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Ecolo
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Nous vous conseillons de démarrer votre découverte de Belgrade depuis la Place de la République qui sert également aux guides de point de départ.
Située entre la place de Terazije, la rue Kneza Mihajlova et la forteresse de Kalemegdan, la Place de la République est la place centrale de Belgrade où se rencontrent tous les Belgradois et où eurent lieu de nombreuses manifestations, notamment contre la politique de Slobodan Milošević. Pendant la période ottomane, la place comportait la Porte de Stambol, marquant l'entrée de la ville. Après le départ des Turcs et le plan d'urbanisme de la ville, la porte a été détruite et la place s'est développé autour de deux bâtiments : le musée national de Belgrade et le théâtre national de Belgrade. Toujours en activité depuis 1869, le théâtre de Belgrade est une institution culturelle très prisée par ses habitants. En revanche, le musée national, inauguré le 10 mai 1844 est en restauration depuis le 12 décembre 2003 et les promesses de réouverture sont nombreuses mais n'ont encore jamais abouties. Au centre de la place actuelle, on retrouve la statue équestre en bronze de Mihajlo III Obrenović où l'on voit le prince montrer de la main la direction de Constantinople aux Turcs battus. Sur le piédestal de la statue figure des scènes de bataille témoignant de la libération de certaines villes serbes dont les noms sont gravés dans des plaques figurant également sur le piédestal.
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Vous pouvez ensuite vous diriger vers la forteresse de Belgrade en prenant la rue Vaša Čarapića еntre le musée national et le théâtre national et aller tout droit. Vous dépasserez la place des étudiants (Studentski Trg) ou vous continuerez tout droit jusqu'à traverser la voie des tramways pour rentrer à Kalemegdan, la forteresse de Belgrade.
La forteresse de Belgrade ou Kalemegdan est située au cœur de Belgrade dans le quartier de la Vieille Ville. Son nom vient du turc « kale » signifiant forteresse et « meydan » le combat. Construite entre le Ier et XVIIIème siècle à la confluence de la Save et du Danube, la forteresse offrait un poste d'observation pour voir l'arrivée et l'avancée des ennemis. En activité jusqu'à l'indépendance de la Serbie du joug ottoman, les autorités ont alors décidé d'un plan d'urbanisme pour réhabiliter la forteresse dans le plan de la ville. Aujourd'hui, musées, parcs, zoo, monuments constituent une grande partie de la forteresse. Parmi les plus connus, on citera Le Vainqueur, érigé en 1928 soit dix ans après la percée du front de Thessalonique et qui constitue le symbole de la forteresse ou encore Le monument de la reconnaissance à la France, érigée en 1930 pour remercier de l'aide offerte par la France pendant et après la Première Guerre Mondiale
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Nous vous recommandons de terminer la visite de la forteresse en longeant la Save afin de vous rendre à la Saborna crkva de Belgrade. Vous sortirez de la forteresse et vous vous trouverez devant l'ambassade de France. Pour vous y rendre, vous prendrez la rue Kneza Sime Markovića qui longe l'ambassade sur le côté droit, sur votre gauche vous tomberez sur la Saborna Crkva de Belgrade.
Dédiée à l'archange Michel, la Saborna Crkva de Belgrade a été construite entre 1837 et 1840 par demande de Miloš Obrenović d'après les plans de l'architecte Adam Fridrih Kverfeld.
Surmontée d'un clocher à l'entrée, la cathédrale ne comporte qu'une simple nef se terminant par une abside où se dresse un iconostase richement décoré réalisé par Dimitrije Petrović et orné par Dimitrije Avramović. L'architecture néo-baroque s'harmonise avec le décor intérieur d'un style viennois. De nombreuses icônes, des lustres monumentaux ornés d'icônes, des chaires et des fresques viennent complétés le décor de la cathédrale.
La Saborna Crkva sert également de tombeaux pour le prince Miloš Obrenović qui transforma complètement le visage de Beograd après le départ des Turcs, le prince Mihajlo Obrenović que l'on retrouve que la statue équestre de la place de la République mais également des patriarches, des écrivains comme Dositelj Obradović ou encore le réformateur de la langue serbe Vuk Karadžić.
En face de la cathédrale se trouve le patriarcat de l’Église orthodoxe serbe, construit en 1934-1935 sur un plan carré, il se caractérise par la représentation des armes de l’Église orthodoxe serbe et d'une icône de Saint Jean-Baptiste.
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En sortant de la Saborna crkva, nous vous conseillons de poursuivre votre visite de Belgrade en prenant la première rue à gauche où vous tomberez directement sur la "taverne" ou kafana Znak pitanja (point d'interrogation) reconnaissable à son point d'interrogation. Vous pouvez vous restaurer ici si vous le souhaitez, la cuisine y est bonne et traditionnelle.
La kafana « ? » - znak pitanja, point d'interrogation - que l'on peut traduire par taverne en français est la plus ancienne de Belgrade, située rue du Roi Pierre Ier de Serbie et réputée pour sa cuisine et sa musique traditionnelle. Son nom très étrange « ? » vient du fait qu'au départ, la kafana s'appelait « À la cathédrale » mais le patriarche n'ayant pas appréciant que le terme « cathédrale » soit accolée à celui d'une kafana, le propriétaire des lieux a alors changé le nom et a mis un point d'interrogation en attendant de trouver un nouveau nom, cependant le succès populaire ayant pris, la kafana n'a plus jamais changé de nom et continue encore aujourd'hui à s'appeler « ? »
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Après avoir éventuellement manger, vous pouvez remonter la rue Kralja Petra qui se trouve devant la kafana Znak Pitanja et vous tomberez sur la rue piétonne principale appelée Kneza Mihajlova, que vous reconnaîtrez en raison des indications de directions dans le but de guider les touristes. Si vous n'avez pas manger, vous trouverez ici d'autres restaurants de cuisine traditionnelle et internationale.
La rue piétonne de Kneza Mihajlova est l'artère la plus ancienne et la plus importante de Belgrade. Conçue entre 1867 et 1870, elle repose sur les vestiges de la voie romaine principale de la cité de Singidunum. Après le départ des turcs, le plan d'urbanisme de la ville transforma ces rues sinueuses bordées de jardins, de fontaines et de mosquées en un nouvel espace, aujourd'hui constitué de magasins, restaurants, instituts de culture étrangers, banques, musées...
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Vous avez la possibilité de poursuivre votre balade dans Belgrade en continuant tout droit à la fin de la fin de la rue Kneza Mihajlova en direction de l'hôtel Moskva, afin de rentrer sur Terazije.
Au même titre que la forteresse ou la place de la République, Terazije est un point central de Belgrade. Conçue à la base comme une place, elle s'apparente aujourd'hui à une rue. Son nom vient du turc « terazi » qui signifie « château d'eau », en effet, à l'époque ottomane de nombreux châteaux d'eau se trouvaient sur la place afin d'augmenter la pression de l'eau et pouvoir l'amener plus loin. Les changements s'opèrent dans les années 1840 lorsque le prince Miloš Obrenović demanda aux artisans de quitter la vieille ville turque et se construire leurs maisons et atelier sur la place actuelle. En 1860, le dernier château d'eau ottoman est détruit et on le remplace par une fontaine commémorant le second règne du prince. L'allure actuelle de la rue provient d'une restructuration ayant eu lieu au début de l'époque yougoslave avec des bâtiments massifs de couleur grise dans un pur style de réalisme soviétique. Néanmoins, un bâtiment tranche complètement avec la monochromie grise, il s'agit de l'hôtel Moskva, un des plus anciens hôtels de Serbie, qui a ouvert ses portes en 1908. Tantôt Comité olympique serbe, banque, quartier général de la Gestapo, l'hôtel actuel et son style Art Nouveau caractérisé par des plaques de céramique de couleur verte en fait un des plus luxueux de la capitale.
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Après Terazije, il est vous est possible de continuer tout droit sur la rue Kralja Milana jusqu'à arriver sur une place (Trg Slavija) où de là vous pouvez prendre la route légèrement montante à la droite du grand bâtiment qui se trouve alors en face de vous (ulica Svetog Save). Cela correspond pratiquement à aller tout droit. En remontant cette rue, vous arriverez en face de l'église St Sava de Belgrade, principale église de la ville.
