromania.ro - presse, hébergement, gastronomie et conseils utiles.
La documentation des offices de tourisme de Roumanie sur : www.turism.ro.
Un portail très complet, en anglais, avec des belles photos et des informations utiles sur les grandes villes : www.aboutromania.com.

Le risque de devenir malade après un voyage en Roumanie est quasiment nul, mais certaines précautions s’imposent.
Chaque ville dispose d’un hôpital (spital) et de pharmacies (farmacie) bien fournies.
À la campagne, les soins ordinaires peuvent être assurés au dispensaire (dispensar) du village. Même si on ne choisit pas le moment quand on tombe malade, on vous conseille de préférer dans vos voyages les hôpitaux des grandes villes, mieux fournis et spécialisés que d’autres. Dans le cas où une visite à l’hôpital serait nécessaire prenez garde : les médecins roumains étant mal payés, il n’est pas rare que ceux-ci vous demande une somme supplémentaire pour recevoir des soins.
Pour un séjour temporaire en Roumanie, pensez à vous procurer la carte européenne d’assurance maladie. Il vous suffit d’appeler votre centre de sécurité sociale (ou de vous connecter au site Internet de votre centre) qui vous l’enverra sous une quinzaine de jours. Cette carte fonctionne avec tous les pays membres de l’UE.

Aucun vaccin n’est obligatoire, mais autant mettre à jour les « traditionnels » : tétanos, poliomyélite, hépatite B, diphtérie. Certains guides préconise de faire un vaccin antirabique en raison de l’importante population de chiens errants, notamment à Bucarest. Il n’est en aucun cas nécessaire de faire ce vaccin, les morsures de chiens sont particulièrement rares (ils sont habitués à la présence humaine) et le vaccin antirabique peut être administré après la morsure, une fois à l’hôpital.

Si vous vous lancez dans une promenade en forêt par exemple, vérifiez occasionnellement qu’une tique n’aurait pas élu domicile sur votre peau. Si tel est le cas (ce qui reste assez rare) endormez la bête avec de l’éther, ses crochets seront ainsi retirés de votre peau. Vous pouvez ensuite l’enlever délicatement avec une pince en prenant soin de ne laisser aucun morceau.

Si vous effectuez un voyage durant la saison estivale, munissez-vous avant votre départ de produits anti-moustiques surtout si votre destination est le Delta du Danube ou Bucarest.
L’eau – évitez de boire l’eau du robinet, surtout à Bucarest. Préférez l’eau minérale.
Animaux – chats et chiens (2 animaux domestiques par personne au maximum) doivent présenter des certificats de bonne santé et de vaccination antirabique avec une traduction légalisée : de plus de 1 mois et de moins de 1 an pour les chiens, de 6 mois pour les chats.

Le métro n’existe qu’à Bucarest, mais les autres villes disposent d’un réseau d’autobus (et dans les villes plus grandes de tramways) très dense.
Dans toutes les villes les taxis sont obligatoirement jaunes et dotés d’un compteur. Les prix par kilomètre sont affichés à la vue et sont plus que raisonnables (0,4 euro/Km environ). Il est conseillé de vérifier que le chauffeur met bien le compteur en marche au démarrage du véhicule.

Il permet de se déplacer à peu près partout en Roumanie, mais à un rythme particulièrement lent. Quel que soit le type de train (personal, accelerat, InterCity) la traversée des Carpates est fastidieuse : les trains dépassent rarement les 50 km/h dans les montagnes ; un trajet Bucarest-Cluj nécessite environ 9h pour environ 500 km. En revanche il existe de nombreux trains de nuits qui permettent de se déplacer quand on le souhaite.
Pensez-bien, lorsque vous acheter vos billets, à réserver une place : il n’est pas rare que les trains soient bondés et que vous soyez obligés de rester debout si vous n’avez pas réservé de siège/ couchette à la gare.

Le carburant est bon marché (environ 25% moins cher qu’en Europe occidentale). Le prix de l’essence varie légèrement selon les pompes mais les différences sont relativement réduites, un litre d’essence coûte environ 1.3 euro.
Dans les villes, les grandes stations sont ouvertes 24h/24 grâce au paiement par carte de crédit.

