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Ecolo
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du 01 Juillet au 31 Août | 920 € | 1650 € |
du 01 Septembre au 30 Octobre | 890 € | 1590 € |
- La livraison du véhicule le jour de départ de Belgrade et la restitution du véhicule à l'hôtel à Belgrade la veille de votre départ.
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Nous vous conseillons de démarrer votre découverte de Belgrade depuis la Place de la République qui sert également aux guides de point de départ.
Située entre la place de Terazije, la rue Kneza Mihajlova et la forteresse de Kalemegdan, la Place de la République est la place centrale de Belgrade où se rencontrent tous les Belgradois et où eurent lieu de nombreuses manifestations, notamment contre la politique de Slobodan Milošević. Pendant la période ottomane, la place comportait la Porte de Stambol, marquant l'entrée de la ville. Après le départ des Turcs et le plan d'urbanisme de la ville, la porte a été détruite et la place s'est développé autour de deux bâtiments : le musée national de Belgrade et le théâtre national de Belgrade. Toujours en activité depuis 1869, le théâtre de Belgrade est une institution culturelle très prisée par ses habitants. En revanche, le musée national, inauguré le 10 mai 1844 est en restauration depuis le 12 décembre 2003 et les promesses de réouverture sont nombreuses mais n'ont encore jamais abouties. Au centre de la place actuelle, on retrouve la statue équestre en bronze de Mihajlo III Obrenović où l'on voit le prince montrer de la main la direction de Constantinople aux Turcs battus. Sur le piédestal de la statue figure des scènes de bataille témoignant de la libération de certaines villes serbes dont les noms sont gravés dans des plaques figurant également sur le piédestal.
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Vous pouvez ensuite vous diriger vers la forteresse de Belgrade en prenant la rue Vaša Čarapića еntre le musée national et le théâtre national et aller tout droit. Vous dépasserez la place des étudiants (Studentski Trg) ou vous continuerez tout droit jusqu'à traverser la voie des tramways pour rentrer à Kalemegdan, la forteresse de Belgrade.
La forteresse de Belgrade ou Kalemegdan est située au cœur de Belgrade dans le quartier de la Vieille Ville. Son nom vient du turc « kale » signifiant forteresse et « meydan » le combat. Construite entre le Ier et XVIIIème siècle à la confluence de la Save et du Danube, la forteresse offrait un poste d'observation pour voir l'arrivée et l'avancée des ennemis. En activité jusqu'à l'indépendance de la Serbie du joug ottoman, les autorités ont alors décidé d'un plan d'urbanisme pour réhabiliter la forteresse dans le plan de la ville. Aujourd'hui, musées, parcs, zoo, monuments constituent une grande partie de la forteresse. Parmi les plus connus, on citera Le Vainqueur, érigé en 1928 soit dix ans après la percée du front de Thessalonique et qui constitue le symbole de la forteresse ou encore Le monument de la reconnaissance à la France, érigée en 1930 pour remercier de l'aide offerte par la France pendant et après la Première Guerre Mondiale
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Nous vous recommandons de terminer la visite de la forteresse en longeant la Save afin de vous rendre à la Saborna crkva de Belgrade. Vous sortirez de la forteresse et vous vous trouverez devant l'ambassade de France. Pour vous y rendre, vous prendrez la rue Kneza Sime Markovića qui longe l'ambassade sur le côté droit, sur votre gauche vous tomberez sur la Saborna Crkva de Belgrade.
Dédiée à l'archange Michel, la Saborna Crkva de Belgrade a été construite entre 1837 et 1840 par demande de Miloš Obrenović d'après les plans de l'architecte Adam Fridrih Kverfeld.
Surmontée d'un clocher à l'entrée, la cathédrale ne comporte qu'une simple nef se terminant par une abside où se dresse un iconostase richement décoré réalisé par Dimitrije Petrović et orné par Dimitrije Avramović. L'architecture néo-baroque s'harmonise avec le décor intérieur d'un style viennois. De nombreuses icônes, des lustres monumentaux ornés d'icônes, des chaires et des fresques viennent complétés le décor de la cathédrale.
La Saborna Crkva sert également de tombeaux pour le prince Miloš Obrenović qui transforma complètement le visage de Beograd après le départ des Turcs, le prince Mihajlo Obrenović que l'on retrouve que la statue équestre de la place de la République mais également des patriarches, des écrivains comme Dositelj Obradović ou encore le réformateur de la langue serbe Vuk Karadžić.
