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Ecolo
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Nous vous conseillons de démarrer votre découverte de Belgrade depuis la Place de la République qui sert également aux guides de point de départ.
Située entre la place de Terazije, la rue Kneza Mihajlova et la forteresse de Kalemegdan, la Place de la République est la place centrale de Belgrade où se rencontrent tous les Belgradois et où eurent lieu de nombreuses manifestations, notamment contre la politique de Slobodan Milošević. Pendant la période ottomane, la place comportait la Porte de Stambol, marquant l'entrée de la ville. Après le départ des Turcs et le plan d'urbanisme de la ville, la porte a été détruite et la place s'est développé autour de deux bâtiments : le musée national de Belgrade et le théâtre national de Belgrade. Toujours en activité depuis 1869, le théâtre de Belgrade est une institution culturelle très prisée par ses habitants. En revanche, le musée national, inauguré le 10 mai 1844 est en restauration depuis le 12 décembre 2003 et les promesses de réouverture sont nombreuses mais n'ont encore jamais abouties. Au centre de la place actuelle, on retrouve la statue équestre en bronze de Mihajlo III Obrenović où l'on voit le prince montrer de la main la direction de Constantinople aux Turcs battus. Sur le piédestal de la statue figure des scènes de bataille témoignant de la libération de certaines villes serbes dont les noms sont gravés dans des plaques figurant également sur le piédestal.
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Vous pouvez ensuite vous diriger vers la forteresse de Belgrade en prenant la rue Vaša Čarapića еntre le musée national et le théâtre national et aller tout droit. Vous dépasserez la place des étudiants (Studentski Trg) ou vous continuerez tout droit jusqu'à traverser la voie des tramways pour rentrer à Kalemegdan, la forteresse de Belgrade.
La forteresse de Belgrade ou Kalemegdan est située au cœur de Belgrade dans le quartier de la Vieille Ville. Son nom vient du turc « kale » signifiant forteresse et « meydan » le combat. Construite entre le Ier et XVIIIème siècle à la confluence de la Save et du Danube, la forteresse offrait un poste d'observation pour voir l'arrivée et l'avancée des ennemis. En activité jusqu'à l'indépendance de la Serbie du joug ottoman, les autorités ont alors décidé d'un plan d'urbanisme pour réhabiliter la forteresse dans le plan de la ville. Aujourd'hui, musées, parcs, zoo, monuments constituent une grande partie de la forteresse. Parmi les plus connus, on citera Le Vainqueur, érigé en 1928 soit dix ans après la percée du front de Thessalonique et qui constitue le symbole de la forteresse ou encore Le monument de la reconnaissance à la France, érigée en 1930 pour remercier de l'aide offerte par la France pendant et après la Première Guerre Mondiale
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Nous vous recommandons de terminer la visite de la forteresse en longeant la Save afin de vous rendre à la Saborna crkva de Belgrade. Vous sortirez de la forteresse et vous vous trouverez devant l'ambassade de France. Pour vous y rendre, vous prendrez la rue Kneza Sime Markovića qui longe l'ambassade sur le côté droit, sur votre gauche vous tomberez sur la Saborna Crkva de Belgrade.
Dédiée à l'archange Michel, la Saborna Crkva de Belgrade a été construite entre 1837 et 1840 par demande de Miloš Obrenović d'après les plans de l'architecte Adam Fridrih Kverfeld.
Surmontée d'un clocher à l'entrée, la cathédrale ne comporte qu'une simple nef se terminant par une abside où se dresse un iconostase richement décoré réalisé par Dimitrije Petrović et orné par Dimitrije Avramović. L'architecture néo-baroque s'harmonise avec le décor intérieur d'un style viennois. De nombreuses icônes, des lustres monumentaux ornés d'icônes, des chaires et des fresques viennent complétés le décor de la cathédrale.
La Saborna Crkva sert également de tombeaux pour le prince Miloš Obrenović qui transforma complètement le visage de Beograd après le départ des Turcs, le prince Mihajlo Obrenović que l'on retrouve que la statue équestre de la place de la République mais également des patriarches, des écrivains comme Dositelj Obradović ou encore le réformateur de la langue serbe Vuk Karadžić.
En face de la cathédrale se trouve le patriarcat de l’Église orthodoxe serbe, construit en 1934-1935 sur un plan carré, il se caractérise par la représentation des armes de l’Église orthodoxe serbe et d'une icône de Saint Jean-Baptiste.
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En sortant de la Saborna crkva, nous vous conseillons de poursuivre votre visite de Belgrade en prenant la première rue à gauche où vous tomberez directement sur la "taverne" ou kafana Znak pitanja (point d'interrogation) reconnaissable à son point d'interrogation. Vous pouvez vous restaurer ici si vous le souhaitez, la cuisine y est bonne et traditionnelle.
