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Ecolo
Période | par personne en chambre double | par personne en chambre individuelle |
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du 01 Avril au 31 Juin | 2245 € | 3985 € |
du 01 Juillet au 31 Août | 2358 € | 4180 € |
du 01 Septembre au 31 Octobre | 2245 € | 3985 € |
20 pax | 25 pax | 30 pax | Supplément chambre individuelle | |
du 1 Avril au 30 Juin & du 1 Septembre au 30 Octobre | 1254 € | 1210 € | 1167 € | + 215 € |
du 1 Juillet au 31 Août | 1316 € | 1270 € | 1225 € | + 225 € |
# | Versements | Acheteur | Payé le | Mode de paiement | Next payment amount |
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La place de l'Union (Piața Unirii) se situe en face du Palais du Parlement et est prolongée par le boulevard Unirii, le plus grand boulevard de la ville. Ces constructions urbaines, tout comme le Palais du Parlement, impressionnent par leur taille et sont le résultat de la volonté du pouvoir communiste de reconstruire le centre-ville après le tremblement de terre de 1977. Ainsi, Nicolae Ceausescu, après des voyages réalisés en Chine et en Corée du Nord durant les années 1970, s'inspira largement des modèles architecturaux communistes asiatiques.
D'une longueur de 3.5 km, le boulevard de l'Union a nottament été réalisé dans l'objectif de dépasser la taille des Champs-Elysées parisiens. Ce boulevard portait à l'origine le nom de Boulevard de la Victoire du Communisme.
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Par la suite, vous passerez voir l'Arc de Triomphe de Bucarest, qui est l'un des plus forts symboles du Micul Paris, le Petit Paris. Vous le découvrirez juste avant de vous rendre au Musée du Village roumain. Vous allez déjeuner dans l'un des nombreux restaurants situés à proximité ou dans le Parc Herastrau.
Construit durant les années 1920-30 pour commémorer la victoire de la Roumanie dans la 1ère guerre mondiale, cet édifice a remplacé des arcs de triomphe temporaires honnorant par exemple la libération du joug ottoman.
Ce monument se trouve au nord de la capitale, on peut l'observer depuis la Sosea Kiseleff et du Parc Herastrau.
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Malgré la destruction de nombreux espaces verts à l'époque communiste, Bucarest est toujours une ville très arborée ce qu' illustre à merveille le Parc Herastrau. Ce parc se trouve au nord de la ville et borde la place Charles de Gaulle (personnage dont on retrouve une statue à l'entrée du parc).
Pour les besoins du parc, l'ensemble de la zone a été drainée entre 1930 et 1935 ce qui lui a permis d'ouvrir ses portes aux visiteurs en 1936. Le lac Herastrau, au centre du parc, fait partie de l'ensemble de lacs anthropiques du nord de la ville sur la rivière Colentina.
Deux édifices se trouvent dans le parc: le musée du village et le Théâtre d'Eté construit en 1956 et qui accueille chaque semaine des spectacles comiques.
Vous allez déjeuner près du parc.
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Pour finir la journée vous pouvez vous balader sur les routes piétonne du quartier Lipscani, qui est le centre historique de la ville et son plus vieux quartier. C'est ici que l'on retrouve la plupart des monuments historiques de la cité. Construit à partir de 1459 sous les ordres de Vlad Dracul, qui s'était installé à la vieille cour (Curtea Veche), le quartier accueillait de nombreuses foires auxquelles participaient des commerçants hongrois et saxons.
Depuis les années 2000 le quartier est en constante mutation, il est de plus en plus animé et les immeubles vetustes sont en grande partie rénovés. C'est le coeur culturel et festif de Bucarest, on y retrouve de nombreux bars, des discothèques ainsi que des théâtres et des restaurants de charme.
Les principaux monuments du quartier sont l'église St Dumitru, la cathédrale russe, la vieille cour, Hanul lui Manuc, le musée national d'histoire ou encore le restaurant Caru cu Bere.
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Votre route en direction de Brasov vous amènera jusque dans la Vallée de la Prahova, un haut lieu du tourisme roumain.
La vallée de Prahova est le point de départ pour les randonnées dans les hautes Carpates. Les stations de montagne les plus importantes sont Busteni, Predeal (1 035 m) Azuga et Sinaia. Cette vallée relie les villes de Ploiesti au sud à Brasov au nord par le col de Predeal. Avant 1918, année où la Transylvanie devint un territoire roumain, la vallée de la Prahova était située à l'extrême nord de la Valachie puisque la frontière se trouvait alors aux abords de Predeal.
La vallée est ainsi considérée, au même titre que la vallée de l'Olt, comme une porte d'entrée vers la Transylvanie et ses paysages vallonnés.
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La principale station de la vallée est la ville de Sinaia, un lieu rendu célèbre par les hommes politiques y ayant élu domicile.
Sinaia est une des principales stations touristiques de la vallée de la Prahova. Cette ville installée au pied des Monts Bucegi est attractive été comme hiver en raison de ses installations de sports d'hiver et de la richesse de son patrimoine culturel.
Située à une altitude de 880m, la ville doit son existence et sa reconnaissance au roi Carol I de Roumanie qui y fit construire sa résidence d'été, le Château Peles. La ville a conservé, dans les quartiers les plus en hauteurs, son charme d'antant avec nottament de nombreuses maisons d'influence saxonne.
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Sur votre parcours vous pouvez admirer sur votre gauche les Monts Bucegi et le Parc Naturel des Monts Bucegi, qui est une zone naturelle protégée de la région des Carpates méridionnales. Situé sur l'axe entre Brasov et Bucarest, c'est le terrain de jeu favori des randonneurs, skieurs et alpinistes de la région.
Les Monts Bucegi se situent entre les vallées de Prahova (à l'est) et Ialomita (au sud) et entre la dépression de la Barsa au nord et la plaine de Munténie au sud. La grande diversité des roches offrent aux visiteurs des formes naturelles exceptionnelles telles les grottes de la Ialomita et de la Rata, les gorges des Ours et du Tatare, la Cascade Hurleuse ou encore le Sphinx des Bucegi.
L'activité touristique dans les Monts Bucegi se concentre autour des sports d'hiver, de la randonnée pédestre et des visites culturelles dans les localités de Sinaia, Busteni ou Bran, de l'autre côté du massif. De nombreux tracés de randonnées peuvent être organisés pour des circuits à la journée ou de 2/3 jours.
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Vous allez faire une dégustation de vins mousseux dans la cave Rhein & Cie.
La production Rhein & Cie (1892) est le plus vieux lieu de production de vin moussex de Roumanie selon la méthode traditionnelle et sans interruption depuis sa création. Au cours de l’entre-deux-guerres, la qualité de ses produits lui permet d’obtenir le statut de fournisseur de vin mousseux de la Cour Royale. Depuis plusieurs années les bouteilles de Rhein Extra sont de nouveau utilisées pour les besoins de la famille royale.