Figurant sur les pièces de 20 dinars serbes, L'église St Sava est dédiée au fondateur de l'église orthodoxe serbe St Sava et fut érigée selon la légende à l'endroit même où le pacha Koca Sinan Pasha a brûlé les reliques du saint pour punir les serbes de la révolte du Banat.
La construction a débuté en 1939 d'après les plans de l'architecture Aleksandar Deroko et est toujours inachevée aujourd'hui, ce qui lui vaut la comparaison avec la Sagrada Familia de Barcelone. Pourtant, elle se veut une réplique de la basilique Sainte Sophie d'Istanbul de part son style néo-byzantin et ses formes. Les causes de son inachèvement est l'interruption des travaux pendant la Seconde Guerre Mondiale et également par décision du maréchal Tito. Les travaux n'ont repris qu'en 2001 et devraient se terminer au cours de l'année 2019. Avec ses quatre clochers, une hauteur maximale sous coupole de 82 mètres, son architecture en marbre et granite et un intérieur qui devrait être recouvert de mosaïques, l'église St Sava figure parmi les plus imposantes églises orthodoxe du monde. Dans sa crypte, il est possible d'y voir les trésors de St Sava et le tombeau du prince Lazar Hrebeljanović, souverain serbe ayant péri durant la bataille de Kosovo polje en 1389 qui marqua le début de l'avancée ottomane en Serbie.
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Après votre visite de St Sava, nous vous proposons un retour progressif vers le centre-ville par une autre route. Pour cela vous retournerez à la place Slavija et prendrez la rue qui part sur la droite (ulica Beogradska) en longeant le jardin d'enfants. Vous remonterez la rue Beogradska jusqu'à tomber sur un parc de part et d'autre de la rue. Sur votre gauche vous verrez alors un édifice rouge, l'église St Mark de Belgrade.
L'église St Mark de Belgrade se situe dans le parc de Tašmajdan et a été réalisée entre 1931 et 1940 par un deux frères architectes, Petar et Branko Krstić. Son style serbo-byzantin n'est pas sans rappeler certaines réalisations serbes datant du Moyen-Âge. L'église en fausses briques rouges se caractérise par ses dômes et ses arcades en plein cintre. La décoration intérieure est riche d'un iconostase très colorée, d'un lustre monumental entouré de figures d'icônes, d'une riche collection d'icônes remontant jusqu'au XVIIème siècle mais aussi de reliques comme celles de l'Empereur Stefan Uroš IV Dušan Nemanjić qui vécut au XIVème siècle.
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Une fois la visite de l'église St Mark terminée, nous vous conseillons de remonter légérement le boulevard (bulevar Kralja Aleksandra) en direction opposée à ceux des jardins afin d'arriver devant le bâtiment de l'Assemblée nationale de Serbie.
Le bâtiment de l'Assemblée nationale de Serbie a été construit sur une longue période, entre 1907 et 1936, avec une période d'interruption pendant la Première Guerre Mondiale. Il est l’œuvre de l'architecte Jovan Ilkić qui remporta le concours pour sa réalisation. Il associa son fils Pavle au projet qui dût finir le travail seul après la mort de son père en 1917. Le bâtiment a un style académique rappelant les grands temps de la Renaissance italienne. Un escalier monumental donnant sur un portique à quatre colonnes surmontées d'un tympan triangulaire donne une idée de l'élégance d'un bâtiment dominé par quatre petits dômes entourant un grand dôme central. L'entrée principale est marquée par deux groupes sculptés en bronze dits « Chevaux noirs s'ébattant », réalisés par le sculpteur Toma Rosandić.
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Skadarlija est considérée comme le quartier bohème de Belgrade et souvent comparée à Montmartre à Paris. Son histoire remonte dans les années 1830 où furent installés des Roms, aux abords des portes de la ville. Quelques années après, des artisans et marchands s'installèrent à cet emplacement appelé alors « quartier tzigane ». Son côté bohème apparaît au début du XXe siècle lorsque écrivains et acteurs fréquentèrent les auberges du quartier dont certaines sont devenues dès lors de véritables institutions comme Tri Šešira – Trois chapeaux.. Depuis, la rue Skadarska est très visitée par les touristes en quête d'une ambiance chaleureuse rythmée aux sons des musiques traditionnelles qui accompagnent chaque restaurant de la rue qui cherche à attirer le client dans leurs lieux pour leur faire tester cuisine et alcool local.
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Afin de pleinement ressentir l'âme serbe traditionnelle, nous vous conseillons un des restaurants de la rue de Skadarlija : le restaurant Tri Sesira. Vous descenderez alors un peu la rue jusqu'à l'apparition des premiers trompe-l'oeil sur votre droite, le restaurant se situe juste en face.
Situé sur la rue Skadarlija, le restaurant Tri Šešira (trois chapeaux) a ouvert ses portes en 1864 et offre depuis une cuisine traditionnelle au rythme des groupes de musiques folkloriques qui animent les terrasses en été.
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Rendez-vous tout d'abord au sud du quartier Lipscani, sur la Place Unirii, d'où vous pourrez rejoindre le Palais du Parlement.
La place de l'Union (Piața Unirii) se situe en face du Palais du Parlement et est prolongée par le boulevard Unirii, le plus grand boulevard de la ville. Ces constructions urbaines, tout comme le Palais du Parlement, impressionnent par leur taille et sont le résultat de la volonté du pouvoir communiste de reconstruire le centre-ville après le tremblement de terre de 1977. Ainsi, Nicolae Ceausescu, après des voyages réalisés en Chine et en Corée du Nord durant les années 1970, s'inspira largement des modèles architecturaux communistes asiatiques.
D'une longueur de 3.5 km, le boulevard de l'Union a nottament été réalisé dans l'objectif de dépasser la taille des Champs-Elysées parisiens. Ce boulevard portait à l'origine le nom de Boulvard de la Victoire du Communisme.
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Dès votre entrée dans le quartier depuis Place Unirii, rendez-vous aux vestiges de la vieille cour, à côté du Hanul Manuc.
La Curtea Veche est l'un des principaux sites d'intérêts du centre-ville de Bucarest. Le site présente les restes d'une ancienne résidence princière de Bucarest détruite au cours de l'incendie de 1718 et du tremblement de terre de 1738. Beaucoup d'incertitudes entourent l'identité du fondateur de cette cour, certains spécialistes avancent le nom de Mircea le Vieux comme créateur. Celui-ci aurait fait élever une citadelle entre le 14ème et le 15ème siècle. Cet édifice fut par la suite surélevé par Vlad Tepes.
A cette époque, la ville et les commerces s'organisait autour de cet édifice ce qui explique son importance dans l'histoire de la ville.
Suite aux événements survenus au 18ème siècle, une ''nouvelle cour'' fut construite à proximité, c'est à ce moment là que le site prit le nom que nous connaissons aujourd'hui.
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Vous arrivez ensuite sur la Place de la Révolution, un lieu de mémoire des événements survenus il y a 25 ans.
La place de la révolution (Piața Revoluției) est située sur la Calea Victoriei au nord de Lipscani. Plusieurs monuments se retrouvent sur cette place parmis lesquels: le Musée National d'Art, l'Athénée Roumain, la statue équestre de Carol I ou encore la Biblothèque Centrale Universitaire de Bucarest.
Jusqu'en 1989 cette place portait le nom de Place Gheorghe Gheorghiu Dej ( Président de la république populaire roumaine de 1961 à 1965). En décembre 1989, suite à des protestations survenues dans la ville de Timisoara, Ceausescu, alors en voyage en Iran, est contraint de rentrer en Roumanie le 20 décembre pour appaiser la situation. Le lendemain, il donne un discours depuis le balcon du Comité Central (situé sur l'actuelle place de la Révolution). Durant, son discours la foule commence à scander des slogans révolutionnaires, Nicolae Ceausescu semble incrédule tandis que sa femme appelle au calme.
Le couple présidentiel sera finalement contraint de fuir en hélicoptère. C'est au nord de Bucarest qu'ils seront rattrapés, jugés (à l'occasion d'un procès télévisé de 45 minutes) et fusillés dans la foulée. Malgré le départ du dictateur, les combats continuèrent place de la révolution et firent près de 600 morts dans la seule ville de Bucarest.
