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Ecolo
Période | par personne en chambre double | par personne en chambre individuelle |
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du 01 Avril au 31 Juin | 1490 € | 2560 € |
du 01 Juillet au 31 Août | 1490 € | 2560 € |
du 01 Septembre au 31 Octobre | 1490 € | 2560 € |
20 pax | 25 pax | 30 pax | Supplément chambre individuelle | |
du 1 Avril au 30 Juin & du 1 Septembre au 30 Octobre | 826 € | 786 € | 754 € | + 170 € |
du 1 Juillet au 31 Août | 867 € | 825 € | 792 € | + 170 € |
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Vous commancerez la journée avec la découvert d'un des monuments incontournables de Bucarest.
La place de l'Union (Piața Unirii) se situe en face du Palais du Parlement et est prolongée par le boulevard Unirii, le plus grand boulevard de la ville. Ces constructions urbaines, tout comme le Palais du Parlement, impressionnent par leur taille et sont le résultat de la volonté du pouvoir communiste de reconstruire le centre-ville après le tremblement de terre de 1977. Ainsi, Nicolae Ceausescu, après des voyages réalisés en Chine et en Corée du Nord durant les années 1970, s'inspira largement des modèles architecturaux communistes asiatiques.
D'une longueur de 3.5 km, le boulevard de l'Union a nottament été réalisé dans l'objectif de dépasser la taille des Champs-Elysées parisiens. Ce boulevard portait à l'origine le nom de Boulevard de la Victoire du Communisme.
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Malgré la destruction de nombreux espaces verts à l'époque communiste, Bucarest est toujours une ville très arborée ce qu' illustre à merveille le Parc Herastrau. Ce parc se trouve au nord de la ville et borde la place Charles de Gaulle (personnage dont on retrouve une statue à l'entrée du parc).
Pour les besoins du parc, l'ensemble de la zone a été drainée entre 1930 et 1935 ce qui lui a permis d'ouvrir ses portes aux visiteurs en 1936. Le lac Herastrau, au centre du parc, fait partie de l'ensemble de lacs anthropiques du nord de la ville sur la rivière Colentina.
Deux édifices se trouvent dans le parc: le musée du village (décrit par ailleurs) et le Théâtre d'Eté construit en 1956 et qui accueille chaque semaine des spectacles comiques.
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Avant de quitter la capitale vous pouvez observer à proximité du parc l'Arc de Triomphe, monument qui est l'un des plus forts symboles du Micul Paris, le Petit Paris.
Construit durant les années 1920-30 pour commémorer la victoire de la Roumanie dans la 1ère guerre mondiale, cet édifice a remplacé des arcs de triomphe temporaires honnorant par exemple la libération du joug ottoman.
Ce monument se trouve au nord de la capitale, on peut l'observer depuis la Sosea Kiseleff et du Parc Herastrau.
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Vous quitterez la capital et vous continuez votre trajet qui vous approche de la Transylvanie,en passant par la capitale de la Valachie.
Vous arrivez à Curtea de Arges, où vous allez passer la nuit, et qui est une petite ville du département de l'Argeș (dont la capitale est Pitesti) fut autrefois la capitale de l'Etat valaque à partir du 14ème siècle après que ce siège administratif ait été déplacé de Campulung. La dénomination actuelle (Cour de l'Arges) vient donc du fait que la cour royale de l'Etat Valaque s'y était installée (la ville était au préalable nommée ''Arges'' du nom de la rivière).
De cette période, Curtea de Arges a conservé de nombreux monuments construits en l'honneur des voïvodes de la Țara Românească (Terre Roumaine) comme l'église du monastère ou l'église Saint-Nicolas.
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Le monastère de Curtea de Arges fut construit à la demande de Neagoe Basarab (voïvode de Valachie) entre 1512 et 1517. Le riche ornement de l'église fut lui terminé en 1526 au temps de Radu de Afumati. Neagoe Basarab, homme orgueilleux souhaitait que son église soit incomparable sur les terres roumaines.
L'influence architecturale de cette église se trouve en orient, c'est ce qui rend cet édifice religieux aussi particulier en Roumanie. Les fresques interieures dorées sont relativement récente puisqu'elles sont venues remplacer les anciennes, pour la plupart au musée d'Art de Bucarest, suite à un tremblement de terre au 19ème siècle.