La kafana « ? » - znak pitanja, point d'interrogation - que l'on peut traduire par taverne en français est la plus ancienne de Belgrade, située rue du Roi Pierre Ier de Serbie et réputée pour sa cuisine et sa musique traditionnelle. Son nom très étrange « ? » vient du fait qu'au départ, la kafana s'appelait « À la cathédrale » mais le patriarche n'ayant pas appréciant que le terme « cathédrale » soit accolée à celui d'une kafana, le propriétaire des lieux a alors changé le nom et a mis un point d'interrogation en attendant de trouver un nouveau nom, cependant le succès populaire ayant pris, la kafana n'a plus jamais changé de nom et continue encore aujourd'hui à s'appeler « ? »
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Après avoir éventuellement manger, vous pouvez remonter la rue Kralja Petra qui se trouve devant la kafana Znak Pitanja et vous tomberez sur la rue piétonne principale appelée Kneza Mihajlova, que vous reconnaîtrez en raison des indications de directions dans le but de guider les touristes. Si vous n'avez pas manger, vous trouverez ici d'autres restaurants de cuisine traditionnelle et internationale.
La rue piétonne de Kneza Mihajlova est l'artère la plus ancienne et la plus importante de Belgrade. Conçue entre 1867 et 1870, elle repose sur les vestiges de la voie romaine principale de la cité de Singidunum. Après le départ des turcs, le plan d'urbanisme de la ville transforma ces rues sinueuses bordées de jardins, de fontaines et de mosquées en un nouvel espace, aujourd'hui constitué de magasins, restaurants, instituts de culture étrangers, banques, musées...
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Vous avez la possibilité de poursuivre votre balade dans Belgrade en continuant tout droit à la fin de la fin de la rue Kneza Mihajlova en direction de l'hôtel Moskva, afin de rentrer sur Terazije.
Au même titre que la forteresse ou la place de la République, Terazije est un point central de Belgrade. Conçue à la base comme une place, elle s'apparente aujourd'hui à une rue. Son nom vient du turc « terazi » qui signifie « château d'eau », en effet, à l'époque ottomane de nombreux châteaux d'eau se trouvaient sur la place afin d'augmenter la pression de l'eau et pouvoir l'amener plus loin. Les changements s'opèrent dans les années 1840 lorsque le prince Miloš Obrenović demanda aux artisans de quitter la vieille ville turque et se construire leurs maisons et atelier sur la place actuelle. En 1860, le dernier château d'eau ottoman est détruit et on le remplace par une fontaine commémorant le second règne du prince. L'allure actuelle de la rue provient d'une restructuration ayant eu lieu au début de l'époque yougoslave avec des bâtiments massifs de couleur grise dans un pur style de réalisme soviétique. Néanmoins, un bâtiment tranche complètement avec la monochromie grise, il s'agit de l'hôtel Moskva, un des plus anciens hôtels de Serbie, qui a ouvert ses portes en 1908. Tantôt Comité olympique serbe, banque, quartier général de la Gestapo, l'hôtel actuel et son style Art Nouveau caractérisé par des plaques de céramique de couleur verte en fait un des plus luxueux de la capitale.
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Après Terazije, il est vous est possible de continuer tout droit sur la rue Kralja Milana jusqu'à arriver sur une place (Trg Slavija) où de là vous pouvez prendre la route légèrement montante à la droite du grand bâtiment qui se trouve alors en face de vous (ulica Svetog Save). Cela correspond pratiquement à aller tout droit. En remontant cette rue, vous arriverez en face de l'église St Sava de Belgrade, principale église de la ville.
Figurant sur les pièces de 20 dinars serbes, L'église St Sava est dédiée au fondateur de l'église orthodoxe serbe St Sava et fut érigée selon la légende à l'endroit même où le pacha Koca Sinan Pasha a brûlé les reliques du saint pour punir les serbes de la révolte du Banat.
La construction a débuté en 1939 d'après les plans de l'architecture Aleksandar Deroko et est toujours inachevée aujourd'hui, ce qui lui vaut la comparaison avec la Sagrada Familia de Barcelone. Pourtant, elle se veut une réplique de la basilique Sainte Sophie d'Istanbul de part son style néo-byzantin et ses formes. Les causes de son inachèvement est l'interruption des travaux pendant la Seconde Guerre Mondiale et également par décision du maréchal Tito. Les travaux n'ont repris qu'en 2001 et devraient se terminer au cours de l'année 2019. Avec ses quatre clochers, une hauteur maximale sous coupole de 82 mètres, son architecture en marbre et granite et un intérieur qui devrait être recouvert de mosaïques, l'église St Sava figure parmi les plus imposantes églises orthodoxe du monde. Dans sa crypte, il est possible d'y voir les trésors de St Sava et le tombeau du prince Lazar Hrebeljanović, souverain serbe ayant péri durant la bataille de Kosovo polje en 1389 qui marqua le début de l'avancée ottomane en Serbie.
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Après votre visite de St Sava, nous vous proposons un retour progressif vers le centre-ville par une autre route. Pour cela vous retournerez à la place Slavija et prendrez la rue qui part sur la droite (ulica Beogradska) en longeant le jardin d'enfants. Vous remonterez la rue Beogradska jusqu'à tomber sur un parc de part et d'autre de la rue. Sur votre gauche vous verrez alors un édifice rouge, l'église St Mark de Belgrade.