Beaucoup de doutes subsistent quant aux événements de décembre 1989 sur lesquels toute la lumière n'a pas été faite. La mise à mort du seul dirigeant communiste semble pour beaucoup cacher des intérêts d'anciens membres de la Securitate (la police secrète) qui auraient pu rester au gouvernement après la révolution. De même, plusieurs sources évoquent des ordres venant de Russie, puissance à laquelle Ceausescu avait tourné le dos quelques années plus tôt.
En hommage aux personnes ayant lutté pour la liberté, un monument fut érigé sur la place en 2005. Le Mémorial de la Renaissance se trouve ainsi en face du fameux balcon, sur celui-ci on peut lire les noms des différents révolutionnaires morts pour la démocratie.
Ce monument, en raison de son coût de 5.6 millions de lei, a créé de nombreuses polémiques et n'est que très peu accepté par la population roumaine. De même, les dernières protestations ayant eu lieu à Bucarest ne se sont jamais déroulées sur cette place.
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La journée se termine avec un moment de détente au Parc Herastrau, le plus grand de la ville.
Malgré la destruction de nombreux espaces verts à l'époque communiste, Bucarest est toujours une ville très arborée ce qu' illustre à merveille le Parc Herastrau. Ce parc se trouve au nord de la ville et borde la place Charles de Gaulle (personnage dont on retrouve une statue à l'entrée du parc).
Pour les besoins du parc, l'ensemble de la zone a été drainée entre 1930 et 1935 ce qui lui a permis d'ouvrir ses portes aux visiteurs en 1936. Le lac Herastrau, au centre du parc, fait partie de l'ensemble de lacs anthropiques du nord de la ville sur la rivière Colentina.
Deux édifices se trouvent dans le parc: le musée du village (décrit par ailleurs) et le Théâtre d'Eté construit en 1956 et qui accueille chaque semaine des spectacles comiques.
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A proximité du parc vous pouvez aussi admirere l'Arc de Triomphe.
Ce monument est l'un des plus forts symboles du Micul Paris, le Petit Paris.
Construit durant les années 1920-30 pour commémorer la victoire de la Roumanie dans la 1ère guerre mondiale, cet édifice a remplacé des arcs de triomphe temporaires honnorant par exemple la libération du joug ottoman.
Ce monument se trouve au nord de la capitale, on peut l'observer depuis la Sosea Kiseleff et du Parc Herastrau.
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Votre route en direction de Brasov vous amènera jusque dans la Vallée de la Prahova, un haut lieu du tourisme roumain.
La vallée de Prahova est le point de départ pour les randonnées dans les hautes Carpates. Les stations de montagne les plus importantes sont Busteni, Predeal (1 035 m) Azuga et Sinaia. Cette vallée relie les villes de Ploiesti au sud à Brasov au nord par le col de Predeal. Avant 1918, année où la Transylvanie devint un territoire roumain, la vallée de la Prahova était située à l'extrême nord de la Valachie puisque la frontière se trouvait alors aux abords de Predeal.
La vallée est ainsi considérée, au même titre que la vallée de l'Olt, comme une porte d'entrée vers la Transylvanie et ses paysages vallonnés.
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La principale station de la vallée est la ville de Sinaia, un lieu rendu célèbre par les hommes politiques y ayant élu domicile.
Sinaia est une des principales stations touristiques de la vallée de la Prahova. Cette ville installée au pied des Monts Bucegi est attractive été comme hiver en raison de ses installations de sports d'hiver et de la richesse de son patrimoine culturel.
Située à une altitude de 880m, la ville doit son existence et sa reconnaissance au roi Carol I de Roumanie qui y fit construire sa résidence d'été, le Château Peles. La ville a conservé, dans les quartiers les plus en hauteurs, son charme d'antant avec nottament de nombreuses maisons d'influence saxonne.
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Après avoir pris en direction du sud à la sortie de la vallée traversant les Monts Bucegi, vous arriverez finalement à Bran pour y découvrir le fameux Château de Dracula.
Le village de Bran, anciennement appelé ''Porte de Bran'' en raison du couloir que forme la montagne à cet endroit, est une commune du département de Brasov. Grâce à sa situation géographique (aux pieds des Monts Bucegi) et à la présence du château de Bran (château de Dracula), la ville tire l'essentiel de son activité économique du tourisme.
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Voici l'édifice qui entretient encore aujourd'hui la légende de Vlad Tepes dit ''l'empaleur'' plus connu sous le nom de Dracula.
Le château de Bran, situé sur la commune du même nom, est souvent évoqué sous le nom de ''Château de Dracula''. A la limite entre la Valachie et la Transylvanie, au cœur d'un paysage splendide entre les montagnes de Bucegi et de Piatra Craiului, le Château de Bran est installé sur un promontoire dominant le bourg touristique.
A l'origine cet édifice fut construit par les chevaliers Teutoniques au 13ème siècle dans le but de contrôler et de taxer le traffic commercial de la vallée. Ce château construit en bois sera remplacé un siècle plus tard par une forteresse de pierres par le roi Louis 1er de Hongrie. Plusieurs modifications architecturales seront ensuite apportées au château (nottament en raison d'une explosion) jusqu'en 1699 où il revint à la famille des Hasbourgs, princes de Transylvanie. Durant la période 1918-2006 le propriété du château oscillera entre la famille royale, l'état communiste (qui ouvra le château aux visiteurs) et l'Etat roumain avant qu'il ne soit finalement rendu à la famille des Hasbourgs qui en est encore aujourd'hui propriétaire.
La visite du château de Bran fait partie des visites incontournables dans la région puisque ce Château est rattaché à la légende de Vlad Țepeș l'Empaleur dit Dracula. N'oublions pas que le nom de ''Château de Dracula'' n'est pas réellement fondé. En effet, Bram Stoker, l'auteur de ''Dracula'' se serait inspiré du personnage de Vlad Țepeș, en raison de sa cruauté, pour son roman. En revanche, aucun document n'atteste de la venue de ce dernier au château de Bran, certaines sources évoquent qu'ils s'y serait arrêté lors d'un voyage entre la Transylvanie et la Valachie voire qu'il y aurait été emprisonné.
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Après avoir traversé les Monts Bucegi, vous arriverez à Rasnov, une station touristique en plein développement grâce à sa citadelle médiévale et à sa proximité des massifs des Bucegi et de Piatra Craiului.
Râșnov est une commune du département de Brașov située au sud-est du département à proximité des massifs Postăvaru, Bucegi et Piatra Craiului. Ce territoire, après avoir été habité de Daces il y a plus de 2000 ans, a ensuite été habité par des saxons qui lui ont attribué le nom de ''Rosnov''. Interprété par les locaux comme la traduction de ''trandafiri'' (''rose'' en roumain), cette fleure est devenue le symbole de la ville.
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Après ces belles visites, vous arriverez à Brasov où vous passerez la nuit.
Braşov est une des principales villes de Transylvanie et de Roumanie avec près de 280 000 habitants. Comme de nombreuses villes de Transylvanie elle porte un nom officiel roumain, mais aussi des noms hongrois (Brasso) et allemand (Kronstadt) qui illustrent ses origines saxonnes.
Braşov possède le statut de préfecture du département homonyme et est située dans le creux d’une dépression au cœur des montagnes des Carpates. La région de Brașov est aussi appelée ''Țara Bârsei'' ou 'Terre du berceau''. A proximité se trouvent les principaux sites d’activités de montagne du pays que sont les Monts Bucegi, Piatra Craiului ou encore les Monts Fagaras.
Les traces de présence humaine dans le bassin de Brasov remontent au néolithique et attestent de la présence, plusieurs siècles plus tard, de daces dans la région. Malheureusement, les découvertes ont été en grande partie détruites par le pouvoir communiste au cours de son demi-siècle au pouvoir en Roumanie. Construit à partir de divers villages, devenus aujourd’hui des quartiers de la ville, Brasov trouve son essor au cours du 16ème siècle grâce à sa situation géographique aux confins de la Valachie et de la Moldavie et à une situation fiscale avantageuse.
Suite au rattachement de la Transylvanie à la Roumanie, la seconde guerre mondiale laisse place au régime communiste. Brasov, ville fondamentalement protestataire, change de nom le 8 septembre 1950 et devient ‘Orasul Stalin’, la ville de Staline, au cours du processus de soviétisation de la Roumanie. Le pouvoir communiste va même jusqu’à installer sur la colline dominant la ville l’inscription ‘STALIN’ en lettres géantes. Sept après la mort du leader géorgien, en 1960, Brasov retrouvera son identité et c’est désormais son nom roumain que l’on retrouve sur la colline Tâmpa.