En face de la cathédrale se trouve le patriarcat de l’Église orthodoxe serbe, construit en 1934-1935 sur un plan carré, il se caractérise par la représentation des armes de l’Église orthodoxe serbe et d'une icône de Saint Jean-Baptiste.
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En sortant de la Saborna crkva, nous vous conseillons de poursuivre votre visite de Belgrade en prenant la première rue à gauche où vous tomberez directement sur la "taverne" ou kafana Znak pitanja (point d'interrogation) reconnaissable à son point d'interrogation. Vous pouvez vous restaurer ici si vous le souhaitez, la cuisine y est bonne et traditionnelle.
La kafana « ? » - znak pitanja, point d'interrogation - que l'on peut traduire par taverne en français est la plus ancienne de Belgrade, située rue du Roi Pierre Ier de Serbie et réputée pour sa cuisine et sa musique traditionnelle. Son nom très étrange « ? » vient du fait qu'au départ, la kafana s'appelait « À la cathédrale » mais le patriarche n'ayant pas appréciant que le terme « cathédrale » soit accolée à celui d'une kafana, le propriétaire des lieux a alors changé le nom et a mis un point d'interrogation en attendant de trouver un nouveau nom, cependant le succès populaire ayant pris, la kafana n'a plus jamais changé de nom et continue encore aujourd'hui à s'appeler « ? »
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Après avoir éventuellement manger, vous pouvez remonter la rue Kralja Petra qui se trouve devant la kafana Znak Pitanja et vous tomberez sur la rue piétonne principale appelée Kneza Mihajlova, que vous reconnaîtrez en raison des indications de directions dans le but de guider les touristes. Si vous n'avez pas manger, vous trouverez ici d'autres restaurants de cuisine traditionnelle et internationale.
La rue piétonne de Kneza Mihajlova est l'artère la plus ancienne et la plus importante de Belgrade. Conçue entre 1867 et 1870, elle repose sur les vestiges de la voie romaine principale de la cité de Singidunum. Après le départ des turcs, le plan d'urbanisme de la ville transforma ces rues sinueuses bordées de jardins, de fontaines et de mosquées en un nouvel espace, aujourd'hui constitué de magasins, restaurants, instituts de culture étrangers, banques, musées...
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Vous avez la possibilité de poursuivre votre balade dans Belgrade en continuant tout droit à la fin de la fin de la rue Kneza Mihajlova en direction de l'hôtel Moskva, afin de rentrer sur Terazije.
Au même titre que la forteresse ou la place de la République, Terazije est un point central de Belgrade. Conçue à la base comme une place, elle s'apparente aujourd'hui à une rue. Son nom vient du turc « terazi » qui signifie « château d'eau », en effet, à l'époque ottomane de nombreux châteaux d'eau se trouvaient sur la place afin d'augmenter la pression de l'eau et pouvoir l'amener plus loin. Les changements s'opèrent dans les années 1840 lorsque le prince Miloš Obrenović demanda aux artisans de quitter la vieille ville turque et se construire leurs maisons et atelier sur la place actuelle. En 1860, le dernier château d'eau ottoman est détruit et on le remplace par une fontaine commémorant le second règne du prince. L'allure actuelle de la rue provient d'une restructuration ayant eu lieu au début de l'époque yougoslave avec des bâtiments massifs de couleur grise dans un pur style de réalisme soviétique. Néanmoins, un bâtiment tranche complètement avec la monochromie grise, il s'agit de l'hôtel Moskva, un des plus anciens hôtels de Serbie, qui a ouvert ses portes en 1908. Tantôt Comité olympique serbe, banque, quartier général de la Gestapo, l'hôtel actuel et son style Art Nouveau caractérisé par des plaques de céramique de couleur verte en fait un des plus luxueux de la capitale.
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Après Terazije, il est vous est possible de continuer tout droit sur la rue Kralja Milana jusqu'à arriver sur une place (Trg Slavija) où de là vous pouvez prendre la route légèrement montante à la droite du grand bâtiment qui se trouve alors en face de vous (ulica Svetog Save). Cela correspond pratiquement à aller tout droit. En remontant cette rue, vous arriverez en face de l'église St Sava de Belgrade, principale église de la ville.
Figurant sur les pièces de 20 dinars serbes, L'église St Sava est dédiée au fondateur de l'église orthodoxe serbe St Sava et fut érigée selon la légende à l'endroit même où le pacha Koca Sinan Pasha a brûlé les reliques du saint pour punir les serbes de la révolte du Banat.