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Après avoir pris en direction du sud à la sortie de la vallée traversant les Monts Bucegi, vous arriverez finalement à Bran pour y découvrir le fameux Château de Dracula.
Le village de Bran, anciennement appelé ''Porte de Bran'' en raison du couloir que forme la montagne à cet endroit, est une commune du département de Brasov. Grâce à sa situation géographique (aux pieds des Monts Bucegi) et à la présence du château de Bran (château de Dracula), la ville tire l'essentiel de son activité économique du tourisme.
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Voici l'édifice qui entretient encore aujourd'hui la légende de Vlad Tepes dit ''l'empaleur'' plus connu sous le nom de Dracula.
Le château de Bran, situé sur la commune du même nom, est souvent évoqué sous le nom de ''Château de Dracula''. A la limite entre la Valachie et la Transylvanie, au cœur d'un paysage splendide entre les montagnes de Bucegi et de Piatra Craiului, le Château de Bran est installé sur un promontoire dominant le bourg touristique.
A l'origine cet édifice fut construit par les chevaliers Teutoniques au 13ème siècle dans le but de contrôler et de taxer le traffic commercial de la vallée. Ce château construit en bois sera remplacé un siècle plus tard par une forteresse de pierres par le roi Louis 1er de Hongrie. Plusieurs modifications architecturales seront ensuite apportées au château (nottament en raison d'une explosion) jusqu'en 1699 où il revint à la famille des Hasbourgs, princes de Transylvanie. Durant la période 1918-2006 le propriété du château oscillera entre la famille royale, l'état communiste (qui ouvra le château aux visiteurs) et l'Etat roumain avant qu'il ne soit finalement rendu à la famille des Hasbourgs qui en est encore aujourd'hui propriétaire.
La visite du château de Bran fait partie des visites incontournables dans la région puisque ce Château est rattaché à la légende de Vlad Țepeș l'Empaleur dit Dracula. N'oublions pas que le nom de ''Château de Dracula'' n'est pas réellement fondé. En effet, Bram Stoker, l'auteur de ''Dracula'' se serait inspiré du personnage de Vlad Țepeș, en raison de sa cruauté, pour son roman. En revanche, aucun document n'atteste de la venue de ce dernier au château de Bran, certaines sources évoquent qu'ils s'y serait arrêté lors d'un voyage entre la Transylvanie et la Valachie voire qu'il y aurait été emprisonné.
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Après ces belles visites, vous arriverez à Brasov où vous passerez la nuit.
Braşov est une des principales villes de Transylvanie et de Roumanie avec près de 280 000 habitants. Comme de nombreuses villes de Transylvanie elle porte un nom officiel roumain, mais aussi des noms hongrois (Brasso) et allemand (Kronstadt) qui illustrent ses origines saxonnes.
Braşov possède le statut de préfecture du département homonyme et est située dans le creux d’une dépression au cœur des montagnes des Carpates. La région de Brașov est aussi appelée ''Țara Bârsei'' ou 'Terre du berceau''. A proximité se trouvent les principaux sites d’activités de montagne du pays que sont les Monts Bucegi, Piatra Craiului ou encore les Monts Fagaras.
Les traces de présence humaine dans le bassin de Brasov remontent au néolithique et attestent de la présence, plusieurs siècles plus tard, de daces dans la région. Malheureusement, les découvertes ont été en grande partie détruites par le pouvoir communiste au cours de son demi-siècle au pouvoir en Roumanie. Construit à partir de divers villages, devenus aujourd’hui des quartiers de la ville, Brasov trouve son essor au cours du 16ème siècle grâce à sa situation géographique aux confins de la Valachie et de la Moldavie et à une situation fiscale avantageuse.
Suite au rattachement de la Transylvanie à la Roumanie, la seconde guerre mondiale laisse place au régime communiste. Brasov, ville fondamentalement protestataire, change de nom le 8 septembre 1950 et devient ‘Orasul Stalin’, la ville de Staline, au cours du processus de soviétisation de la Roumanie. Le pouvoir communiste va même jusqu’à installer sur la colline dominant la ville l’inscription ‘STALIN’ en lettres géantes. Sept après la mort du leader géorgien, en 1960, Brasov retrouvera son identité et c’est désormais son nom roumain que l’on retrouve sur la colline Tâmpa.
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Avant de remonter vers le Nord en direction de Sighisoara, nous vous conseillons un petit détour par le village de Prejmer pour rencontrerer pour la première fois une citadelle saxonne de Transylvanie. Comme d'autres, elle est classée au patrimoine mondial de l'Unesco.
Classées monument UNESCO en 1999, la citadelle de Prejmer est un des éléments marquants de la région de Brașov. C'est au 13ème siècle, lorsque le roi d'Hongrie Andrei II céda le territoire de l'actuel Prejmer aux chevaliers de l'ordre teutonique que démarra la construction de l'église aujourd'hui au coeur des murs de la citadelle, construits, eux, par les habitants saxons.
La citadelle-église médiévale de Prejmer a été, comme la plupart des monuments de la région, de nombreuses fois endommagée en raison des différentes invasions et des tremblements de terre ayant frappé la région jusqu'à notre ère. Malgré tout, elle est considérée comme l'une des mieux conservées et des plus résistantes de l'est de l'Europe. Ses murs épais de 3 à 4m et haut de 12m lui ont en effet permis de resister à diverses invasions venues de l'est.
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Ce village perdu dans la campagne roumaine n'en est pas moins intéressant puisqu'il abrite une église classée au patrimoine mondial de l'Unesco.
Le mode de vie à Viscri est typique de la vie à la campagne en Roumanie. Viscri accueille une communauté paysane saxonne restée très attachée à ses coutumes et traditions d'antan. Ce village, situé en plein coeur de la Transylvanie, a connu un soudain essor touristique après la venue 1996 d'une personnalité anglaise. C'est en effet, le prince Charles qui a non seulement acheté une maison à proximité du village mais en a aussi vanté les mérites auprès de la presse anglo-saxonne et roumaine.
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Sur les hauteurs du village, vous n'aurez pas de mal à trouver le principal monument des environs.
L'église fortifiée de Viscri est entrée, tout comme sa voisine de Prejmer, au classement des monuments protégés par l'UNESCO en 1999. L'église a tout d'abord été construite au 15ème siècle puis fortifiée avec des tours, des bastions et deux murs de défense. Cette église fortifiée construite par les habitants saxons à l'époque médiévale est devenue au fil du temps un symbole du village de Transylvanie et de Roumanie de manière générale. L'édifice accueille chaque année plus de 15 000 visiteurs.