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Si vous souhaitez vous promener dans Sinaia, vous rencontrerez certainement le Monastère de la ville, un ancien lieu d'accueil des pélerins traversant les rudes Carpates.
Le Monastère de Sinaia fut construit par le noble Mihail Cantacuzino entre 1690 et 1695, après qu'il se soit rendu au Mont Sinaï, c'est d'ailleurs ce qui a inspiré le nom de la ville.
Ce monastère a longtemps eu une rôle de défense de l'axe commercial de la vallée de la Prahova et de refuge pour les voyageurs dans le besoin.
Dans l'enceinte du monastère, vous retrouverez deux églises (Biserica Mare et Biserica Mica), le musée du monastère ainsi que le tombeau de Take Ionescu, un homme politique roumain du début du 20ème siècle.
Si la météo est capricieuse, réfugiez-vous dans la grotte Fundata, à quelques kilomètres de Rasnov.
Le sol calcaire roumain offre aujourd’hui des reliefs et des formes karstiques particulièrement intéressantes. Les spéléologues du pays estiment que le nombre de grottes en Roumanie serait de 12 000.
La grotte de la vallée de la citadelle, aussi appelée grotte Fundata, est l’un des meilleurs exemples de valorisation de grottes en Roumanie. Découverte en 1949 suite à une explosion hydraulique, cette cavité se situe à près de 800m d’altitude et s’étend sur une longueur de plus de 900m dans la montagne. Depuis 2000 le site ainsi que ses environs ont été classés en ‘’Zone naturelle protégée’’ avant d’être ouvert au public en 2011.
Au cœur de la grotte on peut observer les stalactites et stalagmites qui atteignent jusqu’à 2m de hauteur.
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Construite entre 1383 et 1477 dans un contexte de développement économique et culturelle de la ville mais aussi de tensions avec l’empire ottoman qui conduisirent à l’invasion de la ville en 1421, l’édification de l’église fut particulièrement longue. Un tremblement de terre au cours de l’année 1471 retardant encore la finalisation du monument.
Celui-ci fut une nouvelle fois endommagé durant l’année 1689 en raison d’un incendie criminel attribué à l’armée autrichienne et à son général Caraffa. Celui-ci aurait menacé dans une lettre de réduire Brasov en cendre si les habitants s’opposaient à l’installation des troupes autrichiennes dans la région. L’incendie détruisit la majeure partie de la ville mais ne fit qu’endommager l’église qui fut noircie par les flammes. Le nouveau nom de cette dernière fut alors tout trouvé.
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Au cœur du centre historique, l’Eglise Saint Nicolas a été fondée par Neagoe Basarab, prince de Valachie de 1512 à 1521, grâce à l’aide de différents voïvodes du territoire roumain (Vlad Călugărul, Mihai Viteazul par exemple). Construite à partir de 1495, le quartier de l’Eglise Saint Nicolas est rapidement devenu un important centre culturel et spirituel pour les roumains de la ‘’Țara Bârsei” du fait de sa proximité avec l’école roumaine du quartier.
Cette église, initialement construite en style gothique, a subi des influences baroques au cours des transformations intervenues au 18ème siècle qui lui donnent son aspect actuel. A cette époque, de remarquables peintures murales ont été réalisées et constituent un des principaux points d’intérêts de l’église.
Dans la cour de l’Eglise Saint-Nicolas, dans le quartier Șcheii, se trouve le musée de la première école en langue roumaine de Brașov. Si ce fait peut sembler naturel puisque cette école se trouve en Roumanie, rappelons que le territoire de Transylvanie, et donc de Brașov ne faisait pas partie de la Roumanie jusqu’en 1918.
Construite en 1495, tout comme l’église Saint-Nicolas, l’école a accueilli ses premiers cours en 1583. Le bâtiment actuel date en revanche de 1760 à l’intérieur de celui-ci le musée propose la visite des différentes salles de classe ainsi que la consultation d’une collection de livres et documents d’époque.
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Classée monument UNESCO en 1999, l' Eglise de Prejmer est un élément marquant de la région de Brașov. C'est au 13ème siècle, lorsque le roi d'Hongrie Andrei II céda le territoire de l'actuel Prejmer aux chevaliers de l'ordre teutonique, que démarra la construction de l'église aujourd'hui au cœur des murs de la citadelle, construits, eux, par les habitants saxons.
La citadelle-église médiévale de Prejmer a été, comme la plupart des monuments de la région, de nombreuses fois endommagée en raison des différentes invasions et des tremblements de terre ayant frappé la région jusqu'à notre ère. Malgré tout, elle est considérée comme l'une des mieux conservées et des plus résistantes de l'est de l'Europe. Ses murs épais de 3 à 4m et hauts de 12m lui ont en effet permis de résister à diverses invasions venues de l'est.
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Vous arriverez finalement à Sighisoara où vous allez passer la nuit dans une cadre médiévale. Ici vous attend une belle promenade dans les ruelles de la cité.
C'est la plus belle cité médiévale de Roumanie qui s’élève au sommet d’une colline boisée. Le coeur de la ville, où se situe par exemple ''l'église de la colline'' est classé au patrimoine mondiale de l'Unesco depuis 1999. Fondée par les Saxons de Transylvanie au bord de la rivière ''Târnava mare'' au cours du 12ème siècle, la ville actuelle a été installée sur le site d'un ancien castrum romain.
Courant le long des fortifications, neuf tours au toit pointu montent encore la garde. La plus grande est la fameuse Tour de l’Horloge (Turnul cu Ceas) haute de 64 m à voir absolument. Le conseil de la ville se tenait jusqu’en 1556 dans cette tour qui abrite aujourd’hui le musée d’Histoire.
Non loin de là, à l’angle de la rue Cositorarilor, se trouve la maison où serait né Vlad Tepes (Dracula) en 1431.
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L'essentiel des visites se concentrent dans la citadelle de la ville, c'est-à-dire le quartier construit sur la colline.
La citadelle de Sighisoara est le quartier central de la ville construit par des colons saxons au 13 ème siècle. Celle-ci a été classée en 1999 au patrimoine mondial de l'Unesco en raison de la qualité et de la conservation de son extraordinaire patrimoine culturel. Ce quartier sera l'occasion d'une belle promenade pédestre dans les rues piétonnes serpentant au milieu des maisons colorées de la citadelle. Au beau milieu de la Transylvanie, ces couleurs laissent parfois croire aux visiteurs qu'ils se trouvent en méditérannée.
Les principaux monuments à visiter sont les différentes tours de la citadelle (et surtout la tour de l'horloge), les églises (église sur la colline, église du monastère) et la maison de Vlad Dracul, le père de Vlad Țepeș.
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C'est le plus grand monument de la ville, vous le découvrirez à côté de la Place Cetatii.
La Tour de l'horloge est l'un des principaux monuments militaires de Transylvanie et le symbole de la ville de Sighisoara. Initialement, cet édifice était une simple porte d'entrée de la ville; sur les 14 tours construites au 14ème siècle seules 9 sont encore debout. Par la suite, son importance a grandi et la tour a été réhaussée jusqu'à atteindre 64m de haut sur 6 étages. Le toît construit en style baroque en 1677 suite à un incendie est remarquable grâce à ses 4 petites tours disposées à chacun de ses coins.
Longtemps utilisé pour accueillir les locaux de la mairie, la tour a finalement reçu ses horloges au 18ème siècle, chacune mesurant 2.40m de diamètre.
Désormais la tour accueille le musée de la ville de Sighisoara grâce nottament à divers donateurs d'origine saxonne. Cette collection qui continue de s'enrichir permet de mieux appréhender l'histoire et l'identité de Sighisoara et de la Transylvanie.
Les autres tours de la ville sont parfois utilisées pour des démonstrations liées au corps de métier auxquelles les tours se rattachent. On peut donner comme exemples la Tour des Bouchers, la Tour des Tailleurs ou encore la Tour des Pelletiers.
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L'Escalier des Ecoliers de la ville de Sighisoara est un petit bijou architectural permettant de rejoindre l'Eglise de la Colline et surtout le lycée J.Haltrich depuis le centre ville.