Utilisez les parkings payants qui ne sont pas si chers. Au-delà, de 19h n'écoutez pas les charlatans qui vous demanderont de l'argent en se présentant comme les propriétaires du parking

La Rovinieta est obligatoire sur l’ensemble du territoire, elle permet l’accès à tout type de route, y compris les autoroutes. Le coût pour une semaine est d’environ 5€ en fonction du type de véhicule, vous pouvez vous la procurer dans toutes les stations-service ainsi qu’aux frontières. Pas d’inquiétudes pour les véhicules de location qui en sont toujours équipés.

Les horaires d’ouverture des services publics sont semblables à la France. Les bars et restaurants en revanche ont tendance à fermer plus tard qu’en France.

Il existe encore des cabines téléphoniques en Roumanie (ou simplement des téléphones accrochés au mur de bâtiments publiques) qui vous permettront de téléphoner si votre portable se fonctionne plus.
Les cartes prépayées s’achètent également dans les kiosques à journaux ou dans les supermarchés. Elles proposent des tarifs biens plus intéressants que Rom Telecom pour appeler à l’étranger.

De l’étranger vers la Roumanie – composez le 0040, puis l’indicatif du département et le numéro correspondant (6 chiffres en province et 7 à Bucarest) ;
De la Roumanie vers l’étranger – composez le 00 suivi de l’indicatif de chaque pays (33 pour la France).
En Roumanie – composez l’indicatif du département et les 6 chiffres du correspondant.

Le pays est largement couvert. Vous pouvez utiliser votre portable si vous avez souscrit auprès de votre prestataire un abonnement international. Il est également possible d’utiliser les comptes sans engagement sous réserve d’activer l’option monde ou sans frontières.

Pour consultez vos e-mails n’hésitez pas à demander à votre hôte d’utiliser son ordinateur. Vous pouvez aussi vous rendre dans l’un des nombreux cyber-cafés qui proposent des prix raisonnables.

La monnaie roumaine est le Leu (le pluriel – Lei). En juillet 2005,le nouveau Leu est apparu : 1 nouveau leu = 1 000 anciens lei. On trouve des pièces de 1, 5, 10 et 50 Bani (centimes) et des billets de 1, 5, 10, 10, 100 et 500 Lei. 1€ vaut environ 4.30 Lei (nouveaux).

Vous trouverez des bureaux de change dans toutes les villes. Prenez garde à la commission appliquée et préférez des banques comme la Raiffeisen Bank qui n’applique aucune commission.

C’est un moyen de se prémunir contre les vols, mais en contrepartie de lourdes commissions. Par contre, beaucoup de bureaux de change ne les acceptent pas.

Ce moyen de paiement peut être utilisé dans les entreprises dites internationales (supermarché, restaurants de la capitale…). En revanche, pour les magasins de petite taille et les restaurants de campagne pensez à avoir du liquide sur vous.

La Roumanie est un pays sûr, à condition de faire preuve, comme partout d’ailleurs, d’un minimum de vigilance. Soyez attentifs à l’aéroport, sur les marchés et bazars, dans les grandes gares et transports en commun. De même évitez de laisser des objets de valeur à l’hôtel.
Il ne faut toutefois pas s’inquiéter, les clichés concernant la Roumanie sont loin d’être vérifiés une fois sur place.
Depuis un fixe ou un portable le 112 est le numéro national d’appel d’urgence pour appeler la police, les pompiers ou une ambulance.

Le plus intéressant, et enrichissant en même temps, c’est de tomber sur de belles foires (targuri) et marchés (piete). Les foires et les marchés hebdomadaires du Maramures sont superbes. En Bucovine et Moldavie, les foires de Radauti et Dorohoi valent le détour.
Il existe de nombreux produits typiques qui mériteront de vous accompagner à votre retour :
Des objets d’artisanat – L’artisanat roumain continue de survivre aux influences internationales. Les métiers de potier, de tisseur ou de maréchal-ferrant sont encore bien présents. Les centres d’informations touristiques (centru de informare turistica) sont souvent de bons conseils et pourront vous conduire directement chez l’un des artisans du village.
Des œufs peints de Bucovine – Cette tradition populaire est devenue un réel art qui se pratique encore en Bucovine et dans certains villages du pays. Vous trouverez ces souvenirs dans de nombreuses boutiques d’artisans ainsi que dans le Musée de l’œuf peint dans la localité de Vama.
Broderies et vêtements traditionnels – Aux abords des monastères on trouve de nombreux vendeurs de broderies et vêtements traditionnels qui peuvent combler vos besoins. Nous vous conseillons cependant de vous rendre aux centres d’informations touristiques qui vont indiqueront les artisans et musées locaux.
Icônes sur verre (icoane pe sticla) – Dans les régions ayant le plus conservé leurs traditions comme le Maramures la pratique de cette activité est encore vivace. Ici aussi il est possible d’entrer dans un atelier d’artisan pour en acheter les produits voire même de s’essayer à cette pratique séculaire.
N’oubliez pas avant votre départ de vous procurer une bouteille de palinca/ tuica (eau de vie) qui vous permettra de passer l’hiver au chaud ! Plutôt que de les acheter dans le commerce, renseignez-vous dans les maisons d’hôtes qui pourront certainement vous en fournir.