Aussi, le Pronaos de l'église est devenu le lieu de repos éternel des membres de la famille royale; ici reposent Neagoe Basarab, Carol Ier ou encore le roi Ferdinand I.
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Cette église royale se situe dans l'ancienne cour des voïvodes valaques, dont il ne reste quasiment que des ruines. Construite sous les ordres de Basarab I, elle a été terminée en 1352 et jouïe d'un très bon état de conservation. L'élément le plus intéressant de la visite se trouve à l'intérieur de l'édifice: les plus anciennes fresques encore visibles de Roumanie (réalisées entre 1364 et 1366). A l'origine de sa construction cette église, bâtie selon un plan en forme de croix grecque, devait être la nécropole princière de Valachie.
La rare représentation de Marie enceinte éveillera certainement la curiosité des visiteurs.
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Finalement vous arriverez à Sibiu ou vous allez passer la nuit. Vous allez visiter cette ville le lendemain.
La ville de Sibiu est une des principales villes de Transylvanie (conjointement avec Brasov et Cluj-Napoca). D'origine saxonne elle fut fondée par ce peuple au cours du 12ème siècle. Des fortifications furent construites plus tard suite à une invasion des Tatars qui détruisirent la ville et décidèrent ainsi les autorités locales à se prémunir d'une nouvelle invasion. La ville connut par la suite un fort embellissement culturel et économique du à sa situation géographique: Sibiu est un carrefour entre les routes entre la Valachie et la Transylvanie ainsi qu'entre Brasov et la Hongrie.
Durant la période communiste, Sibiu ne fut que très peu touchée par les goûts architecturaux de Ceaușescu du fait de son isolement géographique par rapport à la capitale (l'axe de communication entre Bucarest et Sibiu est la vallée de l'Olt, celle-ci n'accueille aucune installations ferroviaires). Du fait de la richesse de son patrimoine architectural et de sa conservation, Sibiu fut désignée en 2007 Capitale Européene de la Culture, année où la Roumanie est entrée dans l'Union Européene. Ce statut constitue un tournant dans l'histoire de la cité puisque de nombreuses rénovations ont été réalisées à cette époque pour embellir la ville et le développement d'événements culturels est encore aujourd'hui perceptible.
L'ambiance à Sibiu ressemble à celle d'une ville d'Allemagne méridionnale, grâce à son isolement et à l'attachement des saxons à leur lieu de vie la ville a pu conserver son essence initiale.
Dans le centre-historique et à ses abords, il est particulièrement agréable de se promener dans les rues commerçantes serpentant entre les divers monuments historiques. Les principaux sites d'intérêts se situent autour de la Grande Place (Piata Mare): la Petite Place (Piata Mica), la Place Huet, le Pont des Mensonges et le Musée Brukenthal. Plus au sud se trouvent des restes des fortifications qui entouraient la ville et, sur la route menant à la région de Marginimea Sibiului, le Musée Astra, un musée ethnographique en extérieur présentant les différents types de constructions de la région.
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Cette journée sera l'occasion de découvrir la ville médiévale de Sibiu.
Mentionnée pour la première fois en 1411, la Grande Place de Sibiu est depuis le 16ème le coeur historique et un endroit incontournable de la ville. A l'époque médiévale cette place devient le principal lieu social de Sibiu, elle est le théâtre de différents événements de la vie quotidienne de l'époque comme les assemblées publiques mais aussi les exécutions. Sur cette place a aussi été installé une ''cage aux fous'' entre 1724 et 1757 où étaient enfermés les pertubateurs nocturnes.
Cette place, longue de 142m et d'une largeur de 93m, a connu de nombreuses modifications durant les travaux de rénovation du centre-ville avant 2007. Le résultat de ces travaux est particulièrement agréable, la place est redevenue un lieu de sociabilisation aux beaux jours comme l'hiver lorsque la municipalité installe le marché de Noël.
D'un point de vue architectural, cette place, dont tout les monuments environnants sont classés ''monuments historiques'', est une invitation à la flânerie dans les rues piétonnes.
