La journée est appelée également « Sourva ».
Cette fête de tradition bulgare est composée par quatre rituels :
1. le repas de la veille, qui représente le deuxième des repas de Noël (koledni vetcheri)
2. sourvakane
3. koukerski igri
4. ladouvane.
1. Le repas comprend de la viande et un pain richement décoré (pita). Après avoir encensé la table avec du tamyan (encens), la personne la plus âgée soulève la pita très haut, puis distribue les morceaux en respectant l’âge des convives. On prépare une banitza où l’on dissimule de petits objets ou de petits papiers sur lesquels sont marqués des souhaits (banitza avec souhaits). Avant de la servir on la tourne trois fois, puis chacun se sert et découvre son « kusmet ». Le premier morceau est réservé à un(e) célibataire, qui le mettra sous son oreiller et si il/elle rêve d’un/e fiancé(e)... le rêve se matérialisera !
D’après les croyances, les noix dures et grosses indiquent que la famille sera en bonne santé ; si quelqu’un éternue c’est bon signe : le premier animal du bétail qui naîtra au printemps portera le nom de celui qui a éternué ; les femmes se laveront les cheveux avec l’eau dans laquelle aura trempé du cornouiller pour qu’ils soient beaux et brillants.
2. On choisit des rameaux à plusieurs branches que l’on décore de fils de laine, de piments, fruits secs, haricots, pop-corn, papiers multicolores et une pièce de monnaie.
Dans certaines régions ce rituel est appliqué également au bétail.
La maîtresse de maison donne en cadeau aux survakari une pièce de monnaie, des fruits, des noix et du lard.
3. Le 1er janvier débute les jeux de koukeri (personnes masquées) qui se dérouleront à des dates différentes tout au long de l’année en fonction des régions.
4. Coutume des jeunes filles pour découvrir le futur époux. Le mot vient du couplet d’une chanson : « Oï lado, lado, momice mlado ».
Cette tradition a lieu au milieu de l'été dans certaines régions de la Bulgarie.
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