Cet escalier couvert existe depuis 1642, il fut édifié par la municipalité dans le but de protéger les écoliers des intempéries lorsqu'ils se rendaient à l'école. Construit en bois, et très bien entretenu cet escalier possède actuellement 175 marches.
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Vous atteindrez ce lieu de culte après un court effort physique vous permettant de vous hisser au sommet de l'Escalier des Ecoliers.
L'église de la colline de Sighisoara se trouve, comme son nom l'indique, au sommet de la principale colline de la ville. Comme de nombreux édifices de la région, son érection a été particulièrement longue (1345-1525) en raison des tensions entre roumains, turcs et austro-hongrois ainsi que des mouvements terrestres.
Cette église est reconnue comme l'édifice ecclésiastique le plus représentatif de l'art gothique en Transylvanie. Plusieurs éléments architecturaux illustrent ce style: un choeur très large, des voûtes d'ogive et des fenêtres dont les ouvertures ont une forme d'arc cassé.
A l'intérieur, on retrouve les fresques réalisées en 1488 par le peintre Valentin, celui-ci n'est autre que le maire de Sighisoara de l'époque.
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L'église fortifiée de Harman, construite au XIIIème siècle, fait partie des nombreux sites médiévaux fortifiés de Transylvanie. Elle se situe à Harman, à une dizaine de kilomètres de Brasov.
L'église ainsi que le village souffrirent de diverses invasions durant les XIIIème et XIVème siècles qui ont entraîné des modifications de son architecture. Cet édifice aurait été initialement été érigé par les chevaliers teutoniques qui s'était alors installé dans la Terre de la Barsa (bassin de Brasov). La fortification entourant l'église a été bâtie au XVème siècle et est constituée de trois murs dont la hauteur allait de 4.5 mètres à 12 mètres.
Le complexe regroupe l'église, une tour-chapelle datant de 1300, des murs de fortification, un clocher et un petit musée ethnographique.
En traversant la localité de Rupea vous appercevrez cette forteresse rénovée récemment. La région de Sighisoara est particulièrement riche et chaque village ou presque possède une église fortifiée ou une forteresse méritant le détour, ne vous arrêtez donc pas aux seuls sites que nous vous proposons.
La forteresse de Rupea est un nouvel exemple de citadelle saxonne de Transylvanie. Elle se situe dans la commune de Rupea, sur l'axe routier Brasov- Sighisoara.
Le site de cette forteresse est connu en Roumanie comme étant l'un des plus vieux lieux habités dans le pays: les premières traces de présence humaine datent de - 5 500 av JC. Ce n'est évidemment que bien plus tard, au XIVème siècle, que cette forteresse fut édifiée par les communautés locales. Elle fut utilisée durant l'époque médiévale par les habitants du village et des hameaux alentours pour se réfugier lorsque des envahisseurs venaient piller les villages de Transylvanie. Aux alentours du XVème siècle, l'économie se développe dans la forteresse si bien qu'elle devient un important centre commercial et artisanal en Transylvanie méridionale.
La forteresse résista difficilement aux effets du temps au fil des siècles. Le pouvoir communiste souhaita d'ailleurs la détruire définitivement pour récupérer le basalte qui servit à sa construction plusieurs siècles plus tôt. Les habitants resistèrent et la forteresse resta en ruine jusqu'aux années 2010 où des travaux de restauration furent entrepris.
L'église du monastère se trouve à proximité de la Tour de l'horloge et a été construite au 13ème siècle, c'était à cette époque une église dominicaine. La forme de l'actuelle église date en revanche de 1677, l'ancien monastère ayant été remplacé par le Conseil Municipal. Le sanctuaire construit en style gothique possède 3 nefs de hauteur égale. Les dimensions de l'église sont de 44.5m de longueur et 12.6m de largeur.
Une des traditions de cette église luthérienne est que le prêtre sorte le premier après la messe pour saluer l'ensemble des fidèles.
Sur la route entre Sighisoara et Medias, vous devrez prendre à gauche dans le village de ''Saros pe Tarnava'' en direction de Biertan. Après une dizaine de kilomètres sur une route à l'état variable, vous arrivez au village.
Biertan est un village situé à proximité de l'axe allant de Sighișoara à Sibiu dans les collines de Transylvanie. Cette bourgade était autrefois peuplée de saxons qui quittèrent, dans leur grande majorité, ces terres à la chute du régime communiste. Cette population a laissé à la ville un riche patrimoine architectural et culturel que l'on retrouve dans les ruelles du village ainsi qu'au sommet de la colline du village où se trouve son église fortifiée, classée au patrimoine mondial de l'Unesco.
Dans leur patrie d'origine, les colons avaient déjà pris conscience du fait qu'en cas de guerre, il serait préférable d'abandonner le village et de sauver sa vie et ses biens grâce à une fortification facile à atteindre. Cela influa sur le choix de réaliser un édifice facile à atteindre et à défendre.
Dans la région, les maisons, avec jardin sont alignées en rangs serrés et forment des villages composés de rues, de pâturages, de places; l'église est située au centre de ces villages.
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L'église de Biertan est considérée par beaucoup comme la plus belle église de Roumanie. Sa beauté magnifiée par les paysages naturels environnants.
Au centre du bourg se trouve l'église saxonne fortifiée, un modèle du genre. Celle-ci fut construite entre 1486 et 1524 et devint en 1572 le siège de l'épiscopat saxon en Transylvanie. L'église et ses fortifications sont aujourd'hui encore particulièrement bien conservées grâce aux incessantes rénovations; on peut ainsi admirer les 7 tours encerclant l'église ainsi que les 3 murs de fortification qui protègent la protègent.
A l'intérieur, l'église est remarquable par son volume et par son retable représentant des scènes de la vierge Marie.
Ce lieu de culte nous révèle aussi une histoire témoignant du style de vie des saxons à l'époque médiévale: ceux-ci avaient inventé un méthode infaillible pour éviter les divorces dans la région! Cette méthode était simple, lorsque l'un des couples du village souhaitaient se séparer, ils étaient enfermés, pendant une semaine ou plus, dans l'une des tours de l'église. Obligés à partager le même lit, la même table, la même fourchette les époux étaient amenés à s'entre-aider. Aucun couple n'aurait finalement divorcé à cette époque à Biertan!
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La municipalité de Cluj-Napoca est l'une des principales villes de Transylvanie conjointement avec Sibiu ou Brasov. Selon votre heure d'arrivée, vous pourrez réaliser les premières visites qui vous sont proposées pour la journée du lendemain.
Situé dans une plaine entourée de collines à proximité de la rivière Somesul Mic, le territoire de la ville est habité depuis l'antiquité. Ce sont les Daces qui s'y installèrent les premiers, à cette époque le nom du bourg est toutefois incertain. Les divers noms de la ville (Napuca/ Napoca pour les daces et romains, Kolozsvar pour les hongrois, Klausenburg pour les allemands et Cluj pour les roumains) illustrent la diversité culturelle et ethnique que l'on retrouve dans l'ancienne capitale de Transylvanie.
C'est après la colonisation de la Transylvanie par les romains que la ville de Napoca est pour la première fois mentionnée (108 de notre ère). A partir de ce moment, possédant une position stratégique sur les routes marchandes entre la Valachie, la Moldavie et L'Empire Hongrois, Napoca ne cessera de se développer.
Ce développement sera ralenti par l'invasion des tatars de 1241 qui détruisirent la ville. Napoca eut beaucoup de mal à se remettre de cette invasion et resta, durant les siècles et décennies qui suivirent, une ville secondaire en Transylvanie, alors sous le joug magyar. En 1316, le roi Carol Robert de Hongrie accorde à la ville un statut de ville libre, Cluj peut ainsi gérer ses ressources de façon autonome; à cette occasion la première pierre de l'Eglise Saint-Michel est posée.
Après la proclamation de l'édit de Tolérance par Jean Sigismond en 1568, Cluj prend de plus en plus d'importance dans la Transylvanie austro-hongroise jusqu'à en devenir capitale de 1790 à 1867. En territoire roumain depuis 1918, la ville fut renommé Cluj-Napoca par Nicolae Ceausescu en 1974 en souvenir de ses origines daco-romaines.
Cluj-Napoca reste une ville multi-culturelle, en témoigne les enseignements en langue roumaine, hongroise et allemande de l'Université Babes- Bolyai. La population hongroise est encore très présente dans la ville.