L'église St Mark de Belgrade se situe dans le parc de Tašmajdan et a été réalisée entre 1931 et 1940 par un deux frères architectes, Petar et Branko Krstić. Son style serbo-byzantin n'est pas sans rappeler certaines réalisations serbes datant du Moyen-Âge. L'église en fausses briques rouges se caractérise par ses dômes et ses arcades en plein cintre. La décoration intérieure est riche d'un iconostase très colorée, d'un lustre monumental entouré de figures d'icônes, d'une riche collection d'icônes remontant jusqu'au XVIIème siècle mais aussi de reliques comme celles de l'Empereur Stefan Uroš IV Dušan Nemanjić qui vécut au XIVème siècle.
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Une fois la visite de l'église St Mark terminée, nous vous conseillons de remonter légérement le boulevard (bulevar Kralja Aleksandra) en direction opposée à ceux des jardins afin d'arriver devant le bâtiment de l'Assemblée nationale de Serbie.
Le bâtiment de l'Assemblée nationale de Serbie a été construit sur une longue période, entre 1907 et 1936, avec une période d'interruption pendant la Première Guerre Mondiale. Il est l’œuvre de l'architecte Jovan Ilkić qui remporta le concours pour sa réalisation. Il associa son fils Pavle au projet qui dût finir le travail seul après la mort de son père en 1917. Le bâtiment a un style académique rappelant les grands temps de la Renaissance italienne. Un escalier monumental donnant sur un portique à quatre colonnes surmontées d'un tympan triangulaire donne une idée de l'élégance d'un bâtiment dominé par quatre petits dômes entourant un grand dôme central. L'entrée principale est marquée par deux groupes sculptés en bronze dits « Chevaux noirs s'ébattant », réalisés par le sculpteur Toma Rosandić.
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Skadarlija est considérée comme le quartier bohème de Belgrade et souvent comparée à Montmartre à Paris. Son histoire remonte dans les années 1830 où furent installés des Roms, aux abords des portes de la ville. Quelques années après, des artisans et marchands s'installèrent à cet emplacement appelé alors « quartier tzigane ». Son côté bohème apparaît au début du XXe siècle lorsque écrivains et acteurs fréquentèrent les auberges du quartier dont certaines sont devenues dès lors de véritables institutions comme Tri Šešira – Trois chapeaux.. Depuis, la rue Skadarska est très visitée par les touristes en quête d'une ambiance chaleureuse rythmée aux sons des musiques traditionnelles qui accompagnent chaque restaurant de la rue qui cherche à attirer le client dans leurs lieux pour leur faire tester cuisine et alcool local.
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Afin de pleinement ressentir l'âme serbe traditionnelle, nous vous conseillons un des restaurants de la rue de Skadarlija : le restaurant Tri Sesira. Vous descenderez alors un peu la rue jusqu'à l'apparition des premiers trompe-l'oeil sur votre droite, le restaurant se situe juste en face.
Situé sur la rue Skadarlija, le restaurant Tri Šešira (trois chapeaux) a ouvert ses portes en 1864 et offre depuis une cuisine traditionnelle au rythme des groupes de musiques folkloriques qui animent les terrasses en été.
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Rendez-vous tout d'abord au sud du quartier Lipscani, sur la Place Unirii, d'où vous pourrez rejoindre le Palais du Parlement.
La place de l'Union (Piața Unirii) se situe en face du Palais du Parlement et est prolongée par le boulevard Unirii, le plus grand boulevard de la ville. Ces constructions urbaines, tout comme le Palais du Parlement, impressionnent par leur taille et sont le résultat de la volonté du pouvoir communiste de reconstruire le centre-ville après le tremblement de terre de 1977. Ainsi, Nicolae Ceausescu, après des voyages réalisés en Chine et en Corée du Nord durant les années 1970, s'inspira largement des modèles architecturaux communistes asiatiques.
D'une longueur de 3.5 km, le boulevard de l'Union a nottament été réalisé dans l'objectif de dépasser la taille des Champs-Elysées parisiens. Ce boulevard portait à l'origine le nom de Boulvard de la Victoire du Communisme.
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Dès votre entrée dans le quartier depuis Place Unirii, rendez-vous aux vestiges de la vieille cour, à côté du Hanul Manuc.
La Curtea Veche est l'un des principaux sites d'intérêts du centre-ville de Bucarest. Le site présente les restes d'une ancienne résidence princière de Bucarest détruite au cours de l'incendie de 1718 et du tremblement de terre de 1738. Beaucoup d'incertitudes entourent l'identité du fondateur de cette cour, certains spécialistes avancent le nom de Mircea le Vieux comme créateur. Celui-ci aurait fait élever une citadelle entre le 14ème et le 15ème siècle. Cet édifice fut par la suite surélevé par Vlad Tepes.