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La Transylvanie est une terre de contes et légendes comme en atteste le Pont des Mensonges.
Le Pont des Mensonges fut construit en 1859 pour faciliter le passage des charettes et des piétons entre la Petite Place et la Place Huet au-dessus d'un passage d'entrée dans la ville-haute. Ce passage était antiéreurement un tunnel permettant l'accès à la citadelle de Sibiu.
Ce pont fut le 3ème pont en fonte construit en Roumanie et il est surtout le dernier à être utilisé.
Cette construction, malgré un intérêt architectural relatif, est l'un des éléments marquants de la ville du fait des légendes qui y sont rattachées. La plus répandue est que le pont aurait des réactions étranges lorsque quelqu'un ment en le traversant, la passerelle se mettrait alors à trembler, donnant l'impression de s'écrouler pour finalement faire tomber au sol le menteur. Une autre légende prétend que ce pont fut un lieu de rencontre entre les militaires et les demoiselles de Sibiu; pour parvenir à leurs fins les soldats juraient alors amour et fidélité à leur conquête pour ne finalement jamais revenir dans la ville. D'autres légendes racontent encore que le nom de l'édifice est lié au comportement peu scrupuleux de certains marchands qui mentaient à leurs clients pour obtenir le meilleur prix de leur marchandise.
La raison la plus probable serait, une fois n'est pas coutume, une erreur de traduction. A sa construction, la forme du pont intriguait, ne possédant pas de pilone de soutient il fut dénommé ''podul culcat'' (en roumain: le pont couché) par les locaux. Or en dialecte saxon le terme de ''culcat'' signifie à la fois ''couché'' mais aussi ''mensonge''... Cette erreur subtile de traduction aura donc permis aux locaux de fantasmer sur l'histoire de ce pont.
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La Place Huet est la place la plus secrète du centre-ville de Sibiu.
La Place Huet s'est formée à partir du tracé du premier mur d'enceinte de l'ancienne citadelle lorsque celle-ci a perdu son caractère défensif. L'ensemble des édifices entourant la place sont classés au registre des monuments historiques comme le lycée Brukenthal ou la Tour des escaliers.
Sur la place se trouve la Cathédrale évangélique de Sibiu. Avec ses 73m de hauteur elle est considérée comme l'une des plus impressionantes églises gothiques de Transylvanie. Cette église construite en 1520 (après avoir été commencée en 1321) a la particularité d'avoir été le lieu où Mihnea Cel Rau (Mihnea le Mauvais, fils de Vlad Tepes) a été assassiné.
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Depuis le saccage de la ville par les Tatars en 1241, Sibiu n'a cessé de renforcer son système défensif jusqu'aux 15ème siècle. A cette époque les murs de fortifications englobaient une grande partie du centre-ville actuel, faisant ainsi de Sibiu la ville la mieux fortifiée de Transylvanie avec une superficie fortifiée égale à celle de la ville de Vienne. Le premier mur d'enceinte englobait uniquement l'actuelle place Huet tandis que les suivants englobèrent successivement la Petite Place, l'ensemble de la ville haute et enfin la ville basse à proximité de la rivière Cibin.
Désormais les restes les plus visibles de ces fortifications se trouvent au Parc de la Citadelle (Parcul Cetatii) au sud de la ville. On peut y voir des tours de l'ancienne citadelle (qui en comptait à l'époque 39) chacune étant rattachée à un corps de métier (tisserands, potiers, charpentiers) qui avait à sa charge une partie de la défense de la ville.
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Ensuite vous allez prendre le bus pour découvrir des autres endroits merveilleux de la Roumanie, comme le Château de Hunedoara , qui est le plus grand château de Roumanie ainsi qu'un des plus importants monuments d'architecture gothique du sud-est de l'Europe. Il est ainsi devenu naturellement l'un des symboles du tourisme en Roumanie.
C'est sur les fondations d'une précédente construction bâtie au XIVème que Iancu de Hunedoara décida en 1440 de la construction de ce château qui prit le nom de sa lignée (il était aussi appelé Ioan Corvin en roumain). Cet homme politique transylvain fut dirigeant du comté de Severin entre 1439 et 1446, voïvode de Transylvanie de 1441 à 1446 et régent du Royaume de Hongrie de 1446 à 1452. Il est connu pour sa résistance face aux troupes ottomanes.