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Finalement vous arriverez à Sighisoara où vous allez passer la nuit.
La ville de Sighisoara fait partie des immanquables pour un visiteur de la Roumanie: une citadelle médiévale perchée sur un promontoire dominant les environs! Cette citadelle est elle aussi classée au patrimoine de l'Unesco.
C'est la plus belle cité médiévale de Roumanie qui s’élève au sommet d’une colline boisée. Le coeur de la ville, où se situe par exemple ''l'église de la colline'' est classé au patrimoine mondiale de l'Unesco depuis 1999. Fondée par les Saxons de Transylvanie au bord de la rivière ''Târnava mare'' au cours du 12ème siècle, la ville actuelle a été installée sur le site d'un ancien castrum romain.
Courant le long des fortifications, neuf tours au toit pointu montent encore la garde, dont la plus grande est la fameuse Tour de l’Horloge (Turnul cu Ceas) haute de 64 m à voir absolument. Le conseil de la ville se tenait jusqu’en 1556 dans cette tour qui abrite aujourd’hui le musée d’Histoire.
Non loin de là, à l’angle de la rue Cositorarilor, se trouve la maison où serait né Vlad Tepes en 1431.
La visite de la vieille ville de Sighisoara est un incontournable en Roumanie. En plein coeur de la Transylvanie, cette ville saxonne très colorée rappelle parfois l'ambiance méditérrannéene.
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Vous allez dinner dans le restaurant Casa Georgius Krauss, qui se trouve dans un batiment qui est un monument historique, située dans la citadelle de Sighisoara.
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Vous allez passer la matinée dans le cadre médiévale de Sighisoara. Ici vous attend une belle promenade dans les ruelles de la cité.
L'essentiel des visites se concentrent dans la citadelle de la ville, c'est-à-dire le quartier construit sur la colline.
La citadelle de Sighisoara est le quartier central de la ville construit par des colons saxons au 13 ème siècle. Celle-ci a été classée en 1999 au patrimoine mondial de l'Unesco en raison de la qualité et de la conservation de son extraordinaire patrimoine culturel. Ce quartier sera l'occasion d'une belle promenade pédestre dans les rues piétonnes serpentant au milieu des maisons colorées de la citadelle. Au beau milieu de la Transylvanie, ces couleurs laissent parfois croire aux visiteurs qu'ils se trouvent en méditérannée.
Les principaux monuments à visiter sont les différentes tours de la citadelle (et surtout la tour de l'horloge), les églises (église sur la colline, église du monastère) et la maison de Vlad Dracul, le père de Vlad Țepeș.
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C'est le plus grand monument de la ville, vous le découvrirez à côté de la Place Cetatii.
La Tour de l'horloge est l'un des principaux monuments militaires de Transylvanie et le symbole de la ville de Sighisoara. Initialement, cet édifice était une simple porte d'entrée de la ville; sur les 14 tours construites au 14ème siècle seules 9 sont encore debout. Par la suite, son importance a grandi et la tour a été réhaussée jusqu'à atteindre 64m de haut sur 6 étages. Le toît construit en style baroque en 1677 suite à un incendie est remarquable grâce à ses 4 petites tours disposées à chacun de ses coins.
Longtemps utilisé pour accueillir les locaux de la mairie, la tour a finalement reçu ses horloges au 18ème siècle, chacune mesurant 2.40m de diamètre.
Désormais la tour accueille le musée de la ville de Sighisoara grâce nottament à divers donateurs d'origine saxonne. Cette collection qui continue de s'enrichir permet de mieux appréhender l'histoire et l'identité de Sighisoara et de la Transylvanie.
Les autres tours de la ville sont parfois utilisées pour des démonstrations liées au corps de métier auxquelles les tours se rattachent. On peut donner comme exemples la Tour des Bouchers, la Tour des Tailleurs ou encore la Tour des Pelletiers.
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L'Escalier des Ecoliers de la ville de Sighisoara est un petit bijou architectural permettant de rejoindre l'Eglise de la Colline et surtout le lycée J.Haltrich depuis le centre ville.
Cet escalier couvert existe depuis 1642, il fut édifié par la municipalité dans le but de protéger les écoliers des intempéries lorsqu'ils se rendaient à l'école. Construit en bois, et très bien entretenu cet escalier possède actuellement 175 marches.
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Vous atteindrez ce lieu de culte après un court effort physique vous permettant de vous hisser au sommet de l'Escalier des Ecoliers.
L'église de la colline de Sighisoara se trouve, comme son nom l'indique, au sommet de la principale colline de la ville. Comme de nombreux édifices de la région, son érection a été particulièrement longue (1345-1525) en raison des tensions entre roumains, turcs et austro-hongrois ainsi que des mouvements terrestres.
Cette église est reconnue comme l'édifice ecclésiastique le plus représentatif de l'art gothique en Transylvanie. Plusieurs éléments architecturaux illustrent ce style: un choeur très large, des voûtes d'ogive et des fenêtres dont les ouvertures ont une forme d'arc cassé.
A l'intérieur, on retrouve les fresques réalisées en 1488 par le peintre Valentin, celui-ci n'est autre que le maire de Sighisoara de l'époque.
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Ensuite vous allez traversaire les gorges de Bicaz, formées par la rivière du même nom.
Les gorges sont dans une zone de protection intégrale du Parc National ''Gorges de Bicaz- Hășmaș'' au même titre que le Lac Rouge ou le Massif de Hășmaș. Ce defilé est un des principaux lieux de passage entre la Moldavie et la Transylvanie ainsi qu'un site très touristique du fait de la beauté et de la profondeur des gorges.
La rivière Bicaz a en effet façonné ces falaises de calcaire qui tombent abruptement dans la vallée sur environ 8km.
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Finalement vous arriverez dans le Neamt qui est un département de Roumanie dont le chef-lieu est la ville de Piatra-Neamt.
Situé sur la partie orientale des Carpates de Roumanie, c'est un territoire rattachée à la région Moldavie bien que ses paysages rappellent davantage la Transylvanie. Cette région est principalement connue pour ses monastères situés aux abords et au cœur de Parc Naturel Vanatori Neamt. Bien que moins fameux que les monastères de Bucovine, les monastères d'Agapia, de Neamt ou de Varatec proposent de très belles visites dans un environnement naturel généreux et préservé.
Pour sa partie ouest, le Neamt est un digne représentant de la Roumanie rurale. En effet, deux parc naturels et un parc national récouvrent une grande partie de ce territoire situés culturellement comme géographiquement à la frontière entre la Transylvanie et la Moldavie.
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Piatra Neamt est la préfécture du département de Neamt, c'est une ville de plus de 100 000 habitants située sur le piémont des Carpates orientales.