A cette époque, la ville et les commerces s'organisait autour de cet édifice ce qui explique son importance dans l'histoire de la ville.
Suite aux événements survenus au 18ème siècle, une ''nouvelle cour'' fut construite à proximité, c'est à ce moment là que le site prit le nom que nous connaissons aujourd'hui.
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Vous arrivez ensuite sur la Place de la Révolution, un lieu de mémoire des événements survenus il y a 25 ans.
La place de la révolution (Piața Revoluției) est située sur la Calea Victoriei au nord de Lipscani. Plusieurs monuments se retrouvent sur cette place parmis lesquels: le Musée National d'Art, l'Athénée Roumain, la statue équestre de Carol I ou encore la Biblothèque Centrale Universitaire de Bucarest.
Jusqu'en 1989 cette place portait le nom de Place Gheorghe Gheorghiu Dej ( Président de la république populaire roumaine de 1961 à 1965). En décembre 1989, suite à des protestations survenues dans la ville de Timisoara, Ceausescu, alors en voyage en Iran, est contraint de rentrer en Roumanie le 20 décembre pour appaiser la situation. Le lendemain, il donne un discours depuis le balcon du Comité Central (situé sur l'actuelle place de la Révolution). Durant, son discours la foule commence à scander des slogans révolutionnaires, Nicolae Ceausescu semble incrédule tandis que sa femme appelle au calme.
Le couple présidentiel sera finalement contraint de fuir en hélicoptère. C'est au nord de Bucarest qu'ils seront rattrapés, jugés (à l'occasion d'un procès télévisé de 45 minutes) et fusillés dans la foulée. Malgré le départ du dictateur, les combats continuèrent place de la révolution et firent près de 600 morts dans la seule ville de Bucarest.
Beaucoup de doutes subsistent quant aux événements de décembre 1989 sur lesquels toute la lumière n'a pas été faite. La mise à mort du seul dirigeant communiste semble pour beaucoup cacher des intérêts d'anciens membres de la Securitate (la police secrète) qui auraient pu rester au gouvernement après la révolution. De même, plusieurs sources évoquent des ordres venant de Russie, puissance à laquelle Ceausescu avait tourné le dos quelques années plus tôt.
En hommage aux personnes ayant lutté pour la liberté, un monument fut érigé sur la place en 2005. Le Mémorial de la Renaissance se trouve ainsi en face du fameux balcon, sur celui-ci on peut lire les noms des différents révolutionnaires morts pour la démocratie.
Ce monument, en raison de son coût de 5.6 millions de lei, a créé de nombreuses polémiques et n'est que très peu accepté par la population roumaine. De même, les dernières protestations ayant eu lieu à Bucarest ne se sont jamais déroulées sur cette place.
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La journée se termine avec un moment de détente au Parc Herastrau, le plus grand de la ville.
Malgré la destruction de nombreux espaces verts à l'époque communiste, Bucarest est toujours une ville très arborée ce qu' illustre à merveille le Parc Herastrau. Ce parc se trouve au nord de la ville et borde la place Charles de Gaulle (personnage dont on retrouve une statue à l'entrée du parc).
Pour les besoins du parc, l'ensemble de la zone a été drainée entre 1930 et 1935 ce qui lui a permis d'ouvrir ses portes aux visiteurs en 1936. Le lac Herastrau, au centre du parc, fait partie de l'ensemble de lacs anthropiques du nord de la ville sur la rivière Colentina.
Deux édifices se trouvent dans le parc: le musée du village (décrit par ailleurs) et le Théâtre d'Eté construit en 1956 et qui accueille chaque semaine des spectacles comiques.
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A proximité du parc vous pouvez aussi admirere l'Arc de Triomphe.
Ce monument est l'un des plus forts symboles du Micul Paris, le Petit Paris.
Construit durant les années 1920-30 pour commémorer la victoire de la Roumanie dans la 1ère guerre mondiale, cet édifice a remplacé des arcs de triomphe temporaires honnorant par exemple la libération du joug ottoman.
Ce monument se trouve au nord de la capitale, on peut l'observer depuis la Sosea Kiseleff et du Parc Herastrau.
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Votre route en direction de Brasov vous amènera jusque dans la Vallée de la Prahova, un haut lieu du tourisme roumain.
La vallée de Prahova est le point de départ pour les randonnées dans les hautes Carpates. Les stations de montagne les plus importantes sont Busteni, Predeal (1 035 m) Azuga et Sinaia. Cette vallée relie les villes de Ploiesti au sud à Brasov au nord par le col de Predeal. Avant 1918, année où la Transylvanie devint un territoire roumain, la vallée de la Prahova était située à l'extrême nord de la Valachie puisque la frontière se trouvait alors aux abords de Predeal.
La vallée est ainsi considérée, au même titre que la vallée de l'Olt, comme une porte d'entrée vers la Transylvanie et ses paysages vallonnés.
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La principale station de la vallée est la ville de Sinaia, un lieu rendu célèbre par les hommes politiques y ayant élu domicile.