La construction a débuté en 1939 d'après les plans de l'architecture Aleksandar Deroko et est toujours inachevée aujourd'hui, ce qui lui vaut la comparaison avec la Sagrada Familia de Barcelone. Pourtant, elle se veut une réplique de la basilique Sainte Sophie d'Istanbul de part son style néo-byzantin et ses formes. Les causes de son inachèvement est l'interruption des travaux pendant la Seconde Guerre Mondiale et également par décision du maréchal Tito. Les travaux n'ont repris qu'en 2001 et devraient se terminer au cours de l'année 2019. Avec ses quatre clochers, une hauteur maximale sous coupole de 82 mètres, son architecture en marbre et granite et un intérieur qui devrait être recouvert de mosaïques, l'église St Sava figure parmi les plus imposantes églises orthodoxe du monde. Dans sa crypte, il est possible d'y voir les trésors de St Sava et le tombeau du prince Lazar Hrebeljanović, souverain serbe ayant péri durant la bataille de Kosovo polje en 1389 qui marqua le début de l'avancée ottomane en Serbie.
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Après votre visite de St Sava, nous vous proposons un retour progressif vers le centre-ville par une autre route. Pour cela vous retournerez à la place Slavija et prendrez la rue qui part sur la droite (ulica Beogradska) en longeant le jardin d'enfants. Vous remonterez la rue Beogradska jusqu'à tomber sur un parc de part et d'autre de la rue. Sur votre gauche vous verrez alors un édifice rouge, l'église St Mark de Belgrade.
L'église St Mark de Belgrade se situe dans le parc de Tašmajdan et a été réalisée entre 1931 et 1940 par un deux frères architectes, Petar et Branko Krstić. Son style serbo-byzantin n'est pas sans rappeler certaines réalisations serbes datant du Moyen-Âge. L'église en fausses briques rouges se caractérise par ses dômes et ses arcades en plein cintre. La décoration intérieure est riche d'un iconostase très colorée, d'un lustre monumental entouré de figures d'icônes, d'une riche collection d'icônes remontant jusqu'au XVIIème siècle mais aussi de reliques comme celles de l'Empereur Stefan Uroš IV Dušan Nemanjić qui vécut au XIVème siècle.
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Une fois la visite de l'église St Mark terminée, nous vous conseillons de remonter légérement le boulevard (bulevar Kralja Aleksandra) en direction opposée à ceux des jardins afin d'arriver devant le bâtiment de l'Assemblée nationale de Serbie.
Le bâtiment de l'Assemblée nationale de Serbie a été construit sur une longue période, entre 1907 et 1936, avec une période d'interruption pendant la Première Guerre Mondiale. Il est l’œuvre de l'architecte Jovan Ilkić qui remporta le concours pour sa réalisation. Il associa son fils Pavle au projet qui dût finir le travail seul après la mort de son père en 1917. Le bâtiment a un style académique rappelant les grands temps de la Renaissance italienne. Un escalier monumental donnant sur un portique à quatre colonnes surmontées d'un tympan triangulaire donne une idée de l'élégance d'un bâtiment dominé par quatre petits dômes entourant un grand dôme central. L'entrée principale est marquée par deux groupes sculptés en bronze dits « Chevaux noirs s'ébattant », réalisés par le sculpteur Toma Rosandić.
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Skadarlija est considérée comme le quartier bohème de Belgrade et souvent comparée à Montmartre à Paris. Son histoire remonte dans les années 1830 où furent installés des Roms, aux abords des portes de la ville. Quelques années après, des artisans et marchands s'installèrent à cet emplacement appelé alors « quartier tzigane ». Son côté bohème apparaît au début du XXe siècle lorsque écrivains et acteurs fréquentèrent les auberges du quartier dont certaines sont devenues dès lors de véritables institutions comme Tri Šešira – Trois chapeaux.. Depuis, la rue Skadarska est très visitée par les touristes en quête d'une ambiance chaleureuse rythmée aux sons des musiques traditionnelles qui accompagnent chaque restaurant de la rue qui cherche à attirer le client dans leurs lieux pour leur faire tester cuisine et alcool local.
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Afin de pleinement ressentir l'âme serbe traditionnelle, nous vous conseillons un des restaurants de la rue de Skadarlija : le restaurant Tri Sesira. Vous descenderez alors un peu la rue jusqu'à l'apparition des premiers trompe-l'oeil sur votre droite, le restaurant se situe juste en face.
Situé sur la rue Skadarlija, le restaurant Tri Šešira (trois chapeaux) a ouvert ses portes en 1864 et offre depuis une cuisine traditionnelle au rythme des groupes de musiques folkloriques qui animent les terrasses en été.