Cette municipalité se trouve entre les premières pentes des Carpates et les étendues agricoles de Moldavie. Piatra Neamt, littéralement ''la Pierre du Neamt'' est une ville millénaire, plusieurs trouvailles archéologiques ont en effet révélé la présence de l'ancienne civilisation Cucuteni dans la région. La plupart de ces découvertes sont d'ailleurs exposées au Musée d'Art Cucuteni. A l'époque médiévale Piatra Neamt fut très appréciée des voïvodes moldaves et notamment Etienne le Grand (Stefan Cel Mare) qui y fit construire une cour princière.
Piatra Neamt est une ville très agréable, son essor économique récent a eu le don d'embellir et d'enrichir l'architecture locale. Pour donner accès à une vue panoramique de la cité, la municipalité s'est dotée d'un téléphérique amenant au sommet de la colline Cozla. Ce téléphérique est utilisé l'hiver par les skieurs qui profitent en soirée des pistes éclairées au-dessus de la ville.
Vous dormirez dans le centre-ville.
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Durrant la matinée vous allez visiter le centre ville de Piatra Neamt. Vous allez voir la Cour princière de Piatra Neamt, qui est un ensemble religieux construit par le souverrain de Moldavie Stefan Cel Mare.
Au XVème siècle, Stefan Cel Mare (Etienne le Grand), décida de la construction de cette cour pour asseoir la domination moldave dans la région. Outre la cour à proprement parler, l'ensemble comprend une église dédiée à St Jean le Baptiste ainsi qu'un clocher d'une hauteur de 19 mètres.Ce clocher fut longtemps la plus haute construction de la ville, elle permettait alors de surveiller la vallée de la Bistrita (en direction de Bicaz) et les routes reliant Piatra Neamt avec Iasi ou Targu Neamt. La Place de la Liberté sur laquelle se trouve l'ancienne cour est l'un des lieux de rencontres les plus populaires de la ville.
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Pendant votre parcours vers la Bucovine, vous pouvez admirere le Parc Naturel Vanatori Neamt, qui est une aire protégée au nord-est de la Roumanie.
Ce parc accueille une grande diversité de patrimoine culturel comme naturel. C'est en effet au sein de celui-ci que se situent la majorité des monastères du Neamt que sont Agapia, Sihastria ou Neamt. De ce fait, l'accès à ces monastères se fait le plus souvent par des routes forestières en plein cœur du parc.
Du point de vue naturel, la particularité de cette zone protégée est d'accueillir une très large faune comme des ours, des loups, des lynxs, des chats sauvages ainsi que des bisons en captivité dans la réserve Dragos-Voda.
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Vous continuez les visites par le Monastère Agapia est le plus connu des monastères du Neamt du fait de son architecture mais aussi de sa situation géographique, au cœur du Parc Naturel Vanatori Neamt.
Agapia est un important centre religieux du nord-est de la Roumanie qui accueille plusieurs centaines de religieuses tout au long de l'année. Cette construction datant du milieu du XVIIème siècle fut décorée entre 1858 et 1861 par Nicolae Grigorescu auquel les moldaves doivent les fresques de nombreux monastères de la région.
L'enceinte du monastère comprend trois églises, une chapelle, un clocher ainsi que 141 cellules accueillant les religieuses. Au-delà de l'architecture du bâtiment, visiter le monastère Agapia c'est entrer dans la vie monastique d'un lieu retiré des forêts des Carpates.
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Le Monastère de Varatec est l'un des plus jeunes de la région du Neamt.
Construit à la fin du XVIIIème siècle ce monastère de religieuses associe le style moldave du XV- XVième siècle (âge d'or de la région) avec des éléments d'influence étrangère. L'intérieur de l'église principale du complexe est particulièrement riche en fresques et en sculptures sur bois tandis que la cour baigne dans un parc fleuri et particulièrement agréable au printemps.
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Le nom de cette ville est un sujet de controverse. Selon toute vraisemblance, le terme de ''Neamt'' ferait référence à l'ancienne présence d'allemands dans la région (allemands se dit ''nemti'' en roumain). Quant au terme de ''Targu'' il provient lui du terme de ''targ'' signifiant foire et évoquant donc le passé de la ville.
Targu Neamt connut en effet une période faste à l'époque médiévale et principalement aux XVème et XVIème siècles grâce au développement de la région sous les règnes de Etienne le Grand et Alexandre le Bon notamment. Sous la domination ottomane puis durant la période communiste, la ville perdit son influence dans la région. Oubliée du pouvoir communiste, elle ne subit que très peu les goûts architecturaux du leader Ceausescu, ce qui lui permet de développer son activité touristique depuis les années 1990.
Les principaux sites à visiter dans la ville sont la forteresse médiévale et la maison mémorielle de Ion Creanga, célèbre nouvelliste roumain décédé en 1889.
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Vous visiterez la forteresse médiévale du Neamt, qui fait partie des principales constructions militaires datant de l'âge d'or de la région de la Moldavie.
Construite sous le règne de Petru I (1375- 1391) cette forteresse aurait été édifié dans le but de surveiller l'entrée des Carpates orientales et surtout de protéger le jeune Etat moldave d'éventuelles attaques hongroises ou tatares. Les principales fortifications de la citadelle datent de l'époque de Stefan cel Mare, souverrain de Moldavie de 1457 à 1504. Celui-ci aurait notamment surélevé les murs de la forteresse de 6 à 7 mètres et creusé un profond fossé rendant l'avancée des troupes ennemies particulièrement fastidieuse. De même, un pont d'accès construit à cette époque est toujours visible aujourd'hui.
Durant les siècles suivants, la citadelle fut successivement reprises par lestroupes byzantines, polonaises ou des terres roumaines sans qu'une bataille ne l'endommage définitivement.
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Finalement vous arrivez en Bucovine. Cette zone fait partie de la région historique de Moldavie qui s'étend à l'est de la Roumanie. Si le cœur de la Moldavie roumaine se situe désormais à Iași, plus grande ville de la région, la Bucovine, ce petit territoire au nord de la région, en est le berceau. Ces terres sont marquées par une grande diversité, située à un carrefour des civilisations, elle a été la source de nombreuses convoitises. La région est considérée comme la ''Terre d'en-Haut'' (Țara de sus) en opposition à la ''Terre d'en-bas'' constituée des plaines du centre et du sud de la Moldavie. La Bucovine est désormais partagée entre les territoires roumains et ukrainiens en raison de la forte influence russe sur la région au cours du 20ème siècle.
C'est au 14ème siècle que la Bucovine prend de l'ampleur en Moldavie, alors vassale du royaume de Pologne. C'est aux 15ème et 16ème que seront construits les fameux monastères de Bucovine sous les règnes de Alexandre le Bon, Etienne le Grand et Petru Rareș.