Sinaia est une des principales stations touristiques de la vallée de la Prahova. Cette ville installée au pied des Monts Bucegi est attractive été comme hiver en raison de ses installations de sports d'hiver et de la richesse de son patrimoine culturel.
Située à une altitude de 880m, la ville doit son existence et sa reconnaissance au roi Carol I de Roumanie qui y fit construire sa résidence d'été, le Château Peles. La ville a conservé, dans les quartiers les plus en hauteurs, son charme d'antant avec nottament de nombreuses maisons d'influence saxonne.
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Après avoir pris en direction du sud à la sortie de la vallée traversant les Monts Bucegi, vous arriverez finalement à Bran pour y découvrir le fameux Château de Dracula.
Le village de Bran, anciennement appelé ''Porte de Bran'' en raison du couloir que forme la montagne à cet endroit, est une commune du département de Brasov. Grâce à sa situation géographique (aux pieds des Monts Bucegi) et à la présence du château de Bran (château de Dracula), la ville tire l'essentiel de son activité économique du tourisme.
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Voici l'édifice qui entretient encore aujourd'hui la légende de Vlad Tepes dit ''l'empaleur'' plus connu sous le nom de Dracula.
Le château de Bran, situé sur la commune du même nom, est souvent évoqué sous le nom de ''Château de Dracula''. A la limite entre la Valachie et la Transylvanie, au cœur d'un paysage splendide entre les montagnes de Bucegi et de Piatra Craiului, le Château de Bran est installé sur un promontoire dominant le bourg touristique.
A l'origine cet édifice fut construit par les chevaliers Teutoniques au 13ème siècle dans le but de contrôler et de taxer le traffic commercial de la vallée. Ce château construit en bois sera remplacé un siècle plus tard par une forteresse de pierres par le roi Louis 1er de Hongrie. Plusieurs modifications architecturales seront ensuite apportées au château (nottament en raison d'une explosion) jusqu'en 1699 où il revint à la famille des Hasbourgs, princes de Transylvanie. Durant la période 1918-2006 le propriété du château oscillera entre la famille royale, l'état communiste (qui ouvra le château aux visiteurs) et l'Etat roumain avant qu'il ne soit finalement rendu à la famille des Hasbourgs qui en est encore aujourd'hui propriétaire.
La visite du château de Bran fait partie des visites incontournables dans la région puisque ce Château est rattaché à la légende de Vlad Țepeș l'Empaleur dit Dracula. N'oublions pas que le nom de ''Château de Dracula'' n'est pas réellement fondé. En effet, Bram Stoker, l'auteur de ''Dracula'' se serait inspiré du personnage de Vlad Țepeș, en raison de sa cruauté, pour son roman. En revanche, aucun document n'atteste de la venue de ce dernier au château de Bran, certaines sources évoquent qu'ils s'y serait arrêté lors d'un voyage entre la Transylvanie et la Valachie voire qu'il y aurait été emprisonné.
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Après avoir traversé les Monts Bucegi, vous arriverez à Rasnov, une station touristique en plein développement grâce à sa citadelle médiévale et à sa proximité des massifs des Bucegi et de Piatra Craiului.
Râșnov est une commune du département de Brașov située au sud-est du département à proximité des massifs Postăvaru, Bucegi et Piatra Craiului. Ce territoire, après avoir été habité de Daces il y a plus de 2000 ans, a ensuite été habité par des saxons qui lui ont attribué le nom de ''Rosnov''. Interprété par les locaux comme la traduction de ''trandafiri'' (''rose'' en roumain), cette fleure est devenue le symbole de la ville.
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Après ces belles visites, vous arriverez à Brasov où vous passerez la nuit.
Braşov est une des principales villes de Transylvanie et de Roumanie avec près de 280 000 habitants. Comme de nombreuses villes de Transylvanie elle porte un nom officiel roumain, mais aussi des noms hongrois (Brasso) et allemand (Kronstadt) qui illustrent ses origines saxonnes.
Braşov possède le statut de préfecture du département homonyme et est située dans le creux d’une dépression au cœur des montagnes des Carpates. La région de Brașov est aussi appelée ''Țara Bârsei'' ou 'Terre du berceau''. A proximité se trouvent les principaux sites d’activités de montagne du pays que sont les Monts Bucegi, Piatra Craiului ou encore les Monts Fagaras.
Les traces de présence humaine dans le bassin de Brasov remontent au néolithique et attestent de la présence, plusieurs siècles plus tard, de daces dans la région. Malheureusement, les découvertes ont été en grande partie détruites par le pouvoir communiste au cours de son demi-siècle au pouvoir en Roumanie. Construit à partir de divers villages, devenus aujourd’hui des quartiers de la ville, Brasov trouve son essor au cours du 16ème siècle grâce à sa situation géographique aux confins de la Valachie et de la Moldavie et à une situation fiscale avantageuse.