C'est donc lorsqu'il dirigeait le Comté de Severin (équivalent au Banat et à l'Olténie actuelle) que Iancu de Hunedoara lança la construction de ce château. Malgré la mort de son créateur en 1456, le Château de Hunedoara continuera de s'agrandir durant les siècles suivants grâce aux travaux entrepris par les successeurs du voïvode que sont Matei Corvin ou Gabriel Bethlen.
Aujourd'hui, l'édifice est particulièrement imposant, on y accède par un pont en bois surplombant la rivière dans un décor de cinéma.
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Puis vous allez vous diriger vers l'ancienne capitale de la Transylvanie.
La ville de Alba Iulia est une ville de Transylvanie d'un peu plus de 60 000 habitants située sur l'axe Cluj-Napoca- Sibiu. Aujourd'hui Alba Iulia est une ville secondaire de Transylvanie, pourtant, elle fut longtemps la capitale politique et religieuse de la région. La ville se trouve à proximité des Monts Apuseni, des montagnes parmi les plus sauvages de Roumanie.
La cité serait l'une des plus anciennes de Roumanie, créée avant même l'arrivée des romains au début du 2nd siècle. Son influence grandit dès le 11ème siècle puisqu'elle est le siège des premiers archevêchés et au 16ème siècle, période où elle devient la capitale de la Transylvanie, alors sous domination autrichienne. Elle conserva ce statut entre 1542 et 1690, période à laquelle fut construit la Palais des Princes.
Malgré le déclin progressif de la ville, elle fut le théâtre de divers événements de la vie politique roumaine. C'est par exemple ici que l'Etat roumain, par l'unification de la Transylvanie, du Banat et de la terre roumaine, fut créé le 1er décembre 1918. C'est aussi dans l'Eglise du Couronnement que le roi Ferdinand I et la reine Marie reçurent leur titre en 1922.
La citadelle de type Vauban Alba Carolina (Blanche Caroline), au centre de la ville, concentre la plupart des monuments historiques de la ville. Edifiée par l'Empire Habsbourg sur la Colline de la Citadelle pour protéger la ville contre l'Empire Ottoman, est particulièrement bien conservée et influence largement l'organisation de la cité de par sa forme.
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Cette cathédrale est souvent considérée comme l'édifice d'architecture roman ayant le plus de valeur en Transylvanie et certainement dans l'entière Roumanie. La construction de l'actuelle église démarra en 1246 et s'acheva en 1291, au préalable une autre cathédrale avait été construite dès l'an 1009 mais elle fut détruite durant l'invasion tatare de 1242.
La Cathédrale Saint-Michel a servi de siège à l'Archevêque de Transylvanie ainsi qu'à l'Archidiocèse Romano-Catholique. Dans la nef latérale se trouve le sarcophage de Ioan de Hunedoara, ancien gouverneur hongrois ainsi que celui de son fils Ladislau.
Cet édifice, d'une hauteure de 62 mètres domine la citadelle Alba et en est le principal monument historique.
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Durant la manitnée vous allez vous détendre dans le parc du Musée Astra, qui vous reposera avec ces verdures.
Ce musée fait partie de la grande famille des musées ethnographiques créés en Europe Centrale et de l'Est au cours du 20ème siècle. Si ce type de musée comporte un intérêt indéniable d'un point de vue ethnograhique, il est aussi important de garder à l'esprit que ces collections ont été mise en place dans un contexte de renforcement de l'identité nationale par les gouvernements de l'époque.
Le musée Astra est donc un musée ethnographique en extérieur proposant une promenade dans un parc de 96 hectares au milieu duquel est installé un lac. C'est l'occasion d'une visite culturelle détendue dans un environnement naturel très bien aménagé. Dans l'ensemble de ce musée, ouvert au public en 1967, vous découvrirez environ 300 constructions: des maisons, des ateliers d'artisans, des moulins et surtout, notre coup de coeur, un bowling paysan! L'ensemble de ces constructions ont été démontées dans divers village de la région pour être reconstruites au musée, elles sont désormais classées ''Monuments historiques''.