La région fut ensuite dominée par l'Empire Ottoman qui la céda aux autrichiens en remerciement de leur neutralité dans le conflit russo-turc. C'est alors que le nom de ''Bucovine'' (Pays des hêtres) fut donné à ce territoire. Jusqu'en 1919, la Bucovine restera sous autorité autrichienne, c'est une période de grand brassage éthnique mais aussi de persécution des moldaves roumanophones.
A l'issue de la première guerre mondiale, la Roumanie obtient la région, c'est la période de la ''douce Bucovine'' qui sera mise à mal par la crise économique des années 1930 ainsi que par le pacte germano-soviétique de 1939 qui entraîna une longue période de persécution contre les moldaves instruits et les juifs principalement en Bucovine du Nord occupée par l'Armée Rouge.
A la fin de la 2nde guerre, en 1947, le partage de la Bucovine entre la Roumanie et l'Ukraine est entériné. Les frontières ne seront plus modifiées jusqu'à nos jours.
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La région de Bucovine est principalement connue pour ses monastères construits au 14ème et au 15ème siècles, âge d'or de la région. Les monastères comme Voronet ou Moldovita sont de réels marqueurs dans la culture et l'identité de la région, ces différentes églises ont été classées aux patrimoine mondiale de l'Unesco en 1993 sous la catégorie ''Eglises peinte du nord de la Moldavie''.
Mais l'intérêt de ce territoire ne se résume pas à ces seuls édifices. Les paysages de Bucovine, formés de petites collines de l'extrémité nord des Carpates et de larges forêts sont une invitation au repos et à la rencontre des hommes qui vivent au quotidien ces paysages préservés. Les habitants de la région ne sont pas de grands bâtisseurs mais des hommes soucieux des détails. Leur savoir-faire s'exprime dans les villages où l'architecture des constructions donne à voir la capacité des locaux à harmoniser l'esthétique de leur habitat avec le paysage qui l'entourent. La finesse des broderies et des oeufs peints, typiques de la région ne vous laisseront sûrement pas indifférents.
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Ensuite vous allez visiter l'Eglise de Arbore, l'une des églises peintes de Bucovine classées au Patrimoine Mondial de l'Unesco. A l'écart de l'agitation de ses voisines, elle offre une visite très reposante.
Cette église, ainsi que le village qui l'entoure, portent le nom de Luca Arbore, un des conseillers de Etienne le Grand qui fit édifier ce lieu de culte. Achevée en 1502, l'église de Arbore est dédiée à la décollation de Saint Jean-Baptiste.
Classée en 1993 à l'Unesco, elle doit cette reconnaissance aux fresques extérieures réalisées par Dragos Cosman en 1941. La particularité de cette peinture est l'athéisme de l'artiste qui a ainsi intégré des éléments laïques à son œuvre.
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Sur le chemin vous allez traversaire le village de Marginea, peuplé de plus de 8500 âmes, qui est un des principaux centres d'artisanat du pays, la spécialité locale étant la production de poterie noire. Cette commune, située au centre du département est un carrefour entre les axes de communication de Bucovine ce qui lui permet de recevoir aisément un nombre important de touristes.
Comme dans de nombreux villages de la région la relation entre l'homme et la terre qui l'accueille est très présente. L'art de la création de céramique est apparu ici au néolithique et résulte du besoin de cette société paysanne de stocker et de conserver ses productions. Bordée par la rivière Sucevita, maitrisant le feu et disposant d'un sol argileux à proximité, la communauté de Marginea avait toutes les cartes en main pour développer l'art potier, ce qui fut fait à merveille.
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L'art de la poterie date du Néolithique et a connu sa plus forte période de développement dans le nord de la Moldavie, et donc à Marginea, durant la période allant du 13ème au 15ème siècle de notre ère. Les conditions naturelles étant réunis les locaux ont développé cet art dans le but de conserver les aliments produits jusqu'au 20ème siècle.
Durant la période communiste, cet art fut interdit ce qui eu pour résultat une importante baisse du nombre de famille de potiers dans la région. Certains refractaires ont toutefois poursuivi l'exercice de leur métier.
La technique locale est restée la même depuis la préhistoire: après la combustion les vases deviennent alors rouge, on introduit alors dans le feu du bois de sapin et d'épicea; cette combustion dure environ 10 heure et permet à l'oxyde de carbone de pénétrer la matière pour lui donner cette nuance noire.
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Après avoir découvert un autre art traditionnel, vous allez vous diriger vers l'église de Sucevita, qui est la dernière de la région à avoir été recouverte de peintures extérieures en Bucovine, mais quelle réussite. C'est entre 1582 et 1584 que l'église fut érigée et enrichie à l'initiative des différents frères de la famille princière Movila. Ceux-ci ont tenté par cette église de prolonger et compléter le style né en Moldavie durant les années 1530- 1550 avec les autres églises de la région.
C'est dans un paysage de collines boisées que se dresse la forteresse entourant et protégeant le monastère. On considère les peintures de ce monastère comme les plus fournies et les mieux conservées de la région. Celles-ci sont l'oeuvre de Ioan et Sofronie Zugravul qui ont façonné l'esthétique du monastère durant les années 1595 et 1596.
L'élément démarquant ce monastère est l'échelle des vertus ("scara virtutilor'') inspirée de Saint-Jean Climaque qui vécut au Sinaï au 6ème siècle. Celui-ci définit les 32 vertus nécessaires à la qualité de moine où chaque pêcheur dégringole dans l'échelle des vertus tandis que celui qui ne pêche pas accède finalement au royaume de Dieu. Ces chapîtres sont représentés sur le mur nord de l'église de Sucevita et constituent son principal trésor.
Vous allez déjeuner dans le village de Sucevita.
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Durant la matinée vous allez visiter encore deux monastères d'entre les plus renommés de la Roumanie.
Surnommée ''Chapelle Sixtine de l'Est'' l'église du monastère de Voroneț est un véritable bijou d'architecture et d'art pictural. La couleur dominante de cette église est un bleu si particulier qu'il est souvent appelé ''bleu de Voronet''.
Cette église a la particularité d'avoir été construite en à peine 3 mois et 3 semaines sous le règne d'Etienne le Grand (Ștefan Cel Mare) en l'an 1488 elle fut agrandie et peinte en 1547 à la demande de Grigore Rosca. En revanche, les fresques intérieures et extérieures qui ont fait la renommé de cette église datent du règne de Petru Rareș.
La fresque ayant le plus d'intérêt est celle du jugement dernier qui est trop souvent interprétée comme une oeuvre beliqueuse envers les peuples dit ''ennemis''.