Usages et Coutumes

Quelques conseils pour être bien vu dans les établissements où vous vous rendrez :
Côté restauration, les roumains n’ont pas d’horaires fixes pour les repas : on mange à toute heure, en revenant du travail ou avant d’y aller, voire pendant. À table, ne vous sentez pas obligé de nettoyer votre assiette, on croira que vous avez encore faim. Même précaution pour le verre d’alcool : dès qu’il est vide, on vous le remplit. Ne soyez pas étonnez que le serveur reprenne votre assiette dès que vous l’avez fini ! À la fin du repas, il est bien vu de féliciter la maîtresse de maison : « Sarut mana pentru masa » (« Je vous baise la main pour ce repas »). L’hôte vous répondra : « Sa va fie de bine » (« Que cela vous fasse du bien »).
Déchaussez-vous en entrant dans les maisons, surtout à la campagne ;
Dans les églises et monastères, soyez respectueux de l’esprit des lieux : évitez de vous promener en short ou autre tenue légère (surtout les filles/dames), particulièrement dans le cas des églises et monastères peu visités par les touristes et plus traditionnels. De même, évitez les églises le dimanche matin ou adaptez votre tenue vestimentaire.
Les orthodoxes dans les campagnes respectent encore le carême 45 jours avant les Pâques, 45 jours avant Noël, les 15 premiers jours d’août, le vendredi.

Fêtes et jours fériés

Afin de mieux pouvoir organiser vos voyages en Roumanie, nous vous proposons une liste (non exhaustive) des fêtes et jours fériés en Roumanie.
La plupart des fêtes sont liées au calendrier religieux.
Nouvel an- 1er janvier
Épiphanie ou Théophanie (baptême du Christ) – 6 janvier
Présentation du Temple du Christ – 2 février
Annonciation – 25 mars
Entrée du christ à Jérusalem – dimanche des Rameaux
Ascension – 40 jours après Pâques
Pentecôte – 50 jours après Pâques
Transfiguration – 6 août
Dormition de la Vierge (Assomption) – 15 août
Nativité de la Vierge – 8 septembre
Exaltation de la Croix – 14 septembre
Entrée au Temple de la Vierge – 21 novembre
Nativité du Christ – 25 décembre
Il existe également des très belles fêtes agropastorales, qui diffèrent d’une région à l’autre. Ces fêtes sont généralement liées à la transhumance. Ce sont des moments célébrés par l’ensemble de la communauté villageoise. En voici quelques exemples :
Fête des laboureurs – Hoteni (Maramures) – début mai
« Ruptul stepelor » - Maramures – tradition de la mesure du lait et de a séparation des agneaux de leur mère – mois de mai
« La foire aux filles » - Mont Gaina (Apuseni) – aux alentours de 20 juillet
D’autres jours fériés célébrés au niveau national
Le Nouvel An – 1er et 2 janvier
« Martisorul » - on célèbre l’arrivée du printemps, c’est l‘occasion d’offrir des fleurs et des petits cadeaux aux femmes. Le martisor est un petit objet décoratif fait de fils rouges et blancs que l’on accroche le plus souvent à sa veste le 1er mars
Fête du Travail – elle est devenue plutôt la « fête de la mer », parce que les jeunes attendent cette journée pour célébrer le début de la saison estivale dans la station balnéaire de Vama Veche - 1er mai
Fête Nationale – on célèbre l’union des provinces roumaines, proclamée à Alba Iulia en 1918 – 1er décembre