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L'enceinte de la cité antique est parmi les constructions les plus massives, effectuées durant les premières siècles de l'époque romaine. Achevées entre 176-180, durant le règne des empereurs Marc Aurèle et Commode. Elle n'est détruite qu'au XV s, durant l'invasion ottomane.
La surface entre les murs de la citadelle grandissante s'avère rapidement insuffisante. C'est pourquoi, beaucoup de batîments, principalement des lieux de culte, sont construits en dehors de la cité fortifiée qui entoure un espace de 164 000 m². La forme de la cité ne respecte pas la norme réctangulaire des villes romaines, certainement en raison de la structure de la ville thrace déjà existante sur place.
La première muraille est construite de briques sur une fondation de pierre haure de 2 m. La hauteur du mur est de 8-9 m avec une épaisseur de 2,2 m. A 50-60 de distance sont érigées des tours défensives qui se dressent à 2-3 m. au dessus du mur.
Les restes de ce mur sont couvertes par la nouvelle muraille qui vient la remplacer au IV s. Pour sa construction sont utilisées successivement des parties en pierres et en briques sur 4 lignes (opus mixtum). La nouvelle muraille suit les formes de l'ancienne, la renforçant même par l'ajout d‘escaliers qui viennent augmenter l'épaisseur des murs. Par endroits sont ajoutés également dans les murs des sorties cachées (poternae).
Durant le règne de l'empereur Justinien (527-566) est effectué un renforcement de l'enceinte existante. Elle est enveloppée de l'extérieur par une nouvelle plus haute et épaisse de 1,8 m. Des tours triangulaires sont rajoutées entre les tours déjà existantes, les tours qui dominent les 3 entrées principales deviennent pentagonales. Un mur défensif de 2 m. distancé de 20 m. de l'enceinte est rajouté également.
Une partie de ce mur, avec 2 tours triangulaires marquant la porte Est de la ville antique sont découverts sous le Bld. Al. Dondoukov.
Ces vestiges sont exposés dans le passage souterrain entre le batîment de la Présidence et celui du Conseil des Ministres. Les travaux de restauration ont été effectué dans la période 1997-1999 pour permettre aux visiteurs de la capitale d‘observer les vestiges enfouis de son grand passé.
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Vous pouvez commencer le tour pédestre dans le centre-ville depuis le Forum antique de Plovdiv qui, occupait une place centrale dans la vie locale. Il dictait la vie politique, économique et sociale de la ville. Construit vers la fin du I siècle, il est le plus grand sur le territoire de la Bulgarie. Dans la partie Nord du Forum se trouve l‘odéon antique. Il comptait de 300 à 350 places et a servi de siège au Conseil de la ville. Aujourd‘hui, il est utilisé pour des représentations musicales, théâtrales et littéraires.
Le centre de Plovdiv actuel, n‘a pas changé par rapport au centre antique. Nous observons un exemple de continuité où le passé occupe une place importante dans le présent.
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En face des vestiges du stade antique, est située le temple musulman la mosquée Dzhumaya. La mosquée est construite peu après la conquête de la ville par les ottomans (1363-1364), à la place de la cathédrale Sveta Petka Tarnovska. Durant le règne du Sultan Murad II, la mosquée a été entièrement reconstruite pour lui donner son aspect actuel.
Son édifice représente un bâtiment rectangulaire dont le salon de prières est aux dimensions de 33 sur 27 mètres. Les neuf coupoles du temple sont couvertes de feuilles en plomb. Dans le coin nord-est de la façade, s’élève un minaret décoré de briques rouges. L’intérieur de la mosquée est rempli d’une riche ornementation végétale qui représente des ramilles, des fleurs et des guirlandes comme des citations du Coran. Les peintures murales datent probablement de la fin du XVIIIème et le début de XIXème siècle.
Aujourd’hui, la mosquée Dzhoumaya est un temple actif, fréquenté non seulement par les croyants, mais aussi par les visiteurs de la ville. Il est le témoin de la tolérance religieuse nationale et le respect des autres cultures.
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En effet, c’est ici qu’à été mis à jour le premier tombeau royal de cette époque. Il est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Vous en ferez la visite (visite possible de la répique), pour découvrir ce peuple méconnu, qui fût en son temps fut le plus puissant de l’Europe et du bassin méditerranéen bien avant les Egyptiens.
Les fresques de la coupole de la tombe sont les mieux conservées de tout ce qu'on a pu mettre à jour en Bulgarie et en Europe en rapport avec la culture des Thraces et leur art.