Délaissé jusqu'aux années 90, le monastère a été sauvé de l'abandon par un groupe de religieuses qui occupe encore aujourd'hui les lieux.
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Peint en 1535 par Toma de Suceava (peintre officiel de la cour de Petru Rares), l'église fut fermée et en partie détruite par les Autrichiens lors de leur prise de pouvoir en Bucovine en 1775.
Depuis les années 1990 des religieuses ont pris l'initiative de restaurer les lieux et permettent ainsi aux visiteurs de profiter des splendides tons de rouge brique que l'on retrouve dans toute l'église.
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Après ces visites vous allez retourner en Transylvanie, dans la ville de Targu Mures, ou vous allez passer la nuit.
Cette ville de 140 000 habitants se situe dans le pays sicule (où vit une grande population d'origine hongroise). Située à l'origine sur la rive gauche de la rivière Mureș, la ville s'étend désormais sur la rive droite ainsi que dans la vallée de la Niraj au sud.
La ville tient son nom (signifiant littéralement ''Foire Mureș'') de l'autorisation en 1405 d'organiser des foires par le roi de Hongrie. La proportion de la population hongroise dans le total de la ville s'est largement restreinte au siècle passé (passant de 86% en 1900 à 46% en 2002) principalement en raison des mauvaises relations entretenues entre la Hongrie et le régime de Ceaușescu jusqu'en 1990. A cette époque la ville fut d'ailleurs le théâtre de vifs affrontement entre de jeunes hongrois et roumains qui se soldèrent par 5 morts. Depuis, le calme est revenu entre ces deux populations.
Le centre historique de Targu Mures est particulièrement riche, on peut y visiter le Palais Administratif, le Théâtre, l'Eglise en bois, la Synagogue Orthodoxe, la Citadelle Médiévale et la Place des Roses au coeur du centre historique.
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Par la suite vous allez vous rendre vers une autre ville magnifique que vous allez visiter, Alba Iulia.
La ville de Alba Iulia est une ville de Transylvanie d'un peu plus de 60 000 habitants située sur l'axe Cluj-Napoca- Sibiu. Aujourd'hui Alba Iulia est une ville secondaire de Transylvanie, pourtant, elle fut longtemps la capitale politique et religieuse de la région. La ville se trouve à proximité des Monts Apuseni, des montagnes parmi les plus sauvages de Roumanie.
La cité serait l'une des plus anciennes de Roumanie, créée avant même l'arrivée des romains au début du 2nd siècle. Son influence grandit dès le 11ème siècle puisqu'elle est le siège des premiers archevêchés et au 16ème siècle, période où elle devient la capitale de la Transylvanie, alors sous domination autrichienne. Elle conserva ce statut entre 1542 et 1690, période à laquelle fut construit la Palais des Princes.
Malgré le déclin progressif de la ville, elle fut le théâtre de divers événements de la vie politique roumaine. C'est par exemple ici que l'Etat roumain, par l'unification de la Transylvanie, du Banat et de la terre roumaine, fut créé le 1er décembre 1918. C'est aussi dans l'Eglise du Couronnement que le roi Ferdinand I et la reine Marie reçurent leur titre en 1922.
La citadelle de type Vauban Alba Carolina (Blanche Caroline), au centre de la ville, concentre la plupart des monuments historiques de la ville. Edifiée par l'Empire Habsbourg sur la Colline de la Citadelle pour protéger la ville contre l'Empire Ottoman, est particulièrement bien conservée et influence largement l'organisation de la cité de par sa forme.
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Cette cathédrale est souvent considérée comme l'édifice d'architecture roman ayant le plus de valeur en Transylvanie et certainement dans l'entière Roumanie. La construction de l'actuelle église démarra en 1246 et s'acheva en 1291, au préalable une autre cathédrale avait été construite dès l'an 1009 mais elle fut détruite durant l'invasion tatare de 1242.
La Cathédrale Saint-Michel a servi de siège à l'Archevêque de Transylvanie ainsi qu'à l'Archidiocèse Romano-Catholique. Dans la nef latérale se trouve le sarcophage de Ioan de Hunedoara, ancien gouverneur hongrois ainsi que celui de son fils Ladislau.
Cet édifice, d'une hauteure de 62 mètres domine la citadelle Alba et en est le principal monument historique.
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Finalement vous arriverez à Hunedoara ou vous allez visiter le château ou Vlad Tepes a été emrpisonné pendant environ un an, enfermé dans une cellule spéciale pour les prisonniers important.
Le Château de Hunedoara est le plus grand château de Roumanie ainsi qu'un des plus importants monuments d'architecture gothique du sud-est de l'Europe. Il est ainsi devenu naturellement l'un des symboles du tourisme en Roumanie.
C'est sur les fondations d'une précédente construction bâtie au XIVème que Iancu de Hunedoara décida en 1440 de la construction de ce château qui prit le nom de sa lignée (il était aussi appelé Ioan Corvin en roumain). Cet homme politique transylvain fut dirigeant du comté de Severin entre 1439 et 1446, voïvode de Transylvanie de 1441 à 1446 et régent du Royaume de Hongrie de 1446 à 1452. Il est connu pour sa résistance face aux troupes ottomanes.
C'est donc lorsqu'il dirigeait le Comté de Severin (équivalent au Banat et à l'Olténie actuelle) que Iancu de Hunedoara lança la construction de ce château. Malgré la mort de son créateur en 1456, le Château de Hunedoara continuera de s'agrandir durant les siècles suivants grâce aux travaux entrepris par les successeurs du voïvode que sont Matei Corvin ou Gabriel Bethlen.
Aujourd'hui, l'édifice est particulièrement imposant, on y accède par un pont en bois surplombant la rivière dans un décor de cinéma.
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Cette journée sera l'ocasion de découvrir une autre ville médiévale de la Transylvanie : Sibiu.
La ville de Sibiu est une des principales villes de Transylvanie (conjointement avec Brasov et Cluj-Napoca). D'origine saxonne elle fut fondée par ce peuple au cours du 12ème siècle. Des fortifications furent construites plus tard suite à une invasion des Tatars qui détruisirent la ville et décidèrent ainsi les autorités locales à se prémunir d'une nouvelle invasion. La ville connut par la suite un fort embellissement culturel et économique du à sa situation géographique: Sibiu est un carrefour entre les routes entre la Valachie et la Transylvanie ainsi qu'entre Brasov et la Hongrie.