Le patrimoine culturel est le témoin de la riche histoire de la ville. Les quartiers situés à proximité de Piata Unirii ou du Théâtre National sont les plus propices à la promenade. L'église Saint-Michel, sur la place Unirii, est le principal monument de la ville, à proximité se trouvent le Palais Banffy ainsi que l'Université Babes-Bolyai. Le parc Cetatuia offre aussi une superbe vue sur l'ensemble de la ville et sur les collines environnantes.
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C'est en 1316, après que Charles Robert de Hongrie ait donné le statut de ville libre à Cluj, que la construction de l'église Saint-Michel démarra; elle se termina en 1390. La tour de l'église, construite entre 1511 et 1543, fut endommagée par un incendie en 1697 puis par un un tremblement de terre en 1763, ce qui conduisit en 1837 à la construction de l'actuelle tour de l'horloge de style néo-gothique.
C'est la plus haute église de Transylvanie, le sommet de la tour qui culmine à 80 mètres domine la Place de l'Union et l'ensemble de la ville. A l'intérieur, la chapelle Schleuni, dédiée à l'archange Michel, conserve les plus belles fresques de l'église.
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Construite entre 1920 et 1930, peu de temps après le rattachement de la Transylvanie à la Roumanie, elle a servi dès 1973 de siège à l'achevêque de Cluj puis en 2006 au métropolite des département de Cluj, Maramures et Salaj.
La Cathédrale est dominée par une tour principale sur laquelle sont sculptées 18 colonnes, celle-ci est entourée de quatre petites tours installées tout autour de l'édifice. La peinture des fresques, réalisée peu de temps après la construction (1928-1933), est l'œuvre de Anastasie Demian et Catul Bogdan, des professeurs de l'Académie d'Art.
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Avec plus de 63 000 habitants, Medias est la seconde ville du département de Sibiu; les deux villes sont distantes de 55km. Cette ville d'origine saxonne connut son apogée à l'époque médiévale; occupant une place centrale en Transylvanie Mediaș était une plaque tournante pour les échanges commerciaux.
Le centre ancien est plutôt bien conservé, on y découvre les tours de l'ancienne citadelle aux différents coins de la zone piétonne. La Place Roi Ferdinand Ier (roi de Roumanie de 1914 à 1927) est la plus agréable, elle permet d'accéder aux principaux édifices de la ville que sont la maison Schuller (ancienne résidence des princes de Transylvanie) ou le Kastell.
En 1736, le système de défense de la ville était particulièrement bien développé. On comptait à l'époque 3 grandes portes d'entrée dans l'ancienne citadelle et 19 tours-bastions dont seulement 10 sont aujourd'hui encore intactes.
Au centre de l'ancienne citadelle trône la Tour des Trompettes, dénommée ainsi en raison de sa fonction dans la cité: les guetteurs étaient chargés de prévenir d'un incendie ou de l'arrivée d'assaillant. Au sommet de la tour se trouvent 4 tourelles montrant aux visiteurs que la ville possédait le droit de prononcer la peine capitale. A ce propos il est dit que les guetteurs donnant l'alarme par erreur étaient punis sur le lieu même de leur faute et étaient jettés dans le vide depuis le haut de la tour. La hauteur de l'édifice est de 68m et il possède, en raison de la structure souple du sol, une déviation de 2.28m.
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La ville de Alba Iulia est une ville de Transylvanie d'un peu plus de 60 000 habitants située sur l'axe Cluj-Napoca- Sibiu. Aujourd'hui Alba Iulia est une ville secondaire de Transylvanie, pourtant, elle fut longtemps la capitale politique et religieuse de la région. La ville se trouve à proximité des Monts Apuseni, des montagnes parmi les plus sauvages de Roumanie.
La cité serait l'une des plus anciennes de Roumanie, créée avant même l'arrivée des romains au début du 2nd siècle. Son influence grandit dès le 11ème siècle puisqu'elle est le siège des premiers archevêchés et au 16ème siècle, période où elle devient la capitale de la Transylvanie, alors sous domination autrichienne. Elle conserva ce statut entre 1542 et 1690, période à laquelle fut construit la Palais des Princes.
Malgré le déclin progressif de la ville, elle fut le théâtre de divers événements de la vie politique roumaine. C'est par exemple ici que l'Etat roumain, par l'unification de la Transylvanie, du Banat et de la terre roumaine, fut créé le 1er décembre 1918. C'est aussi dans l'Eglise du Couronnement que le roi Ferdinand I et la reine Marie reçurent leur titre en 1922.
La citadelle de type Vauban Alba Carolina (Blanche Caroline), au centre de la ville, concentre la plupart des monuments historiques de la ville. Edifiée par l'Empire Habsbourg sur la Colline de la Citadelle pour protéger la ville contre l'Empire Ottoman, est particulièrement bien conservée et influence largement l'organisation de la cité de par sa forme.
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Cette cathédrale est souvent considérée comme l'édifice d'architecture roman ayant le plus de valeur en Transylvanie et certainement dans l'entière Roumanie. La construction de l'actuelle église démarra en 1246 et s'acheva en 1291, au préalable une autre cathédrale avait été construite dès l'an 1009 mais elle fut détruite durant l'invasion tatare de 1242.
La Cathédrale Saint-Michel a servi de siège à l'Archevêque de Transylvanie ainsi qu'à l'Archidiocèse Romano-Catholique. Dans la nef latérale se trouve le sarcophage de Ioan de Hunedoara, ancien gouverneur hongrois ainsi que celui de son fils Ladislau.
Cet édifice, d'une hauteure de 62 mètres domine la citadelle Alba et en est le principal monument historique.
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Avant d'arriver à Sibiu vous pouvez faire un détour pour voir le Château de Hunedoara qui est le plus grand château de Roumanie ainsi qu'un des plus importants monuments d'architecture gothique du sud-est de l'Europe. Il est ainsi devenu naturellement l'un des symboles du tourisme en Roumanie.
C'est sur les fondations d'une précédente construction bâtie au XIVème que Iancu de Hunedoara décida en 1440 de la construction de ce château qui prit le nom de sa lignée (il était aussi appelé Ioan Corvin en roumain). Cet homme politique transylvain fut dirigeant du comté de Severin entre 1439 et 1446, voïvode de Transylvanie de 1441 à 1446 et régent du Royaume de Hongrie de 1446 à 1452. Il est connu pour sa résistance face aux troupes ottomanes.
C'est donc lorsqu'il dirigeait le Comté de Severin (équivalent au Banat et à l'Olténie actuelle) que Iancu de Hunedoara lança la construction de ce château. Malgré la mort de son créateur en 1456, le Château de Hunedoara continuera de s'agrandir durant les siècles suivants grâce aux travaux entrepris par les successeurs du voïvode que sont Matei Corvin ou Gabriel Bethlen.
Aujourd'hui, l'édifice est particulièrement imposant, on y accède par un pont en bois surplombant la rivière dans un décor de cinéma.
Cette construction impressionnante est composée de divers bastions et tours ainsi que de larges murs protégeant l'enceinte. Au centre du bâtiment se trouve un donjon qui surveille l'ensemble de 7000m² que compte le château.
Le château de Hunedoara est chargé de légendes. La plus connue concerne trois prisonniers turcs à qui Iancu de Hunedoara aurait promis la liberté s'ils creusaient le sol assez profondément pour y trouver de l'eau. Après 15 années de labeur, les trois détenus trouvèrent finalement le bien tant espéré à 28 mètres de profondeur! Mais, entre temps, Iancu de Hunedoara était décédé et sa femme Elisabeta décida de ne pas respecter la promesse de son défunt mari. Avant d'être abbatus, les turcs écrivirent sur un mur du château ''vous avez de l'eau mais vous n'avez pas d'âme''. Des recherches montrèrent en revanche que c'est Hassan, un esclave travaillant près du château à cette époque, qui aurait écrit ces mots.
Une seconde légende, en lien avec le symbole du château (un corbeau tenant un anneau en or), voudrait que Iancu de Hunedoara soit le fils illégitime du roi Sigismund de Luxembourg. Celui-ci aurait donné à son fils un anneau en or qui lui fut dérobé par un corbeau. Mais le futur voïvode réussit à abatre l'animal et à récupérer son bien.