Dans le couloir est peinte une scène de bataille et dans la chambre mortuaire est représentée la scène de la cène d'adieu au noble roi décédé, figurent également 3 chars à chevaux au galop. Ces fresques témoignent des croyances des Thraces et notamment dans l'existence de la vie d'au-delà. Encore dans la pièce principale, vous verrez des scènes représentant le décédé de son vivant, héroïsé, avec son épouse, en train de participer à une cène funèbre.
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La ville de Lovetch est située entre les montagnes du Balkan et la plaine du Danube, sur les deux rives de la rivière Osam.
C’est sans doute en raison de son emplacement stratégique que la ville est une des plus anciennes en Bulgarie. Dans les grottes de la région, on a trouvé des traces d’activité humaine active dès l’Antiquité.
Les Thraces s’y installent au IV-III s av. J.C. Après la conquête de la Thrace par les Romains, la ville s’est trouvée sur les voies romaines reliant la ville à Storgozia (Pleven) au Nord et Trimontium (Plovdiv) au Sud, Serdica (Sofia) à l’Ouest et Odessos (Varna) à l’Est.
La ville a joué un rôle crucial au Moyen Age. En effet, c’est ici qu’en 1187 a été signé le traité de paix avec la Byzance qui marque le début du Second Royaume Bulgare. La citadelle de Lovetch est une des dernières à avoir été conquise lors de l’invasion ottomane en 1446.
Durant l’époque ottomane, la ville devient un important centre commercial et artisanal et une des villes les plus riches de Bulgarie. Elle est nommée Altan Lovetch ou Lovetch doré.
La ville atteint 20 000 habitants en 1784 quand éclate la guerre Russo-Turque. Suite à ces événements, la ville a été incendiée et ravagée, sa population a baissé plus de 4 fois. Elle retrouvera le niveau de sa population de 1784 bien plus tard, en 1959.
Lors de chaque Guerre entre la Russie et la Turquie, Lovetch s’est retrouvée le terrain de multiples batailles qui ont permis à de multiples reprises de libérer momentanément la ville. Ceci a donné sans doute à la population un goût prononcé pour la liberté. La ville est devenue le centre de l’organisation Révolutionnaire interne de Vassil Levski – héros national et idéologue de la Révolution nationale bulgare, connue encore sous le nom de l’Apôtre de la liberté.
Cet esprit combatif de la population s’est traduit en 800 000 victimes durant les 5 siècles de joug ottoman.
Aujourd’hui Lovetch est une petite cité paisible qui saura surprendre le visiteur avec ses sites culturels et naturels.
Nous pouvons noter entre autres le Pont couvert de Kolio Fitcheto, le musée Ethnographique, le Musée de Vassil Levski, les vestiges de la citadelle, le zoo, le musée des minéraux et le musée des appareils de radiocommunication. Un bureau d’informations touristiques, situé à l’éntrée du Vieux Quartier – Varocha, vous donnera quelques indications pour faciliter votre découverte.
Dans ses environs nous pouvons noter également la ville de Pleven et son panorama retraçant la guerre Russo-Turque, l’auberge de Kakrene qui servait de refuge à Vassil Levski et qui est devenue tristement célèbre après son arrestation dans sa cour, les cascades de Krushuna, une belle balade dans la forêt, la grotte de Devetaki, une des 3 grottes qui accueillent le plus grand nombre de chauves-souris, le monastère de Troyan, le 3ème plus grand du pays, l’Exposition des Arts et Métiers à Orechak, le village typique de Staro Stefanovo, autant de sites qui valent le détour et qui pour la plupart sont encore peu connus par le grand tourisme.
Le nom de la ville de Troyan est lié à l'ancienne route romaine traversant Stara Planina en passant par le passage actuel de Troyan – Via Traiana qui reliait la Mésie à la Thrace et à la Mer Egée. La fondation de l'habitat remonte au début du 15e siècle quand des Bulgares se sont établis à cet endroit fort inaccessible et boisé en s'échappant du pouvoir arbitraire des ottomans. La poterie et la sculpture sur bois étaient parmi les métiers les plus développés qui ont permis l'enrichissement de la ville et de talentueux maîtres maçons ont créé de magnifiques modèles de l’architecture ecclésiastique bulgare en ville et dans la région, notamment l'église de « l’Assomption » au monastère de Troyan.
Construit vers la fin du 16ème s., jadis refuge du révolutionnaire Vassil Levski, il a subi lui aussi les évènements politiques et religieux. Il a été reconstruit en 1835 une fois de plus et décoré en 1848 par le maître Zahari Zograf. Le Monastère de Troyan (situé au village d'Orechak) demeure un haut lieu de la spiritualité bulgare. C'est le troisième du pays par son importance.