Durant la période communiste, Sibiu ne fut que très peu touchée par les goûts architecturaux de Ceaușescu du fait de son isolement géographique par rapport à la capitale (l'axe de communication entre Bucarest et Sibiu est la vallée de l'Olt, celle-ci n'accueille aucune installations ferroviaires). Du fait de la richesse de son patrimoine architectural et de sa conservation, Sibiu fut désignée en 2007 Capitale Européene de la Culture, année où la Roumanie est entrée dans l'Union Européene. Ce statut constitue un tournant dans l'histoire de la cité puisque de nombreuses rénovations ont été réalisées à cette époque pour embellir la ville et le développement d'événements culturels est encore aujourd'hui perceptible.
L'ambiance à Sibiu ressemble à celle d'une ville d'Allemagne méridionnale, grâce à son isolement et à l'attachement des saxons à leur lieu de vie la ville a pu conserver son essence initiale.
Dans le centre-historique et à ses abords, il est particulièrement agréable de se promener dans les rues commerçantes serpentant entre les divers monuments historiques. Les principaux sites d'intérêts se situent autour de la Grande Place (Piata Mare): la Petite Place (Piata Mica), la Place Huet, le Pont des Mensonges et le Musée Brukenthal. Plus au sud se trouvent des restes des fortifications qui entouraient la ville et, sur la route menant à la région de Marginimea Sibiului, le Musée Astra, un musée ethnographique en extérieur présentant les différents types de constructions de la région.
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Vous allez faire des visites concentrées dans le centre-ville de la ville de Sibiu.
Vous rejoignez les rues piétonnes qui vous mèneront à la Grande Place de la ville.
Mentionnée pour la première fois en 1411, la Grande Place de Sibiu est depuis le 16ème le coeur historique et un endroit incontournable de la ville. A l'époque médiévale cette place devient le principal lieu social de la ville, elle est le théâtre de différents événements de la vie quotidienne de l'époque comme les assemblées publiques mais aussi les exécutions. Sur cette place a aussi été installé une ''cage aux fous'' entre 1724 et 1757 où étaient enfermés les pertubateurs nocturnes.
Cette place, longue de 142m et d'une largeur de 93m, a connu de nombreuses modifications durant les travaux de rénovation du centre-ville avant 2007. Le résultat de ces travaux est particulièrement agréable, la place est redevenue un lieu de sociabilisation aux beaux jours comme l'hiver lorsque la municipalité installe le marché de Noël.
D'un point de vue architectural, cette place, dont tout les monuments environnants sont classés ''monuments historiques'', est une invitation à la flânerie dans les rues piétonnes.
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C'est le point de passage entre la Petite Place et la Place Huet, un lieu chargé de légendes où nous vous conseillons de parler en toute franchise!
Le Pont des Mensonges fut construit pour en 1859 pour faciliter le passage des charettes et des piétons entre la Petite Place et la Place Huet au-dessus d'un passage d'entrée dans la ville-haute. Ce passage était antiéreurement un tunnel permettant l'accès à la citadelle de Sibiu.
Ce pont fut le 3ème pont en fonte construit en Roumanie et il est surtout le dernier à être utilisé.
Cette construction, malgré un intérêt architectural relatif, est l'un des éléments marquants de la ville du fait des légendes qui y sont rattachées. La plus répandue est que le pont aurait des réactions étranges lorsque quelqu'un ment en le traversant, la passerelle se mettrait alors à trembler, donnant l'impression de s'écrouler pour finalement faire tomber au sol le menteur. Une autre légende prétend que ce pont fut un lieu de rencontre entre les militaires et les demoiselles de Sibiu; pour parvenir à leurs fins les soldats juraient alors amour et fidélité à leur conquête pour ne finalement jamais revenir dans la ville. D'autres légendes racontent encore que le nom de l'édifice est lié au comportement peu scrupuleux de certains marchands qui mentaient à leurs clients pour obtenir le meilleur prix de leur marchandise.
La raison la plus probables serait, une fois n'est pas coutume, une erreur de traduction. A sa construction, la forme du pont intriguait, ne possédant pas de pilone de soutient il fut dénommé ''podul culcat'' (en roumain: le pont couché) par les locaux. Or en dialecte saxon le terme de ''culcat'' signifie à la fois ''couché'' mais aussi ''mensonge''... Cette erreur subtile de traduction aura donc permis aux locaux de fantasmer sur l'histoire de ce pont.
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La place Huet est un lieu plus intime que les deux places voisines, les seuls bruits venant briser sa tranquillité sont ceux de l'église ou du petit lycée situé sur la place, rien de bien dérangeant!
La Place Huet s'est formée à partir du tracé du premier mur d'enceinte de l'ancienne citadelle lorsque celle-ci a perdu son caractère défensif. L'ensemble des édifices entourant la place sont classés au registre des monuments historiques comme le lycée Brukenthal ou la Tour des escaliers.
Sur la place se trouve la Cathédrale évangélique de Sibiu. Avec ses 73m de hauteur elle est considérée comme l'une des plus impressionantes églises gothiques de Transylvanie. Cette église construite en 1520 (après avoir été commencée en 1321) a la particularité d'avoir été le lieu où Mihnea Cel Rau (Mihnea le Mauvais, fils de Vlad Tepes) a été assassiné.
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Quittez ensuite l'hyper-centre pour vous rendre plus au sud-est, à la découverte des restes de l'ancienne citadelle.
Depuis le saccage de la ville par les Tatars en 1241, Sibiu n'a cessé de renforcer son système défensif jusqu'aux 15ème siècle. A cette époque les murs de fortifications englobait une grande partie du centre-ville actuel, faisant ainsi de Sibiu la ville la mieux fortifiée de Transylvanie avec une superficie fortifiée égale à celle de la ville de Vienne. Le premier mur d'enceinte englobait uniquement l'actuelle place Huet tandis que les suivant englobèrent successivement la Petite Place, l'ensemble de la ville haute et enfin la ville basse à proximité de la rivière Cibin.
Désormais les restes les plus visibles de ces fortifications se trouve au Parc de la Citadelle (Parcul Cetatii) au sud de la ville. On peut y voir des tours de l'ancienne citadelle (qui en comptait à l'époque 39) chacune étant rattachée à un corps de métier (tisserands, potieers, charpentiers) qui avait à sa charge une partie de la défense de la ville.
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Il vous faudra reprendre votre bus pour accéder à l'entrée de ce musée situé à 3km en direction de Rasinari.
Ce musée fait partie de la grande famille des musées ethnographiques créés en Europe Centre et de l'Est au cours du 20ème siècle. Si ce type de musée comporte un intérêt indéniable d'un point de vue ethnograhique, il est aussi important de garder à l'esprit que ces collections ont été mise en place dans un contexte de renforcement de l'identité nationale par les gouvernements de l'époque.