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Vous arriverez finalement à Sibiu où vous attend une très belle promenade dans le centre-ville restauré il y a une dizaine d'année à l'occasion de la nomination de Sibiu comme ''Capitale européenne de la culture 2007''.
La ville de Sibiu est une des principales villes de Transylvanie (conjointement avec Brasov et Cluj-Napoca). D'origine saxonne elle fut fondée par ce peuple au cours du 12ème siècle. Des fortifications furent construites plus tard suite à une invasion des Tatars qui détruisirent la ville et décidèrent ainsi les autorités locales à se prémunir d'une nouvelle invasion. La ville connut par la suite un fort embellissement culturel et économique du à sa situation géographique: Sibiu est un carrefour entre les routes entre la Valachie et la Transylvanie ainsi qu'entre Brasov et la Hongrie.
Durant la période communiste, Sibiu ne fut que très peu touchée par les goûts architecturaux de Ceaușescu du fait de son isolement géographique par rapport à la capitale (l'axe de communication entre Bucarest et Sibiu est la vallée de l'Olt, celle-ci n'accueille aucune installations ferroviaires). Du fait de la richesse de son patrimoine architectural et de sa conservation, Sibiu fut désignée en 2007 Capitale Européene de la Culture, année où la Roumanie est entrée dans l'Union Européene. Ce statut constitue un tournant dans l'histoire de la cité puisque de nombreuses rénovations ont été réalisées à cette époque pour embellir la ville et le développement d'événements culturels est encore aujourd'hui perceptible.
L'ambiance à Sibiu ressemble à celle d'une ville d'Allemagne méridionnale, grâce à son isolement et à l'attachement des saxons à leur lieu de vie la ville a pu conserver son essence initiale.
Dans le centre-historique et à ses abords, il est particulièrement agréable de se promener dans les rues commerçantes serpentant entre les divers monuments historiques. Les principaux sites d'intérêts se situent autour de la Grande Place (Piata Mare): la Petite Place (Piata Mica), la Place Huet, le Pont des Mensonges et le Musée Brukenthal. Plus au sud se trouvent des restes des fortifications qui entouraient la ville et, sur la route menant à la région de Marginimea Sibiului, le Musée Astra, un musée ethnographique en extérieur présentant les différents types de constructions de la région.
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C'est la principale place du centre-ville de Sibiu et l'une des plus belles places de Roumanie. Elle accueille chaque année de nombreux événements culturels en extérieur.
Mentionnée pour la première fois en 1411, la Grande Place de Sibiu est depuis le 16ème le coeur historique et un endroit incontournable de la ville. A l'époque médiévale cette place devient le principal lieu social de Sibiu, elle est le théâtre de différents événements de la vie quotidienne de l'époque comme les assemblées publiques mais aussi les exécutions. Sur cette place a aussi été installé une ''cage aux fous'' entre 1724 et 1757 où étaient enfermés les pertubateurs nocturnes.
Cette place, longue de 142m et d'une largeur de 93m, a connu de nombreuses modifications durant les travaux de rénovation du centre-ville avant 2007. Le résultat de ces travaux est particulièrement agréable, la place est redevenue un lieu de sociabilisation aux beaux jours comme l'hiver lorsque la municipalité installe le marché de Noël.
D'un point de vue architectural, cette place, dont tout les monuments environnants sont classés ''monuments historiques'', est une invitation à la flânerie dans les rues piétonnes.
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Au bout de la Petite Place, le Pont des Mensonges est un lieu mythique de Sibiu. Gardez-vous bien d'inventer des histoires en le traversant...vous risqueriez de réveiller les vieilles légendes locales.
Le Pont des Mensonges fut construit en 1859 pour faciliter le passage des charettes et des piétons entre la Petite Place et la Place Huet au-dessus d'un passage d'entrée dans la ville-haute. Ce passage était antiéreurement un tunnel permettant l'accès à la citadelle de Sibiu.
Ce pont fut le 3ème pont en fonte construit en Roumanie et il est surtout le dernier à être utilisé.
Cette construction, malgré un intérêt architectural relatif, est l'un des éléments marquants de la ville du fait des légendes qui y sont rattachées. La plus répandue est que le pont aurait des réactions étranges lorsque quelqu'un ment en le traversant, la passerelle se mettrait alors à trembler, donnant l'impression de s'écrouler pour finalement faire tomber au sol le menteur. Une autre légende prétend que ce pont fut un lieu de rencontre entre les militaires et les demoiselles de Sibiu; pour parvenir à leurs fins les soldats juraient alors amour et fidélité à leur conquête pour ne finalement jamais revenir dans la ville. D'autres légendes racontent encore que le nom de l'édifice est lié au comportement peu scrupuleux de certains marchands qui mentaient à leurs clients pour obtenir le meilleur prix de leur marchandise.
La raison la plus probable serait, une fois n'est pas coutume, une erreur de traduction. A sa construction, la forme du pont intriguait, ne possédant pas de pilone de soutient il fut dénommé ''podul culcat'' (en roumain: le pont couché) par les locaux. Or en dialecte saxon le terme de ''culcat'' signifie à la fois ''couché'' mais aussi ''mensonge''... Cette erreur subtile de traduction aura donc permis aux locaux de fantasmer sur l'histoire de ce pont.
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Vous finirez le tour de l'hyper-centre de Sibiu avec la Place Huet, la plus secrète de la trilogie!
La Place Huet s'est formée à partir du tracé du premier mur d'enceinte de l'ancienne citadelle lorsque celle-ci a perdu son caractère défensif. L'ensemble des édifices entourant la place sont classés au registre des monuments historiques comme le lycée Brukenthal ou la Tour des escaliers.
Sur la place se trouve la Cathédrale évangélique de Sibiu. Avec ses 73m de hauteur elle est considérée comme l'une des plus impressionantes églises gothiques de Transylvanie. Cette église construite en 1520 (après avoir été commencée en 1321) a la particularité d'avoir été le lieu où Mihnea Cel Rau (Mihnea le Mauvais, fils de Vlad Tepes) a été assassiné.
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La réserve de Rapa Rosie est un site comparable aux ocres de Provence tant par sa formation que par son aspect.
C'est sur le plateau des Secaș (Podisul Secaselor) que s'est formée cette curiosité naturelle. A cet endroit précis, le plateau est constitué en grande partie d'argile et de cendres dont la résistance à l'érosion est particulièrement faible. Au fil du temps, l'eau a creusé le plateau et continue chaque jour de l'éroder par les torrents qui se forment suite aux fortes intempéries. L'érosion a de ce fait creusé la paroi pour laisser apparaître des colonnes d'argile et des demoiselles coiffées de plusieurs dizaines de mètres de haut. Ce site naturel est unique en Roumanie et offre des couleurs splendides le soir, lorsque la couleur de l'argile est magnifiée par les derniers rayons du soleil.
Cet édifice fut construit au 18ème siècle sous les ordres du baron Samuel von Bruckenthal dans une style baroque. Construit pour devenir la résidence du baron, il se situe sur la partie ouest de la Grande Place et est inclu sur la liste des monuments historiques.
Le baron ayant été un grand amateur d'art européen ou roumain, un musée a été installé dans le Palais présentant ainsi les pièces qu'il collectionnaient.
Le musée propose plusieurs salles et expositions regroupant par thématiques les collections du baron.
Depuis le saccage de la ville par les Tatars en 1241, Sibiu n'a cessé de renforcer son système défensif jusqu'aux 15ème siècle. A cette époque les murs de fortifications englobaient une grande partie du centre-ville actuel, faisant ainsi de Sibiu la ville la mieux fortifiée de Transylvanie avec une superficie fortifiée égale à celle de la ville de Vienne. Le premier mur d'enceinte englobait uniquement l'actuelle place Huet tandis que les suivants englobèrent successivement la Petite Place, l'ensemble de la ville haute et enfin la ville basse à proximité de la rivière Cibin.
Désormais les restes les plus visibles de ces fortifications se trouvent au Parc de la Citadelle (Parcul Cetatii) au sud de la ville. On peut y voir des tours de l'ancienne citadelle (qui en comptait à l'époque 39) chacune étant rattachée à un corps de métier (tisserands, potiers, charpentiers) qui avait à sa charge une partie de la défense de la ville.
Le départ vers la Bulgarie se fera par le vallée de l'Olt qui traverse les Carpates jusqu'à Ramnicu Valcea.
