Braşov est une des principales villes de Transylvanie et de Roumanie avec près de 280 000 habitants. Comme de nombreuses villes de Transylvanie elle porte un nom officiel roumain, mais aussi des noms hongrois (Brasso) et allemand (Kronstadt) qui illustrent ses origines saxonnes.
Braşov possède le statut de préfecture du département homonyme et est située dans le creux d’une dépression au cœur des montagnes des Carpates. La région de Brașov est aussi appelée ''Țara Bârsei'' ou 'Terre du berceau''. A proximité se trouvent les principaux sites d’activités de montagne du pays que sont les Monts Bucegi, Piatra Craiului ou encore les Monts Fagaras.
Les traces de présence humaine dans le bassin de Brasov remontent au néolithique et attestent de la présence, plusieurs siècles plus tard, de daces dans la région. Malheureusement, les découvertes ont été en grande partie détruites par le pouvoir communiste au cours de son demi-siècle au pouvoir en Roumanie. Construit à partir de divers villages, devenus aujourd’hui des quartiers de la ville, Brasov trouve son essor au cours du 16ème siècle grâce à sa situation géographique aux confins de la Valachie et de la Moldavie et à une situation fiscale avantageuse.
Suite au rattachement de la Transylvanie à la Roumanie, la seconde guerre mondiale laisse place au régime communiste. Brasov, ville fondamentalement protestataire, change de nom le 8 septembre 1950 et devient ‘Orasul Stalin’, la ville de Staline, au cours du processus de soviétisation de la Roumanie. Le pouvoir communiste va même jusqu’à installer sur la colline dominant la ville l’inscription ‘STALIN’ en lettres géantes. Sept après la mort du leader géorgien, en 1960, Brasov retrouvera son identité et c’est désormais son nom roumain que l’on retrouve sur la colline Tâmpa.