Suite au rattachement de la Transylvanie à la Roumanie, la seconde guerre mondiale laisse place au régime communiste. Brasov, ville fondamentalement protestataire, change de nom le 8 septembre 1950 et devient ‘Orasul Stalin’, la ville de Staline, au cours du processus de soviétisation de la Roumanie. Le pouvoir communiste va même jusqu’à installer sur la colline dominant la ville l’inscription ‘STALIN’ en lettres géantes. Sept après la mort du leader géorgien, en 1960, Brasov retrouvera son identité et c’est désormais son nom roumain que l’on retrouve sur la colline Tâmpa.
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Si vous souhaitez vous promener dans Sinaia, vous rencontrerez certainement le Monastère de la ville, un ancien lieu d'accueil des pélerins traversant les rudes Carpates.
Le Monastère de Sinaia fut construit par le noble Mihail Cantacuzino entre 1690 et 1695, après qu'il se soit rendu au Mont Sinaï, c'est d'ailleurs ce qui a inspiré le nom de la ville.
Ce monastère a longtemps eu une rôle de défense de l'axe commercial de la vallée de la Prahova et de refuge pour les voyageurs dans le besoin.
Dans l'enceinte du monastère, vous retrouverez deux églises (Biserica Mare et Biserica Mica), le musée du monastère ainsi que le tombeau de Take Ionescu, un homme politique roumain du début du 20ème siècle.
Si la météo est capricieuse, réfugiez-vous dans la grotte Fundata, à quelques kilomètres de Rasnov.
Le sol calcaire roumain offre aujourd’hui des reliefs et des formes karstiques particulièrement intéressantes. Les spéléologues du pays estiment que le nombre de grottes en Roumanie serait de 12 000.
La grotte de la vallée de la citadelle, aussi appelée grotte Fundata, est l’un des meilleurs exemples de valorisation de grottes en Roumanie. Découverte en 1949 suite à une explosion hydraulique, cette cavité se situe à près de 800m d’altitude et s’étend sur une longueur de plus de 900m dans la montagne. Depuis 2000 le site ainsi que ses environs ont été classés en ‘’Zone naturelle protégée’’ avant d’être ouvert au public en 2011.
Au cœur de la grotte on peut observer les stalactites et stalagmites qui atteignent jusqu’à 2m de hauteur.
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Construite entre 1383 et 1477 dans un contexte de développement économique et culturelle de la ville mais aussi de tensions avec l’empire ottoman qui conduisirent à l’invasion de la ville en 1421, l’édification de l’église fut particulièrement longue. Un tremblement de terre au cours de l’année 1471 retardant encore la finalisation du monument.
Celui-ci fut une nouvelle fois endommagé durant l’année 1689 en raison d’un incendie criminel attribué à l’armée autrichienne et à son général Caraffa. Celui-ci aurait menacé dans une lettre de réduire Brasov en cendre si les habitants s’opposaient à l’installation des troupes autrichiennes dans la région. L’incendie détruisit la majeure partie de la ville mais ne fit qu’endommager l’église qui fut noircie par les flammes. Le nouveau nom de cette dernière fut alors tout trouvé.
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Au cœur du centre historique, l’Eglise Saint Nicolas a été fondée par Neagoe Basarab, prince de Valachie de 1512 à 1521, grâce à l’aide de différents voïvodes du territoire roumain (Vlad Călugărul, Mihai Viteazul par exemple). Construite à partir de 1495, le quartier de l’Eglise Saint Nicolas est rapidement devenu un important centre culturel et spirituel pour les roumains de la ‘’Țara Bârsei” du fait de sa proximité avec l’école roumaine du quartier.
Cette église, initialement construite en style gothique, a subi des influences baroques au cours des transformations intervenues au 18ème siècle qui lui donnent son aspect actuel. A cette époque, de remarquables peintures murales ont été réalisées et constituent un des principaux points d’intérêts de l’église.
Dans la cour de l’Eglise Saint-Nicolas, dans le quartier Șcheii, se trouve le musée de la première école en langue roumaine de Brașov. Si ce fait peut sembler naturel puisque cette école se trouve en Roumanie, rappelons que le territoire de Transylvanie, et donc de Brașov ne faisait pas partie de la Roumanie jusqu’en 1918.
Construite en 1495, tout comme l’église Saint-Nicolas, l’école a accueilli ses premiers cours en 1583. Le bâtiment actuel date en revanche de 1760 à l’intérieur de celui-ci le musée propose la visite des différentes salles de classe ainsi que la consultation d’une collection de livres et documents d’époque.
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Classée monument UNESCO en 1999, l' Eglise de Prejmer est un élément marquant de la région de Brașov. C'est au 13ème siècle, lorsque le roi d'Hongrie Andrei II céda le territoire de l'actuel Prejmer aux chevaliers de l'ordre teutonique, que démarra la construction de l'église aujourd'hui au cœur des murs de la citadelle, construits, eux, par les habitants saxons.