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Dans leur patrie d'origine, les colons avaient déjà pris conscience du fait qu'en cas de guerre, il serait préférable d'abandonner le village et de sauver sa vie et ses biens grâce à une fortification facile à atteindre. Cela influa sur le choix de réaliser un édifice facile à atteindre et à défendre.
Dans la région, les maisons, avec jardin sont alignées en rangs serrés et forment des villages composés de rues, de pâturages, de places; l'église est située au centre de ces villages.
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Au centre du bourg se trouve l'église saxonne fortifiée, un modèle du genre. Celle-ci fut construite entre 1486 et 1524 et devint en 1572 le siège de l'épiscopat saxon en Transylvanie. L'église et ses fortifications sont aujourd'hui encore particulièrement bien conservées grâce aux incessantes rénovations; on peut ainsi admirer les 7 tours encerclant l'église ainsi que les 3 murs de fortification qui protègent la protègent.
A l'intérieur, l'église est remarquable par son volume et par son retable représentant des scènes de la vierge Marie.
Ce lieu de culte nous révèle aussi une histoire témoignant du style de vie des saxons à l'époque médiévale: ceux-ci avaient inventé un méthode infaillible pour éviter les divorces dans la région! Cette méthode était simple, lorsque l'un des couples du village souhaitaient se séparer, ils étaient enfermés, pendant une semaine ou plus, dans l'une des tours de l'église. Obligés à partager le même lit, la même table, la même fourchette les époux étaient amenés à s'entre-aider. Aucun couple n'aurait finalement divorcé à cette époque à Biertan!
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Vous arriverez finalement à Sighisoara où vous allez passer la nuit dans une cadre médiévale. Ici vous attend une belle promenade dans les ruelles de la cité.
C'est la plus belle cité médiévale de Roumanie qui s’élève au sommet d’une colline boisée. Le coeur de la ville, où se situe par exemple ''l'église de la colline'' est classé au patrimoine mondiale de l'Unesco depuis 1999. Fondée par les Saxons de Transylvanie au bord de la rivière ''Târnava mare'' au cours du 12ème siècle, la ville actuelle a été installée sur le site d'un ancien castrum romain.
Courant le long des fortifications, neuf tours au toit pointu montent encore la garde. La plus grande est la fameuse Tour de l’Horloge (Turnul cu Ceas) haute de 64 m à voir absolument. Le conseil de la ville se tenait jusqu’en 1556 dans cette tour qui abrite aujourd’hui le musée d’Histoire.
Non loin de là, à l’angle de la rue Cositorarilor, se trouve la maison où serait né Vlad Tepes (Dracula) en 1431.
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L'essentiel des visites se concentrent dans la citadelle de la ville, c'est-à-dire le quartier construit sur la colline.
La citadelle de Sighisoara est le quartier central de la ville construit par des colons saxons au 13 ème siècle. Celle-ci a été classée en 1999 au patrimoine mondial de l'Unesco en raison de la qualité et de la conservation de son extraordinaire patrimoine culturel. Ce quartier sera l'occasion d'une belle promenade pédestre dans les rues piétonnes serpentant au milieu des maisons colorées de la citadelle. Au beau milieu de la Transylvanie, ces couleurs laissent parfois croire aux visiteurs qu'ils se trouvent en méditérannée.
Les principaux monuments à visiter sont les différentes tours de la citadelle (et surtout la tour de l'horloge), les églises (église sur la colline, église du monastère) et la maison de Vlad Dracul, le père de Vlad Țepeș.
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C'est le plus grand monument de la ville, vous le découvrirez à côté de la Place Cetatii.
La Tour de l'horloge est l'un des principaux monuments militaires de Transylvanie et le symbole de la ville de Sighisoara. Initialement, cet édifice était une simple porte d'entrée de la ville; sur les 14 tours construites au 14ème siècle seules 9 sont encore debout. Par la suite, son importance a grandi et la tour a été réhaussée jusqu'à atteindre 64m de haut sur 6 étages. Le toît construit en style baroque en 1677 suite à un incendie est remarquable grâce à ses 4 petites tours disposées à chacun de ses coins.