Le musée Astra est donc un musée ethnographique en extérieur proposant une promenade dans un parc de 96 hectares au milieu duquel est installé un lac. C'est l'occasion d'une visite culturelle détendue dans un environnement naturel très bien aménagé. Dans l'ensemble de ce musée, ouvert au public en 1967, vous découvrirez environ 300 constructions: des maisons, des ateliers d'artisans, des moulins et surtout, notre coup de coeur, un bowling paysan! L'ensemble de ces constructions ont été démontées dans divers village de la région pour être reconstruites au musée, elles sont désormais classées ''Monuments historiques''.
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Le retour à Bucarest se fera par le vallée de l'Olt qui traverse les Carpates jusqu'à Ramnicu Valcea.
La Vallée de l'Olt est le plus long défilé de Roumanie avec 47 kilomètres entre les localités de Turnu Rosu et Cozia. La rivière Olt, qui prend sa source dans les Monts Hasmas Mare (Carpates Orientales au nord de Miercurea Ciuc) a creusé cette vallée entre les Monts Cozia (à l'ouest) et les Monts Fagaras (à l'est). L'Olt, qui se jette dans le Danube bien plus au sud à la frontière bulgare, a donné son nom à la région historique d'Olténie, au sud-ouest de la Roumanie, qu'elle traverse du nord au sud.
La Vallée de l'Olt est un point de passage stratégique puisque c'est une des seules voies reliant la Transylvanie à la Valachie. Les Monts Cozia, qui surplombent l'Olt, offrent un panorama sur les méandres tracées par la rivière au fil des kilomètres.
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Peu avant la station thermale de Calimanesti, le Monastère Cozia se dresse sur votre route.
Le Monastère de Cozia, dans la commune touristique de Calimanesti, est le principal complexe monastique de la vallée de l'Olt. C'est le voïvode Mircea l'Ancien (Mircea Cel Batran) qui ordonna sa réalisation au 14ème siècle, il repose d'ailleurs dans l'enceinte du monastère. Construit au bord de la rivière Olt, l'ensemble s'intègre très bien au paysage de la vallée et des montagnes du Parc National Cozia. Au fil du temps, le monastère a été l'objet de nombreuses rénovations de la part de Neagoe Basarab, Radu Paisie ou encore Constantin Brancoveanu. La fontaine de la cour du monastère fut réalisée sous les ordres de Neagoe Basarab.
Entre 1879 et 1893 le monastère servit de prison, des personnalités comme Mihai Eminescu s'indignèrent du statut donné à un édifice d'une telle valeur.
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Cette petite ville du département de l'Argeș (dont la capitale est Pitesti) fut autrefois la capitale de l'Etat valaque à partir du 14ème siècle après que ce siège administratif ait été déplacé de Campulung. La dénomination actuelle (Cour de l'Arges) vient donc du fait que la cour royale de l'Etat Valaque s'y était installée (la ville était au préalable nommée ''Arges'' du nom de la rivière).
De cette période, Curtea de Arges a conservé de nombreux monuments construits en l'honneur des voïvodes de la Țara Românească (Terre Roumaine) comme l'église du monastère ou l'église Saint-Nicolas.
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Le monastère de Curtea de Arges fut construit à la demande de Neagoe Basarab (voïvode de Valachie) entre 1512 et 1517. Le riche ornement de l'église fut lui terminé en 1526 au temps de Radu de Afumati. Neagoe Basarab, homme orgueilleux souhaitait que son église soit incomparable sur les terres roumaines.
L'influence architecturale de cette église se trouve en orient, c'est ce qui rend cet édifice religieux aussi particulier en Roumanie. Les fresques interieures dorées sont relativement récente puisqu'elles sont venues remplacer les anciennes, pour la plupart au musée d'Art de Bucarest, suite à un tremblement de terre au 19ème siècle.
Aussi, le Pronaos de l'église est devenu le lieu de repos éternel des membres de la famille royale; ici reposent Neagoe Basarab, Carol Ier ou encore le roi Ferdinand I.
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Cette église royale se situe dans l'ancienne cour des voïvodes valaques, dont il ne reste quasiment que des ruines. Construite sous les ordres de Basarab I, elle a été terminée en 1352 et jouïe d'un très bon état de conservation. L'élément le plus intéressant de la visite se trouve à l'intérieur de l'édifice: les plus anciennes fresques encore visibles de Roumanie (réalisées entre 1364 et 1366). A l'origine de sa construction cette église, bâtie selon un plan en forme de croix grecque, devait être la nécropole princière de Valachie.
La rare représentation de Marie enceinte éveillera certainement la curiosité des visiteurs.
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Vous allez dinner dans un restaurant très renommé de la capitale.
Le Caru cu Bere (que l'on peut traduire par ''La charette à bière'') est le plus connu des restaurants de la capitale.
Le monument architectural accueillant le restaurant date de 1899 et est classé à la liste des monuments historiques de Bucarest. Si l'aspect extérieur du bâtiment est remarquablement travaillé, c'est surtout la décoration intérieure, faîte de fresques et de mobilier ancien qui fait la renommée de ce restaurant.
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Situé en plein centre-ville de Piatra Neamt, le Central Plaza Hotel propose des chambres climatisées élégamment meublées et équipées d'une connexion Wi-Fi gratuite.
Vous pourrez déguster une cuisine roumaine au restaurant.
La tour médiévale d'Étienne se trouve à 650 mètres de l'hôtel. En 5 minutes à pied, vous pourrez vous rendre à la gare de Piatra Neamt.
Les pistes de ski de Cozla sont à 2 km.
Un parking privé est disponible sur place.
Des désirs d’enfance et des pensées d’adulte ont donné naissance à Hilde’s Residence, une petite, mais très coquette maison d’hôtes au coeur de la Bucovine, en Roumanie.
Hilde’s Residence est situé à 500 m du centre ville de Gura Humorului.
Des désirs d’enfance et des pensées d’adulte ont donné naissance à Hilde’s Residence, une petite, mais très coquette maison d’hôtes au coeur de la Bucovine, en Roumanie.
Hilde’s Residence est situé à 500 m du centre ville de Gura Humorului.
Le Plaza V Hotel est situé dans le centre de Targu Mures. Il propose des chambres modernes et colorées qui bénéficient d'un accès gratuit au spa et au centre de remise en forme. Une connexion Wi-Fi et un parking privé sont également disponibles gratuitement.
Le spa abrite un bain à remous, un sauna et un bain à vapeur. Les douches vous feront vivre une expérience sensorielle exceptionnelle grâce à leurs différentes couleurs, leurs sons variés et leurs différentes intensités de jet d'eau.
Le Plaza V Hotel possède en outre une terrasse accessible en été.
Vila Corviniana est situé à Hunedoara, à 200 mètres du château de Corvinilor et juste à côté de la rivière Cerna. Il propose un restaurant sur place.
Certaines chambres bénéficient d'un balcon et offrent une vue sur le château.