La citadelle-église médiévale de Prejmer a été, comme la plupart des monuments de la région, de nombreuses fois endommagée en raison des différentes invasions et des tremblements de terre ayant frappé la région jusqu'à notre ère. Malgré tout, elle est considérée comme l'une des mieux conservées et des plus résistantes de l'est de l'Europe. Ses murs épais de 3 à 4m et hauts de 12m lui ont en effet permis de résister à diverses invasions venues de l'est.
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Vous arriverez finalement à Sighisoara où vous allez passer la nuit dans une cadre médiévale. Ici vous attend une belle promenade dans les ruelles de la cité.
C'est la plus belle cité médiévale de Roumanie qui s’élève au sommet d’une colline boisée. Le coeur de la ville, où se situe par exemple ''l'église de la colline'' est classé au patrimoine mondiale de l'Unesco depuis 1999. Fondée par les Saxons de Transylvanie au bord de la rivière ''Târnava mare'' au cours du 12ème siècle, la ville actuelle a été installée sur le site d'un ancien castrum romain.
Courant le long des fortifications, neuf tours au toit pointu montent encore la garde. La plus grande est la fameuse Tour de l’Horloge (Turnul cu Ceas) haute de 64 m à voir absolument. Le conseil de la ville se tenait jusqu’en 1556 dans cette tour qui abrite aujourd’hui le musée d’Histoire.
Non loin de là, à l’angle de la rue Cositorarilor, se trouve la maison où serait né Vlad Tepes (Dracula) en 1431.
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L'essentiel des visites se concentrent dans la citadelle de la ville, c'est-à-dire le quartier construit sur la colline.
La citadelle de Sighisoara est le quartier central de la ville construit par des colons saxons au 13 ème siècle. Celle-ci a été classée en 1999 au patrimoine mondial de l'Unesco en raison de la qualité et de la conservation de son extraordinaire patrimoine culturel. Ce quartier sera l'occasion d'une belle promenade pédestre dans les rues piétonnes serpentant au milieu des maisons colorées de la citadelle. Au beau milieu de la Transylvanie, ces couleurs laissent parfois croire aux visiteurs qu'ils se trouvent en méditérannée.
Les principaux monuments à visiter sont les différentes tours de la citadelle (et surtout la tour de l'horloge), les églises (église sur la colline, église du monastère) et la maison de Vlad Dracul, le père de Vlad Țepeș.
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C'est le plus grand monument de la ville, vous le découvrirez à côté de la Place Cetatii.
La Tour de l'horloge est l'un des principaux monuments militaires de Transylvanie et le symbole de la ville de Sighisoara. Initialement, cet édifice était une simple porte d'entrée de la ville; sur les 14 tours construites au 14ème siècle seules 9 sont encore debout. Par la suite, son importance a grandi et la tour a été réhaussée jusqu'à atteindre 64m de haut sur 6 étages. Le toît construit en style baroque en 1677 suite à un incendie est remarquable grâce à ses 4 petites tours disposées à chacun de ses coins.
Longtemps utilisé pour accueillir les locaux de la mairie, la tour a finalement reçu ses horloges au 18ème siècle, chacune mesurant 2.40m de diamètre.
Désormais la tour accueille le musée de la ville de Sighisoara grâce nottament à divers donateurs d'origine saxonne. Cette collection qui continue de s'enrichir permet de mieux appréhender l'histoire et l'identité de Sighisoara et de la Transylvanie.
Les autres tours de la ville sont parfois utilisées pour des démonstrations liées au corps de métier auxquelles les tours se rattachent. On peut donner comme exemples la Tour des Bouchers, la Tour des Tailleurs ou encore la Tour des Pelletiers.
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L'Escalier des Ecoliers de la ville de Sighisoara est un petit bijou architectural permettant de rejoindre l'Eglise de la Colline et surtout le lycée J.Haltrich depuis le centre ville.
Cet escalier couvert existe depuis 1642, il fut édifié par la municipalité dans le but de protéger les écoliers des intempéries lorsqu'ils se rendaient à l'école. Construit en bois, et très bien entretenu cet escalier possède actuellement 175 marches.
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Vous atteindrez ce lieu de culte après un court effort physique vous permettant de vous hisser au sommet de l'Escalier des Ecoliers.
L'église de la colline de Sighisoara se trouve, comme son nom l'indique, au sommet de la principale colline de la ville. Comme de nombreux édifices de la région, son érection a été particulièrement longue (1345-1525) en raison des tensions entre roumains, turcs et austro-hongrois ainsi que des mouvements terrestres.
Cette église est reconnue comme l'édifice ecclésiastique le plus représentatif de l'art gothique en Transylvanie. Plusieurs éléments architecturaux illustrent ce style: un choeur très large, des voûtes d'ogive et des fenêtres dont les ouvertures ont une forme d'arc cassé.
A l'intérieur, on retrouve les fresques réalisées en 1488 par le peintre Valentin, celui-ci n'est autre que le maire de Sighisoara de l'époque.
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L'église fortifiée de Harman, construite au XIIIème siècle, fait partie des nombreux sites médiévaux fortifiés de Transylvanie. Elle se situe à Harman, à une dizaine de kilomètres de Brasov.