La Vallée de l'Olt est le plus long défilé de Roumanie avec 47 kilomètres entre les localités de Turnu Rosu et Cozia. La rivière Olt, qui prend sa source dans les Monts Hasmas Mare (Carpates Orientales au nord de Miercurea Ciuc) a creusé cette vallée entre les Monts Cozia (à l'ouest) et les Monts Fagaras (à l'est). L'Olt, qui se jette dans le Danube bien plus au sud à la frontière bulgare, a donné son nom à la région historique d'Olténie, au sud-ouest de la Roumanie, qu'elle traverse du nord au sud.
La Vallée de l'Olt est un point de passage stratégique puisque c'est une des seules voies reliant la Transylvanie à la Valachie. Les Monts Cozia, qui surplombent l'Olt, offrent un panorama sur les méandres tracées par la rivière au fil des kilomètres.
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Peu avant la station thermale de Calimanesti, le Monastère Cozia se dresse sur votre route.
Le Monastère de Cozia, dans la commune touristique de Calimanesti, est le principal complexe monastique de la vallée de l'Olt. C'est le voïvode Mircea l'Ancien (Mircea Cel Batran) qui ordonna sa réalisation au 14ème siècle, il repose d'ailleurs dans l'enceinte du monastère. Construit au bord de la rivière Olt, l'ensemble s'intègre très bien au paysage de la vallée et des montagnes du Parc National Cozia. Au fil du temps, le monastère a été l'objet de nombreuses rénovations de la part de Neagoe Basarab, Radu Paisie ou encore Constantin Brancoveanu. La fontaine de la cour du monastère fut réalisée sous les ordres de Neagoe Basarab.
Entre 1879 et 1893 le monastère servit de prison, des personnalités comme Mihai Eminescu s'indignèrent du statut donné à un édifice d'une telle valeur.
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Ce musée fait partie de la grande famille des musées ethnographiques créés en Europe Centrale et de l'Est au cours du 20ème siècle. Si ce type de musée comporte un intérêt indéniable d'un point de vue ethnograhique, il est aussi important de garder à l'esprit que ces collections ont été mise en place dans un contexte de renforcement de l'identité nationale par les gouvernements de l'époque.
Le musée Astra est donc un musée ethnographique en extérieur proposant une promenade dans un parc de 96 hectares au milieu duquel est installé un lac. C'est l'occasion d'une visite culturelle détendue dans un environnement naturel très bien aménagé. Dans l'ensemble de ce musée, ouvert au public en 1967, vous découvrirez environ 300 constructions: des maisons, des ateliers d'artisans, des moulins et surtout, notre coup de coeur, un bowling paysan! L'ensemble de ces constructions ont été démontées dans divers village de la région pour être reconstruites au musée, elles sont désormais classées ''Monuments historiques''.
Le monastère de Curtea de Arges fut construit à la demande de Neagoe Basarab (voïvode de Valachie) entre 1512 et 1517. Le riche ornement de l'église fut lui terminé en 1526 au temps de Radu de Afumati. Neagoe Basarab, homme orgueilleux souhaitait que son église soit incomparable sur les terres roumaines.
L'influence architecturale de cette église se trouve en orient, c'est ce qui rend cet édifice religieux aussi particulier en Roumanie. Les fresques interieures dorées sont relativement récente puisqu'elles sont venues remplacer les anciennes, pour la plupart au musée d'Art de Bucarest, suite à un tremblement de terre au 19ème siècle.
Aussi, le Pronaos de l'église est devenu le lieu de repos éternel des membres de la famille royale; ici reposent Neagoe Basarab, Carol Ier ou encore le roi Ferdinand I.
Cette petite ville du département de l'Argeș (dont la capitale est Pitesti) fut autrefois la capitale de l'Etat valaque à partir du 14ème siècle après que ce siège administratif ait été déplacé de Campulung. La dénomination actuelle (Cour de l'Arges) vient donc du fait que la cour royale de l'Etat Valaque s'y était installée (la ville était au préalable nommée ''Arges'' du nom de la rivière).
De cette période, Curtea de Arges a conservé de nombreux monuments construits en l'honneur des voïvodes de la Țara Românească (Terre Roumaine) comme l'église du monastère ou l'église Saint-Nicolas.
Cette église royale se situe dans l'ancienne cour des voïvodes valaques, dont il ne reste quasiment que des ruines. Construite sous les ordres de Basarab I, elle a été terminée en 1352 et jouïe d'un très bon état de conservation. L'élément le plus intéressant de la visite se trouve à l'intérieur de l'édifice: les plus anciennes fresques encore visibles de Roumanie (réalisées entre 1364 et 1366). A l'origine de sa construction cette église, bâtie selon un plan en forme de croix grecque, devait être la nécropole princière de Valachie.
La rare représentation de Marie enceinte éveillera certainement la curiosité des visiteurs.
La commune de Horezu se situe dans le département de Valcea entre les villes de Ramnicu Valcea et Targu Jiu. Ce village est le principal centre de céramique du pays, il attire de nombreux touristes roumains comme étrangers. La céramique d'Horezu, art multimillénaire, a été consacré en 2012 par une inscriptionà la liste du patrimoine mondiale immatériel de l'Unesco.
Ici l'art de la poterie est transmis de père en fils dans les familles de potiers qui ont perpétué les techniques de la transformation de l’argile. Les principaux symboles utilisés dans l’ornementation de la céramique de Horezu sont inspirés de la flore et faune : le coq de Horezu, le sapin, le serpent, les perce‐neige, l’arbre de la vie.
L’argile utilisée est unique et se trouve seulement sur la colline Ulmet, près d’ Horezu. Ici on peut voir les plus grands maîtres potiers de la région travailler l'argile, le modeler, et l'orner des symboles locaux toute, l'année.
Parmis les 27 familles de potiers de la ville chacune d'entre elles proposent une visite de leur atelier aux touristes et mettent leurs produits à la vente.
Le monastère d'Horezu, bâti entre 1690 et 1693 est une oeuvre du seigneur des Terres Roumaines Constantin Brancoveanu (1654 -1714). Les roumains doivent à ce seigneur le style ''Brancovenesc'' dont le monastère d'Horezu est l'un des meilleurs exemples.
Le monastère était un projet révolutionnaire à l'époque puisqu'il respecte les règles de symétries typiques de la renaissance italienne jusque dans les moindres détails.
Du fait de la valeur de son patrimoine architectural, le monastère a d'ailleurs été consacré par une inscription à la liste de monuments protégés par l'Unesco.
L'ensemble du monastère constitue le plus vaste ensemble d'architecture médiévale ds Terres Roumaines; on y retrouve ainsi l'église du monastère à proprement dite, l'église bolnitei (fondée par la femme de Brancoveanu) et plusieurs ermitages.
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Situé à 16 kilomètres au Sud-Est de Belgrade, le Mont Avala se trouve tout de même dans le district de la ville de Belgrade. Son nom vient de l'arabe « havala » signifiant abri ou obstacle. Il s'agit d'une colline calcaire de 511 d'altitude, riche en minerais naturels de plomb qui fut exploités depuis l'Antiquité jusque dans les années 1960. Aujourd'hui secteur protégé, on y retrouve une faune et une flore très riche, mais également le Monument au héros inconnu, bâti sur les ruines de la forteresse médiévale de Žrnov, détruite en 1934.
Le monument au héros inconnu conçu entre 1934 et 1938 prend la forme d'un mausolée carré soutenu par des deux caryatides sur chaque côté.
En 1965, la tour de télévision d'Avala est construite sur la colline et était une des constructions les plus élevées des Balkans. Cependant, les bombardements de Belgrade par l'OTAN en 1999 ont totalement détruit la tour qui fut reconstruite en 2006 avec un nouveau plan d'urbanisme de Belgrade.
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Construit au XVIe siècle, l'Hotel Sighişoara dispose d'un restaurant roumain traditionnel et d'une cave à vin.
Situées dans l'enceinte historique de la citadelle de Sighişoara, l'ensemble des chambres sont décorées et meublées de façon personnalisée.
Entièrement rénové et modernisé en 2013, l'Hotel Capitolina City Chic est situé dans le centre-ville de Cluj-Napoca, à 700 mètres de la place Unirii et de la vieille ville.
Les chambres confortables de l'Hotel Capitolina City Chic sont meublées de façon individuelle.