Longtemps utilisé pour accueillir les locaux de la mairie, la tour a finalement reçu ses horloges au 18ème siècle, chacune mesurant 2.40m de diamètre.
Désormais la tour accueille le musée de la ville de Sighisoara grâce nottament à divers donateurs d'origine saxonne. Cette collection qui continue de s'enrichir permet de mieux appréhender l'histoire et l'identité de Sighisoara et de la Transylvanie.
Les autres tours de la ville sont parfois utilisées pour des démonstrations liées au corps de métier auxquelles les tours se rattachent. On peut donner comme exemples la Tour des Bouchers, la Tour des Tailleurs ou encore la Tour des Pelletiers.
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L'Escalier des Ecoliers de la ville de Sighisoara est un petit bijou architectural permettant de rejoindre l'Eglise de la Colline et surtout le lycée J.Haltrich depuis le centre ville.
Cet escalier couvert existe depuis 1642, il fut édifié par la municipalité dans le but de protéger les écoliers des intempéries lorsqu'ils se rendaient à l'école. Construit en bois, et très bien entretenu cet escalier possède actuellement 175 marches.
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Vous atteindrez ce lieu de culte après un court effort physique vous permettant de vous hisser au sommet de l'Escalier des Ecoliers.
L'église de la colline de Sighisoara se trouve, comme son nom l'indique, au sommet de la principale colline de la ville. Comme de nombreux édifices de la région, son érection a été particulièrement longue (1345-1525) en raison des tensions entre roumains, turcs et austro-hongrois ainsi que des mouvements terrestres.
Cette église est reconnue comme l'édifice ecclésiastique le plus représentatif de l'art gothique en Transylvanie. Plusieurs éléments architecturaux illustrent ce style: un choeur très large, des voûtes d'ogive et des fenêtres dont les ouvertures ont une forme d'arc cassé.
A l'intérieur, on retrouve les fresques réalisées en 1488 par le peintre Valentin, celui-ci n'est autre que le maire de Sighisoara de l'époque.
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Vous allez diner dans le restaurant Casa Georgius Krauss qui se trouve dans un batiment, monument historique, située dans la citadelle de Sighisoara.
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Aujourd'hui la découvert du Patrimoine Unesco du pays continue.
Vous commancerez par un petit village caché entre les collines, loin de l'agglomération.
Le mode de vie à Viscri est typique de la vie à la campagne en Roumanie. Viscri accueille une communauté paysane saxonne restée très attachée à ses coutumes et traditions d'antan. Ce village, situé en plein coeur de la Transylvanie, a connu un soudain essor touristique après la venue 1996 d'une personnalité anglaise. C'est en effet, le prince Charles qui a non seulement acheté une maison à proximité du village mais en a aussi vanté les mérites auprès de la presse anglo-saxonne et roumaine.
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Classées monument UNESCO en 1999, la citadelle de Prejmer est un des éléments marquants de la région de Brașov. C'est au 13ème siècle, lorsque le roi d'Hongrie Andrei II céda le territoire de l'actuel Prejmer aux chevaliers de l'ordre teutonique que démarra la construction de l'église aujourd'hui au coeur des murs de la citadelle, construits, eux, par les habitants saxons.
La citadelle-église médiévale de Prejmer a été, comme la plupart des monuments de la région, de nombreuses fois endommagée en raison des différentes invasions et des tremblements de terre ayant frappé la région jusqu'à notre ère. Malgré tout, elle est considérée comme l'une des mieux conservées et des plus résistantes de l'est de l'Europe. Ses murs épais de 3 à 4m et haut de 12m lui ont en effet permis de resister à diverses invasions venues de l'est.
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Par la suite vous arriverez à Brasov ou vous allez passer la nuit.
Braşov est une des principales villes de Transylvanie et de Roumanie avec près de 280 000 habitants. Comme de nombreuses villes de Transylvanie elle porte un nom officiel roumain, mais aussi des noms hongrois (Brasso) et allemand (Kronstadt) qui illustrent ses origines saxonnes.
Braşov possède le statut de préfecture du département homonyme et est située dans le creux d’une dépression au cœur des montagnes des Carpates. La région de Brașov est aussi appelée ''Țara Bârsei'' ou 'Terre du berceau''. A proximité se trouvent les principaux sites d’activités de montagne du pays que sont les Monts Bucegi, Piatra Craiului ou encore les Monts Fagaras.
Les traces de présence humaine dans le bassin de Brasov remontent au néolithique et attestent de la présence, plusieurs siècles plus tard, de daces dans la région. Malheureusement, les découvertes ont été en grande partie détruites par le pouvoir communiste au cours de son demi-siècle au pouvoir en Roumanie. Construit à partir de divers villages, devenus aujourd’hui des quartiers de la ville, Brasov trouve son essor au cours du 16ème siècle grâce à sa situation géographique aux confins de la Valachie et de la Moldavie et à une situation fiscale avantageuse.
Suite au rattachement de la Transylvanie à la Roumanie, la seconde guerre mondiale laisse place au régime communiste. Brasov, ville fondamentalement protestataire, change de nom le 8 septembre 1950 et devient ‘Orasul Stalin’, la ville de Staline, au cours du processus de soviétisation de la Roumanie. Le pouvoir communiste va même jusqu’à installer sur la colline dominant la ville l’inscription ‘STALIN’ en lettres géantes. Sept après la mort du leader géorgien, en 1960, Brasov retrouvera son identité et c’est désormais son nom roumain que l’on retrouve sur la colline Tâmpa.
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Vous allez diner dans le restaurant Gaura Dulce qui se trouve a quelques minutes de la Place de Conseil, au coeur de la ville de Brasov. Il propose des plats locaux et internationaux aussi.
Les soirées sont souvent animées par des orchestres.
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Construite entre 1383 et 1477 dans un contexte de développement économique et culturelle de la ville mais aussi de tensions avec l’empire ottoman qui conduisirent à l’invasion de la ville en 1421, l’édification de l’église fut particulièrement longue. Un tremblement de terre au cours de l’année 1471 retardant encore la finalisation du monument.
Celui-ci fut une nouvelle fois endommagé durant l’année 1689 en raison d’un incendie criminel attribué à l’armée autrichienne et à son général Caraffa. Celui-ci aurait menacé dans une lettre de réduire Brasov en cendre si les habitants s’opposaient à l’installation des troupes autrichiennes dans la région. L’incendie détruisit la majeure partie de la ville mais ne fit qu’endommager l’église qui fut noircie par les flammes. Le nouveau nom de cette dernière fut alors tout trouvé.
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Cette journée sera consacre pour le retour Bucarest.
Sur le trajet vous passerez par le village de Bran, anciennement appelé ''Porte de Bran'' en raison du couloir que forme la montagne à cet endroit, qui est une commune du département de Brasov. Grâce à sa situation géographique (aux pieds des Monts Bucegi) et à la présence du château de Bran (château de Dracula), la ville tire l'essentiel de son activité économique du tourisme.
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Le château de Bran, situé sur la commune du même nom, est souvent évoqué sous le nom de ''Château de Dracula''. A la limite entre la Valachie et la Transylvanie, au cœur d'un paysage splendide entre les montagnes de Bucegi et de Piatra Craiului, le Château de Bran est installé sur un promontoire dominant le bourg touristique.
A l'origine cet édifice fut construit par les chevaliers Teutoniques au 13ème siècle dans le but de contrôler et de taxer le traffic commercial de la vallée. Ce château construit en bois sera remplacé un siècle plus tard par une forteresse de pierres par le roi Louis 1er de Hongrie. Plusieurs modifications architecturales seront ensuite apportées au château (nottament en raison d'une explosion) jusqu'en 1699 où il revint à la famille des Hasbourgs, princes de Transylvanie. Durant la période 1918-2006 le propriété du château oscillera entre la famille royale, l'état communiste (qui ouvra le château aux visiteurs) et l'Etat roumain avant qu'il ne soit finalement rendu à la famille des Hasbourgs qui en est encore aujourd'hui propriétaire.
La visite du château de Bran fait partie des visites incontournables dans la région puisque ce Château est rattaché à la légende de Vlad Țepeș l'Empaleur dit Dracula. N'oublions pas que le nom de ''Château de Dracula'' n'est pas réellement fondé. En effet, Bram Stoker, l'auteur de ''Dracula'' se serait inspiré du personnage de Vlad Țepeș, en raison de sa cruauté, pour son roman. En revanche, aucun document n'atteste de la venue de ce dernier au château de Bran, certaines sources évoquent qu'ils s'y serait arrêté lors d'un voyage entre la Transylvanie et la Valachie voire qu'il y aurait été emprisonné.
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Sur le parcours vous visiterez le Château de Peles et vous allez traversaire la Vallée de Prahova.
La vallée de Prahova est le point de départ pour les randonnées dans les hautes Carpates. Les stations de montagne les plus importantes sont Busteni, Predeal (1 035 m) Azuga et Sinaia. Cette vallée relie les villes de Ploiesti au sud à Brasov au nord par le col de Predeal. Avant 1918, année où la Transylvanie devint un territoire roumain, la vallée de la Prahova était située à l'extrême nord de la Valachie puisque la frontière se trouvait alors aux abords de Predeal.
La vallée est ainsi considérée, au même titre que la vallée de l'Olt, comme une porte d'entrée vers la Transylvanie et ses paysages vallonnés.
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Sur le trajet vous allez passer par plusieur villes, stations de ski. Cette route vous offre une magnifique vue sur les Monts Bucegi.
La petite ville de Busteni se trouve au cœur des Carpates méridionales, dans la très touristique Vallée de la Prahova.
C'est au pied des Monts Bucegi et sur la route allant de Bucarest à Brasov que se découvre la petite ville de montagne de Busteni. La localité tire depuis plusieurs années la majeure partie de ses revenus de son activité touristique. Le domaine skiable de la ville est en effet l'un des plus étendus des Carpates, le tout à proximité de Bucarest et de Brasov. Mais le tourisme estival y est aussi très développé, Busteni est un très bon point de départ pour des randonnées dans les Bucegi à la découverte de la Cascade Urlatoare, du Sphynx des Bucegi ou du Mont Omul, accessibles à pied ou en téléphérique.
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Le Parc Naturel des Monts Bucegi est une zone naturelle protégée de la région des Carpates méridionnales. Situé sur l'axe entre Brasov et Bucarest, c'est le terrain de jeu favori des randonneurs, skieurs et alpinistes de la région.
Les Monts Bucegi se situent entre les vallées de Prahova (à l'est) et Ialomita (au sud) et entre la dépression de la Barsa au nord et la plaine de Munténie au sud. La grande diversité des roches offrent aux visiteurs des formes naturelles exceptionnelles telles les grottes de la Ialomita et de la Rata, les gorges des Ours et du Tatare, la Cascade Hurleuse ou encore le Sphinx des Bucegi.
L'activité touristique dans les Monts Bucegi se concentre autour des sports d'hiver, de la randonnée pédestre et des visites culturelles dans les localités de Sinaia, Busteni ou Bran, de l'autre côté du massif. De nombreux tracés de randonnées peuvent être organisés pour des circuits à la journée ou de 2/3 jours.
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Située à une altitude de 880m, la ville doit son existence et sa reconnaissance au roi Carol I de Roumanie qui y fit construire sa résidence d'été, le Château Peles. La ville a conservé, dans les quartiers les plus en hauteurs, son charme d'antant avec nottament de nombreuses maisons d'influence saxonne.
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Vous allez diner dans le restaurant Caru cu Bere.
Le Caru cu Bere (que l'on peut traduire par ''La charette à bière'') est le plus connu des restaurants de la capitale.
Le monument architectural accueillant le restaurant date de 1899 et est classé à la liste des monuments historiques de Bucarest. Si l'aspect extérieur du bâtiment est remarquablement travaillé, c'est surtout la décoration intérieure, faîte de fresques et de mobilier ancien qui fait la renommée de ce restaurant.
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Servant une variété de spécialités internationales, le restaurant ressemble à une taverne médiévale, avec cave à vin et terrasse d'été.
Servant une variété de spécialités internationales, le restaurant ressemble à une taverne médiévale, avec cave à vin et terrasse d'été.