L'église ainsi que le village souffrirent de diverses invasions durant les XIIIème et XIVème siècles qui ont entraîné des modifications de son architecture. Cet édifice aurait été initialement été érigé par les chevaliers teutoniques qui s'était alors installé dans la Terre de la Barsa (bassin de Brasov). La fortification entourant l'église a été bâtie au XVème siècle et est constituée de trois murs dont la hauteur allait de 4.5 mètres à 12 mètres.
Le complexe regroupe l'église, une tour-chapelle datant de 1300, des murs de fortification, un clocher et un petit musée ethnographique.
En traversant la localité de Rupea vous appercevrez cette forteresse rénovée récemment. La région de Sighisoara est particulièrement riche et chaque village ou presque possède une église fortifiée ou une forteresse méritant le détour, ne vous arrêtez donc pas aux seuls sites que nous vous proposons.
La forteresse de Rupea est un nouvel exemple de citadelle saxonne de Transylvanie. Elle se situe dans la commune de Rupea, sur l'axe routier Brasov- Sighisoara.
Le site de cette forteresse est connu en Roumanie comme étant l'un des plus vieux lieux habités dans le pays: les premières traces de présence humaine datent de - 5 500 av JC. Ce n'est évidemment que bien plus tard, au XIVème siècle, que cette forteresse fut édifiée par les communautés locales. Elle fut utilisée durant l'époque médiévale par les habitants du village et des hameaux alentours pour se réfugier lorsque des envahisseurs venaient piller les villages de Transylvanie. Aux alentours du XVème siècle, l'économie se développe dans la forteresse si bien qu'elle devient un important centre commercial et artisanal en Transylvanie méridionale.
La forteresse résista difficilement aux effets du temps au fil des siècles. Le pouvoir communiste souhaita d'ailleurs la détruire définitivement pour récupérer le basalte qui servit à sa construction plusieurs siècles plus tôt. Les habitants resistèrent et la forteresse resta en ruine jusqu'aux années 2010 où des travaux de restauration furent entrepris.
L'église du monastère se trouve à proximité de la Tour de l'horloge et a été construite au 13ème siècle, c'était à cette époque une église dominicaine. La forme de l'actuelle église date en revanche de 1677, l'ancien monastère ayant été remplacé par le Conseil Municipal. Le sanctuaire construit en style gothique possède 3 nefs de hauteur égale. Les dimensions de l'église sont de 44.5m de longueur et 12.6m de largeur.
Une des traditions de cette église luthérienne est que le prêtre sorte le premier après la messe pour saluer l'ensemble des fidèles.
Sur la route entre Sighisoara et Medias, vous devrez prendre à gauche dans le village de ''Saros pe Tarnava'' en direction de Biertan. Après une dizaine de kilomètres sur une route à l'état variable, vous arrivez au village.
Biertan est un village situé à proximité de l'axe allant de Sighișoara à Sibiu dans les collines de Transylvanie. Cette bourgade était autrefois peuplée de saxons qui quittèrent, dans leur grande majorité, ces terres à la chute du régime communiste. Cette population a laissé à la ville un riche patrimoine architectural et culturel que l'on retrouve dans les ruelles du village ainsi qu'au sommet de la colline du village où se trouve son église fortifiée, classée au patrimoine mondial de l'Unesco.
Dans leur patrie d'origine, les colons avaient déjà pris conscience du fait qu'en cas de guerre, il serait préférable d'abandonner le village et de sauver sa vie et ses biens grâce à une fortification facile à atteindre. Cela influa sur le choix de réaliser un édifice facile à atteindre et à défendre.
Dans la région, les maisons, avec jardin sont alignées en rangs serrés et forment des villages composés de rues, de pâturages, de places; l'église est située au centre de ces villages.
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L'église de Biertan est considérée par beaucoup comme la plus belle église de Roumanie. Sa beauté magnifiée par les paysages naturels environnants.
Au centre du bourg se trouve l'église saxonne fortifiée, un modèle du genre. Celle-ci fut construite entre 1486 et 1524 et devint en 1572 le siège de l'épiscopat saxon en Transylvanie. L'église et ses fortifications sont aujourd'hui encore particulièrement bien conservées grâce aux incessantes rénovations; on peut ainsi admirer les 7 tours encerclant l'église ainsi que les 3 murs de fortification qui protègent la protègent.
A l'intérieur, l'église est remarquable par son volume et par son retable représentant des scènes de la vierge Marie.
Ce lieu de culte nous révèle aussi une histoire témoignant du style de vie des saxons à l'époque médiévale: ceux-ci avaient inventé un méthode infaillible pour éviter les divorces dans la région! Cette méthode était simple, lorsque l'un des couples du village souhaitaient se séparer, ils étaient enfermés, pendant une semaine ou plus, dans l'une des tours de l'église. Obligés à partager le même lit, la même table, la même fourchette les époux étaient amenés à s'entre-aider. Aucun couple n'aurait finalement divorcé à cette époque à